Il est né à Lyon (Rhône) le 7 avril 1823 ; son père était négociant. En 1845, il a déjà six de pratique de la lithographie.
Charpennes sera intégré au département du Rhône, étant donné sa proximité de Lyon, si bien que le brevet de Bert sera attribué pour Lyon.
Il veut utiliser une presse autographique pour imprimer chez lui un journal, L'Ami des villes et des campagnes dont le docteur Ranson sera le directeur et le rédacteur en chef. Il ne semble pas que le journal ait vécu au delà des élections de l'été 1871.
16, rue Saint Bon (1838) 13, rue du Jour (1839) 14, rue Saint-Marc (1842) 11, rue Cadet (1845) 45, rue Rodier (1867) 59, rue Rodier (1879)
Entre 1838 et 1842, la raison sociale fait apparaître un associé, Petit, et, à partir de 1878, elle devient Bertauts et cie. Dans les années 1850, il emploie une quinzaine de presses. Il travaille principalement pour les éditeurs de musique imprimant des centaines de partitions aux couvertures lithographiées pour danses de salon, romances, plus tard chansons de cafés-concerts. Il imprime aussi beaucoup de portraits de musiciens et interprètes, des affiches de spectacles, des scènes de théâtre et d'opéra. Progressivement la place donnée à un répertoire et des spectacles plus populaires grandit et l'illustration se rapproche de la photo. Toutefois cette production n'a rien d'exclusif. Il imprime des catalogues et des affiches pour différents commerces. En 1847, il imprime Les Artistes contemporains, recueil de lithographies de ou d'après David, Prudhon, Gros, Géricault... Il fait travailler des dessinateurs comme Raffet, Gavarni et Nanteuil, puis Coindre, Alophe, Nadar et Carjat pour des caricatures, et beaucoup d'autres. Après la publication du Faust, Delacroix veut donner une suite avec une illustration de Hamlet. Il s’y attelle entre 1834 et 1843. Le recueil sera publié à titre posthume en 1864, le lithographe dessinateur est Eugène Leroux. Il obtient une Mention honorable à l'Exposition de 1844 et une médaille de bronze à l'exposition de 1849.
Il est né à Grambois (Vaucluse) le 8 février 1807. Son père était boulanger. Il est ouvrier lithographe.
Sa candidature est soutenue par 14 signataires de professions diverses. Pourtant, en 1860, il n'habite plus Marseille et son brevet est annulé.
Elle est née à Couilly (Seine-et-Marne) le 5 décembre 1778 ; son père était notaire royal. Elle a épousé l'imprimeur Claude Dubois, déjà deux fois veuf. Elle a deux fils et une fille.
A la mort de son mari, elle reprend ses trois brevets car l'aîné de ses fils est clerc de notaire et le cadet n'a pas encore l'âge requis. Elle continue à imprimer la feuille d'annonces locale et à travailler pour les administrations. Elle démissionne en faveur de son fils Germain Adolphe en 1833.
Il est né le 23 septembre 1825 à Saint-Pierre dans l'Aisne ; son père était rotier, c'est-à-dire fabricant de peignes de tisserand.
Il a travaillé à Vervins chez Mogins comme premier prote. Il est peint comme un ouvrier habile et laborieux. Il a obtenu un brevet d'imprimeur en lettres le 2 mai 1856 et a racheté le matériel de Dubois dont il reprend le brevet. Le sieur Barré lui succède en faisant une déclaration le 1er décembre 1871. Le 18 mars 1873, il déclare reprendre une activité de typographe et lithographe à Soissons. Il sera remplacé par Léopold Couturier le 1er août 1875 à qui il cède ses parts de société. .
Il est ingénieur du cadastre et l'occupation des troupes alliées a interrompu son travail. Il occupe donc son temps en s'intéressant à la lithographie. Il envoie son fils en Allemagne "pour visiter des établissement qui y sont en pleine activité et rapporter en France les procédés qui auraient pu n'y être pas encore parfaitement connus" et "fait venir à ses frais d'Autriche deux ouvriers qui y étaient employés dans une lithographie à Vienne". Il a fait construire une presse, recherché des pierres, notamment dans une de ses propriétés des environs de Dijon, et, en 1818, "son établissement est monté de manière à donner des résultats satisfaisants". Le préfet Choiseul en est témoin et un exemple est joint au dossier. Il semble que ses premières recherches datent de 1815 et sa première demande de brevet au Préfet est faite en novembre 1817. Il revient à la charge en mars 1818 soulignant que, depuis plus de 10 mois, il a à sa charge les deux ouvriers autrichiens. Claude-Xavier Girault confirme cette arrivée à Dijon en 1815 de "ce mode d'imprimer des lettres, des circulaires, des ordres, moins embarrassant et plus expéditif que l'imprimerie ordinaire [et qui] a surtout cet avantage en fait de dessin qu'il conserve le trait du peintre, que souvent le graveur ne rend pas dans toute sa pureté. MM. Berthaux-Durand et Mairet, brevetés imprimeurs lithographes, se sont attachés à ce procédé : les essais sortis de leurs presses donnent l'assurance que, sous peu, ces établissements rivaliseront avec les plus parfaits en ce genre. On trouve dans ce département plusieurs espèces de pierres très convenables à la lithographie." Gabriel Peignot attribue à Berthaux-Durand le mérite d'avoir installé la première lithographie à Dijon, devançant Mairet, mais il suggère qu'il a débauché des ouvriers lithographes venus à Dijon avec les troupes d'occupation pour qui ils travaillaient à faire des plans, cartes et tableaux. En 1819, il présente à l'académie de Dijon "des dessins de plusieurs genres, sortis de son atelier de lithographie ; leur fini, leur ressemblance avec ceux obtenus par la gravure sur cuivre démontrent un perfectionnement que l'on était loin d'attendre de la lithographie, mais que les progrès actuels ont mis hors de doute." Un rapport du 9 avril 1827 note que Berthaux-Durand a quitté Dijon sans remettre à personne le matériel de son imprimerie lithographique. Pierre Noëllat, dans sa demande de brevet en 1829, avance qu'il est désormais inspecteur du cadastre dans la région de Versailles.
4, rue Réaumur (1858) 20, rue du Petit-Lion (1856) 343, rue Saint-Denis, (1856) 104, quai de Jemmapes
Né à Villefranche (Rhône) le 16 novembre 1816, il est marié et père de deux enfants. Son père était cabaretier. Il est écrivain lithographe et graveur de formation.
Il est installé à Moulins pendant 12 ans comme graveur avant de venir à Paris. Il fait faillite en 1874, déclarant un actif de 6 190 Fet un passif de 2 638,30 F.
Il est né à Clermont-Ferrand le 8 juillet 1795. Ses parents semblent avoir voulu le prénommer Edme. Son père était militaire. Lui-même a été chasseur à cheval dans la Garde impériale et renvoyé en 1815. Il meurt le 17 novembre 1866.
Il est d'abord relieur et libraire car il a obtenu le 5 juin 1828 un brevet de libraire qui est une régularisation : il vendait des livres, surtout des classiques, depuis sa démobilisation, mais le brevet lui avait été refusé en 1823 et en 1825. Il essuie aussi une succession de refus en 1834, 1836 et 1839 pour un brevet de typographe. Il réitère encore sa demande en 1852. Sans succès. Entre-temps, il a obtenu un brevet de lithographe. Son gendre Jean-Baptiste Escot, qui a repris son brevet de libraire en novembre 1847, est associé avec lui pour la production de lithographies jusqu'à sa mort en 1852 ; c'est ensuite sa veuve, Catherine Berthier-Escot, qui reprend cette activité.
51, rue de la Grande-Truanderie (1856) 22, rue Saint-Denis (1849)
Il est né à Bourré (Loir-et-Cher) le 22 avril 1820. Son père était garde général des Forêts dans la propriété particulière du Roi à Amboise et il a un frère huissier. Il est célibataire. Il a été teneur de livres dans diverses maisons de commerce avant de travailler pendant 18 mois chez Cabassol comme écrivain lithographe.
Il achète l'établissement de Cabassol pour 3 000 F dont 500 F de marchandises le 1er octobre 1847 ; Cabassol meurt quelques jours plus tard et , veuf, laisse deux orphelins que Berthier veut prendre en charge. Il obtient donc aisément le transfert du brevet de son beau-frère, d'autant qu'il fait une dictée parfaite pour l'orthographe comme pour l'écriture. Il a trois presses et paie 500 F de loyer. Toutefois, son brevet sera annulé car il est devenu artiste dramatique, notamment choriste au Thétre lyrique : en avril 1857, il part avec une troupe de province pour une tournée en Afrique et l'administration le soupçonne d'avoir fait "de nombreuses dupes". Sa femme exploite avec des ouvriers son brevet, puis le cède, en juillet 1856, avec le matériel, d'abord à un mineur nommé Cadoz qui imprime sous son nom avant de s'associer avec François Flamant, breveté 20 janvier 1855 ; le brevet de Berthier, n'étant plus utile à Cadoz, est récupéré par le marchand de presses Bégot qui le vend 450 F à Chevillard en même temps qu'il lui fournit une presse. L'administration refuse de breveter celui-ci et prononce l'annulation du brevet.
Il est né le 4 mai 1812 à Vienne ; son père était drapier. Il a été 14 ans compositeur et 8 ans prote chez Timon à Vienne. Il meurt le 23 janvier 1844.
Il reprend les brevets de lithographe et d'imprimeur en lettres de son prédécesseur. Il imprime le Journal de Vienne.
Il est né à Rives-de-Gier (Loire) en février 1842.
Il succède à Jacquard père et fils. L'usine de la société Bethoud et cie possède 3 machines lithographiques mues par la vapeur et deux presses à bras.
Il est né le 18 août 1809 à Paris. Son père a travaillé chez Firmin Didot avec son fils apprenti, puis est devenu débitant de tabac. Il est marié. En 1830, selon le rapport de Bailleul du 2 octobre 1834, "il avait commencé à faire partie de la première commission des ouvriers imprimeurs pour demander la suppression des mécaniques. Il espérait pouvoir contribuer à calmer leur effervescence. Voyant qu'elle dégénérait en désordre, il donna aussitôt sa démission avec plusieurs autres."
Il est d'abord compositeur et imprimeur entre 1824 et 1834, chez Firmin-Didot, puis ouvrier lithographe chez Delavau, chez Decourchant. et, enfin, conducteur de presse mécanique chez Fournier. Depuis 1834, il attend une réponse à sa demande de brevet. Il ne l'obtient qu'après une relance en 1836. Il voudrait mettre en oeuvre une presse lithographique cylindrique de son invention.
14, rue Corneille
Il est né à Marseille le 8 août 1827. C'est un ancien marchand de sparterie.
Il a racheté l'imprimerie de Marillier et exerce depuis le 20 novembre 1874.
Il est né le 2 septembre 1824 ; son père était papetier. Il a toujours travaillé avec sa mère qui en a fait son associé en 1852. Il a voté pour l'Empire "avec empressement", note le rapport de police.
Il obtient un brevet de libraire le 20 juin 1853 et, à la mort de sa mère, reprend son brevet de lithographe. Il imprime des étiquettes de vin (Pontet-Canet, 1882 ; Château Léoville, Saint-Émilion, Sauternes...)
Il a été papetier avant de devenir lithographe.Il meurt en 1848.
50, rue Saint-Rome (1850)
Il est né le 19 février 1816 à Toulouse ; son père était alors papetier, avant de devenir imprimeur. Il fait son apprentissage avec son père, puis part travailler à Paris pendant cinq ans (notamment chez Huard) et dans d'autres villes de province.
Å la mort de son père, il reprend l'imprimerie et le brevet paternels. Le jury de l'Exposition des produits des Beaux-arts et de l'Industrie de 1850 reconnait qu'il maîtrise très bien l'écriture sur pierre, mais que ses chromo-lithographies sont encore imparfaites.
Il est né à Falaise le 15 mai 1794. Son père était vitrier. Il est marchand et veut profiter du départ d'Ogier qui a demandé le transfert de son brevet pour Caen et laisse Falaise sans lithographe, pour fonder une nouvelle imprimerie.
Il fait une demande de brevet collective avec un nommé Deflers, professeur de dessin, qui apporterait sa compétence. L'administration répond qu'ils sont libres de s'associer mais que le brevet est personnel.Or il est peu probable que soit attribué un brevet à Deflers puisque l'imprimeur Levavasseur a dans le même temps fait, lui aussi, une demande de brevet et l'obtient. Cela ruine les espoirs de rentabilité de l'entreprise car il n'y a pas la clientèle suffisante pour faire vivre deux lithographes à Falaise. Le brevet est annulé en 1860 car il n'a jamais été exploité.
22, rue Trajan
Il est âgé de 42 ans. Il est fabricant de cartonnages.
Il utilise une presse lithographique pour son commerce.
Il est né le 3 septembre 1833 à Saint-Florentin (Yonne) où son père était fabricant de bas. C'est un ancien clerc d'avoué qui avait poussé ses études jusqu'à la classe de philosophie.
Il reprend le 9 décembre 1863 les brevets d'imprimeur en lettres et de libraire d'Honoré Anner à Troyes. En 1874, il déclare s'adjoindre une activité de lithographe.
11, rue Gît-le-Cœur (1847) 17, quai des Grands-Augustins (1873)
Il est né le 31 mars 1807 ; il est marié et père de famille.
Il est d'abord taille-doucier et, associé avec Jean François Dubreuil, son beau-père, il possède un magasin d'estampes et de dessins. Ils veulent pouvoir faire de la lithographie. Dubreuil fait la demande, obtient un avis favorable et le brevet est préparé pour la signature quand il apparaît qu'il ne sait pas écrire ; le brevet lui est donc refusé et c'est son gendre qui l'obtient. À partir de 1850, Dubreuil fils remplace son père dans la société. Ils ont un très important catalogue de gravures et de lithographies, composé essentiellement de portraits de personnalités diverses, de chefs militaires et d'images de la famille impériale ; de scènes militaires des guerres du premier et du second Empire ; de "sujets de fantaisie" et, à partir des années 1850, de très nombreuses cartes géographiques et plans de Paris thématiques. Un tiers de leur catalogue est composé d'images religieuses et "découpures fines avec prières au verso". Ils alimentent les réseaux de colportage d'images de qualité souvent très médiocre comme les portraits de la famille impériale ou des hommes de 1848. En 1853, ils sont pris en défaut de déclaration avant l'impression d'un catalogue d'articles de colportage.
Il est né le 14 mars 1832 à Fontenay-le-Comte ; son père était cultivateur.
Il remplace son beau-père, l'imprimeur Jourdain, avec qui il était associé et qui vient de mourir. Le 8 octobre 1878, il ouvre une succursale de son imprimerie à Sablé.
67, rue de la Verrerie (1858)
Il est né le 28 juillet 1809 à Mézin (Lot-et-Garonne). Son père était chapelier. Il est marié et père d'un enfant. Il a été huissier et secrétaire de mairie à Mezin jusqu'en 1847, puis il est venu à Paris où il tient un commerce de bouchons, rue Montorgueil. Il possède la petite imprimerie Boucher à Nérac.
Il s'est formé avec Clare pendant plusieurs mois avant de lui racheter son imprimerie pour 25 000 F. En complément de son brevet de lithographe, il demande l'autorisation de posséder des caractères mobiles, ce que d'autres se sont vu refuser à la même époque. Lui obtient cette autorisation, valable du 27 septembre 1858 au 04 mai 1861, car il fait valoir que c'est la possibilité d'imprimer des étiquettes pour les produits pharmaceutiques qui a fait le prix de l'imprimerie de Clare dont il est le continuateur. Il possède 4 presses.
La Chapelle Saint-Denis, 4, rue des Francs Bourgeois (1854)
Il est né le 24 septembre 1821 au Puy-en-Velay (Haute-Loire). Son père était avoué. Engagé volontaire, il a servi pendant 11 ans, dont 7 comme sous-officier. À Paris depuis 1853, il a d'abord été copiste chez un greffier, puis expéditionnaire autographe chez un avoué.
Il demande à posséder une presse autographe Ragueneau. Après plusieurs échanges concernant la nature des pièces qu'il compte autographier, sa demande est refusée le 8 août 1854. Qu'il s'agisse de publicité judiciaires et non commerciales ne change rien à leur statut, car pour Gaillard, "ces pièces sont essentiellement destinées à devenir publiques [...] il en résulte donc que les impressions qui en sont faites doivent porter indication du nom et de la demeure d'un imprimeur breveté". Besses doit donc obtenir un brevet. Il souhaite reprendre à la veuve de Dauty celui de son mari qui avait fui la justice française avant de mourir à Genève. Le commissaire inspecteur de la Librairie s'y oppose car "il y aurait une sorte de prime à l'immoralité à accueillir cette demande" et suggère l'annulation dudit brevet ; il n'est pas suivi.
6, rue Beauregard (janvier 1865) 22, passage du Désir (septembre 1863) 78, rue du Faubourg St Martin (juin 1862) 2, passage Brady (juillet 1859) 39, rue de Cléry (mars 1859)
Il est né le 17 janvier 1822 à Vauvert (Gard). Son père était aspirant huissier. Il est marié et père d'un enfant.
Il est écrivain lithographe.
99, rue du Faubourg Saint-Denis
Il est né à Paris le 3 janvier 1804. Son père était grenadier de la Garde du Consul. Il a suivi les cours de Blondel à l'École des Beaux-Arts, mais il a dû prendre un métier à cause des revers de fortune familiaux. Depuis 1821, il a travaillé comme dessinateur lithographe à Nantes, Angers et dans plusieurs imprimeries parisiennes importantes où il a exercé des fonctions de direction : Formentin, Gaugain, Chabert ; il travaille actuellement chez Kaeppelin. Il est marié et père de deux enfants. Il figure sur la liste des inculpés de juin 1848, mais il est libéré en juillet 1848.
Il exerce quelques années à son compte puis vend son atelier et part travailler chez Kaeppelin et Lemercier. Dans les années 1830, il a travaillé pour le compte du marchand d'estampes Lordereau et lui servait de prête-nom. Remercié, il l'accuse, en 1839, quand Lorderau demande un brevet pour son propre compte, de lui avoir fait imprimer des estampes obscènes et des contrefaçons. En 1856, son brevet est annulé car il est inexploité et Bétremieux est introuvable.
Il est né à Luxeuil (Haute-Saône) le 3 août 1790 ; son père était imprimeur.
Il a ouvert une librairie pour vendre la production de l'imprimerie paternelle qu'il dirige depuis longtemps avec son frère ; il doit demander un brevet pour régulariser sa situation e tl'obtient le 5 juin 1828. Puis son père se démet en sa faveur de son brevet d'imprimeur en lettres le 29 mai 1830.
Il est né à Blaregnies, en Belgique, le 17 octobre 1835 ; son père était charron. Il a servi dans les chasseurs. Il travaille depuis 14 ans chez Decaussenne à Maubeuge.
Il reprend ensemble les brevets de lithographe et d'imprimeur en lettres de Decaussenne et celui de sa femme libraire.
9-10, passage de l'Ancre 25, passage Bourg-l'Abbé (1855)
Il est né le 14 août 1821.
Dans l'Almanach du commerce de 1855, il se donne comme spécialité l'impression d'étiquettes. Il abandonne son brevet de lithographe pour raisons de santé. Il est breveté libraire le 18 octobre 1869 et abandonne son commerce le 4 novembre 1872.
Il est né à Saint-Symphorien-des-Bruyères (Orne) le 13 octobre 1809 ; son père était journalier.
Il a été breveté libraire le 30 mars 1844 à L'Aigle, puis demande un brevet de lithographe pour Rugles car il y a une activité métallurgique (production de plaques de cuivre laminées, de fil de fer et de laiton, d'épingles et de quincaillerie diverse) qui lui fournirait des commandes d'étiquettes et de factures à en-tête. Il se voit opposer un refus car nul ne peut être breveté pour deux villes différentes. Il demande donc et obtient un brevet de lithographe pour L'Aigle. En 1856, son brevet est annulé car inexploité.
Il est né le 25 novembre 1838 à Vernon. Son père était vigneron. Il a été typographe, puis maître adjoint à l'Ecole normale de l'Eure à Évreux.
Il reprend les trois brevets et l'imprimerie d'Aubin.
Elle est née le 1er mai 1803 à Pau où son père était huissier.
A la mort de son mari en janvier 1858, elle tarde à réclamer son brevet et reprendre en main l'imprimerie ; l'administration annule donc le brevet comme inexploité. Elle proteste car c'est sa seule ressource et elle a à sa charge sa fille encore mineure ; elle pensait, d'autre part, que les veuves avaient un droit sur le brevet de leur mari. Elle fait donc, à la fin de 1858, une demande pour obtenir un nouveau brevet ; il lui est répondu qu'il y assez de lithographes à Pau sans créer un nouveau brevet ; certains rapports la présentent aussi comme une "pauvre femme du peuple" sans instructions, peut-être pour justifier a posteriori la rapidité de l'annulation du brevet de son mari. La seule solution étant de reprendre un brevet déjà existant, elle cherche à montrer que l'imprimeur Bassy n'exploite pas son brevet. En vain, car celui-ci se défend. En 1862, elle fait une nouvelle demande, en soulignant qu'elle a conservé le matériel de son mari. Elle obtient satisfaction. En 1876, elle a cessé son activité.
2, rue Saint-Denis
Il est né à Joigny (Yonne) le 30 septembre 1825. Il est marié et père de 4 enfants. Il tenait un commerce de mercerie à Brest et a amassé une petite fortune.
manoeuvrepour la vente ?
Il est associé avec un nommé Souverain (rue de l'Hôtel de ville, aux Batignolles) qu'il remplace.
21, rue du Vieux Quartier
Il est employé des Chemins de fer du Nord.
Son frère Étienne lui cède sa librairie papeterie et son imprimerie typo-lithographique.
Il est né à Orléans (Loiret) le 23 janvier 1834 ; son père était charretier. Il est marié et père de deux enfants. Il a été millitaire, puis il a travaillé comme écrivain lithographe pendant dix ans dont cinq chez Chaix, comme chef de la lithographie.
Le 22 octobre 1872, il déclare devenir typographe et le 20 juillet 1875, libraire, en complément de ses activités de lithographe et de papetier.
4, rue de la Bibliothèque (1831) 23, rue de Cléry (1830) 3, rue des Beaux-Arts (1836) 57, rue de Seine (1837)
Il est né à Paris le 14 avril 1801. Son père était tapissier. Il a été élevé par son oncle, le chef de bureau à la Comptabilité générale François Petit. Il est marié et père de famille. Dans son dossier de brevet, il se présente comme artiste peintre (ancien élève de Regnault), s'occupant de lithographie depuis 7 ans. Il meurt le 17 avril 1851. Sa veuve et ses deux filles choisissent de céder son brevet.
D'abord dessinateur lithographe, il travaille pour de grandes entreprises de recueils illustrés : Vues pittoresques de l'Italie (1825), imprimé par Langlumé, pour qui il transpose sur la pierre l'un des dessins de Coignet ; Voyage pittoresque en Écosse, dont il lithographie l'un des dessins de Pernot, imprimés par Villain ; Antiquités d'Alsace (1828), imprimé par Engelmann, qui lui offre une collaboration bien plus importante puisqu'il réalise une partie des croquis transposés sur pierre par lui-même ou par d'autres comme Villeneuve ; Itinéraire pittoresque du fleuve Hudson et des parties latérales de l'Amérique du Nord, où il transpose les dessins de Milbert (1828-1829). En 1829, un recueil La Seine depuis sa source jusqu'à la mer, en collaboration avec Jean-Baptiste Léon Sabatier, connaît un début d'exécution mais ne semble pas avoir abouti. Depuis 1827, il veut obtenir un brevet pour Paris. Il lui est répondu qu'une décision ministérielle a fixé le nombre des imprimeurs lithographes de la capitale à 45 et qu'ils sont au complet. Il renouvelle aussitôt sa demande pour Sceaux, Saint-Cloud, Saint-Denis ou toute autre commune de la Seine. Il a le soutien des maires des communes citées et il est soutenu par de nombreuses personnalités (comte de Chabrol, marquis de Jaucourt, de Charette...) Il obtient donc un brevet pour Saint-Denis le 1er août 1829, juste avant le retour au pouvoir des conservateurs. Dès septembre, il demande le transfert pour Paris et, faute de réponse, multiplie les relances en novembre et décembre 1829, puis en avril 1830. On ne peut s'étonner que Bichebois voie d'un oeil favorable l'avènement de la monarchie de Juillet. Il participe à l'impression des planches de l'Histoire de la Révolution de Mil huit cent trente ornée de quarante lithographies, avec portraits en pied du Roi, des princes et des principaux personnages, dessinés et lithographiés d'après nature par Petit. Comme d'autres, il imprime des portraits de personnalités politiques ou d'artistes, des illustrations pour des journaux (L'Artiste, La Mode), mais sa réputation de dessinateur de paysages lui vaut d'être sollicité pour imprimer des planches pour de grandes entreprises comme les Voyages pittoresques et romantiques dans l'ancienne France, les Souvenirs de Grenade et de l'Alhambra par Girault de Prangey (1836-1837), la série consacrée au Retour des cendres ou Nantes et la Loire-Inférieure (1850), pour le compte de l'imprimeur nantais Charpentier. En 1846, Le Lithographe le compte parmi ses abonnés fondateurs en tant qu'artiste lithographe. Il expose régulièrement au Salon ses illustrations pour les Voyages pittoresques dans l'ancienne France (en 1833 et 1836), les Souvenirs de Grenade et de l'Alhambra de Girault de Prangey (en 1837)...
Il est né le 14 avril 1801 à Paris. Il travaille comme lithographe pour Engelmann à copier des paysages de Michallon (L'Hermitage de la Cava, 1828) qu'il imprimera pour son compte plus tard, et dessine ou lithographie une partie des Antiquités de l'Alsace (1828) imprimé par Engelmann. Il est présent aux Salons de Douai en 1823 (2 paysages), de Paris en 1824 (Vue du prieuré de Saint-Julien dans Voyages romantiques et pittoresques..., Vue du cimetière de Royat dans Galerie lithographiée de S.A.R. la duchesse de Berry) et en 1827 (lithographies dans Antiquités d'Alsace pour Engelmann, et dans Itinéraire pittoresque du fleuve Hudson, pour Gaugain).
À défaut d'obtenir un brevet pour Paris que l'administration lui refuse, il renouvelle sa demande pour toute commune du département de la Seine, avec une préférence pour Saint-Denis, Saint-Cloud ou Sceaux et il prend soin d'accompagner sa demande d'un épais dossier de recommandations. À peine breveté pour Saint-Denis, il entreprend les démarches pour obtenir son transfert pour Paris. Jean-Baptiste Léon Sabatier, avec qui il avait eu le projet d'un ouvrage illustré, La Seine depuis sa source jusqu'à la mer, demande à lui succéder à Saint-Denis, mais le dossier reste sans suite, malgré un avis favorable.
Il est né à Enfonvelle (Haute-Marne) le 14 juillet 1823 ; son père était vigneron. Il se fait appeler Léon, au lieu de Joseph, Vadel. Il a été sapeur dans le génie.
Il démissionne en faveur de son neveu Vadel.
Elle est née le 18 mai 1823 à Roanne ; son père était cabaretier.
Elle reprend le brevet de son mari décédé en juillet 1854.
Il est né le 13 mars 1812 à Lyon (Rhône) ; son père était négociant. Il est écrivain lithographe.
Né le 6 janvier 1842. Son père était imprimeur.
Il a travaillé à l’imprimerie Canis pendant 10 ans comme chef d’équipe et metteur en page, puis chez Peleraux comme ouvrier lithographe. Une note dans son dossier précise qu’il n’a jamais exercé pour son propre compte et qu’il est resté ouvrier
28, rue du Grenier Saint-Lazare (1847) 5, rue de Montmorency (1854)
Il est né à Verneuil (Eure) le 26 septembre 1813. Son père était tanneur. Il a travaillé dans diverses imprimeries de Paris pendant 6 ans et chez Hullin à Saint-Germain. Il essuie un premier refus en décembre 1838, motivé par le rapport du préfet de Police. Membre de la Société des Droits de l'Homme, il a professé des opinions républicaines très avancées qui lui ont valu d'être inquiété à plusieurs reprises jusqu'à ce que, le 30 avril 1834, il soit condamné à 3 mois de prison : ayant bien bu et chanté des chansons politiques dans une auberge de Belleville, Billard et ses amis résistèrent à la police venue les faire taire et, la bagarre terminée, il fut emmené "tout sanglant". L'année suivante, il est condamné pour délit de coalition et complicité avec Giroud un ancien avocat devenu lithographe clandestin, installé rue d'Arcole. Malgré ce lourd dossier, le second rapport de Bailleul fait valoir qu'il s'est marié, qu'il est allié à une famille aisée qui fait le commerce de la ganterie (Delon et Abit ?) et qu'il est un ouvrier habile : il mérite donc son brevet.
Il fait des travaux de ville. Il s'associe avec Deymarie avant de lui céder brevet et imprimerie.
11, rue de la Jussienne (1844) 11, rue de la Michodière (1842)
Il est né à Versailles (Seine-et-Oise) le 17 août 1815. Son père était cuisinier. Il est célibataire. Il a travaillé 5 ans chez Delarue comme écrivain et dessinateur lithographe.
Son père lui aurait avancé les fonds nécessaires à son installation. En 1845, il demande l'autorisation d'utiliser un local supplémentaire pour imprimer la Nouvelle calligraphie universelle, de Joseph Plantier, bientôt suivie de sa Nouvelle sténographie universelle. Sa veuve vend son fonds à Thiboust avant de s'aviser de demander son transfert. Le brevet est finalement annulé.
9, rue de la Jussienne (1847)
Il est né le 26 juin 1822. Il a travaillé avec son frère dont il était l'associé. Soutenu par un député, il se décide à s'installer grâce à l'héritage de sa mère.
Il fait des travaux de ville : cartes de visites, factures et écrits pour le commerce. Il sollicite un brevet de taille-douce en avril 1852, mais la décision est ajournée car il semble qu'il ne veuille pas faire usage d'une presse en taille-douce mais simplement se mettre à couvert pour la possession de gravures qu'il reporte sur pierre.
Il est le 17 février 1813 à Pierre (Saône-et-Loire), de père inconnu ; il est adopté par le menuisier Tournier de Chalon qui fait pour lui une demande de brevet en 1833, alors qu'il est encore mineur. En 1835, il dit avoir déjà 10 ans d'expérience comme ouvrier lithographe à Chalon et Paris.
Il veut avoir une presse lithographique et une presse autographique pour faire des travaux de ville. Il imprime des étiquettes or sur fond blanc remarquables par la finesse et la richesse de leur décor.
77, Grand'rue du Bourd-Dessus
Il est né à Salins le 25 novembre 1829. Son père était prote, puis libraire.
Il obtient d'abord, le 23 avril 1863, le brevet d'imprimeur en lettres et celui de libraire de son père qui démissionne en sa faveur. Il devient le premier lithographe à Salins. Il est l'imprimeur-gérant du journal Le Salinois.
Il est ouvrier lithographe.
Il a racheté le matériel de Pétigny. Le 23 octobre 1877, il déclare se mettre à la typographie.
3, rue des Maçons Sorbonne (1847) 18, rue des Mathurins (1837)
Il est né le 25 janvier 1824 à Paris ; son père était imprimeur lithographe et il a travaillé chez lui comme contre-maître.
Géographe de formation, il est spécialiste d'impressions de cartes. Il imprime les belles illustrations de l'Élite des monuments céramographiques : matériaux pour l'histoire des religions et des moeurs de l'Antiquité de Charles Lenormant. Il fait faillite en avril 1843, le passif est de 53 934 F et l'actif de 53 582 F.
Il se dit préparateur naturaliste et colleur de papiers peints.
Il possède une presse Abat.
22, rue Notre-Dame
Il est photographe.
Il veut utiliser une presse pour faire de la lithographie et satiner les photos.