20, rue des Hauts Pavés 2, rue du Chapeau rouge (1885)
Il remplace Léopold Manguin.
28, Grande Rue de la Guillotière (1868-1869) 8, rue Saint-Dominique (1873)
Il est né à Paris le 5 février 1843 et mort à Lyon le 16 septembre 1889. Il est ouvrier lithographe.
Il a acheté l'imprimerie de Porte dont il reprend les brevets d'imprimeur en lettres et de lithographe. Il travaille en 1868-1869 en association avec Rougier, l'imprimerie ayant pour raison sociale Brunellière et Rougier, puis cède son brevet de lithographe à son associé. Il déménage et exploite dorénavant sous son seul nom une imprimerie typographique jusqu'en 1876. Brunellière et Rougier impriment des chansons, des livrets religieux et diverses brochures. Brunellière semble y avoir ajouté ensuite des petits journaux comme la Gazette du Gourguillon, journal littéraire et satirique (1870-1872), ou Le Réprouvé, organe de la libre-pensée (1873).
Il est né à Valliquerville (Seine-inférieure) le 8 octobre 1805 ; son père était propriétaire. Il est depuis treize ans clerc de notaire.
Il a obtenu un brevet d'imprimeur en lettres en même temps que celui de lithographe. Il est l'imprimeur-fondateur de L'Abeille cauchoise, journal de l'arrondissement d'Yvetot. En 1855, il est soupçonné de ne pas faire usage de ce dernier. Il doit montrer au commissaire enquêteur qu'il possède une presse autographique, prête à répondre aux commandes s'il s'en présente. Son brevet lui est donc conservé.
Joseph Brunet et Joseph Lartet sont associés. Après avoir déclaré une presse lithographique, ils déclarent le 31 octobre 1872, utiliser aussi une presse typographique.
40, rue Saint-Merri (1853)
Elle est née le 29 mars 1803 à Vermenton dans l'Yonne. Elle a épousé le lithographe Floury avec qui elle a eu un fils qui travaille comme ouvrier lithographe chez Neuhaus. Elle meurt le 14 avril 1864. Selon les actes, son nom est orthographié Brunière ou Bruny.
Elle prend la suite de son mari décédé le 5 février 1850, pressée par l'inspecteur Gaillard, car elle pensait pouvoir attendre que son fils soit majeur pour demander le transfert du brevet. Elle exploite 7 presses et emploie 8 ouvriers. Son fils l'a rejointe comme écrivain lithographe dans la société Vve Floury et fils. En décembre 1853, elle informe l'administration qu'elle a vendu 4 vieilles presses en mauvais état à Dusur.
13, place Hoche
Il est né à Galluis-Laqueue (Seine-et-Oise) le 22 novembre 1824. Son père était gendarme. Il est d'abord clerc d'avoué. Il est émancipé mais pas encore majeur quand il fait la demande de son brevet. L'administration, après en avoir débattu, considère que le plus important est dans les garanties offertes. Il fonde une société de secours mutuels et devient membre de la Société du Prince impérial dont il préside le comité du canton Nord.
Il obtient un brevet pour la taille-douce, qu'il pratiquait dès son installation, le 14 juillet 1852, puis un brevet de libraire le 16 mai 1866 et un brevet d'imprimeur en lettres le 16 septembre 1868. Il est l'imprimeur de la mairie, de la Préfecture et d'autres administrations locales. À partir de 1862, il imprime les comptes départementaux et publie l'Annuaire administratif de la Seine-et-Oise. Il édite aussi des guides et des albums consacrés à Versailles. Il cède tous ses brevets sauf celui de libraire à Crété, un de ses parents.
Il est né le 12 décembre 1830 à Cernay (Haut-Rhin). Son père était ouvrier de fabrique. Il a travaillé comme lithographe, depuis 1845, à Paris et à Mulhouse.
Il est né le 29 juin 1814 à Blotzheim (Haut-Rhin). Son père était négociant à Bâle, mais domicilié à Blotzheim.
Il avait demandé un brevet pour Hegenheim en 1843 (certificats de Pattegay et Muringer). Il lui est refusé car la ville est jugée trop petite et la frontière suisse trop proche : il pourrait se livrer à un commerce illicite. En 1844, il fait une demande pour Huningue où le lithographe breveté Dantzer qui tardait à s'installer, annonce qu'il s'y décide ; toutefois, il part pour Mulhouse, pensant travailler pour la garnison et l'administration du pont du canal et de la douane. Brunschweig renouvelle sa demande et il est donc breveté pour Huningue le 27 octobre 1846. Il fait une première demande de transfert de son brevet en février 1853 ; elle est rejetée car il y a déjà un lithographe à Ribeauvillé. Toutefois, quand Million quitte la ville pour Colmar, le transfert devient possible. il est bvt le 17 octobre 1855 Il reçoit un brevet d'imprimeur en lettres le 21 mars 1859 pour imprimer des livres pour l'enseignement de la religion juive .
2 et 9, rue Montgolfier
Il est né le 27 décembre 1820 à Lyon ; son père était corroyeur. Il a une papeterie et un atelier de reliure et réglure.
Il a fait une première demande de brevet pour la lithographie en 1865 qui a été rejetée. Or, trois ans auparavant, il a été associé pour la lithographie et a acheté pour 1 800 F de matériel sur ses propres deniers ; puis la société a été liquidée. Il fait une nouvelle demande en 1866 car il ne s'agirait plus d'une création puisque son asssocié est parti pour Grenoble et a vendu son brevet et son matériel à Maisonville : il obtient donc satisfaction. Il demande ensuite un brevet d'imprimeur en lettres qui lui est refusé le 9 mars 1869, mais, en mars 1871, il déclare devenir libraire et imprimeur en lettres.
8, rue Favart (1839) 134, rue du Bac ( septembre 1842) 114, rue du Bac (1858)
Il est né le 5 janvier 1805 à Paris. En 1831, il dit avoir déjà 12 ans d'expérience de la lithographie, mais n'avait pas fait de demande de brevet "persuadé que cette demande ne me serait pas accordée" (24 janvier 1831). Il a été capitaine dans la Garde nationale, a reçu une médaille d'or de l'empereur de Russie (1844) et a été nommé chevalier de la Légion d'honneur le 11 août 1864. Il meurt le 16 janvier 1880 à Paris et est enterré au cimetière Montparnasse.
Jusqu'en 1839, "des raisons d'intérêt [l'] avaient empêché de mettre à exécution" son brevet. À partir de cette date, Gihaut prévient l'administration (avril 1839) qu'il renonce à imprimer lui-même les estampes dont il fait commerce et en confie la majeure partie à Bry, le reste étant confié à divers autres imprimeurs. Il a désormais une très grosse production de lithographies, le plus souvent regroupées en séries : portraits (les généraux de l' "Armée d'Afrique", les "Célébrités contemporaines", les danseuses de l'Opéra de Paris "dans leurs plus célèbres rôles", les musiciens célèbres, la famille impériale...) ; paysages ("Paris et ses environs", "Hyères, vues dessinées d'après nature et lithographiées"...) ; événements (Fête de la Fraternité du 20 avril 1848, Bénédiction de l'armée par le pape 1850, Congrès de Paris...) Pour cela, il fait travailler des lithographes comme A. Provost, J. Jacottet, A. Farcy, B. Roubaud, Maurin, Ph. Benoist, Z. Belliard, A. Lafosse, Lebreton, Marchais, Alophe, H. Lalaisse... De cette production de portraits souvent de qualité médiocre, on retiendra la série Souvenirs d'Afrique due à Benjamin Roubaud qui parut en deux livraisons en 1842-1844. Il est aussi l'imprimeur de Raffet, dont il collectionne les œuvres et à qui il consacre une étude après la mort de l'artiste. Peintre prolifique de la vie militaire, de l'épopée napoléonienne, de la conquête de l'Algérie et du siège de Rome, Raffet renforce la tonalité militaire et bonapartiste de la production de Bry. Il imprime à partir de 1844 les affiches dessinées par Moynet pour les publications par livraisons de l'éditeur Kugelmann, puis de son successeur Boizard. Il a aussi une production cartographique régulière, concernant notamment l'Afrique. Beaucoup de ses paysages et illustrations pour des livres de voyage (Voyage en Orient, de Léon de Laborde, 1838 ; Souvenirs de la Roche-Guyon,1852) ou livres pour la jeunesse, sont réalisés en camaïeu, voire en deux tons. Il a obtenu une médaille de bronze à l'Exposition de 1849, notamment pour des planches de Raffet et d'André Durand consacrées à la Russie. À l'Exposition universelle de 1867, il expose, outre une lithographie de Raffet, des reproductions en chromolithographie de tableaux de Ribeira, Rubens, Murillo dues à Sirouy. En 1845, il possède 12 presses.
81, boulevard du Montparnasse (1857) 129, rue Saint-Antoine (1844)
Il est né le 27 mai 1803 à Paris ; son père Pierre Louis François Joseph est charbonnier. Il est mis très jeune au travail comme manœuvre chez un cordier chez qui il tourne la roue, puis travaille 5 ans à la Manufacture royale des tabacs, six ans chez le fabricant de crayons Conté et neuf ans dans un magasin où il reprend le travail paternel de porteur de charbon. Il s'est marié à 18 ans et il est père de 5 enfants. En 1840, il touche pour lui-même et ses deux fils un salaire journalier de 12,50 F et paie un loyer annuel de 220 F.
En 1831, chez les frères Gihaut, il revient à la lithographie qu'il avait rapidement abordée chez Langlumé en 1820, puis travaille entre 1834 et 1841 chez Durier et Marin, comme ouvrier puis contremaître. Quand Marin se trouve en difficultés financières, il lui cède sa clientèle et une des presses lithographiques qu'il avait rachetées aux enchères lors de la faillite de Chavin, en paiement de son travail ; Bry songe à cumuler ses fonctions de contremaître avec l'exploitation pour son propre compte de cette presse, ce que ne peut tolérer l'administration. Il lui faut un brevet mais sa première demande, en octobre 1840, est refusée parce qu'il n'est pas suffisamment instruit. Il s'entend donc avec Rosenfeld, un écrivain lithographe qui avait obtenu un brevet mais "dont l'établissement n'avait pas prospéré" ; il lui servira de prête-nom en même temps qu'il réalisera les écritures. Toutefois, Bry souhaite régulariser sa situation et fait une nouvelle demandet en 1844. L'inspecteur de la Librairie note avec satisfaction qu'il "s'est occupé à suppléer un peu à son manque d'éducation et, s'il commet encore quelques fautes d'orthographe, sa rédaction comme son langage, indique un homme de sens" ; de plus, "il a fait ses preuves en créant un établissement qu'il dirige bien et qui prospère". Il possède, en effet, à cette date 5 presses. Le brevet lui est donc accordé. Il travaille avec ses deux fils, qui ont reçu une instruction sommaire, mais s'efforcent de la compléter, le plus jeune, Alfred, suivant avec succès des cours du soir à l'École des frères. Il obtient un brevet d'imprimeur en lettres le 10 janvier 1857. Il veut l'exploiter en association avec ses deux fils, notamment son fils Pierre. Celui-ci, après avoir été commis en librairie, s'est fait éditeur, sous la marque Bry aîné, avec une innovation remarquable : les romans en publications à 20 centimes ou 4 sous. En 1853, il a reçu un brevet de libraire, remplaçant la simple autorisation de juin 1852 dont il jouissait jusque-là. Il a fallu pour cela une pétition signée du Bibliophile Jacob, de Gustave Doré, Virginie Ancelot..., accompagnée d'un numéro des Veillées populaires publiant opportunément Napoléon 1er, conquérant du monde par Geoffroy-Chateau car l'administration voyait en lui un opposant politique à l'Empire, ami de Nadar et de Blanqui, éditeur de l'Evangile du Peuple d'Esquiros dans ses Veillées littéraires illustrées, membre du Club du Peuple d'Esquiros... Le Bibliophile Jacob a même écrit une longue lettre peignant Pierre Bry comme rallié à l'Empire et bienfaiteur de sa commune de Meudon. Il finit donc par obtenir un brevet de libraire le 28 avril 1853. Toutefois, il fait faillite en 1855 et l'administration s'empare de cette raison pour lui refuser un brevet de typographe pour Vaugirard en août 1856, face à la très forte opposition de l'inspecteur Gaillard et malgré l'avis du préfet de Police. C'est donc François Bry qui en fait la demande. Avec succès. Le commissaire de la Librairie n'est pas dupe : il doute même que Bry père, "peu versé dans la typographie", finance lui-même cette nouvelle installation et pense plutôt que les fonds sont fournis par Riberolles et Pelvey pour réimprimer les fonds de Bry fils et des deux autres libraires. L' "excellente réputation" du père fait oublier ces réserves et "certains antécédents [du fils] qui n'étaient pas irréprochables du point de vue politique". Le 2 juin 1858, Pierre Bry est condamné à 15 jours de prison et 100 F d'amende pour complicité d'outrage à la morale publique et religieuse, pour un écrit intitulé Pétition au Sénat de Proudhon ; son recours en grâce est rejeté. Le commissaire inspecteur de la Librairie ne manque pas de remarquer que Pierre Bry n'est que libraire et que le véritable imprimeur est son père ; "le postulant avait donc un moyen bien simple pour se faire mettre hors de cause et je ne pense pas que dans une circonstance de ce genre on puisse lui faire un mérite de s'être laissé condamné en lieu et place de son père." En juin 1858, il a voulu céder son brevet de lithographe à l'abbé Moyan, procureur général de la congrégation du Saint-Esprit, mais le ministère a jugé que celui-ci n'avait besoin que d'une simple autorisation. Il traite donc avec Chameroy pour la lithographie ; il est remplacé comme imprimeur en lettres le 7 décembre 1863 par Alfred Seringe.
Il est né à Rouen (Seine-maritime) le 25 mai 1811. Il a travaillé 13 ans dans l'imprimerie Péronville à Rouen et il a reçu le 7 juin 1857 la médaille de bronze de la Société libre d'émulation du commerce et de l'industrie de la Seine-inférieure.
Il est né à Saint-Just-en-Chaussée le 9 février 1826 ; son père était épicier et adjoint au maire de cette petite ville. Il est bachelier ès lettres.
Il obtient en même temps les brevets de lithographe et de libraire. En 1868, il signale qu'il vient d'acquérir une presse autographique, craignant qu'il ne faille un brevet supplémentaire.
9, rue du Jardin du Roi 11, quai Saint-Michel (1845)
Il est né le 2 novembre 1809 à Paris. Son père était blanchisseur. Les rapports le concernant divergent. L'un a recueilli "la rumeur d'une conduite peu régulière sous le rapport de la tempérance" et penche pour un refus de brevet. L'autre reconnaît qu'il s'enivre de temps à autre, mais assure que, dans les grandes imprimeries où il a travaillé (Houbloup, Formentin, Lemercier et, en dernier, lieu, Castille), il a été apprécié ; de plus, il possède un capital de 60 ou 80 000 F, ayant placé pendant 4 ans 30 000 F, venant de la vente d'une maison, chez un fondeur de caractères et son beau-père est un fabricant de châles prospère qui emploie une quarantaine d'ouvriers.
Il souhaite obtenir son brevet de lithographe afin "de contrer le pouvoir que s'arrogent les marchands papetiers d'exploiter l'imprimerie lithographique". Il en dénoncera d'ailleurs quatre. Il possède 5 presses en 1845. Associé à l'éditeur Léotaud, il imprime de nombreuses estampes politiques (portraits, scènes de rues, caricatures) en 1848-1849. Son brevet est annulé en 1856 car il a cessé d'exercer la profession "depuis près de six ans". Il avait démissionné en faveur d'Émile Bissereau qui, objet de lettres de dénonciation, est refusé et Buffet, recherché par l'administration, "paraît avoir des motifs pour rester ignoré", signale l'inspecteur Gaillard.
70 rue du Pont Royal
Né le 20 février 1832 à Marcoing dans le Nord, son père était marchand.
Il est également breveté imprimeur en lettres à la même date en remplacement du Sieur Lerondelle son associé, démissionnaire en sa faveur.
Il est le curé desservant de Saires-la-Verrerie.
Il possède une presse Abat pour son usage personnel.
24, rue Grand-Pont Cour Martin (1855)
Il est né à Montaure (Eure) le 26 juin 1790 ; son père était laboureur. Il est marchand de papiers.
En 1855, il signe ses imprimés "Typo-lithographie Buhot", ce qui lui vaut d'être convoqué chez le Préfet qui lui reproche comme à trois autres de ses confrères rouennais de faire de la typographie sans brevet.
Il est né à Fourmies ; son père était menuisier. Il a été tailleur.
Il obtient un brevet de libraire le 15 septembre 1851, puis demande un brevet de lithographe qu'il ne reçoit qu'après deux refus en 1861 et 1862. Il se heurte encore à un refus en 1864 pour un brevet de typographe et n'obtient qu'une autorisation d'utiliser des caractères mobiles pour imprimer sur pierre et répondre aux besoins de "25 filatures, hauts fourneaux, verrerie, brasseries...". Le 24 juillet 1868, sa demande -accompagnée d'une longue pétition ayant recueilli plus de 60 signatures- est enfin satisfaite et il reçoit son brevet d'imprimeur en lettres.
Il ets né à Savigny (Rhône) le 25 janvier 1809 ; son père était tissier.
Il veut compléter son activité de papetier par la lithographie.
16, rue des Fossés Louis VIII
Il est né à Saint-Jean-de-Folleville (Seine-inférieure) le 21 février 1821.
93, rue Saint-Sever
Il est né à Bolbec (Seine-inférieure) le 18 juillet 1850.
Il est né à Beaulieu (Indre-et-Loire) le 24 avril 1844. Il est instituteur.
Il utilise une presse pour ses travaux à la mairie.
Auguste théodore Buisson est né le 5 mai 1850 à La Sône (Isère) ; Stanislas Henri Frélier est né à Marcq-en-Baroeuil (Nord) le 24 avril 1863.
Ils s'associent pour créeer une imprimerie typo-lithographique.
Elle est née le 1er février 1830 à Châtillon-su-Seine ; son père était propriétaire. Elle a épousé l'imprimeur Gustave Rodet et ils ont deux enfants.
Elle reprend les trois brevets de son mari, mais se défait rapidement du brevet de lithographe alors qu'elle ne cède ceux de typographe et de libraire que le 7 décembre 1863.
29, passage Bourg-l'Abbé /12, rue Portefoin (1847)
Il est né le 18 septembre 1821. Son père était employé à la Direction de la Liste civile. Il a épousé la fille du lithographe Pelletier et dirige l'établissement de son beau-père, en raison de la mauvaise santé de celui-ci.
À la mort de Pelletier, son beau-père, il achète, pour 4 000 F, le 1 er mai 1844, le fonds composé de la boutique et ses dépendances (bail 3-6-9 et 700 F de loyer) ; 2 presses en bon état avec 7 rouleaux, encre et outils ; 36 pierres ; 1 presse à lisser, 1 presse à rogner et l'ameublement du bureau. Il a également acquis dans un autre local 2 presses ayant besoin de réparations ainsi que 80 pierres lithographiques et accessoires. L'imprimerie porte désormais le nom de Bulard-Pelletier. En avril 1847, considérant "la position nécessiteuse où il se trouve", il cherche une lettre de recommandation pour obtenir une place dans l'administration des Chemins de fer de Rouen comme sous-chef de gare.
1, rue Le Regrattier (janvier 1861) 26, place Maubert (1854)
Il est né le 11 novembre 1804 à Cabbio dans le Tessin (Suisse). Il habite en France depuis 1821, mais n'est naturalisé français qu'en février 1854. Il est marié et père de 3 enfants. Il paie un loyer de 440 F. Ouvrier lithographe de formation, il a travaillé 10 ans chez Lemercier. Il est employé chez les Bulla, ses cousins, grands éditeurs d'estampes à Paris.
En novembre 1841, il sollicite l'autorisation de posséder 2 presses lithographiques, mais sa demande est refusée car il est étranger. Il travaille donc par le biais d'une association d'abord avec Chenu, puis Habert et enfin Mongin. En 1854, ayant reçu son brevet de lithographe, il achète la part de Mongin, son associé depuis le 1er décembre 1853, et son matériel, dont 4 presses, et reste dans les mêmes locaux jusqu'à son expropriation de la place Maubert à cause du prolongement du boulevard Saint-Germain.
Il est né le 6 février 1802 à Fleury-la-Forêt (Eure) ; son père était sabotier. Il est graveur en taille douce.
Il ne semble pas avoir exercé à Rouen. Selon le commissaire enquêteur, "il est parti furtivement du domicile qu'il occupait 9, rue Nationale, autour de 1841" et "il a sans doute laissé des affaires en souffrance".
Il a été prote chez Wentzel. Il meurt le 18 décembre 1888.
Il reprend l'imprimerie Wentzel à la veuve de Frédéric Charles Wentzel mort en 1877. Il continue à exploiter les fonds accumulés par ses prédécesseurs. Son catalogue propose donc 2 500 images, tous fonds confondus. Les images religieuses prédominent avec 1 200 articles ; le reste de la production est surtout destiné à la jeunesse, avec 300 images de soldats ou scènes de bataille, 250 images à découper, monter, articuler..., 150 contes et récits à colorier. Les images servent souvent à la fabrication de jeux : cibles, jeux de l'oie et dérivés, moulins, cartes à jouer... Après sa mort, l'entreprise est reprise par Émile Schenk et Hermann Junck, puis, jusqu'en 1906, par Junck seul.
62, rue Saint-Laud 4, rue Garnier (1885)
Il imprime des ouvrages d'érudition (certains pour l'éditeur parisien E. Leroux), de droit, de religion...
6, rue Esquermoise
Il est né le 30 avril 1809 à Lille ; son père était serrurier.
Il obtient, avec son brevet de lithographe, un brevet d'imprimeur en taille-douce : c'est une régularisation administrative car il est connu comme l'un des meilleurs graveurs de la ville et il exerce depuis 40 ans.
64, rue Amelot (janvier 1854) 14, rue Gaillon (1848)
Il est né le 12 novembre 1804. Il est marié et père d'un enfant.
Il imprime en1852 des journaux de théâtre: l'Avant-Scène, le Parterre, le Rodeur des théâtres. Il est breveté libraire le 4 février 1840 ainsi qu'imprimeur en lettres. il dirige l'impression de l'Écho des Halles , puis il devient l'imprimeur de l'Écho des feuilletons qui tire à 25 000 exemplaires ; il doit donc, en 1843, acheter trois presses supplémentaires et demander l'autorisation d'étendre ses ateliers dans la maison voisine du 22, rue Coquillière. Pour la lithographie, il la pratique déjà grâce à un brevet loué à un tiers. Sa demande est donc une régularisation de sa situation. Il renonce à son brevet de typographe en 1854 et à celui de libraire en novembre 1855.
Rue au Change
Il est né à Chalon le 1er novembre 1808. Son père était perruquier. "Ses opinions paraissent avoir une tendance radicale mais [...] il ne fréquente li les cafés ni les réunions ayant un caractère politique" note le Préfet qui conclut que c'est "un citoyen paisible".
Il est papetier quand il rachète le matériel de Guiheneuc qui est mort pour s'adjoindre la lithographie.
27, rue Saint-Ferréol
Il est né le 28 mars 1810 à Paris. Son père était perruquier. Il avait été blessé lors des journées de Juillet à Paris en 1830. Arrivé à Marseille, il fonde Les Planchettes, un journal d'annonces puis devient le gérant responsable d'un quotidien Le Nouvelliste, dont il devient le directeur en mai 1843. Il meurt en 1860.
Il cherche d'abord à reprendre le brevet de l'imprimeur Boulouch, l'associé de Barile, mais comme ce n'est qu'un brevet de faveur pour permettre au nom de Boulouch de continuer de figurer dans la raison sociale de la société dont Barile a repris la totalité, ce brevet n'est pas transmissible. Il reprend donc l'entreprise et les brevets d'Achard.
Né le 11 avril 1807 à Eschbourg dans le Bas-Rhin. Son père était militaire à la retraite. Il vit à Mulhouse depuis 1840. Il est artiste lithographe, avec vingt ans d'expérience. Il travaille notamment pour les Engelmann.
Il ne semble pas qu'il se soit installé après avoir obtenu son brevet. Abraham Haas dit en 1852, à l'appui de sa propre demande, que Burg est resté ouvrier. Mis en demeure d'exercer par l'administration, il fait la preuve qu'il a acheté une presse et l'utilise, mais le brevet sera finalement annulé.
Il est né le 6 décembre 1817 à Cholet (Maine-et-Loire) ; son père était épicier.
Sa demande de brevet porte de très nombreuses apostilles pour le soutenir. En 1855, l'enquêteur constate qu'il a quitté la ville et le brevet est annulé.
1, rue Neuve (librairie) 1, place d'Armes (Imprimerie lyonnaise)
Il est papetier et pratique la lithographie et la gravure sur métaux à l'enseigne de l'Imprimerie lyonnaise. À partir de novembre 1874, il se veut libraire pour pouvoir vendre almanachs et livres de piété. Il fait faillite en 1876.
Il est né à Rochetaillée (Loire) le 24 septembre 1811 ; son père était menuisier. Il est papetier, relieur et marchand d'objets de piété quand il fait sa demande d'un brevet de lithographe.
Il fait des travaux de ville et imprime de courtes brochures ( Loi sur le travail des enfants) Il obtient un brevet de libraire le 6 février 1846 dont il se démet le 15 septembre 1859. À cette date, il a déjà cédé son brevet de lithographe à son beau-frère Émile Désiré Hazebroucq.
5, rue Sainte-Barbe
Il est né le 25 février 1801 à Paris. Il est marié et n'a pas d'enfant. C'est "un ancien imprimeur sur étoffes qui, à la tête d'une honnête fortune, et ne pouvant s'habituer à l'inaction, a acheté le fonds de la veuve Lelaumier.
Il est né à Perpignan le 28 mai 1805 ; son père était médecin.
Il est né le 17 avril 1806 à Agen. Son père était employé à l'octroi. Il travaille depuis plusieurs années comme secrétaire du directeur des travaux de canalisation de la Garonne.
Sa première demande de brevet, déposée en 1829, a été rejetée. Il possède une presse depuis deux ans et s'est entrainé à l'employer. Pour soutenir sa demande, il affirme qu'il ne concurrencera pas l'imprimerie de Lapeyre et ses travaux commerciaux , mais qu'il utilisera la lithographie pour des travaux concernant les ponts et chaussées.
Il est né le 11 août 1815 à Nevers où son père était épicier.
Il reprend le brevet de son frère qui imprimait l'Album du Nivernais et qui vient de mourir. Son brevet est annulé en 1860 car inexploité.
Il est né le 2 mai 1806 à Nevers où son père était épicier. Il arrête ses études au collège de Nevers après la classe de seconde et son père l'envoie à Paris pour se former au commerce, mais, devant son manque de goût pour cette activité, il finit par accepter qu'il se forme à la lithographie. Après trois mois d'apprentissage, il entre chez Cluis comme écrivain, puis chez un imprimeur de Rouen, avant de revenir à Nevers où il travaille plus de deux ans chez Delavau. Il y dessine une Carte routière du département de la Nièvre, publiée en 1831, mais c'est surtout "un artiste fort distingué qui a pris la plus grande part à la publication de l'Album du Nivernais", sans avoir jamais eu une formation méthodique au dessin. Il meurt le 26 novembre 1841.
Sa première demande de brevet a été rejetée le 25 juillet 1829. Pour sa seconde demande, il a le soutien du député qui souligne l'influence locale de sa famille et la reconnaissance qu'il lui doit pour son soutien. Jusqu'en 1837, il vit de ses écritures lithographiques, ne dessinant que pour ses amis et lui-même. Barat, revenu à Nevers avec le projet d'illustrer de ses dessins une histoire de la Nièvre, le convainc de s'associer à l'entreprise. Sont recrutés, pour le texte, un professeur de la classe de rhétorique au collège de Nevers, Morellet, et quelques autres contributeurs, dont Antony Duvivier. De 1838 à 1840 paraissent les premières livraisons du recueil Le Nivernais. Album historique et pittoresque, une très belle réalisation abondamment illustrée par la lithographie. Bussière a signé beaucoup de vignettes et certains paysages en pleine page, laissant néanmoins la majorité d'entre elles à Barat et les reproductions de portraits à Reymond.
Elle est née à Tulle le 17 août 1795 ; son père était notaire. Elle a épousé l'imprimeur Drappeau qui dirige l'imprimerie la plus ancienne de la ville et dont elle a eu trois enfants.
A la mort de son mari, le 13 décembre 1850, elle reprend ses brevets. Son brevet de lithographe est annulé en 1854 car elle ne l'utilise pas, mais elle exploite son brevet d'imprimeur en lettres jusqu'en 1864.
1, rue de la Préfecture / 5, rue de Sèze
Après avoir ouvert son imprimerie lithographique, il déclare, le 26 novembre 1874, ouvrir une librairie. Il a deux presses installées rue de Sèze.
Il est né le 1er février 1796 à Amiens ; son père était marchand brasseur.
En 1860, son brevet est annulé car inexploité.
72, passage du Caire (1868)
Né le 11 juillet 1834 à Paris, il est marié et père de 3 enfants.
Il est ouvrier lithographe de formation : employé chez Chaix et Aumont comme transporteur pendant 5 ans, puis contremaître chez Mahey. Il a racheté le fonds Bochet. Pour distinguer son imprimerie de celle de son frère François, il signe sa production "Butot jeune". Outre des cartes et estampes, il fait des travaux de ville. Il demande un brevet de libraire, qu'il obtient le 2 juillet 1869, pour commercialiser une encyclopédie et des cartes géographiques éditées par Fossé de Neuville, à Laon.
88, rue Saint-Louis-en-L'Isle (1868) 9, rue des Deux-Ponts
Né le 11 avril 1825 à Paris, il est marié et père de famille. Il est ouvrier lithographe depuis 30 ans, ayant travaillé dans un petit nombre d'imprimeries dont celle, récemment, de Fouquet.
Il obtient son brevet par création. Il est spécialisé en impression d'étiquettes pour le commerce.
Il est né à Saint-Clair (Isère) le 8 juillet 1832 ; son père était cultivateur. Il est ouvrier lithographe.