Il est né le 24 décembre 1856 à Toulouse (Haute-Garonne).
Il reprend l'imprimerie d'Émile Milliet et déclare à un mois d'intervalle matériel typographique et lithographique.
17, rue Saint-Nicolas
Richard François Boëve est né à Gand (Belgique) le 28 décembre 1851 ; il est dessinateur graveur. Eugène Armand Sourdeaux est né à Lille le 26 décembre 1857.
La société De Boëve et Sourdeaux remplace l'imprimerie typo-lithographique Becquart et quitte le 1, rue d'Amiens pour la rue Saint-Nicolas.
Route de Nancy, près des grands moulins.
Il est né le 30 mai 1790 à Paris où son père était dans la garde nationale parisienne. Entre 1820 et 1823, il a exercé le métier de tailleur à La Queue (Seine-et-Oise).
Dès l'installation de Faivre comme lithographe, il est son prote et il lui rachète son brevet et son matériel pour 8 000 F le 20 août 1829 quand Faivre, trop endetté, doit renoncer. En l'absence de confrères à Épinal pouvant lui signer un certificat d'aptitude, il joint à son dossier de demande de brevet quelques exemples d'en-tête de sa main. Conscient de la fragilité financière de son imprimerie, il demande en 1831 à Louis-Philippe le monopole de la lithographie pour le département, ce qui ne lui est pas accordé. Il fait faillite au printemps 1834 et doit céder brevet et imprimerie ; il tente de les céder à Didlon son associé, mais celui-ci est récusé par l'administration qui l'accuse d'être républicain et d'avoir poussé Bogé à imprimer des oeuvres d'opposition ; elle soutient donc la candidature de Ponton, l'un de ses créanciers, qui reprend l'affaire. Outre un portrait de Louis-Philippe, de Lafayette, de grenadiers de la Garde nationale et quelques vues locales, il imprime un Atlas des 30 Cantons composant le Département des Vosges, qui reprend en le réactualisant celui de Cassini.
4, rue Meslay (1854) 5, rue de la Perle (1868) 7, rue Jules César 28, boulevard de la Contrescarpe (1880)
Né à Genève le 28 octobre 1824, il est de nationalité suisse. Il a obtenu la jouissance de ses droits civils le 6 juillet 1862 et deviendra citoyen français le 23 juillet 1868. Il vit à Paris depuis 1843. Graveur de formation, il est mentionné, en 1845, comme travaillant avec son frère aîné Henry comme guillocheur. En 1854, il s'associe avec Dechavanne et demande l'autorisation de posséder une presse pour faire des étiquettes ; elle leur est refusée. Dechavanne fait donc une demande de brevet. Il est marié et père de 4 enfants.
Associé depuis 14 ans avec Dechavanne, il lui rachète l'établissement (34 presses, 50 ouvriers) pour 61 000 F, mais il doit attendre d'avoir la nationalité française pour obtenir le transfert de son brevet. Il est spécialisé dans la production d'objets publicitaires : affiches, étiquettes (Parfum suave à la violette À la reine des abeilles, 1876), cartes illustrées, calendriers... Ses chromolithographies sont à l'honneur, avec celles de Nissou et Appel, à l'entrée de la galerie XII (arts libéraux) de l'Exposition universelle de 1867. Il sera encore primé aux expositions de l'Industrie en 1868, 1869, 1873... Il exporte sa production de chromos en Louisiane (1883), à Cuba ... Le brevet de 1860 est pris en association avec Julien Cremer de Golowin et Dechavanne.
20, rue de la Grande Chaussée (1838) 19, Marché aux Poulets (1844)
Il est né le 7 octobre 1815 à Lille ; son père était graveur et faisait des étiquettes en taille-douce, notamment pour les fils à coudre, les paquets de chicorée, etc. Lui-même est graveur et travaille avec sa mère devenue veuve, puis lui succède. Il meurt le 7 août 1844.
Il demande un brevet de lithographe pour poursuivre cette production de travaux de ville, puis, en 1843, le droit d'avoir une presse typographique "consacrée seulement pour des impressions dites à la congrève" dont il joint un modèle. Il plaide : "Ce n'est qu'une presse ordinaire d'imprimeur en lettres ; seulement elle doit être plus solidement établie et offrir à l'action du levier une plus grande résistance afin de bien faire ressortir les caractères qui sont en plus grand nombre sur une surface plus restreinte. " Il se heurte à un refus.
Il est né à Saint-Quentin (Aisne) le 12 mars 1829 ; son père était instituteur.
Après avoir obtenu son brevet de lithographe, il fait une demande de brevet pour être imprimeur en lettres. Le refus, notifié le 26 avril 1859, invoque le trop grand nombre d'imprimeurs déjà installés à Amiens. Il réalise notamment les 60 planches que lui confie Oscar-Edmond Ris-Paquot pour son Histoire des faïences de Rouen (1870), mais fait aussi étiquettes et travaux de ville. En 1875, c'est Émile Capon qui lui succède.
Il est né le 9 février 1829 à Gournay-en-Bray (Seine-maritime) ; son père était charron. Il travaille comme compositeur à Gournay.
Il est né le 6 décembre 1830 à Saint-Esprit (Landes) ; sa mère était domestique et il a été reconnu par son père en 1833.
En 1876, l'administration note qu'il n'exerce plus.
Il est né le 25 juin 1812 à Saint-Chamond (Loire) ; son père était passementier. Il a été ouvrier lithographe chez Jourjon.
Il obtient son brevet de lithographe avec le soutien du député, puis, en 1835, il demande un brevet pour faire de la gravure en taille-douce ; il lui est répondu que cette activité ne nécessite pas de brevet. En 1839, il prétrend connaître un moyen infaillible de reconnaître les faux timbres et sollicite -en vain- la création pour lui d'un poste d'inspecteur lithographe.
Il est né le 27 octobre 1769 à Lyon ; son père était maître fabricant. Lui-même a été fabricant de parapluies et gérant de l'imprimerie de Melle Decomberousse. Il meurt en 1846.
En 1828, il soutient la demande de son fils Aimé qui sollicite un brevet de lithographe pour Grenoble. La demande n'a pas de suite.
Il est né le 5 mai 1816 à Paris. Il a épousé Élisabeth Françoise Adam en 1839. Les époux se séparent à cause de "l'inconduite" d'Élisabeth Françoise qui va se lancer, sous le nom d'Élisa Adam-Boisgontier, dans une carrière de chanteuse, de parolière, puis d'auteur de pièces de théâtre pour jeunes filles.
Entre autres productions, il a imprimé par la lithographie des cartes de géographie insérées dans des manuels scolaires et, en 1846, les chromolithographies du Traité élémentaire de topographie de Tripon. Son brevet est annulé en 1854 car il est parti s'installer en Espagne au milieu des années 1840.
Il est né le 5 mai 1816.
Malgré sa condamnation par le tribunal de Tours en 1854 à deux mois de prison pour participation à une société secrète, La Marianne, le préfet d'Indre-et-Loire le jugeant "moins coupable qu'il pourrait paraître" et soulignant "la sincérité de ses aveux et l'amertume de son repentir", il obtient son brevet de lithographe pour Blois. Toutefois, le préfet du Loir-et-Cher donne un avis défavorable à la création d'un brevet de libraire en sa faveur, arguant qu'il y a déjà 8 librairies dans la ville. Il fait de mauvaises affaires ; une inculpation pour mauvais traitement à enfant, bien que terminée par un non-lieu, achève de le déconsidérer et, mis en faillite, il quitte Blois. Il rentre à Paris pour s'embaucher comme ouvrier.
10, rue des Quatre-Vents
Il est né à Paris le 5 mai 1816 ; son père est traiteur. Il s'est séparé de sa femme, Élisabeth Françoise Adam, épousée en 1839, à cause de l'inconduite de celle-ci. Il vit depuis 24 ans avec Madame Musseler, avec qui il a eu 5 enfants. Cette situation lui est toujours reprochée par l'administration, mais largement tempérée par la conduite de sa femme ; l'accusation à Blois de mauvais traitements à l'égard de l'un de ses enfants débouche sur un non-lieu et l'administration n'en tient pas compte. Il paie 300 francs de loyer en mai 1840 pour son domicile rue des Grès.
Son premier brevet d'imprimeur lithographe obtenu le 25 mai 1840 à Paris avait été annulé le 27 avril 1854 parce qu'il n'exerçait plus dans la capitale : il s'était établi à Madrid. Revenu en France, il travaille à Tours où il est condamné le 15 mars1854 à deux mois de prison pour affiliation à une société secrète, dite La Marianne, et à Paris chez Lemercier. Malgré sa condamnation, ayant convaincu le préfet d'Indre-et Loire du changement de ses opinions, il est breveté en 1857 à Blois où il fait faillite deux ans plus tard. En 1859, il revient à Paris, travaille à nouveau chez Lemercier comme premier ouvrier jusqu'en 1861, puis, de juin 1861 à avril 1862, chez Chaix comme contremaître. Il est de nouveau breveté le 4 septembre 1862 en reprenant le brevet de Toussaint chez qui il travaille. Sérieusement malade, il transmet son brevet à sa compagne et décède le 4 octobre 1869.
20, rue des Grès (1842)
Il est né à Paris le 26 septembre 1819 ; son père était traiteur. Il vient de se marier quand il demande son brevet.
Il a parmi sa clientèle l'École polytechnique.
43, rue Sainte-Eulalie
Le père et le fils, tous deux anciens facteurs, ont créé une maison de distribution ("Boisseau père et fils")pour laquelle ils utilisent une presse autographique.
21, passage du Caire 24, rue du Faubourg Poissonnière
Il est né à Paris le 18 février 1837. Il avait été engagé volontaire. Il s'est marié le 17 février 1866 et meurt à La Varenne Saint-Hilaire le 17 novembre 1866. Dans son dossier figure son testament du 1er octobre 1866 et les actes de succession des 3 et 5 janvier 1867, déposés chez Me Panhard. Son épouse est sa légataire universelle.
Il a été imprimeur lithographe à Blois, où il a exercé entre le 30 juillet 1857 et le 20 septembre 1859. Il quitte Blois pour cause de faillite. Florian Pharaon, directeur de la Correspondance internationale, a besoin de presses et d'un brevet ; "toutefois des considérations faciles à apprécier font désirer à M. Pharaon de ne pas être titulaire du brevet. En conséquence, il présente, pour être susbstitué au sieur Cahen, le sieur Boisseau."
55, rue de la Vicomté
Il est né à Rouen le 12 octobre 1826 ; son père était ourdisseur. Il est le directeur de l'imprimerie Péron
Reprenant l'imprimerie Péron, il reprend aussi les quatre brevets de son prédécesseur.
17, Grande Rue
Il est né le 13 février 1826 à Bergerac.
Il s'installe libraire, lithographe et typographe.
Elle remplace son mari, mort le 13 janvier 1877.
9, allée de Tourny
Elle est née le 26 juillet 1789 à Bordeaux ; son père était domestique.
Elle régularise sa situation puisque son mari est mort le 5 décembre 1846. Elle meurt bientôt laissant l'imprimerie et le brevet à son gendre.
Il est né le 17 mai 1816 à Lyon ; son père était râpeur de tabac. Il a été ouvrier typographe pendant 24 ans "dans l'une des principales imprimeries lyonnaises", sans doute Mougin-Rusand où il aura côtoyé Porte.
Il est adjudicataire de l'imprimerie Bajat pour 9 250 F et reprend les deux brevets d'imprimeur en lettres et de lithographe. Il cède ce dernier immédiatement, alors qu'il conserve le premier jusqu'en janvier 1863. Il semble qu'il se soit brièvement associé avec Porte pour l'exploitation de l'imprimerie avant de la lui céder en 1862.
Il est né le 25 septembre 1795 à Ameyzieu (Ain). Rentier, il a acheté l'imprimerie de Palley.
9, rue Montant-Manigne
Il est âgé de 30 ans en 1876.
Il pratique la chromolithographie.
202, rue Solférino
Il est né le 5 mars 1823 à Abscon (Nord). Il s'est formé au dessin à l'école académique de Douai et travaille, de 1843 à 1853, comme dessinateur chez Félix Robaut, chargé notamment des cartes et plans. Il part ensuite pour Lille.
L'expérience de dessinateur lithographe d'Édouard Boldoduc est mise à profit par l'imprimerie Boldoduc frères avec des cartes et des illustrations dues à son crayon ou à sa plume. Ayant illustré le recueil de Chansons et pasquilles lilloises de Desrousseaux (1856) d'abord vendu par livraisons à 15 centimes, il le réédite en plusieurs volume devant leur succès. Il imprimera d'autres musiques et chansons vendues par colportage. En 1871, il prend à son seul nom l'imprimerie Boldoduc frères.
Il a travaillé pour l'éditeur Lefort en imprimant ses papiers de couvrure pour les cartonnages des ouvrages pour la jeunesse.
137, rue du Faubourg Saint- Denis (1855) 14, rue Racine (1855)
Il est né à Lamarche-sur-Saône (Côte-d'or) le 29 septembre 1829. Son père était menuisier. Il a lui-même exercé ce métier jusqu'en 1853, puis il est venu à Paris et s'est formé à la lithographie chez Boyer.
Son oncle Gault était associé dans l'imprimerie Demay qui est en faillite et lui cède sa part de matériel en bon état. Il travaillera en association avec le contre-maître de cette imprimerie, Polinski. Il obtient le 20 septembre 1855 l'autorisation d'utiliser une presse en taille-douce pour faire des impressions de musique gravées puis reportées sur pierre.
Né le 15 décembre 1803 à Ham. Son père était aubergiste.
77, rue de la Vicomté
Il est né à Rouen le 9 octobre 1851.
Il crée un atelier lithographique.
Il est photographe.
C'est un industriel qui a été juge au tribunal de commerce.
Il déclare vouloir créer une imprimerie lithographique mais le recensement de 1876 note qu'il n'a jamais exercé.
12, rue de Vaux
Elle est la veuve de l'imprimeur Charles Tavernier, décédé le 11 avril 1872, date à laquelle elle a pris la tête de l'imprimerie mais n'a pas régularisé sa situation administrative ; elle est rappelée à l'ordre.
Elle a repris, avec son fils Louis Paul Tavernier, l'imprimerie typo-lithographique de son mari.
Il est né à Douai le 15 mars 1811 ; son père était huissier. Il est graveur de formation. Il appartient à la Garde nationale.
Il avait demandé un brevet pour Amiens mais, n'ayant pu l'obtenir, il demande Douai avec succès ; après avoir repris le brevet de Roussel à Lille, il obtient son transfert pour Douai.
24, rue du Colisée
Il est né à Épernon (Eure-et-Loir) le 6 juin 1833. Son père était journalier. Il vit à Paris depuis 17 ans où il est d'abord menuisier. Appelé chez Habert pour réparer ses presses, il découvre le métier de lithographe, s'y forme et y travaille pendant six ans avant de devenir son associé. Il est marié et père de trois enfants. Il avoue être faible en orthographe.
Habert démissionne en sa faveur. Il possède, de 1866 à 1868, une autorisation pour posséder une presse en taille-douce, renouvelée en 1869 ; il l'utilise pour faire des cartes de visites.
46, rue Saint-Rome
Il est né le 19 août 1807 à Montgiscard (Haute-Garonne) ; son père est un ancien militaire sans pension, incarcéré en 1815. Lui-même a combattu en 1830, dit-il, "dans les rangs des défenseurs des lois et des libertés." Il a été prote à Toulouse chez Lavergne, dont il veut reprendre l'imprimerie.
Il obtient un brevet d 'imprimeur en lettres le 22 mars 1844 et imprime des journaux (Gazette médicale, Journal politique et littéraire de Toulouse, Droit administratif). Il fait aussi des travaux de ville. La raison sociale de l'imprimerie en 1854 est Bonnal et Gibrac, ce dernier étant associé aussi des Ouvriers réunis qui exploitent son brevet d'imprimeur en lettres. Son brevet de lithographe est annulé en 1860 pour cause d'inexploitation.
9, place du Prince Eugène (1866) 95, rue Oberkampf (1862) 147, puis 115, rue de Ménilmontant (juillet 1859 ; octobre 1861) 97, rue de la Verrerie (octobre 1858) 26, rue Fontaine-au-Roi
Il est né à Paris le 23 décembre 1831. Il vit maritalement depuis 3 ans avec une blanchisseuse et il est père d'un enfant de 15 mois. Malgré cette "conduite non satisfaisante", il obtient son brevet en raison de son aptitude professionnelle.
Auerbach, avec qui il travaillait déjà, démissionne en sa faveur. En 1866, il possède six presses. Il imprime des chansons, des opuscules... À sa mort, il est remplacé le 21 juillet 1874, par Auguste d'Horgny.
Il est le curé de Valsonne.
Il utilise une presse autographique pour les besoins de la confrérie qu'il administre.
Il est né le 8 décembre 1836 à Venterol (Drôme)
Il a racheté l'imprimerie et repris les brevets de Chabrol qui a démissionné en sa faveur. En 1869, il achète une presse autographique.
Il est né le 28 mai 1813 à Lyon ; son père était fabricant de tulles. Il travaille chez Brunet dont il est le contremaître. Il meurt le 31 juillet 1867.
Il reprend les brevets d'imprimeur en lettres et de lithographe que lui cède son oncle maternel Sastre dit Brunet. À sa mort, sa veuve, Claudine Rosalie de Traverse, reprend l'entreprise. Lui succèderont son fils Antoine, de 1877 à sa mort en 1907, puis son petit-fils Léon. La lithographie représente l'essentiel de l'activité de la maison.
13, rue Sainte-Catherine
Il succède à sa mère à la tête de l'imprimerie qu'elle gérait depuis la mort de son père.
6, rue Chapon
Il est né à Issoire (Puy-de-Dôme) le 2 octobre 1815. Son père était orfèvre. Sa dictée montre la qualité de son orthographe et de son écriture.
Son brevet sera annulé par l'administration.
Il a travaillé comme ouvrier lithographe chez Sapène, Choisy, Lemercier... pendant 12 ans.
Il est né le 10 avril 1810 à Dax. Son père était marchand.
Il a obtenu le 24 mars 1834 ses brevets d'imprimeur en lettres et de libraire pour exploiter l'entreprise Senget. Il est condamné le 14 novembre 1850 à payer une amende de 1 000 F pour contravention à la loi de 1814, mais le motif semble surtout d'avoir accepté d'imprimer le Républicain du Midi, journal aux opinions démagogiques qui ne trouvait pas d'imprimeur à Mont-de-Marsan. Bonnebaigt ayant renoncé à son tour, le journal a trouvé un imprimeur à Bayonne ( Pyrénées-atlantiques) et le préfet des Landes, soulagé, peut plaider désormais l'indulgence et propose que l'amende soit réduite à 50 F. Ce qui est accordé. En avril 1866, son brevet de lithographe lui est retiré au motif qu'il ne l'exploite pas. Il est accusé de sous-traiter l'ouvrage à des confrères de Bordeaux ou de Bayonne, et le commissaire dépêché dans son imprimerie a constaté que les deux presses lithographiques et leur matériel ne semblent pas servir souvent. Bonnebaigt proteste. Il reconnaît d'abord que, n'ayant pas d'écrivain lithographe, il envoie ses pierres à un lithographe de Bayonne, mais affirme qu'il imprime ensuite chez lui et fournit la liste de toutes les commandes honorées en 1865 : factures, étiquettes, emballages de chocolats et surtout cartes de visite. Il fait valoir, d'autre part, qu'en le privant de son brevet, on dévalorise son entreprise puisque, sans brevet, le matériel lithographique qu'il a acquis n'a plus aucune valeur. Son brevet lui est rendu le 17 juillet 1866. Il peut vendre imprimerie et brevets à Campion en octobre suivant.
Elle est née le 3 octobre 1800 à Rives-de-Gier où son père était magasinier à la verrerie. Elle a été ouvrière en soie.
Elle reprend le brevet de son mari avant de le céder à son beau-frère.
Il a racheté en 1870 l'imprimerie typo-lithographique de Victor Fiévet. Il imprime le journal La Vigne, dont son père est l'administrateur. Il imprime aussi le journal La Vérité, ce qui lui vaut, le 21 mars 1878, une amende de 100 F pour diffamation dans l'affaire dite "du cercle catholique d'Épernay". Il est grâcié car il ne participe ni à la rédaction ni au capital de ce périodique. Il poursuit la production d'étiquettes de son prédécesseur.
Il est né le 30 novembre 1829 à Saint-Amand (Cher) où son père était juge de paix. Il a travaillé comme ouvrier typographe.
Il reprend en même temps les brevets d'imprimeur en lettres et de lithographe de Gourdet. Comme lui, il est l'imprimeur du Journal de Cosne, administratif et judiciaire.
Il est né le 21 juillet 1810 à Mont-Saint-Père dans l'Aisne ; son père était instituteur. Il est le secrétaire de mairie de La Fère.
Il souligne que la présence de deux notaires et de plusieurs manufacturiers à La Fère, sans compter les besoins de la mairie, justifie la création d’un brevet de lithographe.
Il est né à Lyon le 17 novembre 1832 ; son père était garçon de magasin. Il est marié et père d'un enfant.
9, rue Neuve
Il remplace Jean-Baptiste Colomb avec la raison sociale Bonnet et cie. Il ne pratique que la lithographie.
40, rue Suchet
Il est né à Lyon (Rhône) le 8 mai 1854.
Il ne pratique que la lithographie.
99, rue du Faubourg du Temple (juillet 1870) 55, rue de Bretagne
Il est né à Béchy (Moselle) le 28 décembre 1832. Son père était coquetier (c-à-d. marchand de volailles). Il a été employé dans une fabrique de boutons, puis employé aux Chemins de fer de Lyon et trésorier de la Société de secours mutuel de la Montagne Sainte-Geneviève
N'ayant pas de formation de lithographe, il est associé à un ouvier lithographe, Decker. Ils exploitent 4 presses.
31, rue Saint Rome
Il est né à Toulouse le 23 février 1808 ; son père était culottier.
Il a racheté imprimerie et brevet pour 7 000 F. Il travaille en association avec son frère et imprime vignettes, têtes de factures, cartes pour le commerce... Il se concentre sur cette production et conquiert une importante clientèle, peut-être séduite par ses recherches décoratives telle cette "pièce d'écriture imprimée avec plusieurs couleurs sur un fond également coloré". Le jury de l'Exposition des produits des Beaux-arts et de l'Industrie de Toulouse note que "l'arabesque qui encadre cet ouvrage est parfaitement dessiné ; il est réhaussé par des blancs qui lui donnent beaucoup d'effet" et lui décerne une médaille d'argent pour 1840. Il imprime aussi les planches des Mémoires de la Société archéologique du Midi. En 1845, il part pour Londres si bien que son brevet est annulé lors de l'enquête de 1860.
