24, rue de Jarente
Il est commis principal à la Direction des contributions indirectes.
Il a acheté chez Lagrange une presse autographique pour les besoins du service.
Il est sous-chef d'exploitation à la gare de Mâcon.
Il utilise une presse autographique Berringer pour imprimer plans, tarifs, circulaires...
28, rue Notre-Dame-des-Victoires (1828)
Il est né le 2 novembre 1790 à Versailles (Seine-et-Oise) ; son père était boucher. Il est marié.
Elève de Constans, il est installé graveur et imprimeur en taille-douce au Palais-Royal depuis 6 ans. Il rachète l'imprimerie et le brevet de Constans.
78, rue Saint-Maur Popincourt (1852)
Il est né le 15 août 1820 à Aujeurres (Haute-Marne). Son père était propriétaire. Il est marié et père de famille.
Il est fabricant d'éventails et souhaite le brevet de lithographe uniquement pour ces impressions.
14, rue Racine (décembre1854) 31, place Saint-Germain-l'Auxerrois (1835)
Il est né le 25 février 1803 à Beauvais (Oise). Il est marié. Il est écrivain lithographe, particulièrement habile pour la transcription des langues orientales. Il a travaillé pour Lasteyrie. "C'est peut-être le doyen des dessinateurs lithographes" dit de lui un confrère. Il expose trois dessins au Salon des Beaux-arts de 1849.
7, rue des Fossés Saint-Victor (1868)
Il est né le 18 janvier 1832. Il est séparé de sa femme dont l'inconduite est notoire, et il est père d'une fille. Il paie un loyer de 1 700 F.
Marchand papetier depuis 1855 , il souhaite imprimer, avec deux ou trois presses, des travaux de ville et des travaux commerciaux que lui demande sa clientèle.
Il est né le 26 août 1825. Il a été apprenti chez Teulières pendant quatre ans, puis a travaillé 12 ans chez Dardayrol.
En 1874, il est remplacé par Louis Édouard Forestié.
5, 7 & 10, rue Joquelet
Il est né le 12 avril 1811 à Étampes (Seine-et-Oise). Son père était voiturier. Il est célibataire. Il a été commis-voyageur pour Dupont.
Il est fabricant de presses autographiques et libraire à Étampes breveté le 11 octobre 1834, avec l'appui du maire et du Sous-Préfet. Son brevet de libraire est transféré à Paris en même temps que lui est attribué son brevet de lithographe. Le brevet de libraire sera annulé en 1859 car inexploité. Son activité principale est la vente de presses, étant l'inventeur d'un brevet pour des presses à copier, timbrer et imprimer soi-même. La presse autographique Ragueneau est un grand succès. Les demandes d'autorisation émanant de particuliers se multiplient car sa publicité vante la simplicité de ses presses ; beaucoup de ces demandes sont rejetées car la direction de la Librairie craint de ne pouvoir contrôler l'usage qui en serait fait. Le décret du 22 mars 1852 impose aux marchands d'ustensiles et fabricants de presses l'obligation de déclarer au ministère de l'Intérieur les livraisons de matériel qu'il font. En 1858, il est condamné pour n'avoir pas déclaré la vente de 12 presses à timbrer et à copier et n'avoir déclaré que le mois suivant la vente de 18 presses autographiques. L'inspecteur de la Librairie Gaillard plaide la sévérité à son égard : "La moralité du sieur Ragueneau, fabricant de presses autographiques est depuis longtemps fort compromise. Sa conduite publique laisse à désirer. Il s'est attaché à vendre des presses et à dire aux acquéreurs que les autorisations ou étaient inutiles ou se donnaient sans aucune difficulté. Obligé par la loi de déclarer à votre ministère les livraisons de presses, il s'en abstient ou le fait tardivement. Ces conditions ne me paraissent nullement susceptibles de mériter l'indulgence du Gouvernement." (18 juillet 1858) Cela lui donnera des arguments pour l'annulation du brevet de libraire. En 1872, il se déclare lithographe, imprimeur, taille-doucier et libraire.
11, place de la Gare
Il est le propriétaire-gérant du Brasseur, théorique, pratique, organe spécial des intérêts de la brasserie qui paraît depuis 1866, et de La Ligne droite, quotidien du Nord-est français (1871-1872). En 1873, il cède son imprimerie typo-lithographique, qu'il avait installée dans les locaux de ses journaux, à Tatin et cie.
42, rue Canebière (1844) 9, place Royale (1853)
Il est né le 2 août 1811 à Lorgues (Var). Son père était orfèvre. Il est écrivain lithographe. Il appartient à la loge de la Parfaite Union.
Il imprime plusieurs cartes, notamment celles concernant les travaux réalisés ou projetés à Marseille entre 1851 et 1867, mais il a aussi une production plus courante de courts textes lithographiés et de cartes publicitaires.
Batignolles
Il est né le 28 novembre 1808 à Beaugency (Loiret). Son père était menuisier. Il est célibataire. Il a été professeur dans une pension de Gisors, puis surnuméraire au ministère de l'Intérieur, à la direction des Beaux-arts. "Comme ses ressources sont assez restreintes, il utilise ses soirées en donnant des leçons de grammaire." Il paie un loyer de 100 F.
Il reçoit son brevet grâce à la protection de Charles Blanc, le directeur des Beaux-arts. Il est l'auteur d'un procédé nommé "auto-lithographie" et a publié un manuel, Le Trésor des calligraphes illustrateurs, pour lequel il a obtenu une souscription du ministre de l'Intérieur pour 100 exemplaires. Il renonce à son brevet car sa "position d'employé au ministère d'État ne lui permet que difficilement de s'occuper de travaux extérieurs" ; il démissionne en faveur de Chrétien, un lithographe qui avait travaillé pour le Trésor, le 4 juin 1856. L'inspecteur Gaillard conseille, dans son rapport du 13 juin 1856, d'annuler le brevet puisque Raimbault n'a jamais ouvert d'atelier ; de plus, ce brevet étant pour les Batignolles, mieux vaudrait obliger Chrétien à en trouver un qui soit pour la résidence de Paris ; il n'est pas suivi. Ce qui permet sans doute à Raimbault de le monnayer.
Il est né à nancy le 10 avril 1806 ; son père était imprimeur. Il est graveur en taille-douce.
Il est associé à Labouré dont il reprend le brevet.
Il est né à Nancy le 10 avril 1806 ; son père était imprimeur. Il est graveur en taille-douce.
214, Grande rue de la Guillotière
Il est le directeur de l'Institution Franklin.
Il fait un usage professionnel de sa presse.
Il est négociant.
Il ouvre simultanément une librairie et un atelier de lithographie, puis le 24 octobre 1877, déclare un atelier typogaphique.
38, rue Charlot (1861)
Il est né le 9 juillet 1831 à Oisseau (Mayenne). Son père était cabaretier.
Il a dirigé pendant 7 ans l'imprimerie Perriquet à Auxerre et remplace son frère Daniel. Il souhaite exploiter 2 presses et imprime des étiquettes simples : À la nouvelle renommée des encres (1865), Tablettes merveilleuse solubles Plateau, 1877...
18, rue du Grand Prieuré (octobre1857) 18, rue de la Pierre Levée (octobre 1857)
Il est né le 19 juillet 1821 à Oisseau (Mayenne). Son père était cultivateur.
Il a été associé à son frère Frédéric, mais l'association a été rompue. Il est spécialisé dans la lithographie de fantaisie pour des impressions sur carton. En octobre 1860, sa femme Florentine déclare que son mari ayant quitté le domicile conjugal depuis huit jours, elle va demander la séparation de biens mais elle a besoin d'être autorisée à terminer le travail en cours. C'est finalement son frère Adolphe qui reprendra le brevet.
18, rue Pierre Levée (novembre1856) 20, rue du Grand Prieuré (1854)
Il est né le 23 février 1824 à Oisseau (Mayenne) ; son père était laboureur. Sa femme est institutrice.
Il est d'abord associé à Jaugey ; après leur rupture, il prend pour associé son frère et Dufour, gendre d'un nommé Bordier. Ils font de mauvaises affaires dues, selon Ramard, à la mauvaise gestion de Dufour : il faut remettre de l'argent dans l'affaire et Ramard a le choix entre verser une somme qu'il n'a pas, ou céder son brevet, estimé 4 000 F, à Dufour, remplacé à sa mort par Bonsergent, son beau-frère. Il doit donc faire une nouvelle demande de brevet en juillet 1856, en remplaçant Marteau. Il est spécialisé dans la confection de papier de fantaisie pour les confiseurs.
6&7, place des Terreaux
Il est né à Poligny (Jura) ; son père était tanneur. Il est ouvrier lithographe.
Il a acheté avec son père et son frère, écrivain lithographe, en mars 1845, l'imprimerie et le brevet que Lombard avait vendus à Plantier-Fournand. Ses parrains étant de Saint-Étienne ou de Rive-de-Gier, on peut penser qu'il a travaillé dans cette région. Il propose gravure et lithographie pour des travaux de ville.
Il est né à Liseux (Calvados) le 9 février 1847.
Il fonde son imprimerie typo-lithographique.
Il est né à Poitiers (Vienne) le 6 mars 1841 ; son père était tailleur d'habits.
Il fait des travaux de ville.
Il est né le 14 novembre 1780 à Munster (Haut-Rhin). Il est indienneur aux Brotteaux et sa demande de brevet est soutenue par le conseil des prudhommes, dans le souci du perfectionnement de l'impression sur soie.
Il dit avoir des connaissances en chimie comme coloriste ; une presse lithographique permettrait l'amélioration des impressions sur soie "genre anglais".
Il est né le 17 mars 1834 à Davezieux (Ardèche). Son père était relieur, mais, orphelin à six ans, il a été élevé par son oncle avec qui il travaille de longues années comme écrivain lithographe et graveur.
Il reprend les trois brevets de son oncle qui a démissionné en sa faveur.
Il est né le 11 avril 1807 à Annonay. Son père était tisserand.
Papetier et relieur, il a demandé un brevet de libraire en juillet 1838, de lithographe en 1845. Il officialise son activité de taille-doucier, qu'il pratiquait depuis 1835, en 1852 et, en 1863, il possède une presse en taille-douce et trois presses lithographiques. Il obtient un brevet d'imprimeur en lettres le 4 avril 1863, juste avant de céder tous ses brevets à son neveu.
Il est né le 11 novembre 1803 à Carpentras (Vaucluse) ; son père était imprimeur-libraire. Il a toujours travaillé avec lui.
Son père démissionne de ses brevets en sa faveur au moment où il se marie. Il reçoit donc le 27 novembre 1827 les brevets d'imprimeur en lettres et de libraire. En 1830, puis en 1847, il s'élève contre l'attribution d'un nouveau brevet à un concurrent, arguant de la faiblesse de ses propres revenus.
4, rue des Marais Saint-Germain
Il est né le 13 janvier 1807 à Paris. Son père se disait négociant en 1807, mais, en 1828, le rapport de police le dit médecin, d'une famille qui a de la fortune et composée de médecins et d'avocats.
Il a d'abord fait des études de droit. Breveté imprimeur lithographe, il appartient au cercle de Philipon, d'Aubert et des satiristes du journal La Silhouette dont il est le gérant. Tributaire du régime politique et de la censure, les estampes s'attaquent encore aux moeurs en 1829, avant de devenir politiques en 1830. Ainsi, Ratier imprime plusieurs séries de Charles Philipon, éditées par Hautecoeur Martinet, Ostervald, puis par Aubert : Les Annonces. Petites affiches parisiennes ; L'Album pour rire ; Le Miroir des dames ; Comment dessiner... ; Spéculateurs sur la bêtise publique ; Mascarade improvisée ; Occupations d'une femme... Pour glorifier les acteurs des journées de Juillet et ridiculiser Charles X et ses ministres, Maurin, Robillard, Monnier, Grandville, Pannetier, Giroux, Traviès, le jeune Daumier apportent leur contribution. Au moment de céder son brevet, " les événements de juillet étant arrivés et une proposition ayant été faite à la Chambre pour le libre exercice de la profession d'imprimeur, [Delaunois] retira sa demande. Plus tard, il fut obligé de la reproduire en vertu des prescriptions de l'article 1178 du Code civil qui lui furente opposées par son vendeur". En effet, le père de Delaunois avait protesté, le 15 novembre 1830, que son fils avait traité "sous l'empire d'une législation qui exigeait un brevet spécial, mais que la proposition de M. Benjamin Constant devant changer complètement les choses, son fils qui [avait] acheté 40 000 F le fonds de M. Ratier, éprouverait un grand dommage si breveté aujourd'hui par le Gouvernement, il était tenu, malgré la concurrence qui le menaçait, de remplir les conditions de son contrat". S'appuyant sur les débats en cours, Ratier lui objecta que la reprise de ce brevet lui donnerait un avantage puisque les députés dispenseraient de cautionnement les imprimeurs déjà brevetés. Toutefois le projet de loi fut rejeté le 19 novembre et la législation de 1817 resta en vigueur, rendant cette contestation de la vente inutile.
1, rue des Degrés
Il est né le 23 mars 1841 à Montaigu (Vendée) ; son père était teinturier. Il a quitté Montaigu pour aller au collège de Napoléon-ville, dont il est sorti en 1861. Il est alors parti pour Paris afin de faire son apprentissage d'imprimeur. Il est le gendre de l'imprimeur Théodule Henry Clément qui lui cède son imprimerie et ses brevets.
Il est né à Küps (Bavière) le 3 octobre 1811. Il a été naturalisé le 28 mars 1848. Il est le directeur de l'institution de sourds-muets de Grenoble.
Il demande un brevet dans le but de former les jeunes sourds-muets à la lithographie et leur donner un métier, mais aussi pour imprimer des documents pédagogiques.
7 bis, rue Paradis Poissonnière (1863) 5, rue Martel (1863)
Il est né le 6 décembre 1814 à Barr (Bas-Rhin) ; son père était ministre du culte protestant et instituteur primaire. Il est célibataire. Il meurt en 1870.
Il est gérant de la fabrique de papiers de Novel et agit sans doute comme prête-nom.
Il est né le 15 novembre 1819 à Châteaudun (Eure-et-Loir). Son père était vitrier. Il est marié et père de famille. Il a servi de 1840 à1845.
Il travaille avec son beau-frère et lui succède quand celui-ci demande le transfert de son brevet pour Paris. Il fait de même en 1856 et cède à Brunard. Il fait des travaux de ville, des factums ( Assassinat de la veuve Besançon par la femme Fretté, sa fille)
C'est un ancien imprimeur libraire devenu voyageur de commerce pour une fonderie de caractères et agent d'assurances pour la compagnie L'Urbaine.
Il déclare devenir libraire, typographe et lithographe, et vouloir imprimer un journal républicain.
64 & 65, passage du Caire
Il est né le 15 novembre 1819 à Châteaudun (Eure-et-Loir). Son père était vitrier. Il est marié et père de famille. Il a servi de 1840 à1845. Il signe des trois points des francs-maçons.
Après avoir été breveté lithographe, typographe et libraire à Nogent-sur- Seine, il démissionne le 7 juin 1856 et se porte acquéreur à la vente après faillite de l'imprimerie Michel (64 et 65, passage du Caire). En septembre, il demande le transfert de son brevet pour Passy.
Il est né le 27 septembre 1834 à Bordeaux ; son père était marin. Il est contremaître dans une imprimerie et pratique la lithographie depuis 21 ans. Il est marié et père de deux enfants.
Il est né à Yssingeaux le 2 février 1849. Son père était boulanger.
Il pratique lithographie et typographie. Le recensement de 1876 note qu'il est décédé.
75, rue Quincampoix (1852) 93, rue Quincampoix 129, rue Saint-Denis (1844)
Il est né le 7 octobre 1798 à Onvillers (Somme). Son père était instituteur, mais le rapport le crédite d'une "instruction d'école fort bornée" . Dès l'âge de 13 ans et demi, il a été initié à la taille-douce, puis il a travaillé comme employé aux magasins chez Firmin Didot avant de revenir à la gravure. Marié et père de famille, il paie un loyer de 800 F.
Il est breveté libraire du 8 février 1821 au 15 avril 1828 et tient aussi un cabinet de lecture. Graveur, travaillant avec son frère, il fait des cartes de visite et des étiquettes ; il possède pour cela jusqu'à 6 presses en taille-douce, puis, breveté lithographe, exploite 4 presses lithographiques et 2 presses en taille-douce dont une mécanique. Pour les étiquettes destinées aux parfumeurs, il propose des étiquettes en couleurs et gaufrées pour lesquelles il demande l'autorisation d'avoir une presse typographique qu'il utiliserait comme mouton (il avait demandé en 1839 un brevet d'imprimeur en lettres qui lui avait été refusé ). Elle lui est accordée le 27 septembre 1844 malgré les réticences de l'inspecteur Bailleul ; elle est rendue en mai 1852. Pour son activité de taille-doucier, il reçoit son brevet le le 3 juillet 1852.
5, rue du Pont-de-Lodi
Il est né le 22 juillet 1809. Il a 12 ans d'expérience, ayant travaillé en Angleterre et comme chef d'atelier à Brie-Comte-Robert.
Son brevet lui est retiré pour inexploitation le 28 février 1855, mais ce serait une erreur puisque Jannin affirme qu'ils ont été associés de 1854 à 1861 et qu'il travaillait dans ses ateliers et non plus à son adresse précédente, mais pour sa propre clientèle. En 1861, il se retire de l'association à cause de ses infirmités. Son brevet lui est donc rendu et il peut le transmettre à Melotte.
1 bis, rue Musette
Il est né à Remilly-sur-Tille (Côte-d'or) le 20 août 1853.
Il a racheté le fonds et le matériel de Pitz.
Il est né le 28 juin 1793 à Tours. Son père était artiste.
Il justifie sa demande de brevet de lithographe par la présence à Tours d'un musée, d'une école de dessin, d'un collège, d'une école de médecine, d'une société d'agriculture...Il veut l'utiliser pour imprimer des dessins, laissant à Mame, qui ne semble pas encore faire usage du sien, le marché des travaux de ville. Il obtient un brevet d'imprimeur en lettres le 25 août 1832 ; il veut pouvoir ajouter du texte à ses dessins, mais l'administration le soupçonne d'abord de vouloir imprimer un journal légitimiste, crainte qui se révèle finalement vaine. Il obtient un brevet de libraire le 20 mai 1835.
Il est né le 8 août 1822 à Valence où son père était menuisier. Il est dessinateur lithographe et travaille depuis 22 ans dans l'imprimerie Borel puis Chenevier où il dirige les travaux de lithographie.
En 1864, il se met à son compte comme lithographe. Pour soutenir sa demande de création de brevet, il souligne que Valence est le chef-lieu d'un département devenu important par son commerce des vins de la Côte du Rhône. Il va en effet imprimer des étiquettes pour les vins et liqueurs de la région.
Il est né à Tournay (Belgique) où son père était débitant de bière. Il y a fait ses études, puis est parti travailler à Namur et Bruxelles comme compositeur. Il meurt le 28 mars 1868.
Il obtient les brevets de libraire et d'imprimeur en lettres le 11 octobre 1834. Il demande ensuite un brevet de lithographe car "M. Paul Dupont, imprimeur à Paris, possesseur d'un brevet d'invention de lithographie, a bien voulu lui donner connaissance de sa découverte pour l'exploiter à Saint-Amand". Il a imprimé, d'octobre 1850 à juillet 1851, La Voix du proscrit, journal dirigé par Camille Chotteau qui y publie des articles écrits par Delescluze réfugié à Londres. Effrayé par les multiples poursuites judiciaires et las de n'être pas payé, il refuse de poursuivre l'impression du journal. À sa mort, son gendre lui succède.
Elle est née le 7 octobre 1817 à Troyes où son père était épicier. Elle a épousé François Jardeaux qui tenait un pensionnat. Ils ont plusieurs enfants.
Son mari est nommé professeur de mathématiques au collège de Bar. Sa fonction étant incompatible avec celle d'imprimeur et son salaire de 1 000 F insuffisant pour faire vivre sa famille, elle demande à reprendre le brevet de son mari. Elle édite le Mémorial de Bar-sur-Aube.
Il est huissier.
Il a acquis une presse autographique pour ses besoins professionnels.
La société Raymond frères est une société de papeterie qui déclare en juillet 1872 utiliser une presse lithographique.
Rue Impériale
Il est né à Paris le 12 décembre 1825. Son père était libraire.
Il reprend les brevets d'imprimeur en lettres et de lithographe de son père.
Il est né le 12 mai 1795.
Il a d'abord obtenu un brevet d'imprimeur en lettres le 5 janvier 1835.
14, rue Saint-Rome 8, place des Puits-clos (1858)
Il est né le 8 août 1809 à Agde où ses parents se trouvaient temporairement dans leur barque amarrée au bassin Rossi car son père était patron du canalet. Il s'est formé chez Mercadier et a travaillé pour lui comme ouvrier.
Les lithographes toulousains ont refusé de lui signer un certificat, ce qui l'oblige à joindre à sa demande de brevet des exemples de vignettes gravées par lui pour preuve de ses compétences. La raison sociale de son imprimerie est Raynaud frères. A l'Exposition des produits des Beaux-arts et de l'Industrie de 1835, il n'expose encore que des travaux de ville, dont le jury remarque la qualité de l'écriture cursive, et deux portraits dont celui d'Eugène de Beauharnais. Toutefois, il lithographie aussi des dessins dont les esquisses de vitraux d'église réalisées par Du Mège pour l'atlas de l'Archéologie pyrénéenne qu'il présente à l'Exposition de 1840, participe à l'illustration de la seconde édition de l'Histoire générale du Languedoc, faite par Paya (1840-1846), imprime un Choix des sites les plus pittoresques à Pau... A l'exposition des produits des Beaux-Arts et de l'Industrie de 1845, il expose "une chromo-lithographie en couleur, composée et imprimée sur onze planches, chaque planche une couleur". En 1850, "dans la chromo-lithographie, les couleurs sont ménagées avec goût et les teintes bien adoucies" et "comme écritures lithographiques, il est diffcile de faire mieux que MM. Raynaud". Il obtient à l'Exposition des Beaux-Arts de Toulouse, une médaille de bronze en 1840, une médaille d'argent en 1845, une médaille d'or en 1850 et le rappel de cette médaille d'or avec éloges, en 1865 : "leurs sujets chromolithographiques sont de belles applications de cet art nouveau à la représentation des monuments, avec leur teinte variée" (ruines du château d'Henri IV à Nérac, du Palais Tutèle à Bordeaux), mais c'est surtout l'importance de leur maison et tous les travaux artistiques qu'ils ont produits pour venir en aide à l'industrie [catalogue des céramiques Virabent] et aux diverses publications littéraires ou artistiques" toulousaines qui leur vaut cet hommage.
Il est né le 12 juillet 1806 à Avignon (Vaucluse) ; son père était cafetier. Il a fait "de bonnes et longues études" à l'Ecole de dessin et de peinture d'Avignon. Il est marié, père de trois enfants et enseigne le dessin au collège de Bourgoin. Il meurt le 15 juillet 1861.
Il souhaite un brevet de lithographe pour reproduire ses propres dessins et ceux que les artistes voudront lui confier. Il a déjà obtenu un brevet pour Avignon le 27 novembre 1830 avant de demander son transfert pour Bourgoin. Sa veuve cèdera son brevet à Montillard.
Il est né le 12 mars 1848 à Lille et mort en 1908.
Il remplace son père depuis le 26 février 1872.
C'est lui qui donne donne à la presse un grand développement dans l'entreprise avec le Courrier roubaisien (1877-1879), la Gazette de Tourcoing (1876-1884), le Courrier d'Armentières (1879-1883) et des périodiques comme la Revue textile, le Bulletin des laines, la Gazette du Nord...
Il est né le 12 mars 1848 à Lille.
Il a d'abord repris l'imprimerie paternelle à Roubaix. Il remplace Louis Chieux comme typographe et lithographe.