Il est né le 5 mai 1774 à Neffes (Hautes-Alpes). Il est employé aux douanes, comme préposé emballeur et admis à la retraite après 31 ans de service, quand il fait sa demande de brevet.
Le Préfet reconnaît qu'il n'a peut-être pas toutes les connaissances nécessaires mais son fils qui est écrivain lithographe mais encore mineur, l'aidera.
13, rue Ricard
Son père était installé lithographe à Niort.
Il est typographe et lithographe. À la mort de son père, en 1875, il continue de travailler avec sa mère, puis se met à son compte.
Il fait des étiquettes de qualité médiocre : encre L'Incomparable Lalande, 1877 ; Navarin Vin des Preux, 1883...
Il est né le 30 mars 1820 à La Jarrie-Audouin (Charente-inférieure) ; son père était instituteur. Il est écrivain dessinateur lithographe. Il meurt le 17 novembre 1875.
Il rachète en 1851 le matériel de son confrère Guillaume Conte. Il est condamné le 17 août 1850, à une amende de 1 000 F, réduite ensuite à 100 F, pour défaut de déclaration d'une chanson de vignerons. En mars 1874, il déclare s'adjoindre une activité d'imprimeur en lettres. Sa veuve reprendra l'imprimerie en février 1878.
Il est né le 11 mai 1800 à Mulhouse. Son père était imprimeur.
A succédé à Muringer ? (Le Lithographe, 1846, p.124)
Il est né le 28 mai 1801 à Ettlingen ; son père était marchand. Il a été apprenti à Haguenau, puis il a travaillé 17 ans chez Hoffmann et 10 ans chez Decker, enfin un an à Besançon. Il a reçu sa fortune (1 000 F) de sa femme. Il a 5 enfants dont un fils instituteur à l'École normale de Colmar.
Il fait d'abord une tentative pour être imprimeur en lettres à Colmar avec l'appui du Comité de l'élection de la Présidence de la République, mais le maire de Colmar dit qu'il a le vin mauvais et ne possède pas l'instructionsuffisante. Le brevet lui est refusé le 29 juillet 1848. Il fait une nouvelle demande pour remplacer Brucker à Haguenau et obtient son brevet d'imprimeur en lettres le 6 juin 1851.
Il est né à Belley (Ain) le 16 mars 1819. Son père était coiffeur. Il travaille depuis dix ans comme écrivain lithographe et réside à Morez depuis 1846.
En 1854, le commissaire constate qu'il n'habite plus Saint-Claude et le brevet est annulé.
En 1865, Eger fait une nouvelle demande de brevet par création à Dole, soutenant que seul le brevet de Courbe est sérieusement exploité. Il affirme avoir travaillé 23 ans dans diverses entreprises comme écrivain lithographe, ce qui laisse suposer qu'il n'avait pas fait ses affaires à Saint-Claude et avait repris son travail chez d'autres imprimeurs, notamment à Lons où il habitait récemment. Ses parrains sont alors Damelet, Robert et Gauthier.
Il est né le 10 juillet 1834 à Hesdin (Pas-de-Calais) ; son père était épicier. Il travaille comme écrivain et dessinateur lithographe à Paris depuis sept ans.
Il a d'abord demandé un brevet de lithographe pour Béthune qui lui a été refusé. A Roye, il achète à la veuve Lemeni, outre son brevet, une presse et 27 pierres lithographiques pour 1 100 F et ouvre un commerce de papeterie, fournitures de bureau et reliure que complète la librairie pour laquelle il obtient un brevet le 3 mai 1862. Il déclare acquérir une presse tyographique le 21 octobre 1877.
Né le 20 mai 1829 à Mollau (Haut-Rhin). Son père était instituteur. Sa mère reste veuve avec 6 enfants.
Il est relieur et libraire depuis le 31 octobre 1846.
6, rue des Vieilles Étuves Saint-Martin
Il est né le 17 décembre 1807 à Bouxwiller (Bas-Rhin). Il a fait son apprentissage chez Durier et y est resté comme ouvrier pendant 4 ans ; il a travaillé également 18 mois chez Martin à Poitiers. Revenu à Paris, il travaille en chambre chez ses parents comme écrivain lithographe en attendant un brevet.
Il envisage d'acheter deux presses et pour 1 000 F de pierres. Il a fait venir à Paris un de ses frères qu'il forme pour travailler ensuite avec lui.
Il est né à Péronne le 18 août 1855.
Il ouvre une papeterie qui fera des travaux de ville par la lithographie.
Il est né le 1er mai 1801.
La première enquête le soupçonne de n'avoir aucune capacité et de n'être qu'un prête-nom. Il est convoqué pour rédiger une page d'écriture qui ne présente pas de fautes. Un second rapport le décrit comme un ancien lithographe, pourvu d'une fortune de 40 000 F, qui voudrait préparer une carrière pour son fils âgé de 18 ans.
13, rue Chabaud (1894)
Il est né vers 1858.
22, rue Servient
Il est né le 13 septembre 1843 à Amsterdam (Pays-Bas).
Il est né à Strasbourg (Bas-Rhin) le 2 septembre 1832 ; son père était alors peintre en miniature. Il était parti vivre et travailler à Paris, mais, à la mort de son père, il revient à Barr aux côtés de sa mère. Il a 14 ans de pratique de l'imprimerie.
Il est né le 2 juin 1798 à Strasbourg (Bas-Rhin). Son père était menuisier. Dessinateur et graveur, il a commencé par travailler dans un cabinet d'architecture. Il est l'auteur des dessins de la Collection de six costumes nationaux..., lithographiés par Boehm en 1834.
D'abord breveté à Strasbourg et associé pendant cinq ans avec François Jacques Oberthür, il demande le transfert de son brevet à Barr, en prévision de l'imminente dissolution de la société. Après sa mort, son fils reprend la direction de l'imprimerie.
17, Grand'Rue (1840)
Il est né le 11 juin 1835 à Saint-Claude. Son père, libraire dans cette ville, l'a reconnu à sa naissance. Il meurt le 31 décembre 1861.
Comme mineur émancipé, il a d'abord obtenu un brevet d'imprimeur en lettres le 2 décembre 1854, puis, le 9 janvier 1855, un brevet de libraire nécessaire pour vendre les catéchismes qu'il imprime. Quand il fait la demande d'un brevet de lithographe, il est préféré à un autre candidat venu de Vienne, car il est déjà connu de la Préfecture dont il insère gratuitement les annonces dans la petite feuille hebdomadaire qu'il publie.
6, rue Saint-Pierre
Il est né le 3 janvier 1808 à Moulins ; son père était pharmacien. Il meurt le 28 décembre 1864.
Son premier brevet de lithographe date du 24 novembre 1843, en remplacement de Gilliet dont il a racheté le matériel mais il est déjà breveté comme imprimeur en lettres depuis 1838 et exerce comme imprimeur de la Préfecture. En 1846, il cède son établissement à Thibaud mais continue à diriger l'entreprise. En 1853, il obtient à nouveau les trois brevets et Thibaud lui rétrocède à l'amiable son établissement.
Le 29 du même mois, il déclare aussi une activité de libraire.
1, cité Bergère (1839) 12, rue de l'Abbaye (1851) 16, rue Nansouty (1875)
Il est né le 2 mars 1816 à Mulhouse (Haut-Rhin) et mort en 1875. Il est le fils de l'imprimeur lithographe Godefroy Engelmann et de Catherine Thierry. Il épouse en 1850 Aglaé Mercier, veuve du célèbre relieur Auguste Gruel.
Il travaille avec son père et le brevet d'invention du procédé de chromolithographie est pris à leurs deux noms en 1837. À la mort de son père, il prend la direction, qu'il exercera jusqu'en 1851, de ses ateliers spécialisés en chromolithographie, à Paris, en association avec son oncle, Thierry qui l'accueille cité Bergère. En application de la loi du 17 octobre 1830, il bénéficie d'un prêt de 30 000 F pour surmonter les difficultés financières de la période et, en décembre 1831, il demande un délai supplémentaire d'un an pour le rembourser. En 1842, il s'installe avec un ami de Mulhouse, Auguste Graf. Engelmann et Graf prennent entre, 1856 et 1858, plusieurs brevets pour remplacer le verre dépoli à décor (le verre "mousseline") par une feuille de papier lithographiée et collée sur le verre, puis le verre coloré pour "abat-jours, lanternes, écrans et autres objets transparents" par une feuille imprimée de couleurs transparentes "d'une vigueur et d'un éclat tout à fait comparables à la vraie peinture sur verre" ; leur procédé baptisé "diaphanie" est ensuite étendu à des supports légers comme gaze et mousseline. Ils exposent le procédé dans un ouvrage qui connaîtra de régulières rééditions, La Diaphanie, ou l'Art de confectionner facilement et économiquement les vitraux peints (1855). D'autre part, ils se spécialisent dans la reproduction par la chromolithographie de miniatures et manuscrits enluminés du Moyen-Age (Livre d'heures d'après les Manuscrits de la Bibliothèque Royale, 1846 ; Statuts de l'ordre du Saint-Esprit ,1853...) Ils impriment aussi une partie des planches pour Les Arts et l'Industrie, éditées par Gide et Baudry, des couvertures et pages de titre de style médiéval pour le compte de divers éditeurs comme Garnier (Imitation de Jesus-Christ, Chants et chansons populaires de la France). Ils travaillent aussi à des couvertures chromolithographiées pour le compte de Mame et de Désesserts. Présents à l'Exposition universelle de 1867, ils retiennent l'attention de D. Kaeppelin par "des sujets de sainteté pour livres de messe d'une grande pureté de ton" et des "imitations de vitraux d'église d'une exécution admirable" et d'un prix si bas que la plus modeste église peut acquérir ces ornements auparavant "réservés aux plus anciennes et plus riches cathédrales" : la feuille imprimée est enchâssée entre deux plaques de verre. Ils déménagent de la cité Bergère, où le loyer était estimé à plus de 10 000 F, à la rue de l'Abbaye en 1851. Il est également breveté libraire depuis le 10 juillet 1856. Il possède un atelier de reliure 10, rue Royale Saint-Honoré, dirigé par sa femme Catherine Aglaé Mercier, veuve du relieur Gruel. Le brevet de libraire est pour elle, et elle compte y vendre des ouvrages d'art et de luxe. Devenue veuve, elle poursuivra l'exploitation de cette librairie tandis que son fils Robert Philippe (1853-1921) remplacera son père à la tête de l'imprimerie (10 novembre 1875). Son fils Jacques lui succèdera en 1914. L'imprimerie disparaît en 1928. Il est récompensé d'une médaille d'argent aux expositions de 1834, 1839 et 1844 (pour l'impression en couleurs lors des deux dernières). Entre 1871 et 1875, il préside la Chambre syndicale des imprimeurs lithographes de Paris, dont il avait été vice-président.
30, rue de la Justice (1821)
18, rue Cassette (1816) 27, rue Louis-le-Grand (1818)
Engelmann, Graf, Coindet et cie 92, Dean street Soho (1829)
Il est né à Mulhouse le 17 août 1788. Il a appris le dessin à Paris et fréquenté l'atelier de Regnault, avant d'entrer comme dessinateur dans une fabrique d'indiennes. Il a épousé en 1809 Anne-Catherine Thierry, la fille de son patron. Il meurt le 25 avril 1839.
Après quelques essais inspirés, dès 1813, par la découverte de lithographies rapportées d'Allemagne par un de ses amis, et un voyage à Munich pour acquérir presse et pierres, il installe une petite presse au Musée des Beaux-arts de Mulhouse et, le 8 mars 1815, il fonde, avec le concours du maire de Mulhouse, du préfet du Haut-Rhin et de Jean Zuber, fils du fabricant de papiers peints, la Société lithotypique du Haut-Rhin "pour la gravure en tout genre, d'après les procédés déjà connus et usités en Allemagne, particulièrement à Munich sous le nom de lithographie". Le traité prévoit la possibilité d'implantations hors de l'Alsace et le peintre Antoine Pierre Mongin qui, à l'occasion de sa collaboration avec le fabricant de papiers peints Zuber, découvre la lithographie chez Engelmann, en offre l'opportunité : "Camarade d'études, et je dirai plus, ami de presque tous les artistes les plus estimés du public, je pourrai facilement vous les faire connaître et les engager à employer leurs talents pour nous", promet-il. En juin 1816, Engelmann vient à Paris avec son beau-frère Pierre Thierry et crée une imprimerie au 18, rue Cassette à Paris ; pour être en conformité avec l'ordonnance du 8 octobre 1817, il lui est accordé un brevet pour Paris le 15 octobre 1817. Comme il ne peut avoir qu'un seul brevet, il jouit, pour Mulhouse, d'une "tolérance provisoire", accordée le 4 décembre 1817. La Société lithographique de Mulhouse, société anonyme autorisée par ordonnance royale du 12 novembre 1817, finance ces établissements par la création de 70 actions de 1 000 F, réparties entre Engelmann, son beau-frère Thierry, Jérémie Graf, un négociant de Mulhouse, et quelques associés comme le général Guilleminot. Il exploite ces deux imprimeries en collaboration avec Thierry. En 1823, l'administration s'émeut de cette contravention à la loi, mais le préfet du Haut-Rhin "fait valoir des raisons d'utilité publique pour la conservation provisoire" de l'imprimerie de Mulhouse et prévient les associés de la menace qui pèse sur eux. Cependant, à l'occasion de l'impression d'une chanson Les deux tombeaux, "qui, sans avoir rien de légalement répréhensible, porte l'empreinte d'une opposition manifeste au Gouvernement", le Préfet suggère de saisir ce prétexte pour décider la fermeture de l'imprimerie mulhousienne ; le ministre de l'Intérieur temporise comme il le fera encore en 1827 après l'impression, sans déclaration ni dépôt, d'une plaquette de vers adressée à Benjamin Constant. Engelmann qui peut se prévaloir déjà de ses illustrations pour les Voyages romantiques et pittoresques dans l'ancienne France, la Galerie des oiseaux, les Lettres sur la Suisse, et beaucoup d'autres travaux ayant reçu l'aval de l'administration, obtient en 1828 qu'un brevet pour Mulhouse soit décerné à Pierre Thierry, ce qui régularise la situation de l'atelier alsacien. En septembre 1833, Pierre Thierry et Godefroy Engelmann demandent conjointement à échanger leurs brevets, le premier se fixant définitivement à Paris ; ils restent néanmoins associés par une série d'actes les liant ainsi que Jean Thierry, le frère cadet. . En 1825, la constitution de la société Engelmann et cie a fait entrer Jean Thierry, son beau-père, au capital de l'imprimerie et, en 1826, est créée la société Engelmann, Graf, Coindet et cie pour l'exploitation d'une annexe à Londres. Revenu à Mulhouse après 1833, Godefroy Engelmann s'associe avec son fils Jean dans la société Engelmann père et fils.En 1830, l'imprimerie bénéficie de 30 000 F de prêt de l'Etat au titre du soutien à l'économie du Livre ; à la mort de Godefroy Engelmann, la société n'en aura remboursé qu'une moitié environ. Il est très actif pour assurer la promotion et le perfectionnement de la lithographie. En octobre 1815, il envoie des épreuves d'impression lithographique à la Société d'encouragement pour l'industrie nationale dont Lasteyrie rend compte le 20 décembre. Lors de la séance du 3 août 1816 de l'Académie des Beaux-arts, il présente avec Antoine Pierre Mongin "une suite de gravures lithographiques et [ils ] lui exposent les divers procédés de perfectionnement qu'ils ont apportés dans cet art et les nouvelles applications qu'ils ont eu le secret d'en faire à plus d'un emploi aussi utile que curieux." Ces perfectionnement permettent d'augmenter "l'uniformité des épreuves et leur netteté" et surtout donnent la possibilité aux artistes de retoucher leur dessin. Cette présentation fait l'objet d'un rapport remis le 2 novembre suivant qui recommande au ministre de l'Intérieur d'encourager les recherches d'Engelmann. Il fait enregistrer le 12 octobre 1819 un brevet d'invention pour reproduire par la lithographie les dégradés de gris sans recours aux hachures ou pointillés, mais par effet de lavis. Le 31 août 1837, associé avec son fils Jean, il obtient un autre brevet d'invention de dix ans pour "un nouveau procédé d'impression lithographique en couleurs" qu'ils nomment "impression lithocolore" et rapidement "chromolithographie". Quelques ajouts mineurs font l'objet d'un nouvel enregistrement le 27 mars 1838, garantissant ainsi pour dix ans leur invention. Il avait déjà publié, en 1837, un Album chromolithographique ou recueil d'essais du nouveau procédé d'impression en couleurs, inventé par MM. Engelmann père et fils de 7 chromolithographies. Ses recherches pour améliorer les presses lithographiques sont remarquées par le jury de la Société d'encouragement de l'industrie française qui le récompense, en 1830, pour une presse métallique moins encombrante et surtout munie d'une racle métallique, mais souple, efficace ; l'ensemble de la machine semble encore perfectible mais les "efforts continus" d'Engelmann et "les services qu'il a rendus à la lithographie" lui valent une médaille d'or de seconde classe. En 1820, il imprime un Porte-feuille géographique et ethnographique rassemblant diverses cartes géographiques, paysages, costumes, dessins scientifiques avec un texte comparant les divers pays du monde. L'imprimerie parisienne que Mongin fait profiter de ses relations avec le milieu artistique, travaille avec Girodet (À la France, 1820) et ses élèves (Collection de têtes d'étude d'après le tableau peint en 1801 par M. Girodet-Trioson, d'Aubry-Lecomte, 1821) ou Jean-Baptiste Isabey ( Divers essais lithographiques, 10 planches avec texte de présentation, 1818). Certains de ces artistes sont mobilisés pour la grande entreprise des Voyages romantiques et pittoresques dans l'ancienne France dont le premier volume consacré à la Normandie paraît en 1822. Engelmann est, sous la Restauration et la monarchie de Juillet, l'un des grands imprimeurs de prestigieuses entreprises comme les Souvenirs pittoresques du général Bacler d'Albe, Lettres sur la Suisse, l'Anatomie de l'homme, les Cathédrales françaises, le Voyage pittoresque dans le Brésil, le Voyage pittoresque et militaire en Espagne... Toutefois, il produit des lithographies très diverses : quelques illustrations médiocres pour le Gymnase lyrique (1831) recueil de chansons vendues par livraisons, mais aussi de volumineuses galeries de portraits (militaires français "qui se sont distingués par leur courage", artistes de l'Opéra, Alsaciens ). Il fait aussi des travaux de ville. La succursale londonienne, à la fois dépôt des lithographies imprimées en France et imprimerie locale, ne réussit pas comme escompté et doit être liquidée au début des années 1830. En revanche, dès 1824, Engelmann et ses associés abordent le marché européen, en commençant par la Russie, puis les états germaniques qu'ils visitent eux-mêmes ou par le biais de représentants, et sont présents à partir de 1827 à la foire de Leipzig. Leur réseau atteint bientôt la Belgique, la Hollande, la Suisse, l'Italie, voire Riga, New York et le Mexique. Il a reçu dès 1816 une médaille d'argent de la Société d'encouragement, une médaille d'or au Salon de 1819, une médaille d'argent à l'Exposition des produits de l'Industrie de 1823, rappelée en 1827...
Né le 1er avril 1814 à Mulhouse, il épouse en 1841 Élisabeth Mieg, fille de Jean-Georges Mieg, directeur de la filature de draps Mathieu Mieg et fils. Il meurt en 1897.
Il succède à son père, Godefroy Engelmann, pour exploiter son brevet de Mulhouse.
10, rue Malescaut
Il est né à Toulouse (Haute-Garonne) le 10 mars 1842.
Il a une imprimerie lithographique.
8, rue Béthisy 9, rue Boucher (avril 1852)
Il est né le 24 août 1821 à Paris. Il est marié. Ouvrier lithographe, il a travaillé 12 ans chez Lemercier. Il paie un loyer de 1 400 F pour le local de la rue de Béthisy qu'il sera obligé de quitter car démoli.
Il est aidé dans son établissement par Bénard chez qui il a aussi travaillé. Il cède son brevet à Poitevin qui possède déjà une autorisation pour une presse.
90, rue Rambuteau (1845) 76, rue Rambuteau (février 1846) 101, rue Saint-Denis (1837)
Il est né le 19 avril 1802. Il a dix ans d'expérience comme ouvrier lithographe.
Il fait "dessin, autographie, toutes les écritures relatives au commerce et aux administrations". Une dénonciaton envoie la police constater que Jacob fils l'a remplacé, avec pour preuve la carte de Jacob. Les déclarations et les dépôts étant bien faits au nom d'Eschweller, l'administration accepte de croire que Jacob n'est que son contremaître.
Il est né à Privas (Ardèche) le 29 décembre 1831. Son père était employé aux contributions directes. Il a commencé comme ouvrier typographe.
Il a obtenu un brevet d'imprimeur en lettres le 15 mai 1856 et envisagé une fusion avec l'imprimeur Cheynet. Il n'aurait demandé un brevet de lithographe que pour se prémunir contre une concurrence et ne l'exploite pas de manière sérieuse.
Après sa mort, sa veuve déclare reprendre l'entreprise (26/05/1875).
7, rue des Minimes (1841)
Il est né le 22 mars 1799 à Compiègne où son père était déjà imprimeur sous l'Empire.
Son père lui cède ses brevets de libraire et d'imprimeur en lettres le 22 février 1825, mais il renoncera au brevet de libraire en mars 1828. Puis, il obtient le 7 janvier 1829 un brevet pour la lithographie qu'il dit pratiquer en amateur depuis 1825. Il cède l'entreprise et les brevets à Leradde le 22 février 1838, mais celui-ci les lui rétrocède (pour cause de mauvaises affaires ?) en mars 1839. D'abord limitée à des petits ouvrages religieux ou consacrés au château de Compiègne, sa production se diversifie. Alors qu'il confie à Bénard et Frey les illustrations de son Précis historique du château de Pierrefonds en 1836, il imprime ensuite divers plans de la ville et de son cantonnement.
Il est né le 15 juillet 1803 à Lyon ; son père était fabricant d'étoffes de soie. Il est ouvrier lithographe.
29, rue d'Oran
21, rue des Moines (chez son frère)
Il est né le 21 mars 1825 à Nîmes (Gard) ; son père était marchand. Il a fait des études complètes au collège de Nîmes. Il est célibataire. Il aurait été enseignant à Cassel (Hesse). Il a pris différents brevets d'invention pour un métier à tisser en 1845, pour un jouet en 1860, et il avait proposé au ministre de la Marine un projet de petit bateau à vapeur "en état de lutter avec avantage contre un vaisseau de ligne". Associé à son frère, il a été marchand de vin en gros et fait faillite en 1866 ; il obtient un concordat. Il signe souvent Espion D'Harmenon.
"Il ne possède pas l'aptitude professionnelle, mais il est instruit et présente à ce point de vue des garanties suffisantes", note le rapport du commissaire inspecteur. Il veut faire des travaux de ville pour le commerce et la Bourse.
26 rue de la Fontaine Molière (1868)
Il est né le 2 juillet 1834 à Clermont-Ferrand (Puy-de-Dôme). Après 3 ans d'apprentissage, il a fait son service militaire et, caporal grenadier, il a été libéré le 31 décembre 1861. Il a travaillé depuis lors chez divers imprimeurs, dont le dernier, Valeur.
Il veut faire des travaux de ville.
Il est né à Toulouse le 20 juin 1800 ; son père était négociant. Il a travaillé comme lithographe à Paris et il joint à sa demande de brevet une impressionnante liste de négociants, directeurs d'administrations, manufacturiers, ingénieurs qui la soutiennent. Toutefois, il n'a jamais exploité son brevet à Toulouse car il est parti vivre pendant vingt ans en Amérique et, depuis son retour, il n'a jamais pensé à reprendre cette activité ; son brevet est annulé en 1860.
Il est né le 15 juin 1818 à Guebwiller (Haut-Rhin) ; son père était teinturier.
32, place d'Austerlitz
Il est né le 20 septembre 1828 à Metz ; son père était canonnier. Il est graveur et lithographe de formation et se proclame "élève de M. Toussaint".
Il succède au fils de Jean-Baptiste Toussaint, quand celui-ci renonce à travailler à Metz et part pour Paris.
Il est né le 3 février 1806 à Metz ; son père était un ancien militaire. Il a été élève à l'Ecole de dessin de Metz et a pratiqué la lithographie dès ses débuts. Il a travaillé avec Nouvian et, depuis dix ans, avec Dupuy. Il meurt en 1868.
Il est né le 6 mars 1806 à Montervily, dans la commune de Beignon (Morbihan) où son père était laboureur. Il habite Sens depuis août 1842 : il y est maître d'études au collège de la ville.
Il reprend à Ducros l'imprimerie que Gratien Tarbé lui avait vendue. Apprenant cette cession, Tarbé et ses enfants déposent le 30 janvier 1844 une notification officielle de leur opposition à la prestation de serment d'Etournel, et annoncent leur intention de se pourvoir auprès du Ministre pour obtenir la révocation des brevets. Considérant que le brevet a été attribué, le tribunal civil de Sens décide de recevoir le serment d'Etournel le 15 février suivant et la réclamation de Tarbé tombe. Il n'est pas douteux qu'il y ait eu manoeuvre et qu'Etournel était un prête-nom de Charles Gallot qui voulait reprendre l'imprimerie Tarbé. D'ailleurs Etournel n'a fait que signer la lettre qui explique comment Ducros, venant de faire affaire avec Tarbé, avait trouvé mieux à Auxerre, sa ville d'origine, et lui avait donc cédé l'imprimerie de Sens ; elle est de la main de Charles Gallot facilement identifiable grâce à d'autres lettres de ces dossiers. Etournel démissionne très vite en faveur de Gallot.
Il est né le 1er janvier 1835 à Paris. Il vit chez sa mère qui tient un hôtel garni.
Il a été ouvrier lithographe chez Vercher. Il utilise l'autographie pour imprimer des brochures, poésies de circonstances, etc.
52, rue de la Verrerie 63, rue Saint-Martin (1837)
Il est né le 8 juin 1812 à Bâlines dans l'Eure. Son père était laboureur. Il a travaillé comme clerc d'huissier.
Il est écrivain lithographe et autographe. Il a été condamné en février 1837 à 1 000 F d'amende pour non dépôt d'estampes (reconnues comme inoffensives) ; il a été grâcié. À sa mort, en décembre 1846, sa veuve a vendu son matériel. Le 14 mars 1857, Mielle demande le transfert du brevet d'Eude à son profit. Or il a été annulé et malgré les nombreuses lettres de la veuve Eude insistant sur son dénuement, elle n'obtient pas l'autorisation de récupérer le brevet de son mari pour le faire transférer (càd le vendre) à un nouveau lithographe.
25, rue de Trion
Il est né à Lyon le 27 mars 1842.
12, rue Pavée (novembre 1855) 3, rue sainte-Croix de la bretonnerie (janvier 1854) 22, rue des Tournelles
Il est né le 21 décembre 1816 et mort de phtisie le 12 octobre 1857. Il est marié avec une couturière, père de famille et paie un loyer de 150 F. "La page d'écriture qu'il a rédigée dans mes bureaux, bien qu'entachée de fautes, donne cependant à penser qu'il ne manque pas d'aptitude nécessaire pour exploiter sérieusement le brevet qu'il sollicite", note Cavé dans son rapport du 17 juillet 1846.
Il est d'abord graveur en taille-douce et obtient donc un brevet le 5 juillet 1852. Il possède deux presses en taille-douce fonctionnant pour les vignettes de confiseurs et les travaux de ville et emploie 2 ouvriers.
Il est négociant sous la raison sociale Evrard et cie.
Il utilise une petite presse anglaise autographique pour imprimer les en-tête de ses paquets.
Il veut utiliser une presse autographique pour exploiter un brevet pris pour un appareil à distiller les vins.
Il est négociant.
Il utilise professionnellement une presse autographique.
1, rue Dauphine 23, rue du Tapis vert (1869)
Elle est née le 5 août 1814 à Gap (Hautes-Alpes). Son père était mégissier.
Elle prend la succession de son mari, mort le 10 mai 1858. Elle imprime des étiquettes (Encre V. Delestrade, 1869)
7, place de l'Evéché
Née le 9 janvier 1789 à Marseille (Bouches-du-Rhône). Son père était négociant.
Elle a repris les 3 brevets de son mari car son fils, né en 1814, n’est pas encore majeur et elle veut les conserver pour lui.
Pour le brevet de librairie, elle le cède à son fils André Firmin Joseph Guichard le 14/01/1837, qui lui-même le cède à son cousin Louis Eyssautier. Le 8/04/1842, Eyssautier démissionne en faveur de sa tante qui retrouve un brevet de libraire. En décembre 1855, le commissaire de police de Digne constate qu’elle ne possède pas d’imprimerie lithographique et le brevet est annulé.