Il est né à Dunkerque (Nord) le 10 février 1803 ; son père était rentier.
Il était associé avec un imprimeur de Dunkerque et, la société dissoute, il se trouve à la tête d'une presse lithographique qu'il veut exploiter ; il lui faut donc un brevet. Il obtient ensuite ses brevets de libraire et d'imprimeur en lettres le 20 juin 1832. Il s'en démet en mars 1843 ; quant à son brevet de lithographe, il est annulé, car inexploité, en 1855.
12, rue des Procureurs
Il est né à Douai le 5 août 1787 ; il est le fils du plus ancien et du plus important imprimeur de Douai.
Sa mère, devenue veuve, se démet en sa faveur et il reçoit le 29 décembre 1815 son brevet d'imprimeur en lettres. Il imprime des ouvrages officiels, administratifs et historiques. Après deux refus en 1821 et 1823, il obtient en 1826 l'autorisation d'imprimer un journal, le Mémorial de la Scarpe, en s'engageant à ne pas y traiter de politique. À partir de 1828, il ne respecte pas cette promesse et le journal est interdit lors de la dernière crise de la Restauration. Wagrez passe outre, en contestant la légalité des ordonnances du 25 juillet. L'avènement de la monarchie de Juillet transforme quelques jours plus tard le Mémorial de journal d'opposition en journal favorable au gouvernement. En 1836, il se démet de son brevet de typographe en faveur de son beau-frère et associé ; son brevet de lithographe est annulé en 1860 : il a quitté Douai et on le dit parti pour Paris.
Il dirige le pensionnat Saint-Joseph.
Il a acquis une presse autographique Abat pour les besoins de l'institution.
39, rue des Amandiers Popincourt (1864) 5, rue des Douze Portes
Il est né le 20 mars 1826 à Ensisheim dans le Haut-Rhin ; son père était huissier. Célibataire, il est depuis 10 ans à Paris et travaille comme dessinateur lithographe.
Il est l'inventeur d'un système d'impression des étiquettes de luxe.
18, boulevard Bonne-Nouvelle
Il est né le 7 mars 1788 à Morsain dans l'Aisne ; son père était chanvrier.
Il est ingénieur géomètre et vérificateur des forêts de l'Etat depuis deux ans qu'il a quitté Laon pour Paris. Il annonce, en 1837, qu'il fait tous les travaux de ville, mais aussi dessins, vignettes, cartes géographiques et topographiques. Il pratique lithographie et autographie. Son brevet sera annulé pour non exploitation.
Il est né le 14 avril 1821 à Valenciennes (Nord) d'un père tailleur d'habits. Il est marié et père de deux enfants. Il a travaillé comme compositeur à Paris chez Bénard et Wiesnar.
Il est associé depuis 1864 à un imprimeur et obtient le 9 octobre 1865 un brevet de libraire en faisant valoir qu'une seule des quatre librairies de Vichy reste ouverte en dehors de la saison thermale et qu'il s'engage à rester ouvert toute l'année. En 1875, il déclare ouvrir une succursale dans l'Hotel de Lyon. Il est commandité par le directeur de la Société des eaux thermales de Vichy et son papier à en-tête porte le sous-titre "Imprimerie spéciale des établisements thermaux". Il vend des ouvrages sur le thermalisme.
14, rue de la Belle Cordière
Il est né à Paris le 26 avril 1831. Il meurt en 1892.
Il a racheté à Pierre Goyard l'Imprimerie générale du Rhône qui devient l'imprimerie Waltener et cie.
28, rue Paradis Poissonnière (1869)
Il est né le 28 avril 1838 à Paris ; son père, artiste lithographe, est originaire du grand-duché de Bade ; sa mère est française et Charles Walter choisit la nationalité française. Il est dessinateur lithographe à son compte et fait travailler plusieurs ouvriers..
Il a acquis la lithographie de Destouches avec qui il travaillait depuis longtemps pour 55 000 F ; il possède 14 presses pour faire des travaux commerciaux, notamment des étiquettes. À sa mort, il est remplacé en octobre 1877, par son frère Jules Walter avec qui il était associé.
4, rue des Quatre Fils (1859) 17, rue Chapon
Elle est née le 5 septembre 1821 à Lille (Nord) ; son père était boucher.
Le 27 décembre 1858, le fonds d'éditeur d'estampes de Leclercq est mis à prix 7 500 F (avec 8 865 F de maytériel) chez Me Angot notaire. Elle est spécialisée dans les papiers de fantaisie, sujets pour éventails et cartonnages.
Il est né le 28 octobre 1775 à Épernay ; son père était marchand. Il a été conseiller municipal, juge au tribunal de commerce à partir de 1815 et adjoint au maire d'Épernay en 1828.
Il est imprimeur libraire depuis 1796, travaillant d'abord dans l'entreprise de son beau-père qu'il rachète en association avec sa soeur en 1800 ; elle lui cède sa part en 1806 et il exploite désormais seul l'imprimerie Warin-Thierry. Seul imprimeur maintenu à Épernay, il obtient son brevet de libraire le 21 juillet 1818 et celui d'imprimeur en lettres le 20 novembre de la même année. Il est autorisé à avoir 200 livres de caractères pour composer les planches du Voyage pittoresque de la Grèce par le comte de Choiseul Gouffier, paru en 3 volumes in-folio, dont il veut faire une réédition in-8°; il ferait à Paris la composition et les clichés qu'il enverrait ensuite pour impression à Épernay. Il publie surtout des ouvrages moins ambitieux comme beaucoup d'abécédaires, pour le compte d'éditeurs parisiens comme Blanchard, Belin-Le Prieur, Locard et Davi, et d'almanachs. Il est aussi l'imprimeur de l'Evéché et des Ecoles chrétiennes. Son Second alphabet en français lui vaut un avertissement pour défaut d'adresse. Il veut un brevet de lithographe pour faire des registres, des factures, etc. A partir de 1830, l'imprimerie devient Warin et fils.
Elle est née à Épernay le 1er avril 1774 ; son père était marchand. En 1800, elle avait acheté en association avec son frère Warin-Thierry l'imprimerie du beau-père de celui-ci. Après avoir cédé sa participation à son frère et s'être mariée avec l'imprimeur Fiévet, elle avait ouvert, en 1806, sa propre imprimerie. En application des décrets de 1811, seule l'imprimerie de Warin-Thierry devenait transmissible, celle de sa soeur n'étant que tolérée. À la mort de son mari, le 22 septembre 1817, elle a quatre enfants à sa charge, dont l'aîné n'a que dix ans.
Elle demande que lui soient transmis les brevets de libraire et d'imprimeur en lettres de son mari ; son frère s'y oppose en s'appuyant sur la réglementation des imprimeries tolérées, non transmissibles, et propose, pour l'aider, d'imprimer pour son compte la feuille d'annonces dont elle reste propriétaire... Elle réussit néanmoins à obtenir les deux brevets en 1817 et à continuer à exploiter son imprimerie. La demande de brevet pour la lithographie est ainsi justifiée : "Le commerce si étendu des produits vinicoles dans nos contrées de la Champagne vient à provoquer un genre d'industrie dont la ville d'Épernay est le centre et nécessite aujourd'hui l'impression en couleurs par le procédé de la lithographie d'un grand nombre d'étiquettes pour être apposées sur les bouteilles de vin de Champagne."
Il est né à Mouy (Oise) le 16 septembre 1814 ; son père était clerc de notaire. Il a fait des études de droit.
Il a repris les trois brevets de Thomas mais, en mars 1855, l'administration le menace de lui retirer son brevet de libraire s'il ne l'exploite pas ; il s'engage à le faire dans les deux mois.
Il est né à Douai le 29 octobre 1817 ; sa mère, célibataire, était rentière. Il a été correcteur au journal L'Indépendant
Il obtient le 22 décembre 1854 le brevet d'imprimeur en lettres de son oncle qui est mort et dont il est l'unique héritier. Il reçoit ensuite, le 26 avril 1860, son brevet de libraire. Il imprime des étiquettes.
Elle est née le 5 septembre 1829 à Abbeville (Somme) ; son père était bottier.
A la mort de son mari, elle reprend son brevet qu'elle cèdera à son fils dès qu'il aura 18 ans.
Il est né à Fresnes (Nord) le 29 avril 1854.
Il crée une imprimerie typo-lithographique à Condé et ouvre une succursale à Fresnes.
Il est né à Oberlauterbach (Bas-Rhin) le 16 mars 1827. Il est écrivain lithographe. Il a épousé la veuve de Jean Wiss et prend son brevet à son nom. Il meurt le 1er avril 1868.
Il imprime de la musique, des cartes, des plans, des cartons publicitaires illustrés, quelques illustrations de guides.
Il est né le 4 juin 1787 à Sarreguemines ; son père était relieur et libraire. Il est marié et père de trois enfants dont un fils.
Il a obtenu un brevet d'imprimeur en lettres le 20 novembre 1818, mais, pour ses brevets de libraire et de lithographe, il doit multiplier les demandes à partir de 1822 ; diverses intrigues, cabales locales et calomnies dissuadent l'administration jusqu'en 1829 de les lui attribuer.
Il est né le 8 janvier 1814 à Sarreguemines ; son père était imprimeur. Il travaille avec lui depuis longtemps
À la mort de son père, il reprend imprimerie et brevets. Il exploite trois presses, mais s'insurge contre l'installation possible d'un nouveau concurrent. Il a la clientèle de la Sous-Préfecture et des administations locales, et imprime le Petit Glaneur, journal d'annonces.
33, Grand' Place
Elle exploite une librairie et une imprimerie typographique et lithographique sous la raison sociale Veuve Rosoor et fils.
9 et 22, rue du Vieil Abreuvoir
Elle déclare exploiter un atelier lithographique, avec pour gérants Edmond André Rosoor, né le 1er novembre 1856 à Tourcoing, et Benjamin Édouard Desreumaux, né le 21 février 1857 à Quesnoy-sur-Deule.
65, rue Saint-Jacques (1867)
Il est né le 20 mai 1833 à Wissembourg (Bas-Rhin) ; son père, relieur, est devenu le grand imprimeur d'images de Wissembourg. Il meurt en 1911.
Breveté lithographe à Wissembourg (Bas-Rhin) en 1862, il a cédé son brevet à son frère en 1865 et il a racheté le fonds du libraire Humbert qui était le distributeur à Paris de l'imprimerie alsacienne familiale ; il sera breveté libraire le 28 mars 1868. Il tient également un magasin de papeterie et fournitures de bureau. Il veut fonder à Paris une fabrique d'imagerie religieuse qui serait la succursale de l'imprimerie de Wissembourg. Il dit avoir besoin de brevets de lithographe et taille-doucier pour tirer parti du rachat des planches de la faillite Dopter.
Il est né le 20 mai 1833 à Wissembourg (Bas-Rhin) ; son père était relieur, puis imprimeur et propriétaire de l'une des plus grandes imprimeries d'imagerie.
C'est son père qui a fourni les fonds pour racheter l'imprimerie Hornus en faillite et ses brevets de lithographe et d'imprimeur en lettres. Celui-ci a gardé son brevet de libraire malgré l'insistance de Wentzel auprès de l'administration.
Il est né le 15 octobre 1807 à Wissembourg. Son père était gantier. Il meurt le 23 juillet 1869, laissant un héritage estimé à 300 000 F.
Il est d'abord relieur et reprend un cabinet de lectures, mais il est menacé de fermeture en janvier 1832, car il n'a pas d'autorisation ; il fait donc une demande de brevet de libraire qu'il obtient le 6 mars 1832, ainsi que, en 1834, une autorisation pour un cabinet de lectures. Il a, d'autre part, créé une société musicale, ce qui lui permet de justifier sa demande de brevet de lithographe par le désir d'imprimer des partitions musicales. Il étend rapidement sa production à bien d'autres types d'objets, notamment aux images. "La plus grande partie des estampes sortant de ses magasins expriment des sujets religieux et sont cotées à des prix très bas pour en faciliter le placement dans les campagnes" plaide-t-il pour obtenir en 1840 un brevet d'imprimeur en lettres qui lui permettrait d'écrire les légendes en typographie pour une meilleure lisibilité. Il lui est refusé pour ne pas léser la veuve Bock à qui il avait été préféré pour le brevet de lithographe. Il réitère sa demande en 1851, en soulignant qu'il ne ferait pas de concurrence à la seule imprimerie typographique de Wissembourg, occupée par une feuille d'annonces et quelques publications officielles alors que lui-même a pris un grand développement sur les marchés des images français et allemand. Il emploie alors 200 ouvriers ; le brevet d'imprimeur en lettres lui est attribué le 4 février 1851. Sa production est d'abord dominée par les images religieuses, les images profanes n'en représentant que le tiers (personnalités comme Lamartine, rois et reines, figures allégoriques que l'on retrouvera sur les couvertures de cahiers, scènes de genre, calendriers...) Ses "Tableaux d'après nature pour l'instruction de la jeunesse" (animaux, objets familiers,bâtiments...) ont marqué le début, en 1843, d'une production tournée vers la jeunesse. Après 1850, alors que la part des images profanes augmente, les genres se diversifient, visant principalement cette clientèle : livres d'images, planches d'historiettes, planches de personnages à colorier et découper (des soldats notamment à partir de 1859) dont on comptera plus de 300, couvertures de cahiers, planches cartonnées éducatives. Une part de sa production vise aussi une clientèle d'adultes avec de calendriers, des modèles de broderies, des lettres de baptême... Le libraire Humbert, installé au 65, rue Saint-Jacques, puis sa veuve, à partir de 1859, lui servent de distributeurs à Paris. Il a fondé également une fabrique d'allumettes et y emploie 100 ouvriers.
Rue Bonnacker
Il est né le 3 juin 1839 à Wissembourg. Son père était libraire avant de devenir imprimeur lithographe et l'un des principaux fabricants d'images populaires. Il meurt le 2 juin 1877.
Il succède à son frère dans ses brevets de lithographe et d'imprimeur en lettres. Il poursuit la production d'images populaires principalement destinées à la jeunesse, qui a fait le succès de l'entreprise paternelle : planches de petits soldats (plus de 100), jeux, couvertures de cahiers, livres d'images pour étrennes, images ayant pour sujet l'Histoire, les contes, l'histoire naturelle... Une nouveauté : certaines planches doivent être découpées et montées pour former des scènes en relief ou des personnages articulés, animés grâce à des ficelles ou élastiques. Au public des adultes sont destinés, comme l'annonce son papier à en-tête, "estampes religieuses et autres, papiers à lettres de fantaisie, imagerie en dentelle, chemins de croix..." L'image peut être dorée, gaufrée, entourée d'une dentelle et déclinée dans diverse qualités. Toute cette production qui met l'imprimerie Wentzel au 3e rang des producteurs d'imagerie populaire est vendue pour plus de la moitié (57% en 1869) sur le marché allemand, depuis Wissembourg, mais pour les ventes en France, la librairie parisienne de la rue Saint-Jacques joue un rôle central pour une clientèle de colporteurs, institutions, libraires, bazars, commerçants à la recherche d'images et cartonnages. Sa veuve, Louise Caroline Scherer, lui succèdera en 1877, avant de céder la place à Charles Burckardt, ancien prote de l'entreprise, en 1880.
Il est né le 18 mai 1798 à Bordeaux. Il est instituteur comme son père.
Le Conseil municipal a voté l'achat d'une presse lithographique le 20 juin 1833 pour faciliter les impressions administratives dont il sera chargé. Il quitte le pays en 1834 ; son brevet est annulé en 1860.
8, rue Raze 15, quai Louis XVIII (1891)
Il est né à Guebwiller (Haut-Rhin) le 31 mars1825. Il a épousé Lydia, l'une des filles de l'imprimeur Gaulon.
Il succède à sa belle-mère, qui avait repris l'entreprise à la mort de son mari. Sa veuve et ses fils lui succèderont. Il est toujours présent sur le marché des étiquettes de vins de Bordeaux, quoique la concurrence soit vive, et travaille pour de nombreux autres produits comme en témoigne l'affiche publicitaire de 1898.
12, rue d'Enghien
Né le 20 avril 1796, il est marié et père de famille. Il est ouvrier typographe de formation.
Il fait faillite le 16 juin 1845 avec un actif de 211 176 F et un passif de 359 996 F. Il bénéficie d'un concordat. Il est brièvement mêlé en 1846, à une affaire de faux timbres, mais il est reconnu que le commanditaire des affiches lui avait fourni le papier falsifié. Il s'associe alors avec le typographe Maistrasse qui avait fait une lourde faillite (60 000 F de dettes pour 46 créanciers). Ils sont en faillite à nouveau le 12 février 1847. Le 27 septembre 1850, l'administration constate qu'il a rendu son brevet, puisqu'il n'exerce plus la profession d'imprimeur lithographe : il est employé du gouvernement, attaché à l'économat du lycée Louis-le-Grand. Ce brevet qu'il n'a pas cherché (ou réussi) à monnayer, est annulé.
Né le 27 août 1826 à Paris, il est le fils naturel légitimé d'une couturière et d'un tailleur.
L'enquête statistique de 1872 note que le brevet est inexploité faute d'ouvrage.
Il est né à Strasbourg le 31 mars 1828 ; son père était négociant.
12, rue Delaborde
Il est né le 25 avril 1814 à Metz (Moselle). Son père, horloger, était originaire de Friedberg (Hesse). Il a été élève de l'École des Arts et Métiers de Châlons et a été graveur sur cuivre chez Best , puis chez Minster avec qui il est associé depuis un an. Il est marié et père de famille. Par sa femme, il est allié au directeur du collège Sainte-Barbe et au président de la Cour impériale de Paris.
Il est le commanditaire pour 40 000 F de Minster qui est au bord de la banqueroute. Il reprend les brevets d'imprimeur en lettres et de lithographe de Minster qui reste son associé. Ils n'impriment que des papiers de sûreté pour actions et billets de banque. L'Annuaire de l'imprimerie et de la presse pour 1854 décrit ainsi leur apport respectif : "M. Minster y apporta pour enjeu sa science particulière des encres de couleur et ses procédés tout à fait spéciaux pour imprimer les fonds teintés, veinés, marbrés, azurés, du milieu desquels se détachent coquettement de longs caractères en blanc. M. Wiesener y apporta les traits moelleux, gracieux et fins de sa gravure et son esprit assoupli aux combinaisons typographiques étonnantes. Les actions industrielles qui sortent de leurs presses sont là pour attester le succès de cette alliance entre deux mérites bien tranchés". Ils emploient 40 ouvriers en 1854. Il fait faillite le 8 août 1867 et obtient un concordat par abandon d'actifs. L'imprimerie est vendue mais il refuse d'abandonner son brevet. Le 4 mai 1868, est vendu aux enchères son matériel dont une presse mécanique, et le 2 juillet, 2 485 kg de caractères lui ayant appartenu. Il a prévenu l'administration qu'il voulait constituer une nouvelle imprimerie.
3, place d'Albon 18, rue Mercière
Son prénom est Jean ou Joanny.
Il ouvre une imprimerie typographique et lithographique à proximité de sa papeterie de la place d'Albon.
7, rue de Ménilmontant (1862) 13, rue de Ménilmontant (1862) 109, quai de Valmy (1859) 32, rue de la Contrescarpe 13, rue Cadet (1857) 4, rue des Jeuneurs (1856) 18, rue du Faubourg Saint-Martin (1856) 24, rue Montholon (1855) 6, rue Dalayrac (1854) 14, rue Simon-le-Franc 61, rue des Cascades (1852)
Il est né le 29 avril 1827.
Il succède à son père. Il exploite 2 presses pour la confection d'étiquettes pour les confiseurs.
11, rue Geoffroy-l'Angevin
Ilest né le 16 août 1804 à Paris. Il est marié et père de famille. Il a été élève de l'École des Beaux-Arts, puis artiste graveur et lithographe, ce qui lui procurait un revenu annuel de 4 000 F.
Il fait faillite le 7 février 1842 avec un actif de 9 840 F et un passif de 7 762 F ; il bénéficie d'un concordat.
2, rue des Enfants rouges (1867)
Il est né le 18 mai 1827 à Paris. Il a été arrêté préventivement le 20 juin 1849 sous l'accusation de complot dans l'affaire des Arts et métiers ou "affaire du 13 juin". La perquisition n'ayant rien donné, il a bénéficié d'un non-lieu. "On assure que ses opinions démocratiques se sont fort amendées" en 1867. Il vit avec une femme mariée avec qui il a des enfants.
Il était employé dans l'imprimerie Lecherbonnier et fut chargé par les créanciers d'en prendre la direction lors de sa faillite. Il a racheté le matériel de l'imprimerie avec l'aide de Gendré. À eux deux ils emploient 50 ouvriers. Il fait une première demande en 1856 pour reprendre le brevet de Gendré mais, après un premier avis favorable, l'administration fait machine arrière à cause de sa vie commune avec une femme mariée et ses antécédents politiques. Gendré reprend donc son brevet et ils restent associés pendant 12 ans. Le transfert n'a lieu qu'en 1867. Ils font des étiquettes.
5 -7, rue du Petit Carreau (1852)
Enfant naturel, il est né le 18 octobre 1824 à Pfastatt (Haut-Rhin). Il est marié.
Il a acheté le 15 août 1851, à Mme Chausy l'imprimerie que lui a laissée son mari en 1849, lors de leur séparation ; elle s'est aussi engagée à lui céder le brevet de son mari. Celui-ci refuse bien qu'il n'ait plus les moyens de fonder une nouvelle imprimerie. L'administration refuse de disposer du brevet et contraint Wimmerlin à en acquérir un autre. Il exploite 5 presses et emplopie 6 ouvriers. Il fait faillite en 1861 avec un actif de 56 128 F et un passif de 30 445 F. En mai 1864, il présente un successeur, huissier révoqué, sans aucune expérience de la lithographie, qui n'est pas accepté.
36, place Saint-Michel
Il est né le 13 octobre 1812 à Marseille. Son père était cordonnier.
À la mort de son beau-frère l'imprimeur Thibout, il a proposé d'aider sa soeur à faire marcher l'imprimerie. Les affaires étant mauvaises, elle lui cède l'entreprise et le brevet en 1854. Il fait des travaux de ville, des étiquettes de boîtes d'allumettes (Allumettes Bonne Roche de Toussaint)
Elle est née le 7 janvier 1810 à Marseille où son père était cordonnier. A la mort de son mari, elle reste avec quatre enfants à charge.
Elle demande un brevet à son nom, son frère s'offrant à diriger l'imprimerie pour son compte. Elle est condamnée le 12 décembre 1850 à 3 000 F d'amende pour défaut d'adresse et de dépôt d'écrits condamnés, par ailleurs, pour outrage à la morale publique, mais le Préfet fait observer qu'elle sera incapable de payer une telle somme et l'amende est réduite à 1 000 F.
Elle est née le 20 mai 1824 à Cassel (Nord) ; son père était médecin accoucheur ; il était chevalier de la Légion d'honneur. Elle a épousé l'imprimeur D'Hubert dont elle a eu trois enfants.
A la mort de son mari en août 1862, elle reprend ses trois brevets et continue d'imprimer ses journaux, L'Observateur du Nord et le Pilote dunkerquois.
Il est né le 28 octobre 1819 à Colmar. Son père était vigneron. Il a fait trois ans d'apprentissage chez Decker pour être écrivain lithographe, puis a travaillé chez Bruckert comme chef d'atelier. Son acte de naissance porte comme patronyme Weiss ; tous les autres documents sont orthographiés Wiss. Il meurt le 11 janvier 1857.
A partir de 1842, il a multiplié les demandes de brevet ; assez maladroitement, il dit demander un brevet car il ne trouve pas de travail, ce qui éveille la méfiance des autorités préfectorales. Il lui est répondu que les lithographes sont suffisamment nombreux à Colmar. Quand il obtient le soutien du député Paris et du procureur général de Colmar, il obtient satisfaction.
10 bis, rue Saint-Joseph (1848) 78, rue Vieille-du-Temple (1850)
Il est né le 6 juillet 1821 à Seidingstadt (Saxe) et mort aux États-Unis en 1867. Il fait une demande de naturalisation le 7 octobre 1847 et reçoit ses lettres de naturalisation le 17 avril 1848.
Venu en France en 1840, il est tout d'abord ouvrier lithographe. Associé avec son compatriote François Appel, il travaille sous le couvert d'un lithographe français breveté dans une affaire de papeterie, fabrication de registres et impressions lithographiques. Le commissaire Truy les ayant mis en demeure de faire cesser cette situation illégale, Witter dépose une demande de naturalisation le 7 octobre 1847, puis, en décembre, une demande de brevet de lithographe. Il fait valoir qu'il est susceptible d'embaucher une vingtaine d'ouvriers sans travail et qu'il a importé des presses anglaises capables d'améliorer la production. Il obtient d'abord une autorisation provisoire d'exercer le 28 février 1848, puis sa naturalisation en avril et le brevet en juillet. Il exerce dorénavant sous la raison sociale Appel et Witter. Bien que l'entreprise prospère, il part pour les États-Unis (après diverses escroqueries ?) et son brevet est annulé le 20 décembre 1852 et attribué par l'administration à Berot. Installé à Saint-Louis (Floride), il devient éditeur de livres pour l'enseignement de l'allemand et d'ouvrages pour la jeunesse.
8, rue Montmorency (1838)
Il est né le 6 octobre 1796 à Strasbourg (Bas-Rhin) ; son père était négociant. Il est marié et père de famille. Il est garde national.
D'abord graveur, il est breveté imprimeur en lettres le 18 décembre 1835. Il demande ensuite un brevet de lithographe pour faire des travaux de ville et des étiquettes, mais l'imprimerie Wittersheim est surtout une imprimerie typographique, imprimant des périodiques (Les Grandes affiches de France, devenu le Courrier des salles de marchés, Le Pays, L'Almanach-Bottin, l'Annuaire parisien...) pour lesquels il obtient des autorisations de déplacer ses presses, et des imprimés en tout genre. Il est souvent condamné pour avoir oublié de déposer des numéros de périodiques ou de faire figurer son nom sur des prospectus. Malgré l'agacement du commissaire inspecteur devant sa négligence, il obtient toujours une réduction des amendes. Il est remplacé dans ses deux brevets par son fils Alfred ; l'imprimerie devient Imprimerie A. Wittersheim.
5-7, rue Saint-Pierre
Il est né à Paris le 7 août 1831.
Il est associé avec Gendron pour exploiter l'ancienne imprimerie typographique et lithographique Paul Mayer et cie.
Il est né à Guichen (Ille-et-Vilaine) le 1er septembre 1844 ; son père était gendarme. Il a lui-même été sergent-major aux zouaves de la Garde impériale.
L'administration veut accélérer la procédure d'attribution de son brevet de façon à ce qu'il puisse fabriquer les circulaires du plébiscite. Il cède son entreprise à Horoy en 1874.
Il est né à Paris le 21 décembre 1838 ; son père était imprimeur. Depuis 1858, il dirige l'imprimerie paternelle.
Il reprend les trois brevets de son père.
Il est né à Metz (Moselle) le 21 septembre 1808 ; son père était brocanteur.
Il reprend un brevet d'imprimeur en lettres le 8 août 1856 avant d'obtenir par création son brevet de lithographe, le premier établi à Argenteuil. Ces brevets ne lui ont pas été accordés sans hésitation car il a déjà été breveté imprimeur en lettres le 20 février 1838 pour Paris. L'exploitation de ce brevet a été, selon le rapport, "fort orageuse". Il s'est alors démis de son brevet et associé avec d'Urtubie dans une imprimerie à Montmartre ; ils font faillite en 1839. Il travaille ensuite à la mise au point d'une presse cylindrique à mouvement continu pour l'impression des clichés avec le constructeur de machines Eugène Philippe ; ils en déposent le brevet en 1845. Le rapport de police accuse Worms d'avoir floué Philippe et quelques autres commanditaires comme précédemment les créanciers de l'imprimerie. Worms apporte la preuve qu'il a lui-même, et sans le concours de son associé, payé les dettes de l'imprimerie et qu'il ne doit plus que quelques milliers de francs pour sa presse cylindrique. Malgré ces dernières dettes et une douzaine de condamnations antérieures pour défaut de déclaration ou d'adresse quand il était imprimeur, il obtient ses brevets pour Argenteuil. Il y reprend la formule de l'almanach qu'il avait déjà exploitée du temps de son association avec d'Urtubie, avec l' Almanach complet de la cuisine et le Nouvel almanach des cuisinières pour 1859 .