7, place du Palais (1854) Rue Impériale (typographie) Faubourg de Paris (1869)
Il est né le 1er décembre 1818 à Strasbourg (Bas-Rhin). Son père y était graveur, puis lithographe breveté. Quand il a 13 ans, son père le retire de l'école pour lui faire apprendre le métier d'écrivain-lithographe et suivre le cours de dessin d'académie des frères Guérin. A 16 ans, il enseigne le dessin linéaire dans l'école fondée par M. Ratisbonne à Strasbourg. Puis, en septembre 1837, il l'envoie poursuivre sa formation à Paris où il échoue à se faire embaucher chez Cluis, Thierry ou Kaeppelin, mais entre chez Desurmont, une "maison de second degré", aux appointements de 60 F par mois. En juin 1838, il part pour Rennes où il entre chez Landais qui fait des travaux de ville. Il lui empruntera l'argent nécessaire pour payer un remplaçant pour le service militaire. Après s'être converti au catholicisme, il se marie en 1842 avec Marie Hamelin, fille d'un libraire rennais ; ils auront deux fils, Charles né en 1845 et René, né en 1852. La réussite de son imprimerie en a fait une personnalité importante de la vie locale. En 1871, il devient membre du conseil municipal de Rennes ; il est fait chevalier de la Légion d'honneur en 1875 ; figure du catholicisme social, il est reçu par Pie IX en 1876. Cependant, candidat à la députation en 1876, il est battu par le candidat sortant. Il meurt subitement à Paris le 8 février 1893 lors d'un voyage d'affaires, rue Médicis où il possédait un hôtel particulier qui abritait aussi les bureaux parisiens de l'entreprise.
Le 3 juin 1842, il obtient un brevet d'imprimeur lithographe, seules 2 imprimeries lithographiques fonctionnant alors à Rennes, et il s'associe avec son patron Joseph François Landais pour une durée de 10 ans. En 1852, il lui succède. À côté de son imprimerie lithographique, il possède un commerce de papeterie et de fournitures de bureau. En 1854, il entre en société avec Alphonse Edmond Marteville, en reprenant 1/3 de son capital, et prend la direction de l'imprimerie typographique Marteville et Lefas qui imprime le Journal auxilaire breton, journal conservateur. Le contrat stipule l'étroite association des deux imprimeries dans la complémentarité de leurs travaux et fournitures. Il prévoit aussi la mise en place d'une activité de réglure et reliure. C'est une étape importante de l'expansion de l'entreprise pour Oberthür à qui avait été refusé en 1848 un brevet de typographe. En 1857, Marteville lui cède le reste de son capital et se retire, et Oberthür reprend son brevet de typographe le 13 janvier 1857. Pour soutenir sa demande de brevet de lithographe et prévenir les protestations de ses concurrents, il a affirmé qu'il ferait surtout des travaux artistiques alors que les autres lithographes de la ville ne font que des travaux de ville. Il est vrai que pour soutenir sa demande ultérieure d'un brevet d'imprimeur en lettres, il se prévaudra d'avoir introduit à Rennes "l'impression en couleurs et la gravure en relief (procédé Collas)" et dit souhaiter faire de la typo-lithographie ; l'exemple qu'il joint à son dossier est une image religieuse accompagnée de texte. Toutefois, ce sont bien les travaux administratifs et commerciaux qui feront sa fortune, plus que les travaux artistiques. D'ailleurs, le brevet qu'Achille Collas a pris en 1838 doit permettre de rendre les plaques d'acier destinées à la gravure plus résistantes aux nombreux tirages, ce qui indique plutôt une production de masse. Oberthür réalise toutes sortes de travaux de ville : cartes publicitaires, factures, billets divers, étiquettes..., mais ce qui dynamise l'entreprise, ce sont les contrats pour des imprimés commerciaux et administratifs de deux grands réseaux. En 1854, il se lance dans la première publication d'un almanach postal (beaucoup plus populaire que l'Almanach des adresses de Rennes et des tribunaux qu'il imprimait avec Landais). En 1857, il reprend à Mary-Dupuis, de Noyon, le traité qui lui donnait pour 12 ans le monopole de l'impression du Dictionnaire des postes et de l'Almanach postal. Sur ce marché très concurrentiel, il bénéficie d'une distribution privilégiée et en profite pour décliner le concept de calendrier dans plusieurs formats et présentations (calendrier mural, almanachs illustrés, éphémérides, simple carte-calendrier...) En 1876, l'imprimerie en fabrique 4 563 269 en 1882, 6 586 000 en 1894. D'autre part, en 1862, il a aussi passé un accord avec la Compagnie des chemins de fer de l'Ouest pour les imprimés nécessaires au réseau. Elle n'est pas sans lien avec l'importante production cartographique, commencée du temps de l'association avec Landais. Le rapide développement de l'imprimerie Oberthür, devenue Oberthür et fils en 1866 à la suite de son association avec son fils Charles, inquiète ses confrères, comme en témoigne la protestation de Guillet quand la rumeur court qu'elle va ouvrir une succursale à Redon, ce qui serait pourtant impossible car illégal. En 1852, il employait 18 ouvriers ; en 1856, il en emploie 600 qui font fonctionner 31 presses à bras et 12 presses à vapeur. L'expansion de l'imprimerie nécessitera la construction successive de nouveaux ateliers. En 1865, une grève a lieu dans ses ateliers typographiques motivée par des revendications salariales. La politique paternaliste que Charles Oberthür met en place n'est sans doute pas sans lien avec cet événement. En 1867, il crée une mutuelle, la Société des lithographes de Rennes, en 1873 une école interne d'apprentissage, en 1880 un service médical... À l'occasion de la remise par l'archevêque de Rennes de la médaille de l'Ordre de Saint-Grégoire-le-Grand, en 1887, il remet un livret de caisse d'épargne à chacun de ses ouvriers, 367 livrets en tout avec des sommes allant de 25 à 100 F. Ses fils Charles (1845-1924) et René (1852-1944), ayant hérité de sa passion pour les papillons, constituèrent eux-mêmes de remarquables collections et utilisèrent les ressources de leur entreprise pour imprimer des ouvrages illustrés par la lithographie (Études d'entomologie, par fascicules, 1876-1902) Après sa mort, ses fils Charles et René signent un acte d'association avec leur mère, Marie Oberthür, née Hamelin. L'imprimerie deviendra une société anonyme en 1909, dirigée par Charles, puis René Oberthür.
17, Grand'rue (1844) 8, rue du Faisan
Il est né le 24 août 1794 à Strasbourg. Son père François Antoine Oberthür était perruquier à Strasbourg. S'il est des premiers Français à pratiquer la lithographie et à travailler à son perfectionnement en Allemagne, sa carrière semble avoir été assez médiocre, pour des raisons jusqu'ici inexpliquées. François Jacques Oberthür décède en 1863.
A la demande du préfet du Bas-Rhin, il aurait fait, en 1811, les premiers dessins suivant la méthode de Senefelder sous les yeux de la préfète. Il y trouva un encouragement à partir en Allemagne où il fera plusieurs séjours. Il travaille notamment à Fribourg-en-Brisgau dans l'imprimerie artistique de l'éditeur Bartholomée Herder, fondée en 1810. C'est en Allemagne que naissent ses deux premiers enfants et qu'il se remarie avec la fille du directeur de l'imprimerie grand-ducale, Henriette Zeitzmann, après la mort en couches de sa première épouse. Revenu à Strasbourg, il fonde un atelier de gravure qui travaille pour le marché allemand et, en 1825, s'associe avec Boehm. En 1828, Senefelder s'arrête à Strasbourg et lui propose une association pour faire ensemble de l'imagerie populaire. Cette association ne dure pas plus d'un mois ; Senefelder repart en Bavière sans donner suite. En 1840, Oberthür s'associe à Emrich. Le 10 décembre 1853, il est condamné à 5 000 F d'amende pour avoir imprimé une Lettre évangélique à Sa Majesté Louis Napoléon Empereur des Français d'une "grande exaltation religieuse", signée Kopf, pour laquelle il n'a pas fait de déclaration ni porté ses nom et adresse. L'amende est ensuite réduite à 100 F, mais le rapport de police n'est pas très élogieux, notant : "individu apathique (...) qui néglige ses affaires (...) ses enfants pourvoient en grande partie à ses besoins, il fréquente les brasseries assidûment (...)" Son fils Émile François lui succède le 20 juin 1861.
8, rue du Bouclier
Né le 23 juin 1839, il est le plus jeune fils de François Jacques Oberthür, "doyen des lithographes de France et collaborateur de l'inventeur de la lithographie", et de Jeanne Caroline Frédérique Henriette Zeitzmann, elle-même fille du directeur de l'imprimerie grand-ducale de Karlsruhe. L'un de ses frères a succédé à son père en 1863, un autre est installé à Bischwiller et un troisième possède à Rennes un très grand établissement
Il obtient un brevet par création.
Il est né le 25 juin 1836 à Strasbourg. Son père était imprimeur.
François Émile Oberthür succède à son père François Jacques, démissionnaire le 20 juin 1861 pour Strasbourg. Il échange son brevet en 1863 avec celui de son frère Gustave Adolphe qui vient à Strasbourg et lui laisse celui de Bischwiller. En 1867, c'est l'inverse : Gustave Adolphe démissionne et est remplacé par Émile Dusch, et revient à Bischwiller. À ce moment-là, l'enregistrement de la transaction entre les deux frères permet de connaître leur entreprise. Ils possèdent 3 presses, une machine à couper le papier, une machine à graver, des pierres lithographiques, papiers et outils divers. Le tout est estimé à 4 500 F. Les deux frères possèdent également une fabrique d'encre d'imprimerie en indivision à Bischwiller.
Il est né le 28 août 1834 à Strasbourg ; son père était imprimeur lithographe. Il est lui-même écrivain lithographe.
François Émile Oberthür succède à son père François Jacques, démissionnaire le 20 juin 1861 pour Strasbourg. Il échange ce brevet en 1863 avec celui de son frère Gustave Adolphe qui vient à Strasbourg et lui laisse celui de Bischwiller. En 1867, c'est l'inverse : Gustave Adolphe démissionne, remplacé par Émile Dusch, et revient à Bischwiller. A ce moment-là l'enregistrement de la transaction entre les deux frères permet de connaître leur entreprise. Ils possèdent 3 presses, une machine à couper le papier, une machine à graver, des pierres lithographiques, papiers et outils divers. Le tout est estimé à 4 500 francs. Les deux frères possèdent également une fabrique d'encre d'imprimerie en indivision à Bischwiller.
Il est né à Douai le 16 mai 1810 ; son père était cabaretier. Il a travaillé dix ans dans la librairie, notamment chez Blocquel.
Il a obtenu d'abord un brevet de libraire le 6 novembre 1834, puis il demande un brevet de lithographe pour faire des travaux de ville et pour la fabrication de registres. Il obtient ensuite un brevet d'imprimeur en lettres pour faire de la librairie classique ; il prend aussi l'engagement de faire du journal de son prédécesseur typographe un journal favorable au gouvernement. Après avoir cédé son brevet de lithographe, il cède celui de libraire à son gendre le 9 octobre 1860 et se démet, enfin, de celui d'imprimeur en lettres le 3 septembre 1861.
Il est né le 18 janvier 1821 à Villedieu (Manche). Son père était chaudronnier. Il est ouvrier lithographe.
D'après le commissaire qui enquête en 1859, il n'a jamais exploité son brevet. En 1851, il en a demandé le transfert pour Paris, ce qui lui a été refusé, et il semble qu'ensuite il soit resté à travailler chez son beau-père l'imprimeur en lettres Roger. Le brevet est annulé en 1860.
Il est né à Courtemaux (Loiret) le 27 novembre 1813 ; son père était régisseur de propriétés. Il est écrivain lithographe ; après avoir été apprenti chez Delannoy, il a travailllé chez divers imprimeurs avant de revenir à Faÿ-lès-Nemours en 1834 en raison d'une grave blessure : à l'enterrement du général Lamarque, il a été écrasé par la foule et il a eu le genou abîmé.
D'après le rapport du commissaire enquêteur, il a cédé son brevet à Léopold Girault à cause de sa mauvaise santé en 1838 et il est mort deux ans plus tard. Son brevet est annulé par erreur puisqu'il a été régulièrement transmis.
23, rue de Lyon (1862) 14, rue de Lyon (1895)
Il est né à Semur (Côte-d'or) le 31 mars 1829 ; son père était imprimeur. Il est compositeur.
Il a repris les brevets d'imprimeur en lettres et de lithographe d'Herlobig. Il prétendra ultérieurement avoir payé 25 000 F pour cette acquisition et dépensé encore 5 000 F pour faire des travaux nécessaires, ce qui paraît très élevé. Quand il veut les céder à Bougon, "des raisons de famille l'engageant à quitter Avallon", dit-il, le rapport du Préfet est doublement négatif : à Bougon, il reproche son passé politique, à Odobé "des relations étroites avec plusieurs individus qui se sont faits remarquer par l'exaltation de leurs idées", ainsi que "le peu de soin donné à la gestion de son établissement, aggravé par le choix de son personnel qui est tout à fait mauvais". Jugement à prendre avec prudence, le Préfet n'étant pas, la suite le montre, d'une parfaite objectivité. Grâce à l'intervention du Garde des sceaux qui se porte garant de la bonne conduite à venir du candidat, celui-ci reçoit les deux brevets mais il refuse de prêter le serment obligatoire de fidélité au régime ; c'est du moins la raison officiellement présentée ; plus vraisemblablement, le Préfet a refusé à l'ancien insurgé de 1851 la possibilité d'imprimer les annonces judiciaires, source importante -et nécessaire- de revenus. Bougon veut annuler la vente et récupérer son argent, Odobé fait la sourde oreille et un procès s'engage, avant qu'une transaction n'intervienne : Odobé rentre en possession de son matériel et de ses brevets le 5 février 1861 et obtient 3 400 F de dommages et intérêts. Il emploie trois ouvriers. Il publie des discours de distribution de prix, les bulletin du commice agricole d'Avallon et des ouvrages d'érudits locaux ; il imprime aussi, comme ses prédécesseurs, la feuille d'annonces, le Journal d'Avallon.
Il est né le 31 mars 1839 à Semur (Côte-d'or).
Il a récupéré ses brevets et son imprimerie au terme d'une tractation avec Bougon. Il déclare ouvrir une librairie le 4 octobre 1873. Vers 1904, l'imprimerie est reprise par Grand.
Il est né le 11 septembre 1802 à Feurs (Loire) ; son père était cafetier. Il a travaillé pendant un an chez Motte à Paris. Venu dans le Sud, il se serait vanté d'avoir des compétences de graveur et de dessinateur lithographe, mais l'emploi qu'il occupe pendant quelques temps chez Jusky à Valence est celui de commis de bureau. Licencié, il a essayé de vivre à Nîmes de commandes de lithographies qu'il faisait faire à Montpellier. Le rapport le peint comme un homme "intrigant et à jactance".
Sa demande de brevet suscite les protestations de Jusky qui soutient qu'il n'y a pas suffisamment de travail de lithographie à Nîmes, mais le Préfet rejette ses arguments et plaide pour l'attribution d'un brevet à Ogier, d'autant qu'il est recommandé par un pair de France et un ancien député. La suite de sa carrière le montre pour le moins aventurier.
Il est né à Feurs (Loire) le 11 septembre 1810. Son père était cafetier.
Il avait obtenu un brevet pour Falaise (Calvados), le 14 décembre 1837, ayant racheté l'imprimerie de Guesnon à sa veuve. Son entreprise marche bien grâce à une clientèle venue parfois de Caen ; comme il a un asssocié, il a l'idée d'ouvrir un second établissement à Caen au nom de son associé, mais celui-ci se montre "déloyal". Ogier décide donc de demander le brevet pour lui-même par transfert de celui qu'il possède pour Falaise qui n'a plus de lithographe. Son brevet est annulé faute d'exploitation en 1860.
Né le 30 mai 1820 à Strasbourg. Son père était bottier, président du Conseil des prudhommes. Sa famille jouit d'une certaine aisance.
Charles Fassoli n'a pu être breveté en remplacement de Charles Frédéric Boehm car il n'était pas naturalisé. C'est donc son beau-frère Ohlmann qui sollicite le brevet en même temps qu'il rachète l'imprimerie. Fassoli, naturalisé, reprendra l'ensemble en 1862. Il imprime en autographie de la musique, des modèles d'écriture, de courtes brochures ; la lithographie est utilisée pour les illustrations de publicités, de souvenirs de conscription...
39, rue Sainte
Il est né le 17 septembre 1835 à Marseille. Son père était imprimeur.
Après la mort de son père en 1851, sa mère a demandé à conserver son brevet et le transmet à l'un de ses fils, tous portant comme second prénom Marius, d'où une confusion dans la rédaction du brevet, corrigée ensuite. En 1884, il apparaît comme "imprimeur de Monseigneur l'Evêque".
Il est né le 7 juin 1800 à Marseille. Son père, d'abord porte-faix, était devenu employé dans une maison de commerce. Il a travaillé comme prote dans l'imprimerie de la demoiselle Brebion qui souhaite se retirer, en raison de son âge, et lui laisser l'affaire. Il est père de cinq enfants. Il meurt le 24 juin 1851.
Le premier avis favorable donné à sa demande de brevet d'imprimeur en lettres en 1826 est bientôt ruiné par une belle et longue lettre anonyme le présentant comme fils d'un révolutionnaire et associé d'un homme connu pour son libéralisme ; l'obtention de son brevet lui permettrait, de plus, d'épouser la fille d'un perruquier, républicain exalté. Olive lui répond en mobilisant trois députés qui attestent qu'il leur a été présenté par différentes personnes très respectables de Marseille comme professant des principes religieux et monarchiques ; ils demandent une nouvelle évaluation du dossier. Les informations contenues dans la lettre apparaissant fausses ou exagérées, le brevet d'imprimeur en lettres lui est accordé le1er août 1826. En 1830, il fait la demande d'un brevet de lithographe ; il lui est refusé au motif que la concurrence est déjà vive. Il renouvelle sa demande en 1838, puis en 1842 ; les raisons du refus, malgré la recommandation d'un Pair de France, sont alors politiques : on lui reproche "l'exaltation de ses opinions légitimistes" et l'impression de la Gazette du Midi ; il serait l'un des meneurs les plus actifs du parti légitimiste à Marseille et l'administration de la Librairie estime "qu'il est juste qu'il subisse les conséquences de la position qu'il a prise". Ses opinions légitimistes lui ont déjà valu en 1833 de ne bénéficier d'aucune réduction de l'amende de 3 000F qui lui a été infligée pour défaut d'adresse sur un Almanach de la bonne duchesse
Il est né à Marseille le 14 juin 1821. Son père était cultivateur puis débitant de tabac. Il a appris la lithographie à Paris d'où il envoie sa demande de brevet pour Marseille.
Il veut "faire spécialement la cromolithographie [sic], c'est-à-dire les impressions en couleurs, partie de l'art très peu connue dans cette localité".
Il est né à Venasque (Vaucluse). Son père était cultivateur. Il est ouvrier lithographe.
Il est né le 21 mai 1823 à Toulon (Var). Son père était charpentier. Il est dessinateur lithographe.
Il a racheté l'imprimerie de Carles et reprend son brevet.
Il est né à Vaucresson (Seine-et-Oise) le 30 août 1806. Il a travaillé au secrétariat général du ministère de l'Intérieur et à la direction de la Librairie.
Il travaille d'abord comme libraire à Paris avec son beau-frère dont il reprend le brevet le 9 juin 1840. En plus de son activité de libraire-commissionnaire, il est associé avec Tarbé dans la Fonderie générale des caractères français et étrangers. Il demande le brevet d'imprimeur en lettres qui lui est nécessaire ; il lui est d'abord refusé au motif que le nombre d'imprimeurs parisiens ne peut augmenter, puis, grâce à ses soutiens, accordé le 23 avril 1841. Il demande ensuite le transfert de ses brevets de libraire et de lithographe pour Poissy, sa femme reprenant celui de typographe pour Paris. Enfin, ayant trouvé une imprimerie qu'il souhaite reprendre à Versailles, sans abandonner ses investissements de Poissy, il demande donc que sa femme puisse transférer son brevet pour Versailles. Il travaille pour de grands éditeurs parisiens comme Michel Lévy.
Il est né à Saint-Étienne le 3 février 1823 ; son père était boulanger. Il porte le même prénom que son frère et on ne les distingue que par les mentions "aîné" et "cadet". Il est ouvrier lithographe.
Il est condamné, le 5 août 1855, à 5 000 F d'amende pour avoir imprimé le Tarif et la Lettre aux patrons des ouvriers menuisiers ; elle sera réduite à 100 F.
Il est né le 4 octobre 1817 à Saint-Étienne ; son père était boulanger.
Sa demande de brevet se heurte à une forte opposition des autres lithographes et à un désaccord entre le Préfet et la Direction de le Librairie. Il cède son brevet à son frère qui porte le même prénom que lui.
Place du Minage Grande rue
Il est né à Montendre (Charente-maritime) le 7 décembre 1828, d'un père boulanger.
Il reprend le matériel et les brevets de lithographe et imprimeur en lettres de Lagier chez qui il a travaillé quelques temps. Le brevet de libraire qu'il sollicite en 1858, lui est refusé.
Elle est née le 21 mai 1818 à Blaye ; son père était boulanger. À la mort de son mari, en novembre 1848, elle a deux enfants encore mineurs.
Elle reprend les brevets de libraire et d'imprimeur en lettres de son mari le 18 avril 1849, mais néglige de demander le transfert de son brevet de lithographe bien qu'elle continue à pratiquer la lithographie ; l'administration la met en demeure de régulariser sa situation. Le 11 mai 1857, elle cède l'imprimerie tyographique à l'imprimeur Lamarque, mais transmet le brevet de lithographe à son gendre Lassus.
20, rue des Hauts Pavés
Il est né le 16 juin 1828 à Nantes ; son père était menuisier.
Léopold Eugène Manguin lui succède en 1878.
6, Grande Rue
Il est associé avec Joseph Pretet dans l'imprimerie typo-lithographique Ordinaire et cie.
Il est le vicaire de la paroisse Saint-Denis de la Croix-Rousse.
Il a acquis une presse autographique pour son usage personnel et celui de de l'école religieuse.
2, rue Saint-Denis ( 1868)
Il est né le 29 avril 1843 à Paris. Son père était employé aux douanes.
Il a été commis chez le papetier Marion pendant plusieurs annéees, puis s'est associé avec un de ses frères pour acheter une papeterie. Il a acheté l'imprimerie de Biardot pour 20.000 F : avec 1 presse mécanique et 5 presses à bras employant 10 ouvriers. Il est spécialisé en étiquettes commerciales.
Il est né à Rouen (Seine-inférieure) le 19 novembre 1813 ; son père était tailleur. Le rapport de police dit assez méchamment qu'il est "sans profession arrêtée" et "qu'il passe pour homme de lettres, qualification aussi prétentieuse qu'élastique. Il était naguère employé comme comptable chez Curmer, libraire où il a pris le goût des éditions de luxe accompagnées de dessins lithographiés et coloriés. Quoique fort inexpert dans l'imprimerie lithographique, il veut se risquer à produire certaines impressions du Moyen Age et de piété".
Il obtient néanmoins son brevet de lithographe pour faire de la lithographie artistique.
Il est né à Rouen le 19 novembre 1813 ; son père était tailleur. Il a été comptable chez le libraire éditeur Curmer.
Après avoir obtenu un brevet de lithographe pour Paris où il souhaitait faire de la lithographie artistique, il obtient ses brevets de lithographe, mais aussi d'imprimeur en lettres et de d'imprimeur en taille-douce pour Rouen. Il meurt peu de temps après.
Il remplace Toussaint.
44, route d'Orléans, Petit-Montrouge (1846) 3, rue du Cloître-Saint-Jacques-l'Hôpital (1830)
Il est né le 18 mai 1805. Il a passé 6 à 7 ans à Londres dans la maison Standidge et cie
Il a travaillé sous le brevet de Charlet, faisant tourner 7 presses et, en 1833, demande un brevet pour son propre compte ; il le reçoit le 11 février 1833 pour Paris. Il fait faillite en 1836 et Boullemier, qui travaillait avec lui depuis 6 ans, lui succède. Le 27 février 1846, il obtient de l'échanger pour Montrouge où il n'y a pas de lithographe et où il vit avec toute sa famille. Le 16 février 1860, à la suite de l'annexion du Petit-Montrouge à Paris, il demande à faire modifier son brevet pour Paris. Il fait des travaux de ville.
Adolphe Otenin est né à Châlons comme Eugène Buart, le premier le 24 juillet 1848, le second le 18 novembre 1842. Tous deux ont été ouvriers lithographes à Reims.
Ils s'associent pour créer un atelier lithographique, mais le recensement de 1876 note qu'ils ont cessé d'exercer dès 1872 car "ils ne faisaient rien".
Il est né le 24 avril 1776 à Blainville-sur-l'eau (Meurthe) ; son père était vigneron. Il est marié et paie 180 F de loyer. Il a été professeur de mathématiques et pensionnaire de l'Université. Il est l'auteur d'une Arithmétique, ou Principes très élémentaires de l'esprit de calcul et d'induction (1835), mais aussi du Précis analytique et raisonné des principes de Lavater sur les signes physiognomoniques (1834).
Il n'enseigne plus, mais fabrique des modèles ou maquettes scientifiques en plâtre, cire ou carton-pierre pour expliquer des notions de mathématiques, physique ou agronomie, pour lesquels il a reçu une mention Honorable à l'Exposition de 1839. Il souhaite obtenir le brevet de lithographe pour imprimer des étiquettes et des notices techniques servant d'explication à ces modèles. Son brevet est annulé en 1856.
Il est né le 7 juillet 1817 à Vésaponin dans l'Aisne ; il est le gendre de l'imprimeur Barrois qui a transporté ses brevets de La Fère à Paris en mai 1848. Il a trois enfants.
Il a quitté Paris pour être huissier à La Fère de 1843 à 1848. Il en part puis y revient au bout d’un an. Il fait alors la demande d’un brevet de lithographe et d’un brevet de libraire. Il en demande le transfert l’année suivante pour Paris où il succèderait à son beau-père Barrois. Malheureusement, le rapport de police signale que sa conduite et sa moralité paraissent jusqu'à ce jour irréprochables mais qu’il a des opinions politiques avancées, qu’il veut s’associer avec "Van Geleyn, un écrivain dessinateur exalté, sans moralité ni références, venu à Paris en juin 1848, et avec un ouvrier lithographe "adonné à l’intempérance", ce qui le mène à tenir "des propos très hostiles au gouvernement". Le transfert est refusé. Il cède d’abord son brevet de libraire, en mai 1850, puis celui de lithographe en décembre. Ses projets d'association montrent qu'il n'a pas de qualification pour être lithographe, mais que ses démarches sont liées à l'installation à Paris de son beau-père qui ne semble pas vouloir exploiter lui-même ses brevets.
32, rue Bourg-l'Abbé, passage de l'Ancre (1849)
Il est né le 15 janvier 1803 à Lyon (Rhône). Son père était négociant. Il a été sergent-major au 64 e de ligne et a été libéré 2 ans plus tôt.
À sa mort, son atelier et ses 8 presses sont mis en adjudication le 16 décembre 1854, au prix de 1 200 F et acquis par Perdreau pour 6 500 F.
Il est né à Castres le 8 décembre 1843 ; son père était meunier. Il pratique la lithographie depuis dix ans. L'enquête de 1876 note qu'il est décédé.
23, rue des Granges (1854)
Il succède comme libraire, lithographe et typographe à son père Claude, Antoine, Joseph Outhenin, décédé.
Né le 21 novembre 1811 à Laon dans l'Aisne.
Avocat à Laon, il reprend les trois brevets d'imprimeur en lettres, lithographe et libraire de son frère utérin Menesson à la même date. L'enquête statistique de 1854 note que faute d'ouvrage, il n'exploite pas son brevet. Il est annulé en 1855.