Il est né le 11 mai 1827 à Saint-André-de-Valborgne (Gard) ; son père était teinturier. Il est marié et père de deux enfants. Depuis qu'il travaille comme écrivain lithographe, il n'a eu que trois patrons à Paris, Lyon et Nîmes. Il signe toujours Cabanel-Cruvellié.
57, rue Sainte-Avoye (1832)
Il est né le 27 septembre 1783.
Il est marchand papetier, "avantageusement connu dans le commerce sous la raison sociale St Maurice Cabany". Il est spécialisé dans la fabrication de registres imprimés. En 1847, c'est sa veuve qui est enregistrée dans l'Annuaire du commerce ; sa spécialité est toujours les "registres imprimés pour toutes comptabilités, notaires, usines, roulages", la papeterie et les fournitures de bureau : "étiquettes de registres, gaufrées en or sur papier de couleur verni imitant le maroquin doré au fer, bandes alphabétiques de toutes grandeurs pour répertoires, toutes étiquettes dorées en général" (Annuaire du commerce de 1850).
Faubourg Rive droite du canal
Ils sont négociants en vins.
Ils ont une presse autographique, système Ragueneau, pour leurs besoins professionnels.
121, rue Saint Martin (juillet 1868) 59, rue Quincampoix
Né le 21 avril 1837 à Lucé, Eure et Loir, il est marié et père d'un enfant. Son père était vigneron.
Ouvrier lithographe chez le Sieur Lucas, il exploite à son compte deux presses.
20, rue du Croissant (1832)
Il est né le 18 septembre 1800 à Remiremont (Vosges). Son père était marchand.
Il a été employé pendant 3 ans dans une imprimerie lithographique qu'il rachète. En 1856, son brevet est annulé pour défaut d'exploitation : il était depuis de nombreuses années entre les mains de Kaeppelin ; on peut penser que Cabasse a travaillé chez lui après avoir renoncé à exercer à son compte. Le commissaire n'a pas retrouvé sa trace.
265-267, rue Saint-Honoré (1847) 5, place du Chevalier-du-Guet (1839) 5, passage Basfour / passage de la Trinité (1840) 24, rue Quincampoix (1836)
Il est né le 15 avril 1811 à Paris. Son père était tailleur d'habits. Il a pour parent le vérificateur de l'Imprimerie royale, ce qui joue en sa faveur. Il a commencé comme apprenti lithographe à l'âge de 13 ans chez Feuillet, puis a travaillé chez Frey, Durier, Lebrec et Ricard ; il a 10 ans d'expérience.
Il a comme spécialités l'autographie et les travaux commerciaux. Il possède deux presses et fait travailler un apprenti. Il développe son imprimerie en y ajoutant la taille-douce pour laquelle il embauche un ami graveur, et la typographie. En 1847, il annonce qu'il pratique "lithographie, autographie, gravure et typographie en tous genres".Le Lithographe cite un amusant couplet publicitaire composé pour vanter ses travaux : "Grâce à la lithographie / Ce brillant produit du sol / On distingue l'industrie / D'Alexandre Cabasol / Cet imprimeur, chaque jour / Dans le passage Basfour / Numéro Cinq à Paris / Travaille au plus juste prix / À qui se met en ménage / Il fait sur papier vélin" etc...
2, place des Terreaux (1857)
Il est né le 28 novembre 1830 ; son père était négociant.
Il reprend le brevet de son frère, célibataire, qui vient de mourir.
Il est né à Salins (Jura) le 20 janvier 1827 ; son père était commis négociant. Il meurt le 2 avril 1855.
À sa mort, son frère reprend son brevet.
Il est né le 8 décembre 1832. Il est écrivain lithographe.
Il succède à son beau-père Cavaillès.
Il ouvre une imprimerie lithographique pour faire des travaux de ville.
19, passage Saulnier (1837) 8, place de la Bourse
Il est né le 5 décembre 1810 à Arras (Pas-de-Calais). Son père était maréchal ferrant /'un riche marchand de fers, selon les sources. Il est d'abord sténographe à la Chambre des députés.
Il travaille en collaboration avec Ambroise Louis Garnerey, nommé conservateur des musées de Rouen en 1833, depuis 18 mois. Ils ont 20 ouvriers dans une imprimerie "bien tenue" et prospère. "Ses opinions politiques ont quelque tendance à l'opposition, elles sont loin cependant de le présenter comme un individu dangereux et capable de rien entreprendre qui soit contraire au bon ordre et à la tranquillité publique" écrit Cavé le 20 juillet 1837 pour donner son avis favorarble à l'attribution du brevet. Il travaille pour l'illustration de journaux (Le Voleur, La Vogue universelle), devenant le lithographe attitré du Monde dramatique. Il leur fournit des portraits d'artistes et des scènes de théâtre ou d'opéra, dus à Gavarni, Forest, Nanteuil, Lasalle, Thomas...
Il est né le 25 août 1791 à Aix. Il passe pour être "l'un des hommes les plus instruits du pays". Il est membre du bureau de direction de l'École spéciale et gratuite de dessin d'Aix.
Il demande un brevet de lithographe pour son usage personnel et pour faire bénéficier l'École de ses travaux.
Rue Neuve
Né le 17 décembre 1824 à Coligny dans l'Ain, il est marié et père de 3 filles.
Il a été huissier comme son père. et se dit écrivain lithographe. Le rapport signale qu'à Bourg, les deux autres lithographes sont l’un incompétent, l’autre exploitant peu son brevet et Cabuchet souligne que le développement du chemin de fer va augmenter l'activité économique de la ville. Sa veuve la dame Leschaud le remplace à sa mort en 1864.
58, rue des Trois-Cailloux
Il reprend de la veuve Caron la seule activité de lithographie.
Il est né le 23 mars 1818 à Wazemmes (Nord) ; sa mère était journalière et son père tisserand. Il est papetier et sa femme, dont il a joint le patronyme de Petit au sien, lui est sans doute associée dans ce commerce.
Il obtient d'abord un brevet de libraire le 25 juillet 1850, puis demande un brevet de lithographe, appuyé par de nombreuses signatures de responsables de filatures et ateliers de tisserands. Il obtient enfin un brevet d'imprimeur en lettres le 12 novembre 1859, en invoquant les besoins des nombreuses fabriques, de l'asile départemental et des officiers ministériels.
22, rue Montholon (1857)
Ell est née le 12 novembre 1834 à Paris. Elle était ouvrière en dentelles avant d'épouser Royer le 2 juillet 1853 (contrat passé le 7 juillet 1853 joint au dossier). Royer meurt en août 1857 ; ils n'ont pas eu d'enfant. Le rapport de l'administration la dit "intelligente et instruite".
Ses beaux-parents renoncent en sa faveur aux brevets. Elle dit avoir dirigé l'imprimerie depuis son mariage et souhaiter exploiter 4 presses en taille-douce et 3 presses lithographiques, avec l'aide d'un ouvrier. Malgré les réticences de Gaillard, elle reçoit les deux brevets de son mari.
Il est né le 10 novembre 1823 à Quimperlé (Finistère). Son père était marchand. Il habite Quimper depuis 1848.
Il a racheté un fonds de librairie avec son cabinet de lecture, mais il n'a pas repris le brevet, attendant la démission de son père et le transfert à son profit du brevet de celui-ci le 3 juillet 1850. "Quant aux certificats de capacité, le sieur Lion n'a jamais pu les obtenir des imprimeurs lithographes auxquels il s'est adressé. Cela s'explique parfaitement pour qui connaît la localité. La ville de Quimper est peut-être le seul chef-lieu qui soit privé de lithographie. Les imprimeurs lithographes des villes voisines auxquels elle est obligée de s'adresser sont intéressés plus que personne à ce que cette situation se prolonge", écrit le Préfet, engageant la Direction de la Librairie à dispenser le demandeur de cette formalité. En 1856, il part comme lithographe à l'Imprimerie du gouvernement de la Guadeloupe.
Il est né le 28 septembre 1820 à Besançon (Doubs) ; son père est un ancien officier de l'Empire, sa mère est espagnole. Il a vingt ans d'expérience dans l'imprimerie et il a notamment travaillé chez Brugheat comme chef d'atelier.
Il obtient avec son brevet de lithographe celui de libraire et, en juillet 1871, il déclare s'adjoindre la typographie.
31, rue du Temple 27, rue du Temple (1869)
Il est né le 8 décembre 1818 à Troyes où son père était cordonnier. Il a longtemps vécu à Reims où il a travaillé pendant 5 ans comme directeur-gérant de l'imprimerie Maréchal-Gruat.
Il acquiert avec l'imprimerie Arbomont trois presses lithographiques, 220 pierres, une presse typographique en bois et métal, deux presses typographiques métalliques et beaucoup de marchandise et de matériel. L'ensemble a été payé 24 000 F. Le 19 novembre 1853, il obtient un brevet de libraire. Il fait beaucoup de travaux de ville, imprime l'hebdomadaire L'Industriel de Troyes, mais aussi l'Album pittoresque et monumental de l'Aube, les Anciens édifices de Troyes, le Bibliophile troyen (1850) dont il partage avec Lemercier l'impression des illustrations.
Il remplace l'avocat titulaire d'un brevet de typographe Victor Jean Chesnais et propriétaire du Grandvillais, journal de sensibilité républicaine. Il crée une activité de lithographie. Il se développe avec une antenne à Argentan où il avait vécu et publié un journal Le Grelot. Il imprime des étiquettes : Encre des Alpes Benoît, 1884
Il est né le 16 janvier 1824 à Essarois (Côte-d'Or) ; son père était meunier. Il travaille comme prote depuis janvier 1844 chez Guesnon dont il a épousé la fille.
En 1854, il est accusé de fabriquer de faux timbres qu'il apposerait sur la moitié des affiches qu'il imprime. Il a été dénoncé par un lithographe de Vincennes qui tenait le fait d'un ancien apprenti et l'a raconté à un employé de l'administration de la Librairie. Aucune preuve ne peut être trouvée : l'apprenti a disparu, l'examen de sa production ne révèle rien de délictueux. Il est acquitté. Après cette affaire, il se retire chez son beau-père à Argentan et le brevet est annulé.
Il est né le 16 janvier 1824 à Essarois (Côte-d'Or) ; son père était meunier. Il a épousé la fille de l'imprimeur lithographe Guesnon et il est père de trois enfants.
Après avoir quitté Flers, il est revenu à Argentan et travaille chez Guesnon, son beau-père. Puis il fait une demande de brevet pour Falaise ; elle est rejetée le 29 août 1861 au motif officiel que le nombre de lithographes y est suffisant mais le dossier évoque aussi des doutes sur son innocence dans l'affaire des faux timbres. Son beau-père souhaitant se démettre en sa faveur. Il fait une demande pour lui succéder qui est rejetée en août 1863, toujours à cause de ses démêlés judiciaires. Toutefois, le Préfet, à la suite d'une tournée d'inspection, écrit : "Les dénonciations [...] semblent n'avoir été inspirées que par la jalousie des autres imrimeurs qui voient avec peine l'extension de la clientèle de l'imprimerie Guesnon-Cagnant". L'acquittement de Cagnant, l'honorabilité de Guesnon et l'avis favorable du Préfet font que le brevet lui est attribué l'année suivante. En 1866, il demande un brevet d'imprimeur en lettres qui lui est d'abord refusé pour éviter une trop grande concurrence, puis accordé le 28 octobre 1867.
77, rue Saint-Sever (1854)
Il est né à Conteville (Seine-inférieure) le 22 avril 1825. Il a travaillé dix ans chez Périaux. On dit que sa mère a de la fortune. Il s'établit d'abord papetier rue Saint-Sever.
Il demande un brevet de libraire qu'il obtient le 27 avril 1853, car si les libraires sont nombreux déjà à Rouen, dans le quartier Saint-Sever il n'y a que des marchands de livres d'occasion ou classiques. Il reprend ensuite les brevets d'imprimeur en lettres et de graveur en taille-douce d'Émile Periaux le 25 septembre 1855, sa demande, l'année précédente, d'un brevet par création ayant échoué. En revanche, son brevet de lithographe est une création car l'administration juge que le quartier est "un faubourg très populeux où existent de très nombreux établissements industriels" et, par conséquent, des besoins en lithographie.
Il est né le 5 juin 1803 à Albert ; son père était huissier.
Il a obtenu un brevet de libraire le 29 octobre 1839.
22, rue Rambuteau (1852)
Il énumère longuement dans l'Almanach du commerce de 1852 ses spécialités : "Lithographies, autographies en tous genres, telles que factures, adresses, circulaires, mandats, lettres de voitures, plans, dessins, affiches, polices, registres lithographiés, étiquettes de toutes espèces, impressions or et couleur, etc."
65, rue du Faubourg du Temple
Il est né le 8 février 1838 à Paris. Il a été ouvrier lithographe pendant 10 ans.
33, rue Charlot (janvier 1874) 147, boulevard Voltaire (1870)
Il est né le 27 septembre 1841 à Paris.
Il était ouvrier lithographe chez son père, imprimeur breveté (?) Il veut se mettre à son compte. Sa spécialité est les travaux de ville. Il obtient son brevet par création.
Il est né à Rouen le 6 juillet 1782 ; son père était négociant. Il meurt en 1860.
31, place de la Bourse (1869)
Il est né le 2 mai 1834 à Rouen (Seine-inférieure). Son père était maître de pension. C'est un ancien rédacteur du journal L'Audience et correspondant de journaux de province et d'Algérie gouvernementaux.
Il est directeur de la Correspondance de Paris adressée chaque jour à différents journaux des départements. Le brevet doit lui permettre d'exécuter lui-même et plus rapidement l'impression de ces correspondances. Il obtient son brevet par création.
81, rue Saint-Jacques Place de l'Hôtel de ville
Né le 3 mars 1813 à Narbonne dans l'Aude. Il est fils et petit-fils d’imprimeurs.
Il s’est formé très tôt dans l’entreprise de son père qui, en raison de sa mauvaise santé, lui a laissé la responsabilité du travail. Après la mort de son père, en mai 1836, il garde la direction de l’imprimerie et de la librairie et obtient le 20/01/1841 les deux brevets nécessaires. Il « possède à Narbonne un établissement considérable et achalandé », édite la feuille d’annonces de Narbonne et fait toutes les impressions municipales, mais il a besoin d’un brevet de lithographe pour répondre à la demande d’imprimés administratifs.
26-28, rue du Palais
Il est né à Orléans (Loiret) le 14 juin 1801. Son père était horloger. Il a travaillé trois ans chez un libraire d'Orléans avant de faire la demande, en 1828, d'un brevet de libraire qui lui est refusé. Il réitère sa demande en 1830 car "une nouvelle ère de liberté commence". Le Préfet donne un avis favorable parce qu'il "a peu d'instruction sans doute, mais il a de la tenue et des moeurs douces". Il meurt en 1869.
Il obtient son brevet de libraire le 25 mars 1831 qui lui permet de compléter son activité de papetier et relieur. En 1843, il obtient en même temps les brevets de lithographe et imprimeur en lettres de Lacurie. Il édite en 1850 l'Annuaire du département de la Charente-inférieure dont il cède l'impression à partir de 1852 à Omer Michelin.
Il est né le 26 décembre 1831 à Douchy (Aisne) ; son père était instituteur. Il est conducteur comptable des travaux neufs de la Compagnie des chemins de fer du Nord.
C'est l'imprimeur Glorieux qui prend sa suite en 1871. Il possède un brevet d'imprimeur en lettres et de libraire à la même période.
4, rue Mazarine (1864)
Il est né le 21 novembre 1841 à Arras (Pas-de-Calais).
Il était employé de la préfecture du Nord. Après avoir démissionné de son brevet, il a travaillé comme écrivain-lithographe chez Toupet, puis travaille chez lui à son compte.
25, rue des Écouffes
Il est né le 1er juin 1815 à Paris de père inconnu. Sa mère était marchande de vin. Il est marié et paie un loyer de 160 F.
Il fait faillite le 2 décembre 1865 avec un passif de 21 162 F et un actif de 24 244 F.
Brevet annulé en 1856
45, rue Jacob (1860) 18, rue Jacob 18, boulevard Saint-Denis (1853)
Il est né le 21 août 1818 à Montbeliard (Doubs). Venu à Paris en 1838, il a travaillé chez Kaeppelin et chez Cluis comme dessinateur lithographe. Il s'est marié "assez avantageusement" si bien que son beau-père, officier supérieur en retraite, pourrait l'aider financièrement à s'installer. Ses opinions politiques sont sans doute "avancées", mais il est d'une très bonne moralité.
Il a acheté l'imprimerie de Cluis et son brevet. En 1852, alors qu'il exploite cinq presses lithographiques, il demande un brevet pour la taille-douce ; il n'obtient qu'une autorisation de posséder deux presses en taille-douce pour le seul tirage de cartes de visite et de vignettes. À côté de ces travaux de ville, il imprime des plans (Plan de Paris illustré 1869), des cartes (Algérie, villes italiennes et leurs défenses pendant la guerre d'Italie), des caricatures, des tableaux pour l'enseignement (géographie, histoire, musique ) et divers textes et rapports autographiés.
Place du Ralliement
Il est né le 16 mars 1828 à Nouzilly (Indre-et-Loire) ; son père était cordonnier. Il est papetier cartonnier.
Voir la notice CALLIER
13, place Masséna
Il a un commerce d epapeterie et articles de bureau. Son commerce n'existe plus en 1872.
Il est né le 5 juillet 1804.
Il succède à son beau-frère Roux.
22, rue Sainte-Anne (octobre 1861) 37, rue Hauteville
Il est né le 20 août 1816 à Saint-Gilles (Gard). Son père était architecte. Il est célibataire et a été condamné le 9 décembre 1842 à 4 mois de prison pour complicité d'adultère. Il est écrivain lithographe depuis 20 ans chez Bertauts.
Sa production est tournée vers la musique avec l'illustration des couvertures de partitions, éditées par Ikelmer ou Chatot, les affiches de spectacles et les scènes d'opéras.
70, rue Montmartre (novembre 1854) 149, rue Montmartre (janvier 1852) 6, Cité Bergère [trop humide] (1851)
Il est né le 21 juin 1806 à Montpellier (Hérault). Il a dirigé l'imprimerie Perol de Clermont-Ferrand pendant 4 ans. Il est secrétaire de M. Vinse, chargé d'affaires pour le Brésil, et écrivain sur pierre. Il a été employé au Secrétariat Général des Messageries Royales avec un salaire de 1800 frs par an.
Il travaille uniquement pour les bureaux de l'Administration des Messageries nationales et doit louer une seconde presse à Brisset pour répondre aux besoins momentanés de l'Administration, en 1852.
5, rue Neuve des Petits Champs 53, rue de Seine (1855)
Il est né le 12 avril 1791 à Paris. Il a été traduit devant la Cour d'assises de la Seine pour tentative d'incendie et acquitté le 30 novembre 1835. L'administration note que depuis lors, elle n'a recueilli que de bons renseignements sur lui. Il se targue d'une grande expérience dans les affaires commerciales et manufacturières et d'importants voyages. Il vit à Bonneval (Eure-et-Loir) des 11 000 F de rentes de sa femme, mais elle est morte et il lui faut trouver un état. Il reconnaît pratiquer la lithographie en amateur. Il est l'auteur et l'imprimeur par la lithographie de L'Avenir de la France, dédié à Napoléon III, en 1858. Il y défend la création d'un grand canal traversant la France de Dunkerque à Toulon qui "conjurerait le fléau des inondations, doublerait la production agricole, ferait fleurir l'exploitation des mines de toute nature", réduirait le coût des transports et la misère, développerait le commerce sur son tracé, etc. Il a choisi d'en autographier lui-même les 229 pages, les plans et tableaux.
À Paris, il rejoindrait ses enfants et ouvrirait une imprimerie litho-maritime (?) qui imprimerait un projet social personnel. Il essuie un premier refus car, le 29 mai 1850, il a été décidé de ne plus créer de brevet. Il lui faut donc faire une demande par transfert de brevet et obtient ainsi de succéder à Grout. Il imprime des discours, chansons, descriptions de brevets...Le 7 juin 1861, sont saisis chez lui les Vues sur le gouvernement de la France du duc de Broglie, tiré "à un petit nombre d'exemplaires lithographiés" ; suite à un non-lieu, ils lui sont rendus. Le 24 janvier 1863 il est condamné pour délit de presse : il n'a pas déposé au Parquet une circulaire électorale écrite par un parent d'Eure-et-Loir, opposant au régime, mais il l'avait déposée par le dépot ordinaire ; son amende de 100 F est réduite à 25 F.
49, passage du Caire (1837) 11, rue neuve Saint-Merri (1834)
Il est né le 10 septembre 1800 à Poligny dans le Jura. Son père était maître des Postes. Son nom est orthographié de plusieurs façons différentes : son extrait d'acte de naissance utilise les orthographes "Caillier" et "Cailler" ; l'administration hésite entre "Caillier" et "Callier" ; la seule signature autographe dans le dossier est "Callier".
Écrivain lithographe chez Cornillon, il fait une première demande de brevet en 1828, qu'il réitère en 1829 ; ces demandes sont rejetées au motif qu'on ne voulait pas augmenter le nombre des imprimeurs lithographes à Paris. Il imprime des catalogues de modèles pour artisans (Ouvrage sur l'ébénisterie dédié aux fabricans contenant une grande collection de modèles de meubles courants et composés qui se fabriquent à Paris, par Michel Jansen)
Il est né le 12 janvier 1800 à Avignon ; son père était propriétaire. Il est marié et père d'une nombreuse famille.
Le 22 octobre 1853, il obtient un brevet de libraire qui n'est qu'une régularisation puisqu'il vend, outre de la papeterie, des livres religieux de luxe depuis vingt ans. Son brevet de lithographe est annulé en 1854
22, rue longue des Capucines
Il est né le 29 juin 1817 à Marseille. Son père était propriétaire. Il est ouvrier lithographe pendant 16 ans.
Il est né le 7 juin 1830 à Mauléon (Pyrénées-atlantiques) où son père était entrepreneur de tabacs. Il est employé aux contributions indirectes de Dax quand il fait sa demande
Il reprend l'imprimerie et les brevets de Bonnebaigt, mais il est noté dans le dossier de Poujeau qu'il n'exploite son brevet de lithographe que de façon intermittente.
29, rue Saint-Martin
Il est né le 9 mars 1796. Il est marié et père de famille, et appartient à la Garde nationale. Sa dictée témoigne d'un très bon niveau d'instruction. Il paie un loyer de 700 F.
D'abord marchand papetier, il a travaillé comme ouvrier lithographe chez Chapelain pour apprendre le métier. Il possède 1 presse lithographique pour le tirage des vignettes et papiers fantaisie. Il imprime également en taille-douce mais, pour les grosses commandes, il passe par d'autres imprimeurs.
22, rue des Écouffes (1858) 102, Grande rue, Vaugirard (1854) 54, rue de Grenelle (1854)
Il est né le 20 janvier 1833 à Paris. Son père était imprimeur lithographe. Il est marié avec une sous-maîtresse de pensionnat qui avait deux enfants. Il est artiste peintre et fait d'abord de la miniature, puis se met à faire des daguerréotypes. C'est ainsi qu'il est arrêté le 6 mai 1853 pour avoir acheté des produits chimiques pour la photographie provenant d'un vol ; il fait 26 jours de prison préventive avant d'obtenir un non-lieu.
"Comme cette profession [daguerréotypiste] lui rapportait trop peu, il a ouvert avec l'assistance de son père un magasin de papeterie". Il est donc établi à Vaugirard où il vend de la bimbeloterie et quelques livres classiques et de piété pour lesquels il a obtenu, en juillet 1854, une autorisation. En 1858, il déménage à Paris pour y fabriquer et y vendre des jeux d'enfants en cartonnage et de l'imagerie. C'est pour cela qu'il demande un brevet de lithographe. Souhaitant y joindre la vente de livres pour les enfants tels que des contes de fées, fables, historiettes morales et instructives..., il lui faut aussi un brevet de libraire ou, du moins, une autorisation ; le commissaire Gaillard trouve le champ des "livres pour l'enfance" trop large et il n'obtient le 18 août 1858 qu'une autorisation pour vendre des livres élémentaires et de piété.
24, rue du Plâtre Saint-Jacques (1852) 74, rue de la Harpe (1856) 66, rue de Vanves (décembre 1866)
Il est né le 18 septembre 1824 à Paris. Son père était taille-doucier depuis 1803. Il est allié à la famille Plon.
D'abord marchand papetier et imprimeur en taille-douce depuis 1838, ayant repris l'imprimerie de son père, il obtient son brevet le 3 juillet 1852 ; il possède alors six presses. Il se met ensuite à la lithographie. Il semble avoir eu de grandes difficultés puisque son matérie est vendu à la requête de Berny en juin 1865 et il est condamné pour abus de confiance à deux mois de prison. Il abandonne sa papeterie et, en décembre 1866, demande une autorisation de librairie pour vendre des journaux littéraires à 5 et 35 centimes et des chansons dans une boutique qu'il vient d'ouvrir rue de Vanves. L'autorisation comme le brevet lui sont refusés le 18 mars 1867 à cause de sa condamnation. Il ne pourra vendre que des livres de messe "comme les autres papetiers de Paris". Il cède son brevet d'imprimeur en taille-douce le 1er février 1867, puis son brevet de lithographe en avril.
Il reçoit le même jour ses brevets de libraire et de lithographe pour Rethel où il ne semble pas qu'il soit resté puisqu'iI est breveté libraire à Paris le 23 juillet 1833.