il est né à Montmorillon le 13 octobre 1822 ; son père était marchand. Il a été clerc de notaire. Il est officier de la Garde nationale;
Il a racheté la presse autographe de Poupelard et voudrait un brevet de libraire, mais comme il n'y en a pas d'inexploité, il doit y renoncer.
7, rue des Champs Elysées
Né le 25 août 1788 à Terrasson (Dordogne). Son père était propriétaire.
Il a dirigé une imprimerie lithographique pendant 5 ans. N'exerce plus depuis 1834 : brevet annulé.
13, boulevard Saint-Cyr
Il est né le 15 janiver 1840 à Villeneuve-sur-Lot. Son père était négociant.
Il a d'abord été employé, puis gérant de librairie avant d'obtenir le brevet de son frère Alban le 24 mai 1870. En 1876, il déclare son activité d'imprimeur en lettres et de lithographe, en remplacement de Duteïs.
Il est né à Buis (Drôme) le 8 décembre 1836. Son père était tailleur. Il est marié et père de deux enfants. C'est un ancien graveur qui a tenu un magasin de gravures à Lyon, passage de l'Hôtel-Dieu. Il a vendu ce commerce et s'est établi 20 rue de Constantine où sa femme et son fils tiennent un nouveau commerce.
Il a racheté lors d'une vente aux enchères l'imprimerie de la veuve Pénalbe qui avait faillite. Il obtient les trois brevets de libraire, imprimeur en lettres et lithographe en même temps. Il a mis un gérant.
33, rue des Noyers 52, rue de la Glacière (1863)
Il est né le 19 janvier 1821 au Puy-en-Velay en Haute-Loire. Son père était aubergiste. Il est marié et père de deux enfants dont un qui est infirme. ouvrages fournis pas la société d est vincent d epaul
<p>Il a été libraire à Saint-Ambroix (Gard), breveté le 6 mai 1856. Il y reste 2 ans avant de venir à Paris chercher du travail ; son brevet est annulé pour inexploitation le 2 janvier 1858.<br /> Il a travaillé dans les services des Promenades et plantations de la ville de Paris, puis est devenu relieur. Il tient un cabinet de lecture dans lequel il vend également des petits journaux à 5 et 10 centimes pour lequel il a eu uneautoristion de librairie le 30 avril 1863. Il n'a aucune connaissance en imprimerie, mais il installerait son fils, ouvrier chez Chauvin qui n'a encore que 19 ans. Il est recommandé par des sénateurs.</p>
Il est accompagnateur de café-concert.
Il utilise une presse autographique pour imprimer musique et chansons.
Il est né à Dijon (Côte-d'or) le 18 juin 1825 ; son père était serrurier. Il est écrivain lithographe.
Il imprime des étiquettes.
16, rue des Bourdonnais
Elle est née le 26 octobre 1813 à Bernay (Eure). Elle a épousé le lithographe Lelaumier qui meurt le 30 décembre 1857.
Elle ne demande officiellement le transfert du brevet de son mari que dans la perspective de le céder en juillet 1860 à Burnouf.
352-354 Rue Saint-Honoré
Editeur de musique
7, rue des Bons-Enfants (1846) 9 -11, rue des Bons Enfants (1847) 20, rue Bergère (1847)
Il est né le 30 avril 1807 à Châteauroux (Indre). Son père, Pierre Louis Chaix, fut prote chez Bayvet dans sa ville natale, de 1798 à 1827. Il fait son apprentissage aux côtés de son père, puis il part travailler chez un imprimeur de Bourges. En 1827, il revient chez Bayvet remplacer son père qui vient de mourir. Il assume pendant sept ans les fonctions de prote. Il vient ensuite à Paris et travaille chez Paul Dupont qui témoigne : "Depuis 25 ans que je suis imprimeur à Paris, je n'ai jamais rencontré un prote qui ait rempli son emploi avec plus de zèle et de dévouement. [Quoique l'imprimerie Dupont emploie 2 000 ouvriers et compte 5 presses à vapeur et 20 presses à bras, non pas pour des travaux de labeur mais pour la production de feuilles de comptabilité principalement] M. Chaix par son habileté est parvenu à suffire à tout, tant est grande son activité. Il se multiplie face des travaux au point d’y consacrer une partie de ses veilles » et il conclut : "Les hommes d’un pareil dévouement sont rares ". Il a combattu dans les rangs de la Garde nationale en juin 1848 ; il est connu pour sa modération et, "en s'imposant de nombreux sacrifices", il a réussi à "contenir ses nombreux ouvriers pendant les longues crises commerciales traversées", ce qui lui vaudra longtemps l'indulgence de l'administration. Il fait partie de ces patrons menant une politique sociale interne qui est à la fois garantie de l'ordre et expression d'une réelle philanthropie, par la mise en place de caisses de secours ; particulièrement sensible à la condition des apprentis, il crée à leur intention, en 1862, des cours professionnels. Il décède le 30 août 1865 à Paris.
Ouvrier chez Paul Dupont depuis 1834, il demande un brevet d'imprimeur en lettres par création pour Chateauroux en 1836, mais se heurte à l'hostilité des imprimeurs locaux et à l'opposition du Préfet qui craint qu'il ne se mette au service d'un journal d'opposition. Sa demande est donc écartée et il continue à travailler pour Dupont chez qui il devient prote. Il réitère sa demande en 1845, mais il s'agit désormais de s'installer à Paris comme imprimeur en lettres, en reprenant le brevet de typographe d'Alexandre de Berny, et d'y ajouter la lithographie et la librairie par voie de création. Il explique dans sa demande son intention de consacrer son Imprimerie centrale des chemins de fer "à l'impression et à la publication des imprimés et des ouvrages nécessaires à leur comptabilité et à leur exploitation" ; la recommandation très élogieuse de Dupont, l'originalité et la solidité du projet (il est soutenu financièrement par le directeur du Chemin de fer d'Orléans avec qui il est associé depuis 4 ans pour publier Le Moniteur des prudhommes ) emportent la décision : il obtient ses trois brevets. Son imprimerie administrative, inspirée de celle de Dupont, se développe rapidement avec l'impression de formulaires, registres divers, feuilles d'horaires... Dès novembre 1846, il demande à pouvoir utiliser un local contigu au 11, rue des Bons-Enfants (il déménage ensuite rue Bergère dans un ancien hôtel d'un fermier-général) pour y installer une presse destinée aux affiches. D'autre part, pour se retrouver dans les horaires et l'imbrication des différentes compagnies en pleine expansion, il invente le Livret Chaix, "guide officiel des voyageurs sur tous les chemins de fer français et les principaux chemins de fer étrangers", pour lequel il sollicite en 1847 l'autorisation d'une vente dans les gares. Son succès initie une série de publications liées aux voyages : L'Indicateur (1849), Le Recueil général des tarifs (1858), les cartes des réseaux de toute l'Europe, des guides-itinéraires et publications diverses (Livret des environs de Paris, Livret des rues de Paris, Bibliothèque du voyageur pour les principales destinations touristiques, Manuel de l'expéditeur...). Le 29 novembre 1852, Chaix proteste publiquement auprès du ministre de la Police contre la création par Hachette d'un réseau de bibliothèques de gare qui lui semble contrevenir à la législation sur les brevets de libraire et créer une concurrence dangereuse pour les libraires de province surtout. Il n'est pas entendu. Le développement de la Bibliothèque des chemins de fer, collection de Louis Hachette qui comprend notamment des guides touristiques directement concurrents de ses propres guides, pousse Chaix à reprendre la lutte six ans plus tard, au sein du Cercle de la Librairie. Il obtient que les bibliothèques de gare ne soient plus uniquement dédiées à la vente des ouvrages Hachette, mais sa proposition de confier la gestion de ces points de vente à un syndicat de la Librairie ne trouve d'appui ni auprès du Cercle de la Librairie ni auprès du ministre de l'Intérieur. La querelle publique avec Hachette aura duré dix ans, sans que Chaix parvienne à priver Hachette de l'atout considérable du réseau de bibliothèques de gare ni freiner sa rapide diversification hors du domaine scolaire. S'il continue d'être éditeur, l'essentiel de son activité reste donc l'imprimerie : avec 400 ouvriers en 1865, il est l'un des plus gros imprimeurs français. Il est avant tout un imprimeur typographique. En sus de l'impression de livres et de périodiques, les années 1848-1850 lui fournissent des centaines de déclarations d'intention et adresses électorales, proclamations et affichettes à imprimer ; ce sont ensuite les factums, rapports et notes administratives diverses qu'il produit en quantité. La lithographie lui sert à illustrer son abondante production de guides des voyageurs auxquels il joint plans et cartes ; elle est utilisée aussi pour l'impression des titres boursiers et des affiches. Toutefois, cette dernière production ne prendra un grand essor que sous la direction de son fils Albans. Il est condamné à plusieurs reprises pour non déclaration ou non dépôt d'impressions ; le commissaire de la Librairie le tient pour "l'un des plus inexacts de ses administrés" malgré des avertissements répétés, et il plaide toujours l'indulgence en considération de son importance commerciale, de sa modération politique et du manque de gravité des affaires (absence d'adresse sur l'un des tirages d'une carte d'invitation à des soldes de librairie en 1850, non dépôt d'un numéro du Journal de l'éclairage au gaz en 1858). Ces bonnes relations avec l'administration de la Librairie lui valent d'obtenir, le 28 juillet 1858, contre l'avis du Préfet de police, l'autorisation 'd'installer dans un local place de la Bourse la presse destinée à imprimer le Cours général de la Bourse quotidien. Il obtient aussi un brevet d'imprimeur en taille-douce en février 1860. À sa mort, son fils Albans, qui travaillait déjà à ses côtés, le remplace.
20, rue Bergère (1865)
Il est né le 27 mars 1832 à Châteauroux (Indre). Son père était prote alors chez Bayvet. Il s'est marié en 1858 et il a eu huit enfants dont quatre sont parvenus à l'âge adulte. Il est nommé chevalier de la Légion d'honneur en 1873. Membre depuis 1859 du Cercle de la Librairie, il en est le vice-président de 1872 à 1874. Il est aussi membre de la Chambre des imprimeurs typographes et membre de son Conseil de 1877 à 1879. Il appartient en outre à plusieurs institutions philanthropiques : Société d'encouragement au Bien, Société de protection des apprentis et des enfants employés dans les manufactures, Société des habitations ouvrières de Passy-Auteuil... Il meurt le 26 août 1897 à Viroflay où il résidait.
À la mort de son père avec qui il travaillait déjà, en 1865, il lui succède à la tête de l'entreprise. Il reprend ses trois brevets, ainsi que l'autorisation d'imprimer le Cours général quotidien, devenu ensuite Cote Desfossés. L'imprimerie emploie 400 ouvriers en 1867 et 700 en 1878 travaillant sur 48 machines mécaniques typographiques et lithographiques (ils seront 1 200 en 1897 pour 92 presses typographiques ou lithographiques et 35 presses à bras). En 1881, la société familiale se transforme en une société anonyme, la société d’Imprimerie et librairie centrales des chemins de fer, dont il est le directeur et le président du Conseil d’administration. La même année, il a repris l'imprimerie de Jules Chéret qui en reste le directeur artistique et l'Imprimerie administrative de la Sainte-Chapelle, ancienne imprimerie Boucquin. En 1888, malade, il se retire tout en restant président honoraire de la société. Son fils ainé, Alban (1860-1930), entré dans l'entreprise en 1881, lui succède comme directeur de l'imprimerie ; le deuxième, Edmond, s'occupe des affaires de librairie depuis 1890 ; le troisième est le gendre et l'associé de Turlot, fondeur de caractères. La production d'affiches profite pleinement du développement de ce support publicitaire, de l'apport de la chromolithographie et du talent de Chéret, mais aussi de Lucien Baylac, Sem, Forain, Vallotton, Henri Meyer, Georges Meunier, Cappiello... Avec la publication mensuelle des Maîtres de l'affiche (1895-1900), publication vendue sur abonnement réunissant, avec une préface de Roger-Marx, 240 planches en chromolithographie reproduisant les affiches deChéret, Boutet de Monvel, Denis, Toulouse-Lautrec, Mucha, Berthon, de Feure, Steinlen, Grasset, Forain, Willette...Chaix contribue à la reconnaissance du statut artistique de l'affiche. Il a poursuivi le développement de l'école professionnelle créée par son père en 1862, en y adjoignant des cours d'enseignement général et en dotant les élèves-apprentis d'une protection sociale. Pour les ouvriers et employés de son entreprise, il a institué une caisse de retraite, une caisse de secours mutuels et, en 1872, une caisse de participation aux bénéfices (il est président d'honneur de la Société pour l'étude de la participation aux bénéfices). Particulièrement attentif dans son imprimerie à la prévention des accidents du travail, installant des "préservateurs " et des sonneries d'alarme dans ses ateliers, il est l'un des fondateurs, en 1883, de l'Association des industriels contre les accidents du travail. L'imprimerie reçoit une médaille d'argent (jugée décevante) à l'Exposition de Bruxelles de 1897.
Elle est née le 3 novembre 1787 à Château-Renard (Bouches-du-Rhône). A la mort de son mari, ses enfants ont 10 et 13 ans.
Elle reprend les trois brevets de son mari. En 1843, elle demande à démissionner de son brevet de typographe en faveur d'un nommé Soulier. Or, celui-ci est politiquement suspect et son manque de fortune l'obligerait à prendre un associé. Sa demande est refusée. Ses brevets de typographe et de libraire seront annulés en avril 1860 par suite de son décès.
58, rue de l'École de Médecine 71, rue du Faubourg Saint-Martin (1870)
Il est né le 29 janvier 1826 à Lyon (Rhône). Son père était officier de santé. Ouvrier lithographe, il travaille chez Barousse depuis 1855. Il a été représentant des ouvriers lithographes à l'Exposition universelle de 1867. Il paie un loyer de 600 F.
Il veut se spécialiser dans les impressions commerciales. Il est associé à Bonamy, mais les associés se séparent en 30 juillet 1870 : Bonamy reste avec le matériel (deux presses) et Chalamel garde le brevet pour une future nouvelle installation.
Elle est née le 9 juillet 1814 à Bourg-Saint-Andéol (Ardèche). Son père était notaire puis avocat. Elle a épousé Pierre Guiremand dont elle a eu quatre enfants dont deux sont encore mineurs au décès de son mari.
En raison de l'état maladif de son mari, elle a depuis longtemps assumé le gouvernement et la surveillance de l'entreprise. A la mort de son mari le 5 avril 1866, elle reprend ses trois brevets, mais renonce à celui de libraire en juillet 1869. Il semble qu'ensuite son confrère Roure ait repris temporairement l'imprimerie puisque c'est à lui que Crouzet la rachète en 1874.
14, rue de la Cerche
18, Rue Basse
Il est né le 30 septembre 1812 à Atur (Dordogne). Son père était propriétaire. Il a travaillé chez l'imprimeur Hardel à Caen.
Il a tenté de s'installer à Falaise, puis à Caen. Il a été établi pendant 14 ans à Orléans où il a travaillé chez Jacob et Durand avant d'obtenir son propre brevet le 22 avril 1842. Il le cède en 1845 à Goueffon. Il vient à Bourges où il rachète l'imprimerie typographique de la veuve Brulass. Les imprimeurs locaux Jollet-Sauchois et la veuve Manceron se liguent contre lui, prétextant qu'il n'a pas les compétences techniques nécessaires en s'appuyant sur son échec à Orléans ; ils offrent de dédommager la veuve en lui donnant le prix payé par Chalèpe. Celui-ci demande, en plus du remboursement du prix de l'imprimerie Brulass, 6 000 F d'indemnité pour se désister. Le préfet refuse de lui transférer le brevet, puis cède. En 1848, il réclame à titre de dédommagement de l'injustice du gouvernement précédent, la place de garde-magasin du timbre à Périgueux, place qu'il avait occupée en 1831 et qui est vacante. Il est condamné en 1849 à 3 000 F d'amende pour défaut d'adresse sur un imprimé écrit par un charlatan qui prétend guérir les malades cholériques. Comme il a été l'imprimeur "de journaux et d'écrits avancés, qu'il a fait partie des clubs et réunions politiques qui combattaient le plus activement en faveur des candidats montagnards ou socialistes", son recours en grâce est rejeté.
58, rue Royale
Il est né le 21 juillet 1806 à Saint-Geniez (Aveyron). Son père était plâtrier. Il est écrivain lithographe, employé depuis quatre ans chez Mame.
Il veut imprimer une "nouvelle méthode géographique dédiée à l'enseignement mutuel", ouvrage pour lequel il a déjà reçu les encouragements du recteur de l'académie de Tours et du ministre Montalivet. Il obtient un brevet de libraire le 17 octobre 1838 qu'il cèdera, en 1850, à Lecesne à qui il a déjà cédé son brevet de lithographe sept ans plus tôt.
6, rue Taitbout
Il est né le 15 juillet 1775 à Lyon (Rhône). Sa famille lui aurait laissé une grande fortune, perdue dans l'émigration. Il est marié et père de famille. Il a derrière lui une longue carrière dans l'administration militaire, puis départementale.
Il est chef de bureau dans l'administration des Domaines et du cabinet du Roi, dirigée par Moléon. Celui-ci a le projet de faire lithographier les plans, cartes et atlas qui ont été dressés en application de la loi de novembre 1814 concernant les biens constituant la dotation de la Couronne et qui sont mis à disposition des architectes et officiers forestiers. "Mais comme ces plans sont tous dessinés et ne peuvent être gravés sans des dépenses considérables, M. de Moléon, pour en faire jouir les agents forestiers inférieurs auxquels ils sont nécessaires dans leur service," a confié à Chalon la direction de ce travail lithographique pour lequel il sollicite un brevet.
2, rue Froide
Il est né à Caen le 7 mai 1800. Les Chalopin sont imprimeurs-libraires de père en fils depuis le XVIIIe siècle. Leur production est très diverse. Ils impriment beaucoup de factums et de brochures variées pour le compte de clients locaux, mais ils sont aussi éditeurs d'une importante production de livres de colportage. Cela ne les empêche pas d'avoir la clientèle des sociétés savantes et de pouvoir se dire, dès le milieu du XVIIIe siècle "imprimeur de l'Académie" puisqu'ils impriment les Mémoires de l'Académie royale des sciences, arts et belles-lettres de Caen. La Révolution, pendant laquelle Chalopin devient membre de la Société des amis de la Constitution, n'entame pas la place prépondérante de l'imprimerie à Caen pas plus qu'elle ne modifie sa production. Toutefois, en 1822, Pierre Polycarpe Chalopin présente des signes évidents d'un déséquilibre qui compromet la gestion de l'imprimerie ; comme sa famille ne veut pas faire prononcer son interdiction, le préfet prend prétexte du fait qu'il n'a jamais prêté le serment obligatoire au moment de l'obtention de ses brevets, pour les lui retirer et les transférer à son fils, Pierre Théodore. "Il s'agit d'obliger une famille sans blesser les intérêts de l'individu contre lequel on semble sévir".
Marié en 1825, Pierre Théodore laisse deux enfants de 5 et 6 ans quand il meurt le 3 septembre 1832.
Il reçoit donc les brevets d'imprimeur en lettres et de libraire de son père le 30 mars 1822. Comme il continue de travailler pour les sociétés savantes, c'est tout naturellement vers lui que se tourne Arcisse de Caumont, fondateur, en 1824, de la Société linéenne de Normandie et de la Société des Antiquaires de Normandie, puis de la Société française pour la conservation des monuments historiques, pour imprimer ses propres publications comme celles des sociétés qu'il préside. Ainsi Chalopin devient l'imprimeur, entre autres, de la Revue normande (1830-1834) et commence l'impression du Cours d'antiquités d'Arcisse de Caumont dont il confie les planches à son ouvrier lithographe Loisel (voir ce dossier). En effet, pour répondre aux besoins d'illustration de ces publications archéologiques érudites, il s'est pourvu d'un brevet de lithographe en 1830.
A son décès, en 1832, l'actif de la succession se monte à 33 812 f, dont 22 381 f pour le stock de livres, 5 666 f pour celui de papier, 5 196 f pour la presse typographique et les caractères, et 568 f pour la presse lithographique.
4, place Bisson
Il est né le 1er avril 1849.
Il reprend les activités d'imprimeur et de libraire que lui cède la veuve de Grouhel.
8, boulevard de Sébastopol (1861)
Il est né le 23 juillet 1838 à Morhange (Moselle). Son père était notaire. Il a épousé la fille de l'imprimeur Manassé dit Mayer.
Il acquiert en 1861 la fabrique de papiers peints à l'usage des confiseurs appartenant à sa belle-mère Louise Gabrielle Dubois, veuve Manasse dite Mayer. Il partage avec son beau-frère François Guillaume Matthes, né le 16 octobre 1826 à Hildesheim (Basse-Saxe) et installé Paris depuis 1855, la direction de cette entreprise vieille de 25 ans "dont le personnel et le matériel sont considérables". Sa belle-mère repend son brevet en 1864, en épongeant la moitié des 140 000 F de dettes de Chambeau.
3, quai Conti
C'est un ancien chirurgien militaire qui "s'occupe d'industrie". Il s'intéresse notamment aux mesures susceptibles d'améliorer les rues de Paris qu'il s'agisse de l'éclairage, du revêtement des chaussées, de la lutte contre l'incendie, de la numérotation des maisons, etc.
Il obtient l'autorisation pour une presse autographique, destinée à la reproduction des lettres ou avis émanant des Adresses d'or, société qu'il dirige ; cette entreprise propose de mettre aux extrémités des rues commerçantes les plus fréquentées de Paris des tableaux indiquant en lettres d'or les noms, adresses et professions des artisans en chambres, artistes, commerçants... " L'élégance et l'exposition [de ces affiches] attireront tous les regards". Pour cette forme de publicité, les intéressés doivent payer un abonnement mensuel de 6 F. L'initiative ne semble pas avoir réussi. Chambelland n'a pas retiré son autorisation, étant "gravement indisposé" et parti à la campagne. L'autorisation est donc annulée.
Il est vétérinaire et chargé de plusieurs sociétés d'assurance agricoles mutuelles contre la mortalité des bestiaux.
Il utilise une presse autographique pour son activité de correspondant de sociétés d'assurances agricoles.
Il est né le 19 juin 1826 à Bordeaux ; son père était maçon. Il est marié et père d'un enfant. Il est ouvrier lithographe depuis une vingtaine d'années.
Sa première demande de brevet, par création, avait été refusée en 1856 car l'administration jugeait que le nombre des lithographes était suffisant.
Il poursuit la production d'étiquettes pour les vins de Champagne de ses prédécesseurs (Périnet et fils/John Barnett successeur, Crème de Bouzy ,White dry Sillery, 1872)
L'imprimerie fabrique beaucoup d'étiquettes de vin (Yquem, 1881 ; Pape Clément, 1883 ; Margaux Bertal et Martin, 1884 ; Château Raoulet ; Château Friquet ; Château Janet, 1885 ; Grand Sauternes A. de la Chapelle, 1886 ; Pichon Longueville, 1886 ; Léoville Las Cases, 1886...),, mais aussi de conserves (Conserves Rödel, 1875)
244, rue Saint- Denis (1859)
Il est né le 23 mars 1828 à Paris. Il est marié et père de famille. Il est marchand de papeterie et fournitures de bureau.
Il souhaite étendre son activité et faire des travaux de ville et des travaux commerciaux.
Il est diacre au grand séminaire de Nevers.
Il utilise une presse autographique pour ses cours.
Il est né le 31 août 1826 à Moulins, d'un père menuisier. Il est écrivain et dessinateur lithographe chez Desrosiers, "auteur des planches de la Monographie de la cathédrale de Nevers, d'une grande partie de celles publiées par la Société d'émulation de l'Allier, de quelques-unes de L'ancienne Auvergne. L'art en province et d'une grande partie de celles de L'histoire de la faïence, des faïenciers et émailleurs de Nevers".
A l'appui de sa demande de brevet de lithographe, il a invoqué les besoins nouveaux créés par les cours du soir de l'éducation populaire. En avril 1862, il a voulu céder son brevet pour s'associer avec un libraire de Vichy mais Bougarel n'ayant pas obtenu son propre brevet, au motif d'une trop grande concurrence dans cette ville, il a gardé son brevet pour Moulins. Il reçoit en 1863 le prix institué par le legs Robichon, décerné par le Conseil général de l'Allier pour la qualité de ses impressions. Il obtient en février 1868 un brevet de libraire.
7, rue Coquillère
Il est né le 13 mai 1799 à Diéval (Pas-de-Calais) ; son père était maçon.
Il avait perdu son brevet en allant de chez lui au tribunal pour y prêter serment ! Son brevet est annulé en 1856.
Il est né le 23 avril 1816 au Puy où son père était marchand de dentelles. Il a été premier clerc chez un avoué du Puy, puis le gouvernement de 1848 l'a nommé juge de paix à Langeac. Il a cédé cette place quand son prédécesseur a été réintégré. Il est alors revenu vivre au Puy où il a été nommé en juin 1853 secrétaire du conseil des prudhommes de la ville. Ses opinions républicaines ne semblent plus à craindre car "il a renoncé aux préoccupations de la politique".
Le gérant mis en place par le papetier, libraire et lithographe Giraud ayant fait faillite, il rachète le matériel au syndic et demande à reprendre les deux brevets. Il cède l'entreprise à Laurent-Moniet en 1876.
51, rue Madame (1876) 66, boulevard Saint-Michel (1878)
Il est né le 3 août 1842 à Coucy-le-Château (Aisne) ; son père, garde général des forêts de la Couronne, meurt en 1846. En 1871, il vit à Paris où il est attaché à la préfecture de la Seine et se marie le 21 juin avec Valentine Alphonsine Bujeon avec qui il aura trois filles. En 1894, il est fait chevalier de la Légion d'honneur. Il meurt le 25 mars 1915 à Paris.
Il s'est d'abord associé, pour trois ans, le 12 janvier 1875, avec Testu et Massin dont il a racheté l'imprimerie : "M. Champenois devenu seul propriétaire de la maison Testu et Massin, voulant s'assurer le concours et l'expérience de MM. Testu, Massin et Bourrelier, ses vendeurs, leur a proposé de former avec eux une société en nom collectif pour l'exploitation de sa maison." Ainsi, il ne leur verse que le tiers des 1 500 000 F du prix de l'imprimerie, les autres associés laissant leurs capitaux dans la société. Après trois ans de transition, les fondateurs se retirent et Champenois reste à la tête de l'imprimerie qui porte désormais le nom de "Testu et Massin, Champenois et cie successeurs", puis, plus simplement, de 1886 à 1889, "Champenois et cie", et finalement, jusqu'en 1903, "F. Champenois". En 1878, la première association arrivant à expiration, il en crée une nouvelle, pour 7 ans, avec d'autres associés dont son beau-père qui, peut-on penser, lui avait déjà fourni une part des capitaux de départ. À la dissolution de cette société, il restera associé avec le seul docteur Bujeon. Entre-temps, il a acquis le terrain du 66, boulevard Saint-Michel sur lequel il fait bâtir une imprimerie composée de plusieurs bâtiments de 2 et 3 étages pour remplacer l'imprimerie de la rue Madame devenue trop petite, et qu'il quitte en juillet 1878. L'imprimerie a une petite production d'images religieuses, de plans de ville chromolithographiés, de reproductions de tableaux, mais son activité principale est l'impression de matériel publicitaire : étiquettes, cartes publicitaires, habillages pour boîtes de bonbons, cigares ou dattes, images à collectionner, menus, calendriers, affichettes... Les chromos perpétuent la veine des guirlandes de fleurs, des scènes d'enfants amusantes et attendrissantes, des portraits de jeunes femmes, héroïnes parfois de chastes marivaudages, mais la fin des années 1880 voit l'apparition de scènes comiques ou militaires mettant en scène des adultes, de portrait de célébrités, voire de séries documentaires. Ces images servent à promouvoir toutes sortes de produits : chocolat (Suchard, Lambert, Sprüngli, Guérin-Boutron, Choquart ), tabac, biscuits (Vendroux, Olibet, Lefèvre-Utile, Félix Potin), bières (Dumesnil, brasseries de la Meuse, de Montbéliard, de Savigny-sur-Orge), spiritueux (Bénédictine, Pernod, apéritif Byrrh, Saint Raphaël Quinquina, champagne Charles Heidsieck ), épicerie (Maggi, Liebig), produits de beauté et parfumerie (crème Simon, parfums Gellé frères, Delettrez), grands magasins (Au pauvre Jacques, Au Bon Génie, Au Bon Marché ), mais aussi cycles (Richet), machines à coudre (Singer), faïencerie de Creil... et bien d'autres. L'illustration, exploitant surtout la figure féminine ou enfantine et d'un style très uniforme, n'a, le plus souvent, que peu de rapport avec le produit vanté ; la même illustration peut d'ailleurs servir pour plusieurs produits (crème Simon / registres Lemancel), surtout si l'un d'eux est destiné à un marché étranger. Parfois démarquée d'une peinture, elle est adaptée pour recevoir l'image du produit et sa marque. Seules les affiches touristiques et les annonces de publications romanesques dans les journaux ou chez l'éditeur Rouff dont il annonce les publications de romans populaires en livraisons, renvoient directement au sujet de l'affiche. Philippe Linder et A. M. La Monaca, qui dessinent notamment les couvertures du journal de modes Le Goût parisien, mais aussi beaucoup d'autres affiches (Velours Diamant, L'Amer niçois, la Velvoline...), sont représentatifs du style des années 1890. Pourtant, à partir de 1896, commence une fructueuse coopération avec Alfons Mucha. Succédant à Lemercier avec qui Sarah Bernhardt va entrer dans un long conflit,Champenois imprime les affiches des spectacles de l'actrice pour lesquelles elle avait embauché Mucha, à la fin de 1894, pour six ans, éblouie par son affiche dessinée pour Gismonda. Outre les affiches de La Dame aux camélias (1896), Lorenzaccio (1896), La Samaritaine (1897), Médée (1898), Hamlet (1899), L'Aiglon (1899), Champenois, qui a conclu lui aussi un traité avec Mucha, s'assure sa collaboration pour des affiches publicitaires : biscuits Lefèvre-Utile (sur proposition de Champenois, nombreux travaux de 1896 à 1904,dont les biscuits Petit Boudoir, Petit Poucet, Petit Bordeaux... et le calendrier, 1897 ; les gaufrettes, 1899 ; les seaux métalliques, 1903), imprimerie Cassan (1896), cigarettes Job (1896 et 1898), Champagne Ruinart (1897), liqueur La Trappistine (1897), Bières de la Meuse (1897), Cacao Schaal (1897), cycles Perfecta (1897), Vin des Incas (1897), Champagne Moët et Chandon (1899), Exposition universelle de Saint-Louis (1903)... Cette collaboration s'étend aussi à des projets plus délibérément artistiques. Mucha, souhaitant exposer au Salon des Cent, réalise l'affiche de 1896, puis de 1897, et reste fidèle pour cela à son imprimeur. Il crée le motif de couverture de l'éphémère revue L'Estampe, imprimée par Champenois, et la première des lithographies offertes en prime aux abonnés. Sans renoncer à la création d'affiches publicitaires, Mucha et son imprimeur profitent de l'engouement des collectionneurs pour les affiches et pour l'artiste tchèque dont les affiches de Sarah Bernhardt ont assuré la célébrité. Alors que certaines, comme l'affiche Monaco-Monte-Carlo (1897), vont se trouver directement proposées aux collectionneurs sans avoir reçu de texte publicitaire, Champenois va imprimer des séries d'estampes conçues librement par Mucha : les Têtes byzantines (1897), les Quatre Arts (1898), Les Fleurs (1898), Les Mois (1899). Imprimées en 12, voire 14 couleurs avec des rehauts d'or et d'argent , ces estampes sont proposées en différents tirages de luxe sur vélin ou sur satin. Devant leur succès, Champenois les décline en plus petit format et en cartes postales artistiques, multipliant les séries à partir de projets parfois différents (Les Saisons, Les Pierres précieuses). C'est aussi Champenois qui imprime d'abord pour le compte de l'éditeur H. Piazza, puis en association avec lui, les illustrations d'Ilsée, princesse de Tripoli (1897) de Robert de Flers, travail de Mucha qui le place parmi les grands illustrateurs de livres, ainsi que d'un Pater (1899) et les somptueux encadrements de Cloches de Noël et de Pâques (1900), d'Émile Gebhart. Si les biscuits LU, les bières de la Meuse et le papier à cigarettes Job ont abandonné les traditionnels chromos pour l'esthétique Art Nouveau de Mucha, les autres clients de l'imprimerie leur sont restés fidèles, et l'on ne trouve dans la production de l'imprimerie que quelques exemples, autour de 1900, marqués par l'évolution des arts décoratifs (Chocolat Masson,1898 ; Champagne Lamotte, cognac Jules Robin) ; d'ailleurs, la biscuiterie LU revient, après 1903, à un style traditionnel, les illustrations de Mucha n'ayant pas fait la preuve de leur succès commercial. À la production antérieure de cartonnages, calendriers, tableaux annonces, cartes illustrées, la publicité de 1878 ajoute l'impression sur métaux, de tableaux de publicité sur tôle, l'imitation de faïences et émaux en métal émaillé, et la fabrication de plats artistiques. Champenois joue dans ce domaine un rôle pionnier, comme le rappelle son dossier de la Légion d'honneur : "Ses nouveaux procédés sur métal ont créé une branche nouvelle d'industrie d'objets en métal, imprimés, émaillés : plats, médailles, coffrets, boîtes de luxe dont quelques spécimens figurent dans son exposition de Chicago." En 1889, Louis Lefèvre-Utile lui confie la réalisation de ses premières "boîtes émaillées" illustrées. Cette production de plaques publicitaires et boîtes métalliques lithographiées nécessite en 1895 la construction d'un "hangar en fer", abritant 7 presses mécaniques, 5 presses à bras, 5 cisailles à métal, 3 découpoirs, 7 perceuses, 2 machines à vernir et un stock de pierres lithographiques. Pour la plus grande partie de ses travaux, l'imprimerie Champenois utilise la vapeur qui, seule, lui permet d'imprimer en très grandes quantités et dans des délais courts (elle fournit aussi des illustrations à certains journaux comme la Revue illustrée). En 1894, elle emploie 400 ouvriers et possède 23 presses à vapeur. Elle a mis sur pied un réseau de représentants en province, ce qui lui vaut de mordre sur des marchés locaux comme les vins de Bordeaux, les cognacs (Croizet, Bisquit, Martell, Croizet), les fils à coudre du Nord... qui avaient déjà leurs imprimeurs bien établis. Ses productions sont aussi présentes dans de nombreux pays étrangers (Grande-Bretagne, Suisse, Belgique, Allemagne, Russie, Égypte, Brésil, Argentine, Colombie...) grâce à des exportateurs français, mais aussi des industriels locaux, ce qui suppose un grand dynamisme commercial ; en 1894, Champenois réalise la moitié des 2 millions de son chiffre d'affaires annuel à l'exportation et il est membre du comité d'organisation de l'exposition universelle de Chicago. Il a toujours participé aux expositions universelles qui lui ont valu une médaille de bronze à Paris en 1867 et à Vienne en 1873, une médaille d'or à Paris en 1878, un diplôme d'honneur à Anvers en 1885, une médaille d'argent à Bruxelles en 1897. Il était hors concours à Paris en 1889, étant membre du jury et rapporteur pour la classe XI.
Il a joué un rôle actif dans les instances professionnelles comme vice-président du Cercle de la Librairie et président de la Chambre patronale des lithographes de 1886 à 1893.
Après sa mort, l'imprimerie entame son déclin qui aboutit en 1927 à sa liquidation judiciaire ; les bâtiments du boulevard Saint-Michel sont détruits pour faire place à des immeubles de rapport.
Il est né le 16 août 1834 à Chateauneuf (Loire) ; son père était cultivateur. Il est contremaître dans l'imprimerie Gagnière.
Il obtient un brevet pour la taille-douce le 14 mars 1863.
44, rue des Remparts d'Ainay
Il est né le 31 décembre 1851 à Lyon .
Il exploite sa presse lithographique à son domicile.
Il est né à Arvillard (Savoie) le 8 décembre 1828. C'est un ancien militaire, attaché pendant 5 ans à la direction de l'arsenal militaire de Turin comme écrivain lithographe.
Place de l'Hôtel de ville
Il remplace Coquet.
Il est né le 25 août 1841. Il est ouvrier lithographe.
Il est né à Vaurefroy (Marne) le 29 juillet 1806 ; son père était manouvrier. Il est ouvrier lithographe. Il meurt le 12 septembre 1885.
16, rue Pouteau
Il est le directeur de l'école communale de la rue Pouteau.
Il utilise pour ses besoins personnels "une presse de petite dimension".
18, place de la Charité
Il est né le 2 mai 1808 à Lyon ; son père était fabricant. Il a été professseur à l'école Saint-Pierre, puis ouvrier "dans la plus importante imprimerie lyonnaise", c-à-d. Pélagaud, avant d'en prendre la direction. Il a 15 ans d'expérience.
Sa demande de brevets de lithographe et d'imprimeur en lettres soulève les protestations de ses confrères qui s'élèvent contre la création de brevets alors que des imprimeries ferment ou tournent au ralenti ; le Préfet ne les suit pas, soulignant le prix élevé auquel se vendent les imprimeries, signe de leur bonne santé, mais aussi l'intérêt pour l'administration de breveter Chanoine qui veut créer à ses frais un journal Le Rhône, qui serait de nuance constitutionnelle. Les deux brevets demandés lui sont donc attribués. Il imprime en 1846-1847 quelques petits journaux comme L'Abeille lyonnaise, revue-bibliothèque, Le Miroir, littéraire et dramatique, L'Indiscret, qui ont une vie éphémère, et devient l'imprimeur de la Préfecture. D'abord en association -la raison sociale est "Chanoine et cie"-, il devient rapidement le seul propriétaire de son imprimerie et rachète, semble-t-il, d'autres imprimeries. Le 12 décembre 1859, il publie le premier numéro du Progrès, journal de Lyon, dont il est le directeur. Les tirages encore faibles du journal et ses déboires judiciaires font que l'activité de l'imprimerie est toujours largement tournée vers les travaux de ville (il est l'imprimeur de la Compagnie du PLM), même si, en 1861, il achète une presse autographique pour les besoins du journal. À sa mort, le 20 décembre1864, sa veuve lui succède.
70, rue du Bac
Né le 10 novembre 1834 à Ste Marguerite (Orne).
Il fait son apprentissage de lithographe chez le Sieur Billardel dès 1849. Il a été condamné en 1859 à 6 mois de prison et 10.000 francs d'amende pour usage d'une presse sans autorisation. Cette presse était une presse du système Poirier c'est-à-dire pour l'impression sur verre. Il a fait une demande de recours en grâce et sa peine a été réduite à 50 francs.
49, rue Mercière
Il est né à Paris le 18 février 1817. Il est écrivain lithographe et il a déjà 7 ans d'expérience.
Il est né à Paris le 3 mai 1812. Il est écrivain lithographe depuis 17 ans : il a travaillé chez divers imprimeurs à Paris et gère depuis 7 ans l'imprimerie Béguin.
Il emploie deux ouvriers et un apprenti ; ses affaires sont difficiles et il ne réussit pas toujours à payer ses ouvriers. A l'un d'entre eux parti travailler chez Joseph Bardou, il doit encore 200 F. Il mène la lutte contre le fabricant de papier à cigarettes qu'il accuse de lui faire une concurrence déloyale et de le mener à la ruine ; l'administration enquête et conclut que Chapé peine à capter la clientèle car il ne lui offre pas le travail rapide et soigné que fournissent les lithographes de Bordeaux, Paris, Strasbourg... Joseph Bardou continue donc à exploiter son brevet pour ses besoins propres et pour ceux d'autres négociants locaux. Chapé finit par vendre son imprimerie à Pierre Bardou, le frère de Joseph, avant de partir s'installer à Barcelone.
15, rue Barre-du-Bec 2, rue du Barre-du-Bec
Il est né le 2 juin 1795 à Chartres (Eure-et-Loir) ; son père était gendarme. "Je m'occupe depuis dix ans sans interruption de lithographie et d'autographie malgré mon emploi à la Direction des contributions directes de la Seine" dit-il le 16 avril 1836 et il compte poursuivre cette double occupation. Il a droit à l'indulgence de l'administration de la Librairie car "il a été blessé dans les affaires d'avril dans les rangs de la Garde nationale".
Il a acheté le matériel et la clientèle de Proust pour 4 000 francs, droit au bail compris ; c'est un nomé Heger qui a servi d'intermédiaire comme le contrat avec Proust lui en donnait la faculté. Quand il se retire, il se dit "dégoûté de sa maison" et reprend du travail pour le compte de l'Hôtel de ville "mais à ses pièces".
83, rue Compoise
Il est libraire et pratique typographie et lithographie.
38, rue d'Alsace
Il est né le 7 février 1838 à Flogny (Yonne).
Il reprend les activités de typographe et lithographe de Charles Prévost dont la faillite a été réglée par Augustin Rémy.
Il est né à Flogny (Yonne) le 7 février 1838.
Il est typographe et lithographe, et remplace Rémy Augustin, syndic de la faillite Prévost.
Il est né le 26 décembre 1834 à Saint-Barthélémy (Lot-et-Garonne).
Il déclare être libraire, typographe et lithographe.
7, rue Montant-Manigne
Il est né le 5 août 1839 à Limoges, "dans une ancienne famille d'imprimeurs fort considérée."
Son père et son oncle travaillaient en association ; la société dissoute, il souhaite continuer pour son compte et doit donc demander des brevets. Après un premier ajournement en décembre 1860, justifié par le grand nombre de librairies à Limoges, il obtient son brevet de libraire le 4 mai 1861. À ce commerce de librairie et papeterie, il joint ensuite une activité de lithographe. En 1873, il le cède à Brégeras et Guillot.
Il est né le 29 mai 1832 à Limoges où son père était imprimeur. Il est bachelier ès lettres.
Il a travaillé neuf ans avec son père avant de prendre sa succession ; il obtient les brevets de typographe, lithographe et libraire de son père. Il a une importante production d'imagerie religieuse.