Il est commis libraire depuis 1853. Il gère la librairie Visconti.
Il ne s'établira jamais à son compte.
5, rue neuve Saint-Augustin (1824)
Il est né le 29 août 1778 à Versailles (Seine-et-Oise). Il a servi pendant 8 ans et quitté l'armée en mai 1801. Il est nommé chevalier de la Légion d'honneur le 9 mai 1838. À cette date, il est chef du dépôt de la Manufacture royale de Sèvres ; en 1846, il est devenu contrôleur des dépenses de la manufacture des Gobelins.
Employé à la Manufacture royale de Sèvres comme doreur imprimeur, "ayant trouvé, après de nombreuses et dispendieuses recherches, le moyen de contre-épreuver la lithographie sur porcelaine et désirant recueillir de cet art tout l'avantage qu'il peut lui présenter soit en publiant les dessins calculés pour la porcelaine ou se rendant éditeur d'autres ouvrages lithographiques des artistes de Sèvres", il a demandé un brevet qu'il obtient le 14 juin 1821 pour Sèvres (Seine-et-Oise). Brongniart lui a permis d'établir une presse à l'intérieur de la manufacture. Sa spécialité reste les dessins pour la porcelaine. Il demande le transfert de son brevet à Paris pour être en contact direct avec les artistes et les aider à se perfectionner grâce à ses découvertes. Sa demande est soutenue avec insistance par le Préfet de police, à l'instigation d'autres personnalités. En 1823, il obtient une médaille de bronze de la Société d'encouragement pour l'industrie nationale. Il imprime des portraits de personnalités, notamment d'artistes dus à Vigneron, des scènes historiques (Le prince Eugène à la retraite de Russie), des scènes de genre par Boilly (La dernière dent), des types pittoresques (La petite marchande de fleurs, Le petit balayeur par Villeneuve)... À l'occasion de l'impression de reproductions de tableaux de Duval-Lecamus, Le Corsaire du 30 décembre 1823 le qualifie de "Didot de la lithographie". Le 18 juillet 1826, il avait donné sa démission en faveur de Gaugain et finalement la reprend le 31 juillet 1826.
50, Fossés du Chapeau rouge 9-13, Galeries bordelaises (1839)
Il est né le 10 mai 1795 à Castillon (Gers) ; son père était horloger. C'est un ancien militaire de l'Empire, officier de la Garde nationale. Il est graveur de formation. Il a épousé en secondes noces une femme qui travaille aussi dans la gravure.
Il est condamné en 1863 à cinq ans de prison pour contrefaçon d'un timbre de l'Etat sur un papier destiné à l'impression d'affiches. Grâcié au bout de quatre ans, il reprend l'atelier que gérait sa femme.
32, rue du Petit Carreau (1836) 11, rue Thévenot (1833)
Il est né le 3 février 1786 à Saint-Berthevin (Mayenne). Son père est employé dans les fermes du Roi.
Il a obtenu un brevet d'imprimeur en lettres le 28 décembre 1820 ; poursuivi pour l'impression de plusieurs ouvrages jugés diffamatoires ou séditieux, il est condamné, au terme d'une longue procédure, et son brevet lui est retiré le 24 décembre 1823. Il poursuit son activité en pratiquant la taille-douce, puis devient prote chez Balzac avant d'obtenir un brevet d'imprimeur en lettres et de libraire pour Saint-Denis les 11 mars 1828 et 23 mai 1829. Il revient à Paris, en 1832, grâce à un brevet de lithographe ; l'administration lui ayant précisé verbalement qu'il ne pouvait être breveté dans deux lieux différents, il a abandonné ses brevets pour Saint-Denis. Il cherche à retrouver des caractères typographiques en invoquant d'abord la nécessité d'employer sa femme et sa fille à faire de la composition pour d'autres imprimeurs (1833), puis pour développer son invention d'impression sur maroquin (1836) dont il donne un exemple. Toutefois, il souhaiterait récupérer un brevet d'imprimeur en lettres et demande à reprendre celui de Thomas. Sa demande est repoussée en 1842, mais son associé Achille Louis François l'obtient, ce qui lui permet de travailler dans la légalité. Son brevet de lithographe sera annulé car il ne s'est procuré aucune presse pendant qu'il possèdait son brevet ! Il semble qu'il n'ait été toujours qu'imprimeur en lettres, comme associé ou employé d'un breveté, à moins qu'il n'ait été succursaliste. Quoique figurant parmi les imprimeurs lithographes de l'Annuaire du commerce de 1847, il annonce : "impressions en typographie, en or, argent bronze, relief et couleurs".
Il est né à Angoulême le 17 juillet 1817. Son père était couvreur. Il a travaillé dans sa ville natale comme écrivan lithographe.
Il n'a exercé que deux mois à Rochefort et il a quitté la ville. Son brevet est annulé lors de l'enquête de 1859.
6, place Rouaix (1873)
Il est né le 2 janvier 1817 à Toulouse ; son père était alors menuisier, avant de devenir imprimeur. Il est écrivain lithographe et travaille depuis quinze ans chez son père. Il souhaite créer sa propre imprimerie sous la raison sociale Constantin fils aîné.
Il obtient une médaille de bronze à l'Exposition des produits des Beaux-arts et de l'Industrie de Toulouse en 1858. En 1873, il déclare ajouter la typographie à son activité.
19, rue de la Trinité (1845)
Il est né le 27 février 1796 à Toulouse ; son père était apprêteur d'étoffes. Il est marié et père de trois enfants, dont l'un travaillera longtemps avec lui avant de fonder sa propre imprimerie ; il a d'abord été menuisier avant de devenir lithographe.
Il avait obtenu un brevet pour Castres le 27 janvier 1834, mais il s'est rendu compte de la difficulté à y vivre de la lithographie ; il a donc demandé le transfert de son brevet pour sa ville natale. Il imprime beaucoup de paysages et de vues de monuments de Toulouse et sa région, et expose à l'Exposition des produits des Beaux-arts et de l'Industrie de 1840 à Toulouse portraits et paysages. Il réalise 21 des illustrations de l'ouvrage Toulouse monumentale et pittoresque (1842), vendu par livraisons. Il est aussi très présent au Salon de 1845. Il fait aussi des travaux de ville. Quand il meurt le 22 octobre 1860, sa veuve garde l'imprimerie sans demander de brevet, puis s'en démet en faveur de Castex.
36, rue Saint-Dizier
Il est né à Nancy le 25 juillet 1834 ; son père était papetier. Il a repris le commerce paternel de papetier et marchand de registres.
Pour obtenir son brevet, il insiste sur les besoins créés par la nouvelle école de droit à Nancy et la complémentarité de la lithographie avec son commerce pour la fourniture de registres mais aussi cartes de visite, étiquettes, etc..
Il est né le 25 janvier 1817 à Périgueux (Dordogne) ; son père était horloger. Il est dessinateur lithographe et il a travaillé chez un imprimeur de Niort.
En juillet 1848, il fait une demande de brevet d'imprimeur en lettres. Les deux imprimeurs qui éditent des journaux locaux se sont mis au service du gouvernement provisoire et il dit vouloir donner une voix aux modérés. Il se heurte à ses concurrents qui suscitent une autre candidature et à la prudence de l'administration qui attend l'élection présidentielle avant de trancher. Il obtient finalement son brevet le 11 janvier 1849 mais s'en démet en septembre 1850 et vend son matériel à Echillet. Le brevet de lithographe est annulé en 1860 pour inexploitation.
Il est né à Husseren (Haut-Rhin) le 4 décembre 1832 ; son père était boucher. Il est dessinateur graveur sur métaux et il a travaillé à Paris, vraisemblablement chez Plon..
Il reprend le brevet de lithographe et les 3 presses de la veuve Laguerre.
76, rue des Tournelles 22, rue de la Vieille Monnaie (1837)
Il est né le 19 juillet 1794 à Chennevières (Seine-et-Oise) ; son père était cultivateur. Il est célibataire. Il a 10 ans d'expérience comme ouvrier lithographe et coloriste.
Il deamande un brevet car il vient de découvrir les moyens de transporter des étoffes sur pierre. Il a quitté la capitale en 1848 pour s'installer à Chennevières comme imprimeur lithographe et l'administration s'inquiète de son absence de transfert officiel. Le rapport du 28 avril 1854 établit qu'il n'exerce plus depuis qu'il a quitté Paris, qu'il a juste imprimé des billets pour le service du bataillon de la Garde nationale locale et que ses presses sont démontées.
319, rue Saint-Denis (1828)
Il est né le 27 février 1795 à Cosne (Nièvre) ; son père est employé de bureau, puis payeur des forges nationales de la Chaussade ; il deviendra un négociant en effets de commerce très considéré . Il a reçu "une éducation soignée" et jouit d'une "fortune considérable", d'après le rapport de 1828. Il est marié avec la fille d'un grand avocat, et père de famille. Il a d'abord été associé avec un de ses cousins qui tient un magasin de soieries, puis s'en est séparé au moment de son mariage.
Il a fait une première demande de brevet en 1826 qui est restée sans réponse alors qu'il vient de racheter l'imprimerie d'Augay chez qui il apprend la lithographie. Il refait sa demande de brevet en 1828.
319, rue Saint-Denis
Il est né le 27 février 1795 à Cosne (Nièvre) ; son père est employé aux forges de la Chaussade.
Il demande à reprendre son brevet cédé en 1830 à Loyer, pour sa femme. Ligny, Leprelle et Brisset certifient les capacités de celle-ci, mais son mari se ravise le 6 mars 1831, et le demande pour lui-même.
Il est né le 1er octobre 1797 à Villefranche (Rhône) ; son père était journalier. Il est ouvrier lithographe : apprenti chez Villain à Paris pendant deux ans, il est revenu à Lyon où il a travaillé chez Brunet -dont il est devenu le prote- pendant deux ans et demi, chez Béraud- Lauras pendant un an et chez Pascal. Entre 1816 et 1822 il avait servi et il est lieutenant de la Garde nationale.
Il est né à Réalmont (Tarn) le 1er octobre 1822. Son père était sous-officier des ouvriers du génie maritime. Il a lui-même servi 7 ans dans le génie, dont 5 ans comme chef d'atelier à la lithographie de l'école du 3e régiment du génie.
Il proteste en 1852 contre la demande de brevet de Galaup qui a embauché son ancien ouvrier et veut se lancer dans la lithographie. En 1869, il demande un brevet d'imprimeur en lettres qui lui est refusé car l'administration craint qu'il ne serve à imprimer un journal démocratique que les deux autres imprimeurs de la ville ont refusé d'imprimer sur l'insistance du Préfet.
Il est né à Tours le 9 décembre 1809 à Tours. Son père était fabricant de bas. Il a été ouvrier imprimeur à Tours, puis prote à Paris chez Charlemagne. En 1859, son brevet est annulé car il n'est plus à Tours.
57, rue du Quesnoy
Il est né à Valenciennes le 3 mai 1847.
Il crée un atelier de typo-lithographie.
40, rue Saint-Honoré
Il est né le 1er mars 1808 à Sèvres; son père était épicier. Il a 8 ans d'expérience comme imprimeur et écrivain lithographe.
Il demande le transfert de son brevet en 1840 pour Saint-Étienne, pour imprimer des lithographies pour les Fonderies et Mines des environs de Saint-Étienne, mais il part pour Lyon avant de l'obtenir. En septembre 1852, il veut se séparer de son brevet, puis revient sur sa décision et le cède finalement l'année suivante. Il fait une nouvelle demande de brevet pour Menton qui est rejetée le 10 avril 1865 ; à cette occasion, il fournit des certificats prouvant qu'il a travaillé chez Lecointe à Rouen en 1856, chez Aurel à Toulon en 1860 et chez Canquoin à Marseille en 1861.
61, rue de la Verrerie (1842) 14, rue du temple 18, rue du Temple 4 rue Barre-du-Bec (1849)
Il est né le 7 septembre 1806 à Sèvres (Seine) ; son père était épicier. Il est le frère aîné d’Étienne Cordier. Il est célibataire et paie un loyer de 800 F. Écrivain lithographe de formation, il a 10 ans d'expérience. Il meurt le 22 mai 1857.
Il était associé avec son frère ; ils se séparent et doit demander un brevet pour faire des étiquettes or et argent. En septembre 1842, il obtient une autorisation pour une presse typographique destinée à faire des étiquettes or et argent "genre dit anglais" ; il l'a achetée avec le matériel de Félix Dupont qui possédait déjà cette autorisation.
Il est né à Cambrai (Nord) en 1833.
Il repend les activités de libraire et imprimeur typo-lithographique d'Austrégésilde Bourgeois qui est mort.
Il est né le 14 avril 1788 à Gondrin (Gers) ; son père était notaire royal.
Il est avocat quand il épouse, en 1815, la fille d'un imprimeur. L'entreprise Desclassan et Navarrre est la plus ancienne de Toulouse et il y travaille pendant six ans avant que sa belle-mère ne se démette en sa faveur de son brevet d'imprimeur en lettres le 10 mai 1822. Sa demande de brevet de lithographe soulève les protestations de sa consoeur Julie Koch. A sa mort, sa veuve reprend imprimerie et brevets.
27, place de la Mairie
Il est né le 30 mai 1792 à Lille ; son père était marchand grossiste. Il est papetier relieur.
Il demande un brevet de libraire qui lui est refusé en 1827, mais accordé le 15 septembre 1832. De même, le brevet d'imprimeur en lettres qui lui est refusé en 1846, lui estaccordé le 15 juillet 1848 ; il s'en démet le 23 juillet 1858, peu de temps avant de mourir.
Il est né à Cahors. Son père était receveur de l'enregistrement à Montcuq (Lot). Il est avocat, capitaine de la Garde nationale et neveu de l'ancien maire de Cahors et député du département, Conté.
Il obtient un brevet d'imprimeur en lettres le 11 décembre 1832, puis un brevet de lithographe avec l'appui de son oncle. En 1834, il demande un autre brevet pour Montauban car il se plaint que "les deux autres imprimeurs [Combarieu ? Richard ?] de Cahors sont ligués contre lui". Sa demande est rejetée de même que celle d'un brevet de libraire en 1836.
14, rue de la Marne
Il est né à Châlons-sur-Marne le 18 décembre 1794 ; son père était ferblantier. Il a fait "de bonnes études" et il a été réformé pour faiblesse de constitution. Il est chef de bureau à la préfecture de la Marne depuis 11 ans et le restera jusqu'en 1866. Ayant cédé son imprimerie lithographique, il occupe ses loisirs à rédiger des ouvrages intéressant l'histoire de Châlons (Dictionnaire géographique et statistique de toutes les villes et communes du département de la Marne, 1860 ; Dictionnaire historique et statistique de toutes les rues de Châlons, 1868...) De 1851 à 1875, il est conseiller municipal. Il meurt le 3 août 1876.
En 1822, il reprend un fonds de librairie de 2 500 / 3 000 volumes et fait une demande de brevet. L'affaire traîne parce qu'une note anonyme est parvenue à la Direction de la Librairie l'accusant de "mauvaises opinions politiques et religieuses" et révélant que "sa famille pense très mal" ; en conséquence, il est demandé au Préfet de fermer la librairie. Comme celui-ci le présentait comme un "excellent employé", une nouvelle enquête est faite qui lui est finalement favorable et il obtient son brevet le 3 août 1824. Il y renoncera le 9 octobre 1859 et le brevet sera annulé en novembre 1860. Son brevet de lithographe est le premier accordé dans le département de la Marne. Il fait des travaux de ville, imprime les cours autographiés de l'École des arts et métiers (Géométrie, par Bobillier, 1834), et, semble-t-il, des caricatures de ses concitoyens. Il cède très tôt son brevet à Dujarier.
10, rue d'Anjou (1843)
Il est né le 26 janvier 1817 à Paris; son père est fabricant bijoutier. Il entame une préparation au concours de l'École polytechnique, mais des revers de fortune l'obligent à travailler avec son père dans sa bijouterie, puis à travailler pendant 8 ans comme dessinateur lithographe notamment pour Deshayes. Il a été exempté de service militaire pour faiblesse de constitution.
Il souhaite continuer dans sa spéciaité de petites étiquettes pour les parfumeurs, sacs à bonbons, dessus de petites boîtes, feuilles d'éventail, papiers fantaisie... Il a acheté 1 500F de matériel et son père lui prêterait 5 à 6 000 F pour le reste de son installation.Il achète deux presses à balancier pour gauffrer les papiers. Il obtient son brevet par création.
Son fils est installé imprimeur à Dijon.
Il imprime L'Auxois et Le Chatillonais.
18 et 20, passage Dauphine 40, rue des Boucheries Saint-Germain (1821)
Il est né à Paris en 1787.
Il est d'abord capitaine au long cours puis, pendant 1 an, se forme à la lithographie avant de demander son brevet. Il veut se spécialiser dans les travaux commerciaux. En 1826, il est poursuivi pour escroquerie mais obtient un non-lieu et conserve son brevet pour lequel un acquéreur, Henri Legrand, s'était déjà proposé. Toutefois, en mai 1827, il est prêt à céder son brevet avant de se rétracter ; sa publicité dans l'Almanach du commerce pour 1829 annonçant "vignettes, tableaux, figures au trait, têtes de lettres, registres, factures, adresses, tout ce qui a rapport au commerce et à l'administration" cache une situation difficile ; enfin, le 9 février 1829, il prévient l'administration que "des affaires d'intérêt l'obligent à quitter Paris", et il demande l'autorisation de confier la gérance et la responsabilité de son imprimerie à Durier. Un rapport de l'administration de la Librairie constate en 1853 qu'il a quitté Paris depuis 1829 et le brevet est annulé.
11, rue de la Halle au blé
Il est né à Paris le 5 février 1786 ; son père était commis d'un négociant à Dieppe. Il a épousé la fille d'un imprimeur dieppois, Godeby. Il meurt le 29 janvier 1860.
Il obtient son brevet d'imprimeur en lettres le 20 novembre 1818 et, jusqu'en 1829, il est le seul imprimeur dieppois. Il a demandé sans succès en 1825 le titre d'Imprimeur du Roi et réitère cette demande en 1829 quand il réclame un brevet de lithographe pour maintenir son avantage sur de nouveaux concurrents. Il est aussi papetier et tient un cabinet de lecture. Il est l'imprimeur, depuis 1815, d'un Répertoire des négociants, devenu en 1826 Journal d'annonces, puis en 1832 la Feuille d'annonces et avis divers de la ville de Dieppe ; puis, à partir de mai 1834, avec le titre de Journal de Dieppe et de l'arrondissement, commercial, politique et littéraire aux positions favorables au gouvernement, il s'oppose au Mémorial de Dieppe, imprimé par Delevoye. Suite à un conflit avec les rédacteurs, Corsange s'en sépare et le journal devient Le Phare de Dieppe en août 1836, aux opinions légitimistes. Quand il cède son brevet d'imprimeur en lettres en 1843, mettant fin à la publication du Phare de Dieppe, il ne trouve pas acquéreur pour celui de lithographe qui sera annulé.
96, rue de Grenelle Saint-Germain
Il est né le 28 mars 1795 à Saint-Symphorien-de-Lay (Loire) ; son père était négociant. Il est marié et père de famille. Il est d'abord entrepreneur de travaux pour la Compagnie des chemins de fer d'Orléans, de 1839 à 1843 ; "c'est dans leur exécution qu'il a acquis une certaine fortune dont il jouit aujourd'hui" note le Préfet de police ; cette "belle et rapide fortune" se monte à 600 000 F environ. Il se retire à Orléans pour s'occuper de l'éducation de ses deux enfants.
Il vient à Paris en 1847 et l'administration de la Librairie se demande "quel mobile le détermine à entreprendre une industrie [la lithographie] généralement peu lucrative ; il lui répond qu'il veut "donner à son fils inoccupé le goût et les habitudes de travail en l'attachant à une carrière honorable". Il s'est rendu adjudicataire du matériel de Compan et cie le 22 janvier 1862 pour 12 300 F, suite à sa faillite, et s'associe avec Nubla, "ancien imprimeur lithographe de province qui n'a pas réussi dans son industrie" ; il lui a avancé les fonds nécessaires à l'exploitation de cette imprimerie dont ce dernier aura la direction (rapport du Préfet de police, 5 mars 1863). Il est également breveté taille doucier en 1863. En 1866, la Préfecture de police informe la direction de la Librairie qu'il réside ordinairement en Haute-Saône et que l'imprimerie est dirigée par un nommé Guérin. Ils sont convoqués et Cortey mis en demeure d'exploiter lui-même l'imprimerie.
Il est né à Chauffailles le 23 mars 1831. Son père était maréchal-ferrant. Il a été émancipé, ce qui lui permet de faire sa demande de brevet. Il a travaillé quatre ans comme ouvrier lithographe dont deux chez Décombes, puis chez Noirot à Roanne. Il a aussi travaillé un an comme clerc de notaire.
33, rue du Nord (1851)
Il est né le 17 octobre 1826. Son père était maître-clerc chez un avoué. Il a été ouvrier lithographe chez Guesnu et, depuis 2 ans, y dirige 80 personnes, hommes et femmes. Son loyer est de 120 F.
Sa demande est chaleureusement soutenue par Desportes.
Il est né à Château-Gontier (Mayenne) le 24 avril 1825 ; son père travaillait dans l'administration des contributions directes. Il est avocat.
Il obtient les trois brevets en même temps et se démet en faveur de Dutemple des brevets d'imprimeur en lettres et de lithographe. Son brevet de libraire, inexploité depuis le début de 1863, est annulé car l'administration considère qu'il y a trop de libraires au Mans et qu'ils ne peuvent vivre de leur commerce.
39, rue d'Enghien (1826)
Il est né en 1798 à Vendôme (Loir-et-Cher). Il a été professeur au collège de Vendôme pendant 6 ans, enseignant latin, histoire, géographie, arithmétique et géométrie. Il est venu à Paris "pour raisons de santé". Il semble aisé et possède l'immeuble parisien où il habite. Il est membre de la Société de géographie.
Il fait de la lithographie depuis 1821 : "Il est le premier qui ait entrepris de donner à la lithographie une semblable destination ; elle ne peut offrir aucun danger et peut devenir d'une grande utilité publique " argumente-t-il le 5 novembre 1825, conscient de la difficulté d'obtenir un brevet et défendant son projet de spécialisation dans les impressions de plans et cartes de géographie. Il joint des attestations très favorables du maire de Vendôme, du directeur du collège de la ville et du député du Loir-et-Cher, sollicitées dès août 1824. Il s'est associé dès 1826 avec Renou, originaire lui aussi de Vendôme, leurs deux noms apparaissant dès avril 1826 au bas d'un plan. Son associé, fils d'un notaire semble avoir apporté les capitaux. Un article paru dans les Annales de l'industrie nationale et étrangère liste en 1826 les "travaux très considérables" déjà entrepris par cette imprimerie "spécialement consacrée à la géographie, à la topographie et à l'architecture et tous les genres de dessins à la plume". Dans son rapport à la Société d'encouragement pour l'industrie nationale de juillet 1826, Jomard cite Cosnier et Renou pour "leurs bons ouvrages". Ils se séparent rapidement et Cosnier laisse son brevet à Renou.
13, rue de la Chaussée Saint-Pierre
Il est né le 24 septembre 1811 à Angers ; son père était notaire. Après des études au lycée d'Angers, il part en 1829 pour Paris faire des études de droit. Il y retrouve Victor Pavie, le fils de l'imprimeur angevin, et Sainte-Beuve qui lui font rencontrer Hugo. Peu motivé par le droit, il voyage puis, de retour à Angers, occupe ses loisirs à rédiger des souvenirs publiés dans les Affiches d'Angers et La Gerbe, que publie Pavie. Il ne cessera plus de publier des articles dans les revues angevines et sera parmi les trois fondateurs de la Revue de l'Anjou et du Maine (1852-1862). Après sa retraite définitive de l'entreprise, il multipliera les études historiques et biographiques, et s'investira dans la défense des anciens monuments d'Angers menacés par la modernisation de la ville. Catholique très investi dans les oeuvres sociales et de sensibilité légitimiste, il dirige le Journal de Maine-et-Loire, de 1848 à 1851, soutenant une liste d'union entre légitimistes et orléanistes qui obtient en 1848 l'élection de Falloux à la députation, puis l'élection de Napoléon Bonaparte. Il a épousé le 26 août 1840 Zoé Debrais, nièce du bibliothécaire et bibliophile François Grille. Elle "le secondera utilement dans sa gestion professionnelle et dans la prépartion de ses travaux littéraires". Il meurt le 18 septembre 1901.
Il a d'abord repris en 1837 un brevet de libraire et tient un cabinet de lecture, puis, le 1er janvier 1838, il s'associe avec son beau-frère Ambroise Adolphe Lachèse (1800-1883) pour racheter l'imprimerie de Le Sourd dont il garde les trois brevets. L'imprimerie a pour raison sociale "Imprimerie Cosnier et Lachèse". Sans formation à l'imprimerie, les deux associés s'appuient sur le personnel fidèle formé par Le Sourd et Mame avant lui. Cosnier s'occupe plus particulièrement de la librairie où il rassemble un salon littéraire, et Lachèse de l'imprimerie. Dès le 6 mars 1838, il se charge de l'impression du conservateur Journal de Maine-et-Loire et prépare la publication d'ouvrages illustrés (Angers et ses monuments, Souvenirs de l'exposition de 1839). Il enlève à Pavie l'impression de l'Almanach de Maine-et-Loire, et une grande partie de sa clientèle de notables (Grille, Quatrebarbes...) dont il publie les catalogues de bibliothèque, les rééditions érudites (Chroniques d'Anjou et du Maine, éditées en 1842 au profit des réfugiés espagnols légitimistes, Oeuvres du roi René, mention Honorable à l'Expositon universelle de Londres), les études d'histoire régionale, de médecine, d'agriculture... La Société industrielle d'Angers, la Société de médecine lui confient leur Bulletin et, après le retrait de Pavie, il devient l'imprimeur de la Société d'agriculture, sciences et arts d'Angers ; la Revue de l'Anjou et de Maine-et-Loire sort aussi de ses presses. Sa production d'une quarantaine d'ouvrages par an se diversifie avec notamment des publications liées à la Cour impériale d'Angers et il travaille occasionnellement pour de petits éditeurs parisiens comme Maison. Il est condamné le 22 mai 1847 pour défaut de dépôt de l'Apparition de la Sainte-Vierge à deux bergers des Alpes à une amende de 2 000 F, réduite à 50 F en septembre. L'Anjou pittoresque, annoncé en 9 livraisons de 5 lithographies et 3 feuilles de texte, à partir du 6 décembre 1841, semble bien refléter l'usage de la lithographie chez Cosnier : dans cet in-folio à la belle typographie, les plans des églises étudiées, de même que celui de la ville offert aux souscripteurs, sont lithographiés sur place ; en revanche, pour les vues (Intérieur de l'église Saint-Serge, Maison Abraham, Pont des tanneries...), il a été fait appel au nantais Charpentier, spécialistes des vues pittoresques et artistiques. La pauvreté des illustrations d'Angers ancien et moderne confirme le rôle secondaire joué par la lithographie dans l'imprimerie. Il se retire de l'entreprise le 1er mai 1866, laissant l'imprimerie à son beau-frère qui prend comme associés Dolbeau et Belleuvre.
Il a été instituteur. Il est secrétaire de l'Église protestante.
Il veut utiliser un presse autographique dans le cadre de ses fonctions à l'Église protestante.
18, rue Dauphine (1870)
Il est né le 22 décembre 1820 à Paris. Il est marié et père de 3 enfants ; sa femme tient un établissement de bains, rue de Martignac. Ouvrier graveur, il était employé des Chemins de fer de l'Ouest comme chef de bureau.
Il a acheté le fonds de Salvy pour 5 000 F. Il veut se spécialiser dans les travaux de ville. " Il n'a pas de connaissances pratiques en imprimerie lithographique, mais il paraît pouvoir y suppléer par son intelligence et son instruction" note le Préfet de police. Il compte s'appuyer sur son fils apprenti lithographe.
Il est né le 25 mars 1810 à Chalabre (Aude) ; son père était orfèvre. Il est graveur sur métaux et écrivain lithographe. Il a fait deux ans d'apprentissage à Paris.
Rue de l'Hôtel de ville
Il est né à Robécourt (Vosges) le 27 avril 1831 ; son père était marchand. Il a travaillé successivement, comme compositeur, chez les imprimeurs parisiens Dubuisson, Schiller et Dupont avant que Humbert ne le recrute en 1860 pour diriger son imprimerie aux côtés de son fils.
Le Préfet est favorable à son installation comme typographe (brevet du 24 mars 1863) et lithographe car l'imprimerie de Humbert est devenue une imprimerie de labeur qui néglige les travaux de ville. Il obtient aussi un brevet de libraire le 30 juin 1864. La raison sociale est Costet et Chevillot. Toutefois, en 1867, il recrute 25 nouveaux actionnaires dans une société Costet et cie, mais l'apport financier est insuffisant puisque, en 1868, il n'exerce plus, sans doute à cause de graves difficultés financières.
116, rue Saint-Pierre
Il est né le 1er décembre 1854 au Dézert (Manche).
Il reprend l'imprimerie de l'imprimeur Marie qui était installé au 121 de la rue Saint-Pierre.
Il est né à Tournon le 15 novembre 1819. Son père était sous-lieutenant dans les armées napoléoniennes. Il a une formation d'ouvrier imprimeur.
Il est devenu maire de Plats où il réside.
Il est l'associé de l'imprimeur Guillet qui, à 74 ans, lui cède son brevet d'imprimeur en lettres (20/05/1850). Il imprime les annonces judiciaires de Tournon.
Il est né le 3 novembre 1797 à Pons (Charente-maritime). Il est d'abord marchand papetier et libraire, en association avec son beau-frère Breillat qui démissionne et lui transfère son brevet.
En même temps qu'il demande le transfert du brevet de libraire de son beau-frère avec qui il est resté associé pendant cinq ans, il demande un brevet d'imprimeur en lettres et l'obtient le 21 octobre 1833. Il devient le propriétaire-gérant de L'Echo des marchés du Centre, très lu dans l'Indre et les départements voisins.
Il est né le 24 novembre 1832 à Issoudun, fils aîné de l'imprimeur Henri Cotard. Il a fait de bonnes études en sciences et en lettres. Quand il meurt en 1866, il laisse deux enfants mineurs.
Son père, avec qui il a travaillé pendant six ans, démissionne en sa faveur. Il reprend donc les trois brevets en même temps que l'entreprise, et poursuit l'impression de L'Echo des marchés du Centre.
15, place de l'Hôtel de ville
Il est né le 12 juillet 1822 à Lyon (Rhône) ; son père était menuisier.
Il rachète à la veuve Celse l'imprimerie qu'il gérait pour elle. Il demande pour compléter un brevet de libraire par création, souhaitant vendre des ouvrages religieux et des livres de luxe. Après avoir essuyé un refus, il reprend un brevet existant le 10 septembre 1860. À sa mort, sa veuve lui succède.
Il a été fourrier au 4e régiment de zouaves, puis ouvrier imprimeur à Villeneuve-Saint-Georges.
Il veut créer une imprimerie lithographique.
Il est né le 8 mai 1816 à Sainte-Colombe-sur-Seine (Côte-d'or). Son père était tailleur de pierre. Il paie patente pour un magasin de lingerie à Beaune où il réside depuis 1836. Il est aussi écrivain lithographe depuis six ans et en donne un exemple dans l'incipit de sa demande de brevet
Son papier à en-tête de 1872 annonce les procédés qu'il met en oeuvre : la lithographie occupe la place principale, encadrée par la chromographie, l'autographie et la gravure. Leurs principales applications sont la fabrication d'étiquettes "en tous genres pour vins et liqueurs", les papiers commerciaux (prix, mandats, factures), les avis (faire-parts, cartes de visite, programmes, menus...), la musique et la confection de registres.
5, Grand' Place (1854) 23, rue du Palais de justice (1864)
Il est né le 19 octobre 1801 à Laon (Aisne). Il a fréquenté le collège de Laon de 1811 à 1817. Il a été dispensé de service militaire car il était fils unique d’une veuve. Il a été apprenti puis prote chez Barbier à Soissons.Il est d’abord chef de bureau à la préfecture de l’Aisne. Garde national, il s’est illustré dans la défense de « deux étrangers gravement compromis dans une émeute à Saint-Quentin », en 1832, ce qui lui a valu de la part du ministre de l’Intérieur une lettre de félicitations
Il a été breveté imprimeur en lettres le 7/10/1823. Il a placé, en 1827, sur sa façade, une enseigne « représentant l’Imprimerie personnifiée, placée sur le globe du monde qu’elle éclairait de son flambeau et le mot France qu’on lisait sur la partie supérieure du globe, recevait plus directement la lumière comme étant le point le plus civilisé ». De mauvais esprits lui ont prêté l’intention d’avoir voulu représenter l’Imprimerie éteignant son flambeau, comme par allusion maligne aux circonstances d’alors. Procès-verbal a été dressé le 24 mars 1827. Un rapport de police signale qu’il est tout dévoué au parti libéral. Cottenest fait valoir que « son flambeau est renversé sans doute mais il est renversé sur la France qu’il éclaire et il n’est pas représenté éteint. » Il peut encore prouver que « l’enseigne a été peinte et achevée […] avant l’émission du projet de loi sur la presse. » L’enseigne est finalement replacée en 1829. Il est aussi breveté libraire le 20/04/1832. L'enquête statistique de 1851 note qu'il n'exploite pas son brevet de lithographe En 1861, il veut démissionner de ses trois brevets puis y renonce. En effet, il est gérant du journal politique Le Glaneur et l'administration a récusé son successeur, ancien employé du Trésor public à Laon, qui se forme à l'imprimerie depuis quelques mois sous sa direction.
Place du Marché-au-blé
Il est né le 4 septembre 1815. Il vit à Paris.
308, rue Saint-Denis (1852)
Il est né le 6 août 1816 à Paris ; son père était imprimeur en taille-douce. Il est marié et père de 2 enfants. Il a appris la gravure avec son père, puis s'est mis à son compte, à partir de 1839, en travaillant pour les imprimeurs du passage du Caire. Il paie un loyer de 700 F. Il meurt le 12 décembre 1866.
Il exploite 7 presses: 4 en taille-douce et 3 en lithographie. Il est spécialisé dans l'impression des éventails, des papiers fantaisie et des travaux de ville. Toutefois il est aussi l'imprimeur lithographique de l'Histoire archéologique, descriptive et graphique de la Sainte-Chapelle du Palais, (1857), de ses 25 planches chromolithographiées d'après les dessins de Doury et 3 planches en taille-douce. Il régularise sa situation en obtenant son brevet de graveur en taille-douce le 20 juillet 1852.
33, rue Saint-André-des-Arts (1834)
Il est né le 9 avril 1778. Il est marié et père de 3 enfants. Ancien militaire, il est sergent dans la Garde nationale et "donne des preuves d'un zèle remarquable dans sa légion", note le rapport de police. Il meurt en 1851.
Il est d'abord imprimeur en taille-douce pendant 15 ans, puis fait une demande de brevet de lithographe qu'il obtient par création. "Il faut en quelque sorte que les imprimeurs fassent toutes les parties pour pouvoir se tirer d'affaires", écrit-il pour justifier sa demande.
Il est né le 20 mars 1825 à Luçon ; son père était courrier. Il a été ouvrier typographe à Paris et veut revenir auprès de sa mère qui est veuve et sans ressources.
Il a obtenu un brevet d'imprimeur en lettres le 6 février 1854 et un brevet de libraire le 16 mars 1854. Il se vante d'être "un jeune patriote" et le premier lithographe de Vendée, ce qui, pour la seconde affirmation, est faux.