14, rue du Jeu de paume
Il pratique l'impression typographique et lithographique.
47, quai de Pierre-Scize
Elle est née à Bourges le 5 mai 1810, d'un père patachier. Elle a épousé le lithographe Etienne Manoury qui, en mourant, la laisse seule avec deux jeunes enfants.
Elle reprend le brevet de son mari qui n'avait pu l'utiliser plus d'un an et demi. Ce brevet est annulé lors de l'enquête de 1859 car il n'est pas exploité.
107, rue du Temple (1857) 119, rue du faubourg du Temple
Il est né le 10 mars 1826 à Paris. Il est marié et père de famille ; sa femme qui tient une boutique de lingerie et mercerie lui succèdera après sa mort le 25 juillet 1858. Il a été depuis l'âge de 15ans ouvrier lithographe chez Berthaut dont il est devenu le chef d'atelier.
Guillemet ayant fait faillite, ses machines et son brevet ont été récupérés par le marchand Touzé qui les a proposés à Vacheresse. Son imprimerie est très modeste.
77, rue de la Verrerie
Il est né le 14 septembre 1833. Il est marié et père de famille, et vit depuis 1861 à Paris. Il a servi comme fourrier dans un régiment d'artillerie, puis a travaillé comme ouvrier lithographe chez Quentin et Derivière.
<p>Il est écrivain lithographe à son compte avant de demander son brevet de lithographe. En 1870, il demande à reprendre du service pour aller défendre la France.</p>
Il est né à Saint-Mihiel le 30 mai 1845 ; son père était manouvrier et sa mère couturière. Il a travaillé comme ouvrier imprimeur. Il utilise couramment le prénom Léon.
Il prend la suite de son oncle, Bichet, qui démissionne en sa faveur. Il imprime quelques partitions de chansons comme "Le Boucher philanthrope", "Au prix qu'est l'beurre" ...
12, rue des Petits-Champs Saint-Martin (1856) 103, rue Lafayette (1867)
Il est né le 3 janvier 1830 à Paris.
Ancien associé de Trohel, il imprime comme lui des étiquettes pour les parfumeurs et les confiseurs. Il est également breveté en taille-douce le 28 novembre 1862 après que l'inspecteur Gaillard a découvert qu'il avait acquis et utilisé une presse en taille-douce sur laquelle il a apposé les scellés. Il a abrité Chapront qui travaillait sous le couvert de son brevet. Ils se séparent en 1867, Vadot décidant de vendre son imprimerie, à la suite d'un "opulent mariage" selon Chapront.
Il est né à Metz (Moselle) en 1842 et mort en 1901.
Il reprend la grande imprimerie d'imagerie d'Haguenthal, chez qui il travaillait déjà. Ses ouvrages se signalent par une assez piètre qualité esthétique et pédagogique. En 1900, il associe ses fils à l'entreprise. Son fils Louis dirige seul l'imprimerie de 1903 à 1918 tandis que son frère fonde l'imagerie de Jarville avec la raison sociale Vagné fils.
Il est né le 30 octobre 1843 à Neuilly-en-Thelle (Oise). Il est huissier.
Il a acquis une presse autographique Ragueneau pour son étude.
100, rue Saint-Dominique (août 1873) 31, rue de Bourgogne (février 1869) 122, rue de Grenelle Saint-Germain (janvier 1863) 31, rue de Bourgogne (juin 1861) 77, rue Montmartre
Il est né le 3 octobre 1823 à Paris. Il est marié depuis 1848 et père de famille. Il est écrivain lithographe depuis 24 ans et travaille chez lui pour le compte d'imprimeurs.
Il est né le 21 avril 1823 à Montpellier ; son père était cultivateur. Il travaille à la Préfecture à des travaux de lithographie depuis 15 ans.
Quoique détenteur d'un brevet, il n'a cessé de diriger l'imprimerie lithographique de la Préfecture.
Il est né le 3 mai 1799 à Saint-Antonin-de-l'Aveyron (Tarn-et-Garonne) ; son père était fabricant de laine. Il est avocat.
Il obtient un brevet de typographe le 8 août 1828, l'administration jugeant qu'il restera modéré à cause des risques encourus, puis un brevet de libraire le 26 mars 1829. Ses trois brevets seront annulés en même temps. Il n'a jamais utilisé son brevet de typographe car il était le rédacteur de L'Ami de la Charte dont Perol était le propriétaire et l'imprimeur. Ils s'associèrent vers 1831 et l'exploitèrent en commun jusqu'à ce que Vaissière soit nommé receveur des finances à Ambert, laissant Perol continuer seul à exploiter l'imprimerie.
23, rue de Seine (1854) 40, rue Mazarine (1839) 6, rue de Castiglione (1834)
Il est né le 24 avril 1796 à Paris. Il a travaillé chez Langlumé. Il est marié, père de famille et sa femme possède des rentes. Il paie un loyer de 400 F.
Il est papetier spécialisé "Aux produits des arts", rue de Castiglione, et expose en 1834 et 1839 à l'Exposition des produits de el'industrie française ; il est aussi éditeur d'estampes. Il édite dès 1829 des lithographies de Langlumé ( La Baleine d'Ostende). Il veut faire ses propres impressions. Le 19 octobre 1854 il reçoit une sommation du commissaire de police pour exploiter son brevet qui est finalement annulé (?).
1, rue des Quatre Pâtissiers
Il est né le 6 octobre 1820 à Marseille. Son père était marchand de vin. Il a déjà 20 ans d'expérience comme lithographe et il est l'associé de l'imprimeur Olive quand il fait sa demande de brevet.
Il est né à Paris le 18 février 1806 ; son père était apprêteur de peaux. Il a une expérience de prote.
Il reprend les trois brevets de Warin mais il ne peut payer le matériel ; Warin le lui loue. Cela ne met pas fin à ses ennuis financiers : il doit renoncer à son brevet de lithographe et se retrouve en faillite en 1847.
12, rue Venture
Elle souhaite remplacer son mari, mais, le mois suivant, elle décide de partir pour Bordeaux.
35, rue d'Argenteuil (1861)
Il est né le 21 octobre 1837 à Paris. Il est marié et travaille comme ouvrier imprimeur après avoir servi deux ans dans le 7e de ligne.
Il succède à son beau-père chez quiil travaille déjà.
Il est né à Fécamp le 13 juillet 1806 ; son père était menuisier. Il a travaillé chez divers imprimeurs de Paris et Fécamp, dont 8 mois chez Jules Didot et 4 ans chez Lemaître comme compositeur et 2 ans, chez ce dernier, comme prote.
Il a obtenu un brevet d'imprimeur en lettres le 2 juillet 1829 et, en 1852, il régularise sa situation en demandant un brevet pour la taille-douce qu'il a toujours pratiquée. Il reçoit ce brevet le 4 juin 1852.
Il est né à Bolbec le 8 septembre 1835 ; son père était imprimeur. Depuis cinq ans, il dirige l'imprimerie paternelle.
Il reprend les brevets d'imprimeur en lettres, d'imprimeur en taille-douce et de lithographe de son père. Isidore Dursaux lui succède en 1873.
Il est né à Mayenne (Mayenne) le 2 décembre 1791 ; son père était chapelier. Il n'a quitté la Mayenne que pour prendre la direction d'un établissement de mécanique à Alençon.
Conscient de n'avoir pas de formation à la lithographie, il fournit un certificat du principal du collège attestant qu'il a de bonnes connaissances de la langue française, du latin et de l'orthographe usuelle, et un certificat obtenu par l'un de ses fils qui est ouvrier lithographe depuis quatre ans à Alençon et viendra travailler avec lui.
2, rue du Rempart Place de la Halle et 30, rue du Rempart (1896) 24, avenue de la Gare (1899)
Il est âgé de 34 ans quand il reprend l'imprimerie de Paulin Faÿ. Il est comptable.
Il continue à pratiquer typographie et lithographie. Ses publications sont toujours, pour une écrasante majorité, celles du diocèse et des historiens locaux, notamment à travers la Société nivernaise des lettres, sciences et arts. Il est aussi l'imprimeur du Journal de la Nièvre, auquel est rattaché l'impression du Dictionnaire géographique et administratif de la Nièvre (1895), et des rapports de la Chambre de commerce. Il s'arrête de travailler en 1914.
Il est né le 7 juin 1807 à Vereux (Haute-Saône). Son père était commis. Il est écrivain lithographe.
Il travaille avec son frère qui reprend l'imprimerie quand il meurt le 3 août 1835.
23, rue de Glères
Il est né le 5 février 1845 à Besançon. Son père est imprimeur. Il est l'ainé des trois enfants et, après ses années de collège à Besançon jusqu'à la classe de rhétorique, il se met à travailler avec son père.
A la mort de son père, le 2 février 1867, il reprend ses deux brevets et se rend adjudicataire de l'imprimerie pour 11 000 F.
79, Grande rue
Il est né le 25 mai 1810 à Vereux (Haute-Saône). Son père était directeur de forges, après avoir été commis. Il s'est formé en Belgique et en France avant de travailler à partir de 1832 avec son frère. Il est marié et père de trois enfants.
A la mort de son frère avec qui il était associé, il le remplace et reprend son brevet de lithographe. Il imprime notamment des cartes et plans et prépare un atlas de la Franche-Comté. Il demande ensuite un brevet d'imprimeur en lettres, qu'il obtient le 14 février 1848, pour imprimer de petits opuscules de fantaisie et des livrets de piété. Il a besoin aussi de caractères typographiques pour les reporter sur pierre, procédé économique. En 1862, il achète une presse lithographique supplémentaire lors de la liquidation de l'imprimerie Leroy à Dijon. Il a une production de travaux de ville, lettres de voiture, catalogues (Catalogue Japy, 1845)... À sa mort, le 2 février 1867, son fils reprend l'imprimerie.
Il est né le 28 juin 1798 à Troyes où son père était traiteur. Il est peintre d'histoire.
Il a déjà fait une demande de brevet l'année précédente. Il affirme vouloir faire avant tout des dessins et laisser les travaux de ville à ses confrères.
99, rue du faubourg du Temple (1862) 177, rue du faubourg Saint-Denis (1859) 19, rue du faubourg Saint- Denis (1857)
Il est né le 21 février 1824 à Évreux (Eure). Son père était cordonnier. Il a été exempté de service militaire comme fils de septuagénaire. Il est marié et père de famille. Écrivain dessinateur lithographe, il travaille à son compte, employant 4 ouvriers.
Il a payé comptant, ce qui est rare, le fonds de son prédécesseur. Il demande l'autorisation de posséder une presse en taille-douce en 1857 ; les autorités hésitent car il va utiliser la presse de Cremnitz qui a été condamné deux ans plus tôt pour faux. Van Geleyn reconnaît qu'il va travailler pour le compte de celui-ci mais qu'il se porte garant de la conformité aux lois de ce qui sera imprimé : des dessins pour serre-papiers, porte-monnaies, porte-cigares... Il obtient cette autorisation. Il a une très importante production d'affiches publicitaires pour les spectacles, les grands bazars et magasins d'habillement, les produits de consommation courante. Il les imprime en noir et blanc, puis les propose coloriées au pochoir, enfin imprimées en couleurs et en chromolithographie.
Il est né à Tourcoing le 12 février 1829 ; son père était cabaretier.
En août 1858, il s'est vu refuser les brevets de lithographe et d'imprimeur en lettres qu'il demandait. Une seconde enquête faite sur place par le nouveau préfet et auprès du maire débouche sur un rapport favorable ; il obtient donc son brevet de lithographe, puis, comme il fait imprimer typographiquement en Belgique, un brevet d'imprimeur en lettres le 25 juin 1860.
3, rue Chapon (1847)
Il est né le 29 mars 1825. Il est célibataire. Il a travaillé comme commis chez Foucault.
Il a repris l'activité de Foucault, fabricant de papiers de fantaisie, qui avait obtenu dès 1844 l'autorisation de posséder une presse lithographique pour imprimer des papiers dorés, argentés, colorés et estampés. Comme ces papiers sont utilisés pour des boîtes de cartonnage, notammant pour la parfumerie, sur le dessus desquelles sont placés des sujets lithographiés, il souhaite imprimer lui-même ces sujets lithographiés. Il lui faut pour cela un brevet.
2, place d'Orléans (1842) / 2, place de la République (1848) / 2, place Napoléon (1854)
Il est né à Dunkerque le 22 décembre 1811 ; son père était aubergiste.Il a été victime de spéculations commerciales et de participations à des société en commandite qui ne lui ont laissé que les capitaux investis dans l'imprimerie Lalou. Il est, en 1837, le correspondant de la Société des dictionnaires pour le Pas-de-Calais et la Somme.
Il obtient son brevet de libraire le 30 mars 1837. À la mort de Lalou en 1837, il a racheté aussi à sa veuve son brevet d'imprimeur en lettres et commence à travailler en attendant que le transfert en sa faveur soit officiellement effectué. Or le Préfet s'oppose à cette transmission car Vanderest a manifesté des opinions hostiles au régime dans le Mercure du Nord qu'il imprime. Le motif officiel est qu'il y a déjà trop d'imprimeurs à Dunkerque. Menacé de faillite s'il cesse de travailler, l'imprimeur choisit l'illégalité d'un travail sans brevet et le risque de saisie. En juillet 1842, l'imprimerie est mise sous scellés. Il multiplie les lettres au Préfet et, pour soutenir sa nouvelle demande de brevet de typographe et de lithographe, écrit au Roi et sollicite le député du Nord. Le Préfet constatant qu'il s'est rangé et qu'il s'engage à n'imprimer que des livres classiques pour les collèges et une Histoire de la marine, les deux brevets lui sont accordés. Il est le gérant du journal Le Commerce, soutenu par Delescluze, mais "en prenant fait et cause pour le rétablissement de l'Empire, il n'a pas peu contribué à l'excellent attitude qu'ont conservée les légitimistes sensés de mon arrondissement dans le vote du 21 novembre", se félicite le Préfet. Le journal devenu Le 21 novembre, avec comme épitaphe "L'Empire, c'est la Paix", puis L'Autorité, passe sous la coupe de l'autorité préfectorale. Par ailleurs, Vanderest imprime des livres ou livrets classiques, religieux, historiques. Son brevet de lithographe est annulé en 1862 car il ne l'exploite plus depuis qu'il s'est démis de son brevet d'imprimeur en lettres en octobre 1856.
33, rue Rébéval (avril 1872) 31, rue de la Villette (octobre 1869) 111, rue de Paris (avril 1869) 68, rue de la Villette (avril 1867) 23, rue des Annelets (juin 1866) 19, rue des Annelets (1865)
Il est né le 13 octobre 1830 à Paris. Il est marié et père de famille. Il a été employé chez Guesnu pendant 14 ans comme dessinateur.
En novembre 1865, il fait sa première demande d'autorisation pour posséder une presse lithographique et mettre au point une invention ; il l'obtient le 26 décembre, pour six mois. Il obtient ensuite sa prolongation, puis son extension à une deuxième presse devenue nécessaire car il a reçu ses premières commandes, de Guesnu notamment : des papiers fantaisie, notamment des impressions brillantes pour recouvrir des cartonnages. Autorisation accordée le 7 décembre 1866, puis renouvelée le 25 janvier 1868. Il demande finalement un brevet pour faire lui-même les travaux de ville. En avril 1869, il déménage pour avoir un atelier plus grand et accueillir une presse supplémentaire., puis une autre en 1870.
36, place Henri IV
Il s'est d'abord installé libraire en mai 1877, succédant à son beau-frère Lemonnier. Il possède une presse typographique et une presse lithographique.
148, rue du Temple (1865) 49, rue Aumaire (avril 1853) 47, rue Aumaire
Il est né le 9 mars 1820 à Bouchavesne dans la Somme. Son père était berger. Il s'est marié en mai 1848 et paie un loyer de 215 F.
Il est associé à Hache depuis 1 an lorsqu'il fait sa demande de brevet. Il est noté qu'il manque d'instruction (sa dictée de 5 lignes recèle 7 fautes) et que son associé Hache a imprimé une chanson socialiste: Le viol et l'apothéose, ou l'enlèvement des couronnes à l'occasion des arbres de la liberté et des couronnes de la place de la Bastille (composée par M. Guérin). Le ministre est laissé juge de l'opportunité de breveter Vanègue et il se range à l'avis favorable de Gaillard pour lui accorder son brevet. Il fait des travaux de ville.
4, rue du Cirque
Elle succède à son mari.
Il est né à Reims (Marne) le 7 février 1811 ; son père était tisseur. Le préfet de la Marne signale que son instruction première "s'est fortifiée par les études nécessaires à l'exercice de sa profession", car il travaille depuis 4 ans dans l'impression lithographique. Façon de reconnaître que son niveau d'instruction générale est faible.
Il ne semble pas avoir exercé longtemps à Reims, n'y ayant pas fait ses affaires. Il part donc pour Paris où il travaille comme ouvrier imprimeur, mais ne cède pas son brevet dont il demande le transfert en 1851 pour s'y mettre à son compte.
132, rue du faubourg Saint-Denis (1862)
Il est né le 7 février 1811 à Reims (Marne). Son père était tisseur. Son acte de naissance ne porte pas le nom de Montigny. Il est marié et père de famille.
Il a été breveté pour Reims en 1835, mais il ne semble pas y avoir réussi ; il vient donc à Paris pour y travailler comme ouvrier et devient le gérant de l'imprimerie de Trotignon. Il possède 4 presses pour des travaux de ville et imprime également le Journal des Modes et le Musée des Familles. Il fait faillite en janvier 1855 avec un actif de 1 731 F et un passif de 8 373 F, et obtient un concordat. Il est condamné le 29 novembre 1859 à 1 mois de prison et 50 F d'amende pour délit de presse, atteinte aux bonnes mœurs et à la morale publique à cause de l'impression d'étiquettes dont le texte est tiré de l'Amour de Michelet, pour des flacons de parfums dit le Secret de Ninon ou Rosée intense du boudoir. ; il lui est fait remise de l'amende, l'inspecteur Gaillard ayant souligné surtout son incurie et le fait qu'il s'était présenté spontanément pour purger sa peine. Il fait de nouveau faillite le 17 juillet 1862 avec un actif de 8 013 F et un passif de 4 062 F ; il est expulsé de son local de la rue du faubourg Saint-Denis et doit s'installer chez sa belle-mère. Ses créanciers l'accusent d'avoir déménagé furtivement et mis à l'abri une partie de son matériel et de ses pierres. Pour éviter l'annulation de son brevet, il dit chercher un concordat et se proposer de reprendre ensuite ses activités ; un délai lui est accordé pour trouver un acquéreur de son brevet.
17, rue Rambuteau (1844)
Il est né le 12 décembre 1813 à Saint-Bandry dans l'Aisne. Son père était meunier. "Après avoir suivi les écoles de son village natal, il fut mis dans une toute petite pension à Crépy-en-Valois où jusqu'à 13 à 14 ans il apprit les éléments les plus indispensables de l'instruction. Son écriture n'est pas mauvaise et il met bien l'orthographe", juge le commissaire inspecteur Bailleul, le 20 novembre 1844. De fait, il a rendu une page remarquable. Il est d'abord vétérinaire, mais il est obligé d'y renoncer, "le travail de la forge lui occasionnant des hémoptysies". Il entre alors comme apprenti chez Gebhard pour deux ans, projetant de se mettre ensuite à son compte avec un cousin qui travaillait chez un éditeur ; il dut y renoncer ayant dû employer son capital pour éponger des dettes de sa mère ; il est donc entré depuis plus de deux ans chez Simon dont il est le contremaître. Son loyer est de 200 F. Sa femme est ouvrière lingère.
9, rue des Parmentiers
Elle est née le 23 février 1795 à Metz ; son père était cabaretier. A la mort de son mari, elle a un fils encore mineur.
Il est né à Angoulême le 19 septembre 1821. Son père était employé dans le génie.
Le brevet est annulé en 1855.
Il est né à Angoulême le 9 janvier 1819. Son père était épicier. Il est, dit-il, lithographe "depuis son enfance". Il a travaillé à Paris chez Chapelain, Genty, Larue et Chatin.
Il est l'imprimeur de la Préfecture. En 1857 il demande à pouvoir posséder des caractères typographiques pour la seule utilisation en décalque sur pierre.
Il est né à Angerville-la-Martel (Seine-inférieure) le 14 décembre 1778 ; son père était marchand. Il est conducteur retraité de l'administration des Ponts et chaussées.
La transmission du brevet de Couillard est suspendue pendant quelques mois à cause d'un désaccord de dernière minute entre Vasselin et lui, réglé finalement en avril 1846.
7, rue Boucherat (1831)
Il est né le 4 juillet 1773.
Architecte de formation, il est l'auteur et éditeur de l'Atlas général et détaillé de la ville de Paris, en 55 feuilles, qui paraîtra en 1833. Il a besoin de deux presses lithographiques pour en faire le tirage des épreuves. Son brevet sera annulé pour non-exploitation.
Il est né à Aiguilles (Hautes-Alpes) le 9 février 1814 ; son père était cultivateur. Il est ouvrier lithographe à Lyon depuis dix ans.
Il est né à Hesdin (Pas-de-Calais) le 7 mai 1810 ; son père était cordonnier. Il a été écrivain lithographe pendant 14 ans à Paris. Il vit depuis un peu plus d'un an à Poitiers, "s'étant allié à une famille industrielle recommandable".
Il est né le 28 septembre 1807 à Hesdin. Il a travaillé comme dessinateur dans "l'un des plus beaux établissements lithographiques de la capitale".
Sa première demande de brevet pour Hesdin est rejetée le 8 septembre 1829, au motif qu'il y a suffisamment de lithographes dans la région.
5, rue Neuve (1871)
Il est né le 12 février 1836 à Arthun (Loire) ; son père était cultivateur. Il est marié et père d'un enfant.
Il obtient un nouveau brevet de lithographe le 11 mai 1866 et, le 31 mars 1871, il déclare s'adjoindre la typographie.
Il est né le 12 février 1836 à Arthun (Loire).
Il avait déjà été breveté lithographe à Lyon et avait cédé son brevet à Buyat.
29, rue de l'Arbalète (1855) 36, rue de l'Arbalète
Il est né le 14 janvier 1813 à Cormeilles dans l'Eure. Son père était marchand de moutons. Il est marié et père de famille ; il paie un loyer de 200 F. Il a été ouvrier lithographe chez Lemercier et Bénard ; il a dix ans d'expérience.
Il a pris Mahy comme associé pendant deux ans avant de lui céder brevet et imprimerie. Ils ont alors trois presses et font des travaux de ville.
Il est né à Chézeaux (Haute-Marne) le 10 avril 1815 ; son père était laboureur.
Il a pris la place de Duport. Il obtient un brevet de libraire le 6 août 1855.
Il obtient le même jour les brevets d'imprimeur en lettres, typographe et libraire.
Il est né le 11 mars 1817 à Dorena dans le Valais suisse, de parents français, mais il est installé depuis longtemps à Saint-Étienne. Il a travaillé chez l'imprimeur Cotton à Lyon.