Il remplace le Sieur Clanet démissionnaire.
Il est né le 4 mai 1817 à Béziers (Hérault). Ouvrier imprimeur, il a travaillé sept ans chez Fagart où il est devenu contremaître, puis chez Préau. Il s'y est spécialisé dans l'impression d'éventails
Il veut faire des impressions d'éventails et d'écrans.
Il est né à Saint-André-de-Valborgne (Gard) le 17 août 1816 ; son père était cordonnier.
En 1856, l'administration enquête car l'imprimerie Fabre et cie vient d'acquérir une presse lithographique de petit format ; il est en règle puisqu'il est breveté depuis 1837, mais l'incident montre que son activité lithogaphique devait être faible pour que l'administration puisse s'interroger sur elle.
5, rue du Grenier Saint-Lazare (1838) 24, rue Rambuteau (1853)
Il est né le 13 juin 1812 à Roye (Somme) ; son père était boucher. Il est marié et paie un loyer de 800 F.
Il travaillait avec sa mère qui, depuis de nombreuses années, était fabricante de papiers fantaisie pour les confiseurs. Il la remplace dans cette activité. Il se diversifie comme éditeur d'estampes.
8, place Grenette (1853)
Il est né le 16 août 1804 à Grenoble ; son père était propriétaire. Il est papetier.
Il est associé avec Palley avant que celui-ci ne cède son brevet et l'imprimerie à Marie Peronnet, son épouse séparée de biens le 26 septembre 1840. Celle-ci rétrocède à son mari le brevet le 27 mai 1841, mais les formalités de transmission ne sont pas accomplies et ce n'est qu'en 1850 que Fagot demande à régulariser sa situation et à recevoir son brevet. En 1853, alors qu'il est en procès avec les héritiers de sa femme, il doit faire la preuve de cette rétrocession et retrouver la trace des actes passés en 1840 et 1841, heureusement conservés par l'administration.
56, chemin de Reuilly (1873) 127, rue de Bercy (1874)
Il est né en 1841.
Il a racheté l'imprimerie à la veuve Leidinger. Après sa mort, il est remplacé par Louis François Danlos.
Il est né le 8 avril 1797 à Fougerolles (Haute-Saône) ; son père était commerçant.
Il est le premier lithographe à s'installer à Épinal. Il ne fait pas ses affaires et, couvert de dettes, il s'enfuit à Paris le 20 août 1829. Il cède son brevet à son prote.
Né le 29 mai 1805 à Rodez dans l'Aveyron, mort le 3 janvier 1848. Son père était perruquier.
Il sera le premier lithographe à Rodez.
7, rue Courtejaire
Il est né à Perpignan (Pyrénées-orientales) le 14 mars 1851. Il enseigne le dessin à Carcassonne.
Il remplace Fédié et Mouthonnet qui étaient installés au 75, rue de la Mairie. Fédié n'avait pas fait de déclaration mais s'occupait depuis peu de l'imprimerie de Mouthonnet.
12, rue du faubourg Saint-Denis (octobre 1849) 5, rue Gît-le-coeur (1851)
Il est né le 31 juillet 1822 à Metz (Moselle) ; son père était employé des contributions indirectes. Il a travaillé d'abord comme ouvrier et dessinateur lithographe. Il meurt à Paris le 5 décembre 1882.
Il a ouvert un magasin de lithographies où il vend surtout ses propres estampes. Il demande un brevet par création pour pouvoir les imprimer lui-même. Jusqu'en juillet 1851, il est associé avec son frère, puis ils se séparent, son frère gardant l'entreprise d'édition et lui, l'imprimerie. En septembre 1852, il demande à transférer son brevet à un ouvrier Couthon, envoyé en Algérie après 1848 et revenu en France, mais le candidat est refusé car "ses moeurs laissent à désirer" et il professe des "opinions républicaines avancées".
Il remplace Albert Ponsot.
Il est né à Saint-Laurent-sur-Saône (Ain) le 30 août 1808 ; son père était manouvrier. Il travaille depuis longtemps chez Boissonnet.
En attendant le transfert du brevet, il continue de gérer l'imprimerie Boissonnet qu'il a rachetée. Il est donc condamné le 7 août 1850 à 3 000 F d'amende pour défaut de nom (mais non d'adresse) sur des tableaux administratifs pour le décompte de journées d'ouvriers ; après recours en grâce, l'amende est réduite à 25 F.
17, rue Ferrandière
Il est né à Saint-Laurent (Ain) le 4 août 1830 ; son père était alors marinier.
Il prend la suite de son frère aîné, démissionnaire.
11, rue Sainte-Barbe (1851)
Il est né le 21 juillet 1817 à Fontenay (Loiret) ; son père était gendarme. Il est marié. Il a été pendant plusieurs années ouvrier lithographe chez Delarue. Il a aussi travaillé pour l'entreprise de correspondance de journaux Deligny. Depuis huit ans, il est rédacteur au Ministère des travaux publics, division des mines.
Il veut faire des travaux de ville, des étiquettes mais aussi imprimer "des tableaux élémentaires d'art et d'industrie dont il est l'auteur" : Atlas mathématique, recueil de tables graphiques des principaux éléments des calculs (1858)
Il est né le 6 janvier 1836 à Lyon ; son père était ouvrier cartier.
Après avoir obtenu son brevet de lithographe et déposé dès le mois d'avril 1860 sa marque pour les factures et en-tête de papier à lettres, il cherche à obtenir un brevet d'imprimeur en lettres. Il lui est opposé en 1861, comme en 1865 et 1868 qu'il y a suffisamment de lithographes à Lyon, mais le dossier de 1868 note que "le pétitionnaire est représenté comme un homme qui néglige son travail et ne fait pas toujours honneur à ses engagements". Ce serait "un homme insouciant, ne règlant pas toujours ses dépenses. Il a perdu ainsi une partie de sa clientèle et sa situation est fort précaire".
Il est né à Vitry-le-François le 1er janvier 1807 ; son père était imprimeur.
Il succède à son père dans ses trois brevets.
Il est né le 27 février 1774 à Châlons-sur-Marne (Marne) ; son père était professeur au collège de Châlons.
Il obtient son brevet de libraire le 21 juillet 1818 et celui d'imprimeur en lettres le 20 novembre suivant. Il est le seul imprimeur de Vitry-le-François sous la Restauration.
Il est né le 17 septembre 1836 à Saint-Étienne ; son père était passementier.
Il a racheté le brevet et le matériel de Larochette. En 1874, Barthélémy Clarard lui succède.
Il est né le 9 avril 1826 à Montreuil-sur-mer (Pas-de-Calais) où son père était libraire.
Il est d'abord breveté à Beaupréau où il reprend les trois brevets de son beau-frère et associé Grangé le 25 juin 1856. Toutefois, le tribunal civil et la sous-préfecture ayant déménagé de Beaupréau à Cholet, il demande et obtient le transfert de ses brevets.
Il a déjà été breveté dans plusieurs villes différentes, la dernière étant Chambon (Creuse). Il obtient les trois brevets de typograph,, lithographe et libraire le même jour. Il compte sur l'activité administrative de la sous-préfecture.
Henri Farré dit Legaré est né le 15 mars 1801 à Montreuil-sur-mer (Pas-de-Calais), d'un père aubergiste et cultivateur. Il est venu à Paris en 1819 pour travailler dans les imprimeries de Renaudière, puis de Lenormand chez qui il était compositeur pour l'impression du Journal des débats. Il revient à Montreuil-sur-mer en 1824 pour s'installer.
Malgré un épais dossier de recommandations par les autorités administratives, judiciaires et agricoles du lieu, il n'obtient, le 4 mai 1824, qu'un brevet de libraire, celui d'imprimeur en lettres lui étant refusé. Il part alors pour Avallon où il travaille chez l'imprimeur Comynet. Puis il tente sa chance pour deux brevets de libraire et d'imprimeur en lettres à Baugé (Maine-et Loire) qu'il obtient le 15 mai 1832. Il décide bientôt d'acheter le matériel de l'imprimeur Thomas à Nevers et obtient la substitution de son frère pour Baugé tandis que lui-même obtient le 25 février 1833 deux brevets d'imprimeur en lettres et de lithographe pour Nevers. L'administration en profite pour lui demander de renoncer définitivement à son brevet de libraire à Montreuil-sur-mer. En 1835, il passe un accord avec Bouziat qui a un brevet pour Saint-Amand et, ne pouvant ou ne voulant trouver un successeur à Nevers, utilise Bouziat comme prête-nom pour exploiter son imprimerie. A la fin de 1838, il demande à Bouziat de régulariser la situation en lui cédant officiellement les brevets qu'il lui avait achetés en 1835, mais Bouziat refuse prétendant vouloir "rentrer dans ses droits". Dans ce conflit, l'administration penche pour Farré qui a bonne réputation à Saint-Amand et imprime le journal local, L'Annonciateur du Cher. Finalement, le brevet d'imprimeur en lettres de Bouziat est annulé et Farré en obtient un autre le 10 avril 1839 en même temps qu'un brevet de lithographe. Il reste encore dix ans à Saint-Amand avant de partir s'installer à Beaupréau (Maine-et-Loire) où son frère Henry exploite depuis deux ans une imprimerie ; il y est gérant de L'Echo de Beaupréau Malgré son activisme politique (il est président du Comité bonapartiste de Saint-Amand et se dit bonapartiste de père en fils), il n'obtient pas le brevet d'imprimeur demandé pour Mirande (Gers) en 1852 : les débouchés y semblent trop minces pour une imprimerie.
Il a obtenu les trois brevets de lithographe, imprimeur en lettres et libraire pour Baugé, le 25 février 1833, en échange de son frère Henri, Georges, Florent. Il a ensuite demandé le transfert de ces brevets pour Chambon. Le préfet fait savoir que l'imprimerie de Chambon est, en réalité, exploitée par Henri, Georges, Florent Farré, imprimeur à Saint-Amand et que François, Joseph, Henri n'est qu'un prête-nom qui n'a jamais résidé à Chambon.
10, rue des Grandes Arcades
Il est né le 26 janvier 1813 à Kentzingen dans le Grand-Duché de Bade. Son père était chirurgien. Il est admis à s'établir en France où il réside depuis 1830, et y jouir de ses droits civils par ordonnance du 1er octobre 1843 ; il est naturalisé français par décret impérial le 12 novembre 1861. Ohlmann est son beau-frère, breveté en 1844.
Il constitue, en 1844, son dossier pour reprendre l'imprimerie et le brevet de Charles Frédéric Boehm mais, n'étant pas naturalisé, il ne peut être breveté. C'est donc son beau-frère Ohlmann qui reprend ce brevet et lui confie la direction de l'imprimerie. Quand il est naturalisé, Ohlmann se retire à Guebwiller et Fassoli demande à reprendre son brevet. À côté d'une production d'estampes, de planches de soldats coloriés au pochoir dans ses ateliers, il fait aussi des travaux de ville, notamment des étiquettes (Terrines de foies gras Wohl, Louis Hafner..., 1879)
Il est né le 27 août 1800. Son frère est avocat général près le tribunal d'Alger. Il est marié.
Médecin, il publie un recueil mensuel, la Propagande des Sciences médicales et naturelles (1839-1840). Il obtient un brevet par création pour pouvoir réunir dans ses bureaux imprimerie lithographique et taille-douce nécessaires à l'impression des planches illustrant son recueil. Son brevet est annulé caril est inexploité et Faucher est introuvable.
14, rue des Ayres
Il est né à Bordeaux le 24 août 1803 ; son père était marchand.
Il dirige pendant deux ans l'imprimerie de Vivenot avant de reprendre son brevet et de lui racheter pour 1 800 F la moitié de son entreprise.
Il est né le 21 mai 1826 à Paris. Il est marié. Géomètre, il a travaillé pendant 6 ans dans l'administration des Ponts et Chaussées et, depuis encore 6 ans, il est employé dans l'administration des chemins de fer du Bourbonnais, où il est maintenant chargé des plans parcellaires de la compagnie.
Avec 3 presses, il ne s'occupera que de cartes et plans pour les entrepreneurs de chemins de fer.
18, rue Compas
En 1876, l'administration note qu'il n'exerce plus.
Il est né à Niort (Deux-Sèvres) le 10 février 1824. Son père était relieur. Il a une formation d'écrivain lithographe sans doute acquise à Angoulême où il a longtemps vécu.
Son brevet est annulé lors de l'enquête de 1859.
Il est né à Fontaine (Somme) le 16 décembre 1824 ; son père était tailleur. Il est secrétaire de la mairie de Montdidier.
Il a racheté pour 6 000 F deux presses lithographiques et 85 pierres. Le 11 mars 1860, il est condamné à un mois de prison et 100 F d'amende car, dans un numéro du Nouvelliste agricole, il a reproduit un discours tenu à Paris dans une réunion d'agriculteurs et contenant des appréciations économiques qui ne pouvaient trouver place que dans une publication assujettie au cautionnement ; le Préfet conseille de renoncer à la peine d'emprisonnement.
Il est huissier.
Il utilise professionnellement une presse autographique Taillebeaux.
8, cours Tartas
Il est né le 15 novembre 1846, à Madrid ou Bordeaux, selon les déclarations.
Il est associé avec Pierre Valentin Aumassanne, né le 14 février 1845 à Luz (Basses-Pyrénées). Tous deux sont compositeurs. Ils ont d'abord déclaré des activités de typographes, le 3 septembre1877, et de libraires, le 26 novembre suivant.
Il est né le 15 juillet 1829 à Clermont-Ferrand (Puy-de-Dôme) ; son père était typographe. Il a d'abord servi plusieurs années dans l'infanterie en Afrique.
On est imprimeur dans sa famille depuis un siècle. Il a un frère conseiller d'État et député. Lui-même a été sous-préfet du Havre. Il est chevalier de la Légion d'honneur. Il meurt le 30 mai 1826.
Il est imprimeur du Roi depuis le 20 novembre 1818 et il a obtenu un brevet de libraire le 21 juin 1819.
Il est né au Havre le 1er avril 1803 ; son père a été sous-préfet du Havre et son oncle conseiller d'État. Il dirige depuis trois ans l'imprimerie familiale.
Il reprend les trois brevets de son père à la mort de celui-ci. Il imprime le Journal du Havre.
Il est né le 14 décembre 1806 à Lormes (Nièvre) où son père était boulanger. Il est régent au pensionnat de Château-Chinon et, en attendant son brevet, travaille chez Cliquet à Clamecy.
Il a bénéficié de nombreuses recommandations des professions juridiques et administratives locales pour son brevet de lithographe, le premier à Château-Chinon. Il obtient ensuite, le 15 décembre1831, ses brevets de libraire et d'imprimeur en lettres, le premier encore dans cette ville. Toutefois, l'enquête de 1851 note que son brevet de lithographe n'est pas exploité "de la volonté du titulaire". Il est l'imprimeur de L'Echo du Morvan, journal judiciaire de l'arrondissement et, entre 1846 et 1849, de beaucoup de profession de foi électorales.
Il est instituteur et secrétaire de mairie.
Il a acquis une presse autographique pour ses besoins professionnels.
Il est né à Paris le 17 octobre 1851. Il est dessinateur lithographe.
Il remplace son beau-père Eugène Lantez comme libraire, typographe et lithographe.
Il est né le 19 juillet 1818 à Saumur. Son père était médecin.
Il reprend l'imprimerie et les brevets d'imprimeur en lettres et de typographe de Roberdeau.
Il est né le 9 mai 1824 à Clermont-Ferrand ; son père était boulanger. Il a été prote chez des imprimeurs de Cusset avant de reprendre brièvement l'imprimerie de son dernier patron, Villard, à Vichy. Il vit depuis 1850 à Cusset et il est membre de la société locale du Prince impérial.
Il obtient les brevets de lithographe et de typographe de l'imprimeur Cuissac mort le 29 juillet 1868, après avoir racheté l'imprimerie pour 15 000 F à sa veuve. Il devient aussi libraire le 2 novembre 1871.
Il est né le 9 mai 1824 à Clermont-Ferrand (Puy-de-Dôme) ; son père était boulanger.
Il a dirigé pendant 6 ans l'imprimerie de Mme Joudain à Cusset, puis pendant 15 ans celle de Villard transférée récemment à Vichy. Il reprend les brevets de lithographe et de typographe de ce dernier.
Né le 13 septembre 1810 à Jaugonne (Aisne). Son père est dit propriétaire.
En 1851, il est employé au bureau de l’Enregistrement et des Domaines depuis 9 ans.
Déclaration de librairie le 5/09/1874 car un libraire de la ville a fait faillite le 27 novembre 1873 et son matériel liquidé judiciairement, il veut adjoindre à son activité de lithographe. Sa première demande d’un brevet de lithographe est rejetée le 6/10/1851, à cause du nombre de concurrents dans les villes voisines. Une pétition de tous les maires du canton soutient qu’« il serait utile pour les officiers ministériels et le commerce de leur canton qui consiste en fabriques de bonneterie, denrées vinicoles, céréales, carrières, et forêts d’avoir une lithographie à Neuilly ». Fay l’envoie à l’appui d’une nouvelle demande se limitant à une autographie. Il obtient finalement gain de cause.
13, rue des Ardilliers (1842) Place de la Halle et 1, rue du Rempart (1863)
Il est né à Pont-Sainte-Maxence (Oise) le 10 avril 1801 ; son père était cordonnier. Il a été employé de la Préfecture de police et notaire. Il meurt le 29 octobre 1865.
Il a repris les deux brevets de lithographe et d'imprimeur en lettres de Lemaître. Il est l'imprimeur et le propriétaire de l'Écho de la Nièvre, "journal rédigé dans les meilleures intentions". Il est l'imprimeur de la Préfecture, de l'Evêché, du Conseil général et aussi du Journal d'agriculture. En 1849, après la brève expérience du Napoléonien, publié avec Duclos pour soutenir la candidature de Changarnier, il publie le Journal de la Nièvre qui est celui du parti de l'Ordre et détient à Nevers un monopole de fait pour l'information qu'il puise dans la Correspondance Leymarie. Quant à la lithographie, il ne semble pas en avoir fait grand usage, selon Desreaux en 1846. Pourtant il se charge d'imprimer en 1863, pour la Société nivernaise des sciences, arts et lettres, une belle étude pionnière, La Faïence, les faïenciers et émailleurs. Il se charge de l'impression typographique, incluant des lettrines gravées sur bois, mais il fait appel à des confrères pour illustrer l'ouvrage d'une quinzaine de lithographies et chromolithographies. Un membre de la Société nivernaise, Moreau de Charny, a photographié les objets, les lithographes André Champagnat et Trémodan les ont dessinés sur pierre, Bégat (et Desrosiers à Moulins) les a imprimés.
Place de la Halle et du Rempart
Il est né à Moulins-Engilbert (Nièvre) le 13 juin 1835 ; son père était alors notaire, avant de devenir imprimeur. Il est le rédacteur en chef du Journal de la Nièvre qui a le monopole de l’information à Nevers jusqu'en 1867.
Après avoir travaillé douze ans chez son père avec qui il était en société depuis le 1er janvier 1864 (Imprimerie Faÿ père et fils) et qui vient de mourir, il reprend l'imprimerie et les deux brevets. Plus encore que celle de son père, sa production typographique tourne autour de deux pôles : les publications religieuses du diocèse et les ouvrages d'érudition historique. Sous les auspices de la Société nivernaise des lettres, sciences et arts, il imprime en 1875 le Sacramentarium ad usum ecclesiae Nivernensis, édition savante d'un manuscrit passé en vente en 1864 et acquis par la Bibliothèque nationale. Décision fut prise par la Société nivernaise d'en copier le texte, dessiner ou photographier les enluminures (la mission fut confiée au chartiste Leblanc de Lespinasse, avec quelques collaborateurs pour le texte) et d'en faire une édition luxueuse tirée à 200 exemplaires sur papier proche -à l'oeil- du parchemin. Le choix fut fait de reproduire les lettrines enlumminées en gravure sur bois pour simplifier l'impression, les copies mises en couleurs par Leblanc de Lespinasse étant à la disposition des sociétaires désireux de rétablir les couleurs originelles. L'entreprise, qui fut retardée par la guerre de 1870, n'est pas sans rappeler l'impression de l'ouvrage Faïences, faïenciers et émailleurs... qu'avaient imprimée le père et le fils en 1863, mais les six lithographies en couleurs sont, cette fois-ci, imprimées chez Faÿ à partir du travail de F. Barillet. Son successeur en 1878 est Gilbert Vallière.
44, rue du Cahernan / 139, rue Sainte-Catherine
Il est né le 19 février 1793 à Bordeaux dans une famile d'imprimeurs "depuis un temps immémorial". Il est bachelier ès lettres et il a travaillé pendant dix ans dans l'atelier de son père. Il est lieutenant de la Garde nationale, membre du Comité de la Société philomathique et fait partie des notabilités bordelaises. Il est de tendance légitimiste. Il a l'habitude d'ajouter à son prénom de baptême celui d'Henry, voire à le lui substituer. Il meurt le 14 août 1887.
Il a repris le brevet d'imprimeur en lettres de son père le 9 juillet 1823. Il fait une demande de brevet de lithographe car il accuse la centralisation parisienne de lui avoir fait perdre une partie des impressions de la douane et de la marine qui faisaient la fortune de son père ; la lithographie compenserait cette perte. Il obtient aussi un brevet de libraire le 27 août 1833 car, imprimeur de l'archevêché, il souhaite vendre les ouvrages qu'il imprime. Il se démet de son brevet de typographe en juin 1851 et de celui de libraire en juin 1859. Au tout début des années 1830, il fait travailler l'écrivain lithographe Paul Émile Niveduab dont Michaël Twyman reconnaît la patte dans certaines de ses impressions notamment dans sa carte professionnelle. Puis il entre en société avec lui en 1832 jusqu'à ce que Niveduab demande, en 1835, un brevet de lithographe pour se mettre à son compte. Il est l'imprimeur de la Société de médecine de Bordeaux et de son journal, ce qui lui vaut une très importante production d'ouvrages médicaux, et de la Société philomathique ; il imprime aussi les lettres pastorales et mandements de l'évêque, des certificats de communion et images pieuses ainsi que, chaque année, un Calendrier ecclésiastique et de dévotion. S'y ajoute l'impression d'ouvrages divers : droit, histoire, littérature locale, agriculture, factums... Il pratique l'autographie, pour la musique notamment (La Lyre des souvenirs, Rodantaphon...), et la lithographie (portraits, plans...), plus occasionnellement la taille-douce. Éditant beaucoup d'ouvrages documentaires, il recourt à la lithographie pour illustrer des ouvrages aussi divers que la Recherche sur les forces productives de la Gironde ou De la pêche dans la bassin d'Arcachon, mais ses portraits et paysages n'ont pas le charme de ses titres ornés d'arabesques et sont de facture assez médiocre.
20, passage Choiseul (1839) Passage des Panoramas
Il est né le 6 septembre 1791.Son père était marchand. Il est marié et père de famille. Il a été employé au ministère de l'Intérieur, bureau de la Librairie ; il tenait en même temps un bureau d'écritures et de rédaction avec son oncle au Palais-Royal. Il fonda ensuite un journal d'annonces, affaire dans laquelle il perdit 8 000 F à cause de son associé indélicat, puis fit des spéculations malheureuses dans des entreprises de librairie. En août 1835, il fait faillite et tente de se suicider. Malgré un passif de 31 000 F, il obtient un concordat. Il ouvre alors un nouveau bureau d'écritures , passage Choiseul, qui lui procure une certaine aisance.
Il obtient un brevet de lithographe par création ; cela doit lui permettre d'étendre son entreprise. Il a besoin de fonds et en emprunte à Martin de Basseville. A sa mort, Martin de Basseville s'associe avec le breveté Baudet en lui attribuant 2/12e des bénéfices et avec un certain Lebrique dont il rachète ensuite les droits. La société est dissoute le 15 juillet 1843 et il traite avec Bal. Le brevet de Fayet est annulé car il est décédé.
Il est né à Poitiers le 22 août 1783 ; son père était marchand cartier.
Il est né à Annonay (Ardèche) le 16 mai 1811. Il est dessinateur écrivain lithographe et habite Dijon depuis 5 ans.
Son brevet est celui que Glasson avait cédé pour 600 F à deux négociants envers qui il avait des dettes. Il est condamné le 9 août 1841 pour défaut de signature sur un écrit qu'il avait jugé trop peu important et privé ; l'amende de 4 000 F est réduite à 100 F. Nouvelle condamnation le 5 mai 1849 pour des bulletins de vote pour la Garde nationale qui n'ont pas été déposés ; l'amende de 2 000 F n'est réduite que de 1 000 F car, cette fois-ci, le rapport du Préfet est très négatif et n'appelle pas à la clémence comme dans l'affaire précédente. Fayolle est accusé de professer des idées socialistes "très exaltées" et de continuer à "lithographier des écrits et des portraits dans l'intérêt de son parti, tels que des gravures pour un Almanach bourguignon démocratique, des cartes pour un banquet à Saint-Jean-de-Lasne, le portrait du sieur Langeron, rédacteur du Citoyen, lequel rédacteur a subi une condamnation et est actuellement en fuite". Il a une production de travaux de ville (factures, lettres de voiture, tarifs...) et de mémoires, brochures et adresses diverses, notamment politiques, autographiées. Il imprime aussi quelques plans et un recueil de dessins archéologiques (Recueil de tombeaux dessinés d'après nature au cimetière de Dijon, 1846) L'imprimerie Fayolle semble active jusqu'à la fin des années 1880.
44, rue Renaise
Il est né le 1er mars 1798 à Angers (Maine-et-Loire) ; son père était tailleur. Il a été régent au colllège de Laval pendant treize ans. Il est le gendre de la veuve Boutevillain-Grandpré, qui a remplacé son mari en 1825 comme imprimeur en lettres et a été autorisée à tenir un cabinet de lecture.
Il reprend le brevet de typographe de sa belle-mère le 20 février 1827, et travaille comme imprimeur de la Préfecture, mais son beau-frère engage une procédure contre l'acte de partage des biens de l'imprimeur, l'accusant d'abuser de la vieillesse de sa belle-mère pour lui acheter son fonds de librairie à vil prix, comme il l'a fait pour l'imprimerie. La plainte est rejetée et Feillé est breveté libraire le 18 juillet 1828. Il est ensuite breveté lithographe, le premier à Laval. Ce brevet est annulé en 1855 pour inexploitation alors qu'il ne démissionne de son brevet de tyographe qu'en 1858.
55, rue Bourbon Villeneuve 4, rue du Faubourg Montmartre (1823) 11, rue Coq-Héron (septembre 1827)
Il est né le 26 avril 1793 à Ymeray (Eure-et-Loir). Son père était vigneron. Il a travaillé dans l'atelier de Girodet et épousé la fille du peintre Pernotin avec qui il participe à la restauration des plafonds de Versailles. Ses deux filles deviendront l'une et l'autre artistes peintres et lithographes. Il meurt en 1855.
Il annonce qu'il veut imprimer des reproductions des oeuvres de John Flaxman, des planches anatomiques, des costumes de théâtre, des scènes bibliques, des monuments, des objets d'art....Il réalise, en effet, une grande partie de cet ambitieux programme d'illustrations : La divine comédie, les Tragédies d'Eschyle, la Théogonie d'Hésiode d'après les dessins de Flaxman, des vues de Caen par Bonington, des reproductions de dessins de Géricault commandées par les admirateurs du peintre récemment décédé. Dans un genre différent, il a réalisé de nombreuses planches anatomiques pour le compte de Cuvier et de Cloquet, pour lesquelles il avait installé un atelier à l'hôpital Saint-Louis. Il prend donc en charge les illustrations du Manuel d'anatomie descriptive de Jules Cloquet (1825-1826) dont il dessine et imprime les 128 premières planches, avant de céder la place à Haincelain pour le dessin et à Langlumé, Formentin et Frey pour l'impression. Il imprime aussi des portraits d'acteurs et des scènes théâtrales (Costumes des principaux personnages des Scandinaves, tragédie en 5 actes de Mr Victor..., 1824) qui accompagnent souvent les feuilles d'information théâtrales comme Le Corsaire, Le Diable boiteux, La Pandore. Beaucoup sont dues, pour le dessin, à Henry Monnier dont il lithographie aussi des scènes satiriques. S'ajoute à cette production des frontispices de partitions musicales ou de poésies, des scènes pittoresques, des plans ( Quartier de Tivoli. Nouveaux Percements de rues ) ... En 1827, la mention "Litho. de Feillet, dirée par G. Frey" (cf Le départ ) annonce la transmission de l'imprimerie et de son brevet à celui-ci, et l'abandon de la fonction d'imprimeur. Il part pour Madrid en 1829 ; il y travaille à la reproduction lithographiée de tableaux de Velasquez, Murillo, Titien et Rubens appartenant aux collections de Ferdinand VII . Rentré en France, il s'installe à Bayonne en 1834 et se consacre désormais à la pratique artistique et à son enseignement à la tête de l'École de dessin.