13, place Royale (1852)
Il est né de père inconnu à Strasbourg (Bas-Rhin) le 20 octbre 1815. Il est marié. Il a été dessinateur et chef d'atelier chez Jourdan pendant dix ans. Ses idées politiques sont " un peu avancées", mais l'inspecteur Gaillard ne le croit pas "disposé à se compromettre" (rapport du 28 février1852).
Il reprend l'atelier et le brevet de Jourdan avec 7 presses et 2 balanciers. Il est spécialisé en étiquettes or, couleurs et reliefs à l'usage des parfumeurs. Il participe à l'Exposition universelle de 1867. Il est secrétaire (1865), puis trésorier de la Chambre des imprimeurs lithographes (1869)
Il est né le 26 décembre 1837 à Voise (Rhône). Son père était fumiste. Il a commencé son apprentissage d'écrivain lithographe à Niort, puis a travaillé à Montmorillon, La Rochelle, Rochefort, Lons-le-Saunier, Bordeaux et à Dax depuis 4 ans.
Il a fait une première demande de brevet en juin 1865 qui a été rejetée en raison de renseignements qui le présentent comme "laissant beaucoup à désirer sous le rapport de sa conduite privée". Il aurait eu des démêlés avec la police pour tapage nocturne et sont évoquéés son intempérance et la violence de son caractère. Toutefois, il représente sa demande, accompagnée d'une recommandation du comte Walewski et d'une pétition signée d'une vingtaine de commerçants locaux (pharmacien, bijoutier, confiseur...) attestant la nécessité de l'iinstallation d'un nouveau lithographe dans leur ville. Le rapport du Préfet reconnaît alors que, après enquête, ces accusations apparaissent très exagérées et qu'il ne fait donc plus obstacle à la demande de brevet. En septembre 1867, il n'est plus à Dax mais à Orthez (Pyrénées-atlantiques) où il est associé avec Goude-Dumesnil.
19, rue Sainte-Apolline 5, rue Molay (1869) 10, rue des Jeûneurs (novembre 1871)
Il est né le 10 avril 1840 à Paris. Il a été condamné à 6 jours de prison pour rébellion dans un bal public quand il avait 24 ans, mais l'administration de la Librairie ne lui en tient pas rigueur pour instruire son dossier. Il a été courtier en impressions pour le compte de Ruinet, puis s'est mis à son compte et exécute des cartes de visite, des billets de décès ou de mariage, etc. qu'il porte ensuite pour impression à Ruinet. Il vient de se marier et d'ouvrir une papeterie. Il paie 1 200 F de loyer.
Il veut pouvoir donner de l'ampleur à ses travaux de ville en les imprimant lui-même. Il fait faillite en 1874 avec un actif de 10 123 Fet un passif de 19 609 F.
7, rue Saint-Pierre
Il est né à Paris le 20 juin 1848.
Son atelier pratique la typographie, la lithographie et la taille-douce pour des travaux de ville. Il remplace un nommé Hayet.
Il crée une imprimerie lithographique et une librairie qui sera tenue, annonce-t-il, par ses enfants. Il abandonne la librairie le 11 mars 1879.
Rue du Palais
Il est né à Parthenay (Deux-Sèvres) le 7 septembre 1812. Son père était menuisier. Il a été professeur au collège communal de Rochefort de 1834 à janvier 1851 et vient s'installer à La Rochelle quand il s'installe libraire et lithographe.
Il obtient un brevet de libraire le 30 mai 1851.
Il est né le 9 mai 1797 à Grenoble (Isère). Son père était quincaillier. Il est depuis longtemps établi à Aurillac, propriétaire et électeur, allié à une famille honorable du pays et bon père de famille, dit un rapport de 1839.
Il est d'abord relieur et libraire sans brevet ; il demande donc à régulariser sa situation et obtient un brevet de libraire en février 1821. En 1829, il fait la demande d'un brevet d'imprimeur en lettres qui lui est refusé, car le préfet juge qu'il suffit de deux imprimeurs à Aurillac. Il demande alors un brevet de lithographe qui lui est aussi refusé. Dix ans plus tard, il renouvelle sa demande d'imprimeur en lettres et obtient son brevet le 2 mai 1839. Et cinq ans plus tard, il est breveté lithographe. Toutefois, l'enquête statistique de 1851 note que le brevet n'a pas été encore exploité mais qu'il va l'être par suite d'agrandissements prévus.
Il démissionne de ses brevets en faveur de chacun de ses trois fils : à Eugène Charles l'imprimerie en lettres et à Claude Achille la librairie, en mars 1855 ; Charles Adolphe la lithographie en 1857.
Il est né à Neufchâtel-en-Bray le 25 septembre 1794 ; son père était imprimeur libraire. Il meurt le 8 février 1847.
Il a succédé à son père à la tête de l'imprimerie qu'il dirigeait déjà depuis cinq ans et repris ses brevets d'imprimeur en lettres et de libraire le 16 mai 1834.
Elle est née à Neufchâtel-en-Bray le 6 décembre 1840 ; son père était imprimeur.
Sa mère étant souvent malade, elle la remplace à la direction de l'imprimerie avant de reprendre officiellement ses trois brevets.
Il est né à Caen (Calvados) le 31 août 1833 ; son père, typographe, avait fait une demande de brevet pour Honfleur, mais, comme il avait signé la constitution de 1815, classé bonapartiste, il n'avait pas reçu de brevet et, tout en restant dans le métier, avait renoncé à faire une nouvelle demande. Il a épousé le 8 mai 1860 la veuve de l'imprimeur Drély dont il dirige dorénavant l'établissement.
Sa femme se démet en sa faveur de ses trois brevets.
75, boulevard Chave
Il est né le 9 avril 1848 à Carpentras (Vaucluse). Il est graveur sur marbre.
Il utilise une presse autographique pour faire des publicités pour son travail et pour faire des clichés.
Il est né le 4 février 1840 à Lyon (Rhône) ; son père était typographe et devient imprimeur breveté.
Il obtient ensemble ses brevets de lithographe par création et d'imprimeur en lettres par transmission de son père.
Il est né à Rouen le 11 août 1807 ; son père était journalier. Il est ouvrier lithographe. A sa mort, sa veuve prendra sa succession.
Il est né le 30 juin 1813 à La Rochefoucauld. Son père était sellier.
Il est breveté libraire depuis le 4 juin 1852 et veut ajouter la lithographie à son activité pour augmenter ses ressources qu'il juge médiocres. Son brevet est annulé lors de l'enquête de 1865 pour inexploitation.
Il est né le 22 avril 1780 à Sceaux (Seine). Son père était serrurier. Il est marié et père de famille. Il a toujours été ouvrier imprimeur.
Le commissaire inspecteur Bailleul l'accuse rétrospectivement d'avoir travaillé de nombreuses années à la Halle au beurre et aux oeufs et "profité de la facilité avec laquelle on distribuait alors les brevets pour en obtenir un en 1830, quoiqu'il fût entièrement étanger à la lithographie et dans le but seulement de ménager à son fils un titre pour exercer plus tard cette profession. Celui-ci était en effet déjà dans la partie et venait de finir son apprentissage chez le sieur Mantoux". Pourtant, Charles Antoine Fernique ne commence qu'en juillet 1843 les démarches pour un transfert à son profit du brevet de son père, pour y renoncer quelques mois plus tard. Le 4 septembre 1843, Bailleul a fait un rapport dans lequel il reconnaît ses compétences en matière de lithographie, mais déplore son peu d'instruction, conseillant, en conclusion de lui refuser un brevet, mais de lui donner une simple autorisation pour la possession personnelle d'une presse ; il pourrait ainsi continuer à s'entraîner à imprimer tout en prenant des leçons pour améliorer son instruction. Sans être exceptionnel, ce type de décision est rare. Même si quelques lignes écrites par le candidat montrent une écriture malhabile, une expression très embarrassée et une orthographe hésitante, on peut se demander si la décision n'a pas été influencée par la mauvaise opinion que Bailleul avait du père et les bonnes relations du fils avec Charles Philipon et Aubert chez qui il a travaillé. Le dossier mentionne une transmission le 21 février 1851 à Charles Antoine Fernique. On peut penser que la production de la Lith. Fernique ou Fernique et cie, jusqu'à cette date, est due à Charles Fernique.
22, rue Notre-Dame-de-Nazareth 15, rue de Clichy
Il est né le 25 mars 1823. Son père est rentier et vit à la Chapelle Saint Denis. Il est célibataire et paie 400 F de loyer.
Quand il demande son brevet, il exerce depuis longtemps la profession de dessinateur lithographe et travaille à son compte depuis 7 ans. Il se propose d'imprimer des feuilles d'éventails et des papiers fantaisie.
15, rue de Clichy (1851)
Il est le fils d'André Simon Fernique. À 11 ans, il a quitté l'école pour entrer en apprentissage chez Mantoux, puis a fait son service militaire et, pendant 4 ans, il a pratiqué la lithographie au train des équipages. Il a travaillé ensuite chez Aubert et "le sieur Philipon eut l'idée d'imprimer des dessins aux crayons noir et blanc. Ce fut [Fernique] qui fut chargé de trouver les moyens d'y réussir. À quoi il parvint au bout de quatre mois d'essais." Il a demandé que sa participation comme combattant aux journées de Juillet 1830 lui soit reconnue par l'attribution d'une médaille.
En 1843, souhaitant mettre à profit son expérience, il demande le transfert à son profit du brevet de son père. Il y renonce quelques mois plus tard. En effet, le 4 septembre 1843, Bailleul a fait un rapport dans lequel il reconnaît ses compétences en matière de lithographie, mais déplore son peu d'instruction, conseillant, en conclusion de lui refuser un brevet, mais de lui donner une simple autorisation pour la possession personnelle d'une presse ; il pourrait ainsi continuer à s'entraîner à imprimer tout en prenant des leçons pour améliorer son instruction. Sans être exceptionnel, ce type de décision est rare. Même si quelques lignes écrites par le candidat montrent une écriture malhabile, une expression très embarrassée et une orthographe hésitante, on peut se demander si la décision n'a pas été influencée par la mauvaise opinion que Bailleul avait du père et les bonnes relations du fils avec Philipon et Aubert chez qui il a travaillé. Le dossier d'André Simon Fernique mentionne une transmission à son fils le 21 février 1851 mais il n'y a pas de dossier au nom de son fils. Quoi qu'il en soit, il semble bien que Charles Fernique ait travaillé sous le brevet de son père, notamment pour la production satirique des années 1847-1851, signée simplement Lith. Fernique ou Fernique et cie. À partir de 1851, apparaît la signature Lith. Ch. Fernique sur une production abondante et diversifiée, souvent en chromolithogaphie. En juin 1852, il obtient une autorisation pour posséder deux presses en taille-douce destinées à l'impression des cartes de visite, des têtes de lettres et des reports à l'exclusion de tout autre ouvrage. Il imprime des estampes satiriques d'Henry Emy (Bric-à-brac caricatural, Les plaisirs du jeune âge, La ville et le village) et de Cham (Mr. Papillon ou l'Amour autour du monde, L' art de réussir dans le monde, Les tâtonnements de Jean Bidoux dans la carrière militaire), qui illustre aussi ses almanachs (Almanach comique, 1858 ; Almanach de la vigne, 1860 ; Almanach pour rire, 1867 , Almanach du charivari, 1870, illustrés par Cham) ; il imprime aussi de très nombreux portraits d'acteurs pour la Galerie dramatique, des jeux (La Campagne. Nouveau jeu de Dominos Pittoresques, 1851) et des albums d'illustrations pour enfants, des partitions ( La mélancolique, polka-mazurka), des textes lithographiés, des plans...Pour les dessins satiriques et les portraits, il travaille essentiellement pour le compte de l'éditeur et marchand Martinet.
4, place de l'Hôtel de ville
Il était associé avec le médecin Ravaux dans l'imprimerie de L'Impartial de l'Aisne, journal de l'arrondissement de Vervins, qui paraît depuis 1873. Il se séparent et Féron déclare pratiquer lithographie et typographie, en poursuivant l'impression du journal qui garde son titre.
106, rue du Jardin public
Il est né en 1842.
Il a un atelier lithographique.
20, passage du Caire (1878) 19, rue Mazagran (1864) 55, rue Montorgueil (1869) 24, rue de Lancry
Il est né le 20 avril 1831 à Lisle-sur-Serein dans l'Yonne ; son père était greffier. Il est marié.
Il est le gendre de l'imprimeur lithographe Maquaire et il est associé avec son beau-frère dit Maquaire fils. Cette association semble n'avoir pas duré au-delà de 1858. Il est également typographe à partir de 1878.
Il est né à Poitiers le 14 décembre 1813 ; son père était charpentier. Il a travaillé longtemps comme ouvrier imprimeur à Paris.
Revenu à Poitiers où il travaille comme ouvrier, il veut s'y établir et fait sa demande de brevet. Toutefois, il semble être revenu assez vite en région parisienne puisque son fils François Henri naît à Neuilly-sur-Seine en 1848 et qu'en 1850, depuis Poissy où il est ouvrier, il cherche à obtenir le transfert de son brevet pour Paris. La demande reste sans suite et, en 1854, son brevet pour Poitiers est annulé car on ne sait ce qu'il est devenu. Son décès à Bogota le 1er janvier 1861 indique qu'il était parti chercher fortune en Amérique du sud.
Il est né le 5 janvier 1818 à Bellac (Haute-Vienne) ; son père était horloger. Il a été compositeur à Bellac.
Il a les brevets d'imprimeur en lettres et de libraire depuis le 28 mars 1845.
18, rue du Temple 55, rue Montorgueil (1870)
Il est né le 24 octobre 1832 à Blâmont (Moselle). Son père était jardinier. Il est célibataire.
Il a travaillé deux ans chez sa soeur qui meurt le 16 avril 1858, laissant une fille mineure. Il fait immédiatement une demande de transfert de son brevet, mais ne l'obtient qu'en juillet car il n'est pas encore libérable (il ne devrait l'être qu'en janvier 1859). Il fait faillite en 1865 avec un actif de 69 229 F.
Elle est née le 30 janvier 1835 à Blâmont (Meurthe) ; son père était jardinier. En arrivant à Paris à 17 ans, elle est demoiselle de boutique dans un magasin de chocolats, puis employée chez Cordier qui est veuf et dont elle a un enfant avant de l'épouser. Son mari est mort le 22 mai 1857 ; elle-même décède le 16 avril 1858.
"À part ce précédent [l'enfant né hors mariage] que le mariage a racheté, il n'y a que du bien à dire de cette jeune femme", écrit Gaillard dans son rapport du 30 juin 1857. Elle a épousé Cordier il y a un an et depuis cette date, elle a dirigé presque seule l'établissement à cause de la maladie de son mari.
Il est né le 11 novembre 1825 à Cherbourg ; son père était ouvrier de la marine.
Il est déjà papetier et relieur quand il reprend le brevet de lithographe de Lecauf ; puis il reprend les brevets de taille-doucier et d'imprimeur en lettres de Mouchel le 25 juin 1859, avant d'obtenir un brevet de libraire le 9 novembre 1865. Il est l'imprimeur du Phare de la Manche.
3, rue Danton
Il est spécialisé en étiquettes de réclame pour des marchands de savons, parfumeurs, distillateurs. Il a imprimé les estampes de Redon. Il est associé avec un imprimeur de province, le Sieur Copillet à Noyon.
Elle a été baptisée à Tonnerre le 28 avril 1772. Elle a épousé le juge de paix et imprimeur Roze. À sa mort, elle a repris l'imprimerie. Elle meurt le 20 octobre 1838.
Elle cède à son fils aîné, qui travaillait avec elle et va se marier, l'imprimerie et son brevet d'imprimeur en lettres en 1824 ; puis elle lui cède ceux de libraire et de lithographe le 26 septembre 1828. Cependant, en 1834, il souhaite revenir à une profession juridique pour laquelle il avait fait des études ; comme il sollicite une place dans la magistrature, il rétrocède à sa mère les trois brevets. Elle poursuit l'impression du Journal de l'Yonne qui avait pris la suite, en 1829, de la Feuille d'annonces que l'imprimerie Roze éditait depuis 1818.
Il est né le 21 septembre 1802. Il se fait appeler Feuillet-Dumas.
Il a été chef de la maison Gebhardt et cie, 24 rue Richer avec qui il garde des liens puisque la série "Les Voitures à six sous" qu'il imprime peuvent y être achetées. Il demande son brevet alors que l'une de ses presses tourne déjà pour imprimer les illustrations du Panorama de l'Allemagne, mais il n'est pas certain que les quatre volumes prévus aient été publiés. Son brevet est annulé pour inexploitation en 1856.
Il es né le 6 janvier 1818 à Paris ; son père était miroitier. Il est écrivain lithographe et il a été employé chez divers imprimeurs, dont le dernier à Louviers. Il souhaite s'installer à son compte et a choisi Antibes où il n'y a aucun lithographe.
En 1860, son brevet est annulé car inexploité.
Il est né le 8 octobre 1826 à Montbrison ; son père était cabaretier. Il a été écrivain lithographe à Lyon. Il meurt en 1852.
Il demande un brevet d'imprimeur en lettres qui lui est refusé le 26 avril 1851 par crainte d'une trop grande concurrence.
Cour des Ranzières
Il est né le 13 septembre 1801 à Metz ; son père était paveur. Il est marié.C'est un ancien sous-officier qui a servi en Morée et n'a pas d'emploi depuis son retour en France.. .
Il demande un brevet pour pouvoir utiliser une presse autographique. Il a du mal à réunir les signatures pour son certificat de capacité, puis,semble faire de mauvaises affaires. Il est condamné le 10 juillet 1858 par la Cour d'assises de Metz à un an de prison et 100 F d'amende pour fabrication de fausses cartes à jouer, imitant celles qui paient l'impôt. Son brevet lui est donc retiré.
Il est né le 23 août 1810 à Épernay ; ses parents étaient imprimeurs. Il a servi dans les hussards, a été commis voyageur pour une maison de Reims, et depuis cinq ans, il dirige l'imprimerie maternelle.
Il reprend en 1844 les brevets de lithographe et d'imprimeur en lettres de sa mère qui conserve celui de libraire. En 1854, il renonce à ses brevets pour diriger le Journal d'Épernay ; ils sont donc annulés. Sa mère étant décédée, le Journal cessant de paraître, il reprend successivement son brevet de libraire, le 15 mai 1856, et un brevet de lithographe le 14 septembre 1860. Il imprime des étiquettes pour les producteurs et les négociants de Champagne et fait des travaux de labeur pour Paris. Il cède son brevet de libraire le 24 mai 1870 et vend son imprimerie à Raphaël Frédéric Bonnedame peu après.
Il reprend un brevet de lithographe et imprime des étiquettes pour les producteurs de Champagne.
102, rue de la Barre
Il est papetier avant d'ajouter à son activité la lithographie, puis, le 24 janvier 1874, la librairie pour vendre des livres classiques et de piété.
87, Grande Rue et 8bis rue Moncey (1893) 42, Grande Rue (1865)
Elle succède à son mari Joseph, Félix Dodivers, décédé le 14 septembre 1868, comme libraire lithographe et typographe. Elle ne déclare que tardivement son entreprise.
Palais de Justice
Il est né le 13 novembre 1799. Il a travaillé pendant 18 mois à la manutention militaire d'Alger, puis comme imprimeur chez Houbloup pour 4 F par jour.
Il possède 3 presses pour faire des travaux de ville. Le brevet est annulé en 1856.
Il estné le 14 octobre 1820 à Job (Puy-de-Dôme) ; son père était papetier. Il est lithographe, associé à un breveté.
L'association arrivant à sa fin, il veut pouvoir exploiter le matériel qui lui revient et demande un brevet.
Pierre André Fillon est né à Saint-Égrève le 12 juin 1852. André Jules Bernard est né à Saint-Égrève aussi, le 20 janvier 1847. Tous deux étaient ouvriers typographes.
Ils forment une association pour exploiter l'imprimerie typolithographique fondée par Ronco et Fillon.
9, rue des Écoles
Il fait de l'impression typographique et lithographique.
Il est né le 12 septembre 1835 à Nîmes (Gard) ; son père était fournier. Il a travaillé chez un imprimeur de Sens de 1858 à 1860, puis chez Dubois à Meaux jusqu'en 1862.
En mai 1878, il déménage l'imprimerie au 64, Route nationale, à Rouceux, village qui sera bien plus tard réuni à Neufchâteau.
Il est notaire.
Il a besoin d'une presse autographique pour imprimer affichettes et documents professionnels.
5, rue du Nord (1856) 5, rue du roi Doré (mai 1858) 2, rue de Thorigny
Il est né le 28 août 1823 à Dijon (Côte-d'or). Son père était conducteur de diligences. Il est marié et père de famille. Il a été remplacé pour le service militaire.
Il semble qu'il ait fait de mauvaises affaires et qu'il ait eu des dettes. Il se plaindra d'avoir été trompé deux fois par des associés, la première fois par Rocheriou. Il aurait été associé à Lemaire et une demande d'annulation de son brevet aurait été formée en mai 1859, mais son brevet avait déjà été cédé à Sarazin. En mai 1860, il utilise sans autorisation deux presses ; elles sont mises sous scellés et l'autorisation de les utiliser lui est refusée.
5, rue de l'Entrepôt (février 1859)
Il est né le 9 mars 1822 à Senlis (Oise). Son père était compagnon-maçon.
Il veut fabriquer des papiers fantaisie avec trois presses. Son brevet est annulé car l'enquête établit qu'il a quitté son domicile du 66, rue de Bondy depuis 3 ans. Il a travaillé sous le nom de Delaporte, en association avec Decker qui n'a pas de brevet et paie le bail de la rue de l'Entrepôt.
Il est né à Vitry-le-François le 10 décembre 1810, d'un père teinturier. Il a fait son apprentissage chez l'imprimeur Farochon à Vitry-le François, puis il a travaillé dans diverses imprimeries à Paris et Versailles. En 1830, il s'est enrôlé pour cinq ans et il a quitté l'armée avec le grade de sergent-major.
Établi libraire avec un brevet du 19 juillet 1835, il édite des ouvrages religieux et classiques. Après son brevet de lithographe, il veut un brevet d'imprimeur en lettres pour faire lui-même l'impression des ouvrages qu'il édite. Il essuie un premier refus en 1837, mais obtient satisfaction le 22 juin 1839. Le préfet a changé et il juge que le peu d'occupation de l'imprimeur local (c'est-à-dire Mary) "est dû à sa négligence car il a beaucoup d'aisance et n'inspire pas assez confiance au public." Il donne donc son accord pour l'attribution d'un brevet à Flamant qui a racheté le matériel de Desban, imprimeur à Attigny. Bien qu'il ait la clientèle des notaires et des maîtres de forges locaux, les bénéfices de la lithographie sont absorbés par les frais occasionnés. Il renonce donc à son brevet de lithographe, mais ne se démet de ses brevets de typographe et de libraire qu'en 1857. En 1838, il lance l'idée, dans Le Lithographe, d'un momument ou buste à élever en hommage à Senefelder dont le coût serait supporté par une souscriptiion auprès des imprimeurs et des artistes.
Il est né le 15 juin 1820 à Blois (Loir-et-Cher) ; son père était médecin. Il est établi à Montpellier depuis 1841 et travaille comme gérant chez l'imprimeur Donnadieu aîné.
Donnadieu, son patron, lui cède son établissement, mais garde son brevet, tout en s'engageant à ne pas l'exploiter pendant un certain nombre d'années. Flamant commence à travailler mais Donnadieu cadet le dénonce comme travaillant dans l'illégalité : il est donc obligé d'acheter 1 500 F celui de Jeanjean.
Il est né le 21 mai 1802 à Bayeux (Calvados) et mort le 4 mars 1852. Il est nommé maître d'écriture pour les cours d'adultes en 1839. Son fils Constantin travaille avec lui comme dessinateur lithographe avant de partir travailler à Paris chez Sapène. À sa mort, sa veuve reprend son brevet.
Il fait des travaux de ville et quelques illustrations pour des publications locales. Il a imprimé un Guide des visiteurs du Mont-St-Michel et du mont Tombelaine en 1849.
Il est né à Guînes le 2 juillet 1818 ; son père était marchand. Lui-même se présente comme marchand avant de s'établir libraire.
Il obtient facilement un brevet de libraire le 7 juillet 1843 car, depuis 5 ans, la ville n'en a plus. Après son brevet de lithographe, il obtient, avec l'appui de Delessert, un brevet d'imprimeur en lettres le 19 novembre 1847. Après sa mort, seul son brevet de libraire est repris ; les autres sont annulés.
31, rue de Paris
Né le 16 mars 1844 à Vervins dans l'Aisne. Son père était marchand.
Il reçoit le même jour les brevets d’imprimeur en lettres et d’imprimeur lithographe de Papillon.
Il est né le 12 mars 1812 à Nice, de parents français ; son père était employé aux douanes. Il travaille comme ouvrier lithographe à Marseille.
Il demande le transfert de son brevet, ce qui est d'abord refusé à cause des opinions républicaines de son succeseur, puis accepté.
Il est né le 26 avril 1817 à Mamers ; son père était marchand tanneur.
Il a d'abord obtenu un brevet d'imprimeur en lettres le 20 octobre 1843. En 1873, l'imprimerie est reprise par son fils et son gendre sous la raison sociale Fleury et cie.