Il est né le 11 mars 1807 à Lormes (Nièvre) ; son père était propriétaire. Il est le frère d'Eugène Renduel, libraire et éditeur installé à Paris. Il a fait ses études au séminaire de Nevers, puis il a travaillé deux ans comme commis de librairie à Paris, chez Augustin Froment, quai des Grands-Augustins et trois ans comme clerc d'huissier.
Il est le premier libraire installé à La Charité-sur-Loire, breveté le 25 janvier 1830. Pour soutenir sa demande de brevet de lithographe, il souligne l'importance du commerce et des fabriques de fers de la ville. Quand son brevet est annulé en 1860, cela fait longtemps qu'il a quitté La Charité.
32, rue de Seine (1844) 18, rue Jean-Jacques Rousseau (1848)
Il est né le le 22 juin 1809 à Paris d'une mère brodeuse. Il est marié et père de famille. Il a travaillé pendant dix ans dans l'imprimerie Duverger.
Il est d'abord breveté le 15 mars 1837 imprimeur en lettres à Sèvres et cherche, en 1838, à transférer son imprimerie à Auteuil. Il est finalement breveté imprimeur en lettres pour Paris le 18 mars 1839 et libraire le 19 février 1842, en même temps que lithographe. Il a une petite activité d'éditeur. En 1844, il demande à pouvoir installer dans un local voisin de son atelier des machines à composer nouvelles inventées par Joannès et Delcambre car il imprime des journaux comme L'Atelier, fondé en 1840. Il imprime aussi des textes et pétitions dus à des rédacteurs de ce journal et, à partir du 15 avril 1848 , L'Ère nouvelle, journal de Lacordaire et Ozanam. Créancier de Gaillard, il accepte que Gaillard exploite pour son compte et sous son nom, le matériel que Gaillard possède et compte utiliser pour payer sa dette. En juillet 1848, il cède son brevet de lithographe à Gaillard qui gère depuis longtemps l'imprimerie. Il transforme son imprimerie en lettres en une société avec ses ouvriers en 1848 et démissionne de son brevet de typographe le 11 janvier 1849 et de libraire le 30 mai 1852.
39, rue d'Enghien (1827)
Il est né à Vendôme (Loir-et-Cher) en 1795 d'un père notaire. Il est marié avec "la fille du propriétaire du Grand hôtel de Castille, rue de Richelieu, qui lui a, dit-on, apporté une dot assez considérable", et père de famille.
Il était associé à Cosnier dès l'origine. Ils ont acheté ensemble l'établissement de Robert pour 50 000 F. Cosnier démissionne et Renou devient seul propriétaire de l'imprimerie. Il est spécialisé dans les cartes géographiques, les circulaires de négociants, factures, cartes de visite... Le brevet a étét annulé pour inexploitation.
144, rue de Rivoli
Il est né le 17 août 1805 à Saint-Malo (Ille-et-Vilaine). Son père était maître de musique. Il est marié et père de famille. Il a 30 ans d'expérience dans l'imprimerie. Il meurt en 1872.
Il reprend en 1857 les brevets d'imprimeur en lettres et d'imprimeur lithographe de Maulde dont il est l'associé depuis 1836. Leur contrat d'association doit durer jusqu'en 1866.L'imprimerie typographique s'est fait une spécialité des catalogues de ventes, des factums et mémoires judiciaires, et d'autres brochures juridiques et médicales. Cette spécialisation restera la sienne jusqu'à la fin du siècle. Pour sa production d'affiches, elle propose de la gravure sur bois, puis de la lithographie et de la chromotypographie sur machine Marinoni (affiches A. Maulde). Après sa mort, la société devient à partir de 1873 Vves Renou, Maulde et Cock , puis en 1885 Vve Renou et Maulde, en 1888 Typographie et lithographie A. Maulde et cie, en 1895 Maulde, Doumenc et cie.
34, rue des Dames 28 rue Saint Pierre Amelot (1842) 4, rue des Moulins (1844)
Né le 13 avril 1806 à Paris. Son père était serrurier. Il est marié mais sa femme, étant malade depuis 7 ans, est désormais dans une maison de santé et il a pris une ouvrière brocheuse de 24 ans avec qui il vit.
Après huit ans dans l’armée d’où il est sorti sergent, en 1834, il a travaillé à l’Imprimerie royale puis dans une entreprise privée comme lithographe. Il semble qu’il ait été épicier récemment. Il a racheté le matériel de Laroche pour 500 f en mai 1842. Toutefois, il sollicite le transfert du brevet pour Paris car, dit-il, les Batignolles sont trop proches de Paris et il n’y a pas assez de travail. Le rapport de police signale, outre sa situation conjugale, que sa solvabilité est à peu près nulle, qu’il a même quelques dettes et qu’il a déménagé sans payer son loyer en passant par la fenêtre. Le transfert lui est donc refusé le 30/08/1844 et réitéré le 21/02/1845.
28, rue du Baignoir
Il a acquis une presse autographique.
Il est administrateur délégué de la Compagnie anonyme des gisements et carrières de Charix et du Haut-Bugey.
Il utilise professionnellement une presse auto-métallographique rachetée à un avoué lyonnais (Ruchon ?)
9, rue Cujas
Il est né à Toulouse le 28 octobre 1848. Il est écrivain lithographe.
Il se met à son compte et ouvre un atelier de lithographie.
5, rue Santeuil (1864)
Il est né le 30 novembre 1838 à Nantes ; son père était boucher.
Il est d'abord papetier, puis, après avoir obtenu son brevet de lithographe, il demande un brevet de libraire qu'il reçoit le 24 juin 1868.
Elle est née à Saint-Romain-de-Colbosc (Seine-inférieure) le 4 septembre 1803. Elle a épousé l'imprimeur Pimont.
À la mort de son mari en avril 1851, elle demande à reprendre ses trois brevets, mais elle peine visiblement à les exploiter. Mise en demeure par l'administration, elle renonce officiellement à son brevet de lithographe qui est annulé, puis à celui de libraire qui est annulé à son tour le 21 juillet suivant ; elle se démet enfin de celui d'imprimeur en lettres le 4 décembre 1855.
Il est représentant de commerce.
Il utilise pour ses besoins professionnels une presse autographique Berringer.
2, rue Saint-Côme
Il est né le 26 décembre 1801 à Cervières (Hautes-Alpes). Il est ouvrier lithographe. En août 1827, iI est l'un des membres fondateurs de la Société de secours mutuel des ouvriers graveurs en taille-douce et lithographes de Lyon, dont il devient le président le 21 octobre 1827. ll est membre de la Charbonnerie réformée et de plusieurs sociétés républicaines dans les années 1840. Il meurt le 25 mai 1880.
Après avoir obtenu son brevet de lithographe par transfert de celui de Béraud-Lauras, il fait la demande d'un brevet d'imprimeur en lettres par création pour lequel Louis Perrin, entrainant ses confrères, lui refuse, en février 1848, le certificat de capacité : il ne lui dénie pas la capacité à être imprimeur typographe, mais s'oppose, ainsi que ses confrères, à la création de nouveaux brevets et en informe le Préfet. Prétexte car il est connu pour ses idées républicaines. Rey, déçu de la fraternité "bien peu maçonnique de ses confrères lyonnais", contourne la difficulté en s'adressant aux lithographes de Saint-Étienne Nublat, Pichon, Saurin et Théollière. Pour plus de sûreté, profitant de l'évolution du contexte politique, il informe le ministre : "Le corps des imprimeurs de Lyon s'est opposé à cette création parce que ce nouvel établissement aurait servi d'organe à la presse radicale qui aurait rappelé aux citoyens les dangers de la patrie. Ce corps voulait exercer un monopole qui contraste aujourd'hui avec nos idées de réforme et avec la victoire du peuple scellée au sang des martyrs de nos libertés". Il donne ainsi à ce conflit la dimension politique qui lui vaut, en retour, l'obtention de son brevet le 15 mai 1848, mais aussi une surveillance étroite quand le contexte politique change. Le 14 août 1849, il est condamné à 25 F d'amende pour défaut de déclaration d'un placard, imprimé au moment des élections "La République rouge et la République blanche". Le 2 décembre 1850, il est condamné pour complicité avec Alphonse Gent, le militant républicain qui, depuis Lyon, essayait de rassembler les forces d'opposition, car il aurait servi d'intermédiaire pour l'acheminement de son courrier. À la suite de cette condamnation, le Préfet suggère que lui soit retiré son brevet ; le ministère refuse, arguant que cette dernière condamnation n'est pas un délit d'imprimerie, pas plus que celle de juillet 1845 pour appartenance à une société secrète, d'ailleurs déjà ancienne ; quant à la condamnation de 1849, la peine fut trop faible pour justifier un retrait de brevet. Après le coup d'État, il est menacé d'internement mais grâcié le 29 mars 1852, restant soumis à surveillance. Le 2 décembre 1853, il est à nouveau poursuivi pour avoir imprimé et livré aux candidats les bulletins de vote pour le conseil des prudhommes sans avoir attendu le délai de 24 h permettant à l'administration de refuser éventuellement son autorisation. "Lithographie importante et réputée" note l'Annuaire de l'imprimerie et de la presse pour 1854. À sa mort, son associé et beau-frère Jacques Michel Casimir Sézanne assume pour deux ans la direction de l'imprimerie, avant de mourir à son tour, laissant l'entreprise à ses fils Victor et Léon
27, rue Saint-Jacques la Boucherie
Il est né le 7 mai 1798 à Bordeaux (Gironde). Son père était négociant. Il est employé au bureau des procès-verbaux à la Chambre des députés
Sa demande de brevet est soutenue par un maître des requêtes, rédacteur à la Chambre. Il dit s'occuper depuis longtemps de lithographie et vouloir l'utiliser pour son propre compte, sans doute, au vu de sa superbe écriture, comme écrivain lithographe.
1, place du Vieux Marché Saint-Martin (1859) 20, rue du Vert Bois (1858)
Il est né le 27 juin 1820 à Toulouse (Haute-Garonne). Son père était patron sur le canal. Marié et père de famille, il a choisi le prénom usuel Prosper qui ne figure pas sur son état-civil. Il a travaillé six ans à Senlis et, depuis 1848, à Paris comme écrivain lithographe.
Il fait des travaux de ville et des étiquettes.
34, rue de la Calade
Il est né à Mallemort (Bouches-du-Rhône) le 30 mai1825.Il dirige le pensionnat des Frères des écoles chrétiennes.
Il a d'abord acquis une presse autographique, puis une presse lithographique (déclaration du 22 mars 1879) qu'il a rachetée à Prévot.
Il est né à Nîmes (Gard) le 2 janvier 1818. Son père était boulanger.
Il était associé avec son frère qui avait un brevet d'imprimeur en lettres qu'ils exploitaient sous la raison sociale Reymond frères. Son frère étant mort, il reprend l'imprimerie et le brevet qu'il lui a légués le 9 mars 1850. Il les cèdera, devenu infirme, à son gendre.
6, rue de la Gare
Il est âgé de 24 ans en 1879.
Il a racheté l'imprimerie de Paul Pannaux et Ernest Berland en avril 1878.
Il est né à Sisteron (Basses-Alpes) le 10 juin 1811. Son père était receveur des contributions. Il travaille d'abord comme ouvrier lithographe.
Il est né le 11 septembre 1810 à Toulon (Var). Son père était officier de marine.
Il est employé de la mairie de Marseille comme expéditionnaire et complète ses revenus par l'exploitation de ses deux presses. Il forme les élèves de l'institution des sourds-muets dont le directeur a acheté la presse autographique, fabrique étiquettes et adresses et exécute des travaux de reproduction autographiques pour la mairie et les commissariats. Ayant laissé ses presses à deux jeunes lithographes poursuivis par la justice, il est condamné pour complicité, le 29 juillet 1853, à six mois de prison et 10 000 F d'amende. L'administration prend sa défense : l'amende est ramenée à 100 F et la prison lui est évitée.
3, rue du Jardin des plantes
Il est né à Lyon le 12 mai 1844.
Il exerce typographie et lithographie.
Né le 5 février 1802 à Passy (Seine). Son père était rentier. Il épouse Esther Pauline Leradde qui est déjà libraire depuis mars 1830.
Il est commis négociant au moment de sa demande, sans doute dans la librairie de sa femme. Il a obtenu un brevet de libraire (30/03/1837) en remplacement de sa femme. Ce brevet sera repris par sa veuve, née Leradde, en juillet 1848.
Il est né à Nîmes (Gard) le 14 février 1803 ; son père était taffetassier. Il est coiffeur.
À la mort de Jeanne Anthelmette Couturier, veuve de l'imprimeur Gubian, il est désigné comme tuteur de son fils âgé de 16 ans. Pour préserver l'avenir, il demande à conserver le brevet en attendant que le jeune homme, élève de l'école des Beaux-Arts de Lyon puisse le reprendre et l'exploiter. Ce qu'il ne fera pas.
Il est né le 11 décembre 1804. Son père était marchand drapier. Lui-même est commis. Il meurt le 17 septembre 1867, laissant l'entreprise à son fils.
Il dit qu'il veut un brevet de lithographe afin de travailler pour le commerce et l'administration.
Il est né le 14 octobre 1830. Fils unique de Pierre Ribis, il a longtemps travaillé avec lui.
A la mort de son père, étant son unique héritier, il reprend son brevet et poursuit son activité dans l'entreprise.
Il a été condamné à 25 f d'amende pour injure à magistrat administratif en1853, et 16 f pour chasse sur le terrain d'autrui en 1864.
57, passage du Caire (1856) 52-54, passage du Caire (1870) 38, rue Notre-Dame-de-Nazareth
Il est né le 28 février 1814 à Coulommiers (Seine-et-Marne). Il est marié et père de famille. Il est graveur de formation.
Il a été associé à Seguin et, en vertu de leur acte d'association, il est resté propriétaire du matériel.
5, rue du Parlement Sainte-Catherine 17, place du Parlement (1887)
Il est né en 1844.
Il travaille chez lui et exécute des travaux de ville.
Il est né à Pau (Basses-Pyrénées) le 6 août 1794. Son père était militaire.
Son brevet est annulé en 1860 pour cause d'inexploitation.
Il est né le 3 mars 1811 à Allauch (Bouches-du-Rhône). Son père était propriétaire. Il est écrivain lithographe et sa femme donne des leçons de piano.
Il a été breveté à Paris le 22 février 1838 mais, invoquant la nécessité d'un changement de climat, il obtient le transfert de son brevet pour Marseille. Il n'est jamais venu le retirer à la Préfecture ; en fait, il est mort le 23 septembre 1846. Le brevet est donc annulé en 1858.
37, rue de la Calandre (1849) 34, rue Croix des Petits-Champs
Il est né le 6 février 1806 à Paris. Son père était rentier. Il est lui-même propriétaire de son atelier. Il est marié et père de famille. Il a commencé par être commis greffier en 1825. Puis il a travaillé chez Callier et Gobert à qui il a loué son brevet.
Il demande un bevet pour imprimer sous son nom différents dessins représentant les événements des journées de Juillet d'après les renseignements donnés par la Garde nationale. En 1837, associé à Duriez, il présente son imprimerie comme une entreprise d'écritures de procédures et de commerce. Il exploite également, depuis 1842, un brevet en taille-douce régularisé le 3 juillet 1852 et, à cette date, utilise 4 presses pour procès-verbaux, contraintes, lettres de décès etc.. Il possède aussi 3 presses lithographiques et emploie 12 personnes. Il a été condamné pour la publication d'un écrit autographié contre le Comte d'Argout, pair de France.
Rue de l'Observance
Il est associé avec Ernest et Émile Hamelin dans l'Imprimerie centrale du Midi comme imprimeur en lettres et lithographe. Ils se séparent en 1877.
67, rue Saint-Jacques 14, rue du Plâtre (1848)
Il est né à Pinas (Hautes-Pyrénées) le 20 avril 1810.
Il a fait une première demande en 1840 qui a été refusée car il manque d'instruction alors qu'il travaille pour le marchand d'estampes Lallemand. Pour sa seconde demande, "on a dû soumettre le sieur Ricaud à un examen spécial ; on a reconnu qu'il avait du jugement et de l'intelligence et qu'il écrit maintenant sinon avec facilité, du moins avec orthographe et correction " (rapport de Cavé au ministre, 19 août 1842). Il travaille alors chez Royer dont il est l'associé. Il obtient son brevet. Sa spécialité est l'imagerie religieuse. En 1848, il imprime des lithographies favorables à la Révolution et à la gloire du futur Napoléon III.
Il est né le 4 mai 1822 à Nantes (Loire-inférieure) ; son père était charcutier. Ses parents jouissent d'une certaine aisance ; l'un de ses frères est notaire à Sautron. Lui-même a fait de bonnes études, a payé un remplaçant pour le service militaire, puis a travaillé chez Hérault, imprimeur à Nantes, avant de partir pour Paris. Revenu à Nantes, il a travaillé chez un agent de change.
Il rachète pour 17 000 F une imprimerie typographique possédant deux presses et obtient le 30 avril 1849 les brevets d'imprimeur en lettres et de libraire.
31, rue Tupin (1863)
Il est le 26 mars 1831 au Châtel-Censoir (Yonne) ; son père était menuisier. Il est célibataire. Il a habité Paris, puis Lyon depuis 1860. Il a dirigé les délégations ouvrières de Lyon à l'exposition universelle de Londres ; "la manière dont il a compris et rempli sa mission témoigne de son intelligence et de sa sagesse", note le Préfet.
Il a obtenu un brevet d'imprimeur en lettres par création le 31 janvier 1863. Il a pour associé, depuis le 27 juillet 1863, Pinier qui, à sa mort, le 16 mars 1864, lui succède.
8, quai Champollion
Il est né le 9 décembre 1799 à Cahors où sa famille possédait une imprimerie "transmise de père et fils depuis trois siècles". Il est avocat avant de reprendre l'imprimerie de son père.
Il obtient son brevet d'imprimeur en lettres le 2 mai 1826. Sa demande de brevet de lithographe comme celle de Combarieu, est une manoeuvre pour empêcher l'installation de son confrère Brassac. Le Préfet juge, en effet, préférable d'attribuer deux brevets à des imprimeurs déjà installés plutôt qu'à un nouveau venu. Il le cède en 1837.
Il est né le 28 novembre 1792 à Cahors. Il est fils et frère d'imprimeur.
Son frère ayant repris l'imprimerie paternelle en 1826, il rachète, en novembre 1836, l'imprimerie et les brevets de Cornède pour la somme de 10 300 F.
Il est né le 3 février 1810 à Pézenas ; son père était pépiniériste. Il meurt le 9 septembre 1868.
Il a d'abord été libraire, breveté le 3 janvier 1839. Il a davantage de mal à obtenir son brevet d'imprimeur en lettres car le directeur de la Librairie doute qu'il y ait suffisamment de travail à Pézenas puisque le dernier imprimeur vient de demander son transfert à Sète ; de plus, il doit affronter la concurrence d'un autre candidat et se défendre d'être légitimiste. Il finit par obtenir son brevet le 2 octobre 1844 et devient le seul imprimeur de la ville. Propriétaire gérant du Languedocien, journal agricole et littéraire, il est condamné à 100 F d'amende pour avoir abordé un sujet politique dans une publication qui n'était pas déclarée comme telle, mais la modération de ses propos fait qu'il bénéficie de l'indulgence du Préfet.
Il est né le 19 septembre 1833 à Pézenas. Son père est imprimeur.
A la mort de son père, il reprend l'imprimerie et les trois brevets.
Il est graveur et demande un brevet pour pouvoir lithographier ses dessins et ceux qu'on lui confierait. Il est domicilié à Wazemmes mais demande un brevet pour Lille. Il meurt le 15 septembre 1853 et son brevet est annulé en 1860.
Il est né le 1er août 1819 à Rethel (Ardennes) ; son père était un militaire en retraite. Il est dessinateur lithographe depuis plusieurs années à Paris quand il reprend le brevet de Fourche à Metz.
Il est né à Sombernon (Côte-d'or) le 17 novembre 1832 ; son père était menuisier. Il est écrivain lithographe.
Bernaudat lui cède ses brevets de libraire et lithographe mais garde celui d'imprimeur en lettres. Il imprime des étiquettes pour les vins de Bourgogne.
4, boulevard des Italiens ( 1863) 18, rue Cadet (1863)
Il est né le 2 novembre 1806 à Chartres (Eure-et-Loire). Il est célibataire. Sa position de fortune est jugée "brillante".
C'est un éditeur de musique déjà important pour toutes sortes de partitions : mélodies, danses de salon, musique de chambre.... A la suite de la faillite de Langlet, la vente aux enchères de son matériel est annulée car Richault reprend l'imprimerie à l'amiable et désintéresse les créanciers. Il garde Langlet comme gérant ; celui-ci n'étant plus que salarié, Richault a besoin de brevets de lithographe et de graveur en taille-douce qui lui sont attribués ensemble. Il n'utilisera l'imprimerie que pour sa propre production et celle d'un autre éditeur de musique plus important encore, E. Girod qui semble être son associé ; celui-ci édite, outre des centaines de pièces faciles, les oeuvres de Mozart, Beethoven, Rossini, Haydn, Scarlatti.. . Jusqu'ici les couvertures illustrées des partitions étaient imprimées par d'autres comme Kaeppelin, Bauve ou Langlet. Il possède 20 presses en taille-douce et 6 presses lithographiques.
158, Grande Rue
Il est né à Rio de Janeiro en 1843.
Il prend la suite de son père Edmond Alphonse Richevillain, libraire exerçant la typographie, mais, dès 1878, il n'exerce plus la lithographie.
Rue du Calvaire
Il est né le 2 novembre 1827 à Vienne (Isère). Son père était trompette major au 8e escadron d'artillerie en garnison à Vienne.
Il est né le 1er mars 1810 à Marseille (Bouches-du-Rhône). Il est marié et paie un loyer de 130 F. Il a dix ans d'expérience dans l'imprimerie lithographique et travaille depuis un an chez Carles.
Il a du mal à obtenir son certificat car les lithographes se sont mis à les vendre. C'est la seule mention trouvée de cette pratique illégale.
Il est né à Chézy-sur-Marne (Aisne) le 11 avril 1796 ; son père était cultivateur. Il a fait ses études au collège de Château-Thierry. Il a été clerc de notaire, huissier et, en 1842, tenait un bureau de tabac. Il a été maire de Mécringes.
Il avait demandé, en même temps que celui de lithographe, un brevet d'imprimeur en lettres qui lui a été refusé au motif d'une trop forte concurrence. Il renonce à exploiter son brevet de lithographe pour Montmirail, découragé, avant même qu'il n'ait reçu son propre brevet, par l'installation de Brodard. Il fait une demande de brevet d'imprimeur en lettres pour Essonnes en février 1848, puis pour Château-Thierry, où il est venu habiter, en juin ; ils lui sont refusés. En 1860, son brevet de lithographe est annulé ; il semble qu'il habite Paris depuis quatre ans et qu'il y soit employé à la Préfecture de police.
Il est né le 3 mars 1804 à Poitiers (Vienne). Son père était conducteur de diligence. Il est marié et père de famille.
Greffier de justice à Lusignan, il est breveté libraire en juin1837. Il possède un cabinet de lecture géré par une femme qu'il paie à la journée. La rumeur accuse sa femme de "conduite relâchée" qui l'aurait poussé à venir à Paris. Il aurait aussi eu des soucis financiers. Ses brevets sont annulés pour inexploitation en 1856. En 1867, il fait la demande de brevets de lithographe et libraire pour Cherbourg ; ils lui sont refusés le 28 février 1867 parce qu'il ne fournit pas les certificats de capacité nécessaires et que, de toutes façons, le nombre des libraires et des lithographes à Cherbourg semble suffisant.
Rue de Gorges
Il est né le 6 juin 1825 à Saint-Servan (Ille-et-Vilaine) ; son père était horloger.
Il a obtenu un brevet pour Laval le 3 septembre 1852 où il exerce et demande à l'échanger pour Nantes.
56, passage du Caire (1869)
Il est né le 30 avril 1835 à Paris. Il est célibataire et habite chez ses parents. Ex-compositeur d'imprimerie, il a été prote chez Lefebvre.
Il a acheté pour 100 000 F l'établissement d'Appert qui reste son commanditaire. Il est breveté au même moment comme libraire et typographe. Il imprime pétitions, chansons...
Il est né le 29 juin 1795 à Gannat où son père était instituteur.
Au commissaire venu enquêter sur les raisons de la fermeture de son atelier de lithographie, il répond que c'est faute d'ouvrage. Le brevet est donc annulé. Il part habiter Bègues.
8, rue Servan
Amédée Rigaudin s'associe avec J. Lassagne ; ils déclarent le 22 avril 1871 utiliser une presse typographique et l'année suivante une presse lithographique. Leur matériel comprend bientôt 2 presses mécaniques e tune presse à bras. À la mort de Rigaudin, sa veuve entre le 7 juin 1875 dans l'association avec Lassagne.