Il est né à Libourne (Gironde) le 20 février 1807 ; son père était marchand d'orfèvrerie. Il est écrivain dessinateur lithographe et s'est formé à Paris et Versailles où il réside quand il fait sa demande de brevet.
8, rue du faubourg Poissonnière (1839) 99, rue Saint-Denis (1839)
Il est né le 8 juillet 1807 à Niort (Deux-Sèvres) Son père était receveur particulier et entreposeur de tabac à Alençon. Il est le neveu de l'ancien Grand-Maître de l'Université. Sa famille possède de riches propriétés dans le Poitou. Il est marié et père de famille. Officier dans la Garde nationale, il affiche des opinions de centre gauche,selon l'inspecteur Bailleul, mais républicaines pour le préfet de Police. Il a été élève autorisé à l'École des Mines ; il a suivi les travaux du chimiste Chevreul. Il a démissionné de son poste de receveur des douanes à Strasbourg pour "se livrer à l'industrie". Il se présente comme ingénieur chromographe.
Il dirige plusieurs établissements, l'un de laines teintées aux 7 et 9 rue Saint-Denis, l'autre consacré à la vente de modèles de canevas et de broderies dirigé par sa femme, 8 rue du Faubourg Poissonnière. Il veut imprimer en noir et en couleurs des canevas, papiers et tissus destinés à servir de modèles pour les broderies de Nancy et autres travaux d'aiguille en chromographie. Ilveut utiliser des feuilles de zinc et la vapeur comme fixateur. Il a travaillé à cette technique dans le sillage des travaux de Chevreul pour la manufacture des Gobelins. Il obtient en 1843 l'autorisation de posséder une presse typographique pour l'impression d'images coloriées d'après un nouveau procédé dû à l'Allemand Seybert, avec l'aval de la Société d'Encouragement pour les progrès de l'Industrie. Seybert avait présenté son invention à la Société qui lui avait accordé 50 F et confié à Rouget de Lisle, membre de la Société, le soin de le prendre chez lui pour travailler à cette invention. Le procédé avait déjà étudié par Senefelder sous le nom d'impression "mosaïque". Le rapport de Bailleul souligne que ce procédé permettrait "une notable économie de temps et de frais dans l'impression des couleurs". Le brevet est annulé pour cause d'inexploitation depuis 1847. Rouget semble poursuivre sa carrière d'inventeur.
6, rue Ternaux (1857)
Il est né le 5 septembre 1825 à Paris. Il est marié et père de 2 enfants. Son père et son frère sont imprimeurs en taille-douce.
Il a été apprenti chez Aubert et Philippon, puis, après avoir servi entre 1846 et 1852, chez Marcilly, et enfin ouvrier lithographe à l'Imprimerie Impériale. Il veut se spécialiser dans l'impression de l'imagerie et des tirages de devants de cheminée.
32, rue Vacon 17, rue Pisançon (1876)
Il est né le 8 mai 1826 à Marseille où son père était cordier. Il est graveur et manque de travail. C'est pourquoi il fait en 1853 une demande de brevets de lithographe et de taille-doucier par création qui est rejetée le 26 décembre 1853 à cause du nombre d'imprimeurs déjà brevetés. Il s'emploie alors comme ouvrier lithographe.
Il renouvelle sa demande pour la lithographie en 1857 et obtient ensuite un brevet de taille-doucier le 29 août 1867.
Il est né le 21 juillet 1841 à Bastia où son père, un capitaine originaire de l'Isère, était en garnison.
Il était associé à Brunellière dont il prend la suite. À sa mort, le 6 mars 1870, sa mère reprend l'imprimerie jusqu'en 1874, date à laquelle elle devient l'imprimerie Besson et Perellon.
28, Grande rue de La Guillotière
Elle est veuve.
Elle remplace son fils Eugène Ernest, décédé, avant de céder l'imprimerie à François Besson et Pierre Perrellon.
Il est né à Auxerre le 22 août 1854.
Il reprend les activités de lithographe et imprimeur en lettres de Gustave Perriquet.
Il est dessinateur au bureau d'études des chemins de fer du Nord.
Il utilise sa presse dans le cadre de son travail.
Il est né le 8 mars 1825 au Mans. Sa mère était ouvrière et il a été reconnu lors de son mariage avec Rouillon en 1835. Il travaille dans les bureaux de la Préfecture.
Il imprime quelques étiquettes (Chocolat de santé, 1861) mais il fait de mauvaises affaires et part pour Paris se placer comme ouvrier lithographe. Lors de l'enquête de 1863, il dit renoncer à son brevet car "sa situation financière ne lui permet pas de revenir l'exploiter". Le brevet est annulé.
Place d'Armes
Elle est née le 23 août 1802 à Alençon ; son père était officier de santé. Elle épousé en septembre 1822 l'imprimeur Poulet. Elle a trois enfants : Auguste, Henriette qui épousera Eugène De Broise et Édouard.
Elle reprend les brevets de son mari décédé en mars 1850. Son fils aîné, Auguste Poulet-Malassis, renonçant à terminer ses études à l'Ecole des chartes, et son gendre De Broise entrent dans l'imprimerie. Le premier, actif à partir de 1853, s'intéresse tout particulièrement au Journal d'Alençon et lui donne un tour littéraire : il y reproduit des articles de son ami Asselineau et surtout une traduction de Poe par Baudelaire. Il s'occupe aussi d'édition et, bibliophile, ouvre la librairie de sa mère au livre ancien. En 1855, elle cède le brevet d'imprimeur en lettres à son fils Auguste le 16 février et celui de libraire à Eugène De Broise le 21 février..
Il est avoué.
Il utilise professionnellement une presse autographique.
6, rue des Enfants Rouges (1850) 10, rue du Grand Chantier (mai 1853) 2, rue des Vieilles Haudriettes (août 1852)
Il est né le 2 octobre 1816 à La Guadeloupe. "Il a été victime des derniers désastres qui ont touché l'île de la Guadeloupe". Il a longtemps habité à Saint-Maur avec sa mère qui y est propriétaire. À Paris, où il habite en 1846 avec sa femme qui est coloriste, il paie un loyer de 700 F. Artiste peintre, il est éditeur de dessins d'éventails. Il meurt le 5 avril 1858. Séparé de sa femme, mort sans enfant, il a institué pour légataire universelle une dame Clavier qui pourra négocier le transfert de son brevet.
Il fait des étiquettes de commerce, notamment pour les étoffes et "hautes nouveautés", et des lithographies pour éventails et petits objets de fantaisie. Son entreprise est prospère. Il a anticipé l'obtention de son brevet en achetant en septembre 1845 une presse de Cornet vendue aux enchères. Par deux fois, en 1850 et 1852 il demande à pouvoir installer des presses dans un second local au port Créteil (Saint-Maur) où il possède une maison. Il essuie à chaque fois un refus.
44, rue des Filatiers
Il est né le 20 janvier 1822. Il est écrivain et dessinateur lithographe et travaille comme gérant chez Mercadier cadet."Il est irréprochable bien qu'on le dise légitimiste".
Avec son brevet de lithographe, il obtient celui de graveur en taille-douce.
Il est né le 20 janvier 1819 à Bayonne (Pyrénées-atlantiques), fils naturel d'une couturière. Il a longtemps vécu dans sa ville natale.
Il a obtenu le même jour les brevets de lithographe et d'imprimeur en lettres, puis, le 30 juin 1862, celui de libraire.En 1865, il ne semble plus exploiter ce dernier, mais continue à être typographe et lithographe jusqu'à sa mort en 1871. Sa veuve reprend son activité.
Il est né le 9 septembre 1812 à Orange (Vaucluse) ; son père était marchand de bois. Il a travaillé chez Raphel à Orange, puis a été prote pendant dix ans chez Roure, son parent, à Privas.
Il a demandé un brevet pour Yssingeaux en 1833, pour Marjevols en 1836, pour Tarascon en 1837, de nouveau pour Marjevols en 1839, enfin pour Mende la même année ; à chaque fois il s'est heurté à un refus, soit que la concurrence ait été jugée trop forte pour créer un nouveau brevet soit qu'un autre ait été choisi pour succéder à un lithographe breveté. Enfin, il est autorisé à reprendre le brevet de Berthier à Vienne, qui vient de mourir.
Il est né le 27 juin 1829 à Privas. Il a été fourrier des grandiers du 63e de ligne, puis il a travaillé comme ouvrier imprimeur chez son père.
Il a un brevet d'imprimeur en lettres depuis le 2 mai 1857, en remplacement de son père, et fait des impressions administratives. Il est imprimeur de la Préfecture et propriétaire-gérant de L'Echo de l'Ardèche.
42, rue de la Grande Truanderie (1854)
Il est né le 12 janvier 1829 à Saurier dans le Puy-de-Dôme. Il est à Paris depuis 11 ans. Il a travaillé comme ouvrier lithographe chez Barousse et Rival.
Il a racheté depuis trois mois l'atelier de Blanchard et il est breveté malgré une orthographe très incorrecte. Il est spécialisé dans les travaux de ville. Il cède à Wolff.
12, rue du Jardinet (1862)
Il est né le 6 juillet 1829 à Paris. Son père était garçon de bureau au Ministère des Finances. Il est marié et père de famille. Il est employé depuis 12 ans comme dessinateur et écrivain lithographe chez Kaeppelin
Il s'est associé avec Grandjean avec qui il a travaillé chez Kaeppelin. Il veut imprimer des cartes de géographie et albums pour les fabricants de bronze et de meubles. Avec Grandjean, ils ont une abondante production de couvertures illustrées de partitions musicales éditées par Richault.
Né le 17 septembre 1849 à Maures en Loire inférieure.
Après avoir exercé la profession de pharmacien, il est possesseur d'une presse typo-lithographique Guérin-Nicolas pour imprimer des lettres et pour imprimer en autographie, ses circulaires, prospectus, factures et étiquettes.
8, rue de la Garenne
Il remplace Cedoz (pour qui l'administration n'a pas de dossier) à la tête d'un atelier typo-lithographique.
Il est né à Niort (Deux-Sèvres) ; il a 34 ans.
Il remplace Édouard Morice qui avait succédé à son père.
6, rue du Faubourg Poissonnière (1857)
Il est né le 11 juin 1824 à Auneuil (Oise). Son père était manouvrier. Il est commis chez Lefèvre depuis un an. Il est célibataire.
Il rachète le fonds de Lefèvre et, avec un associé nommé Lesieur, s'installe papetier et imprimeur. Il est remplacé par Victor Godin.
Il est né à Laigle le 9 janvier 1812. Son père était boucher. Il a été prote chez Dupont à Périgueux et plusieurs autres imprimeurs.
Il a repris les trois brevets que possédait Dufraisse, "son alter ego" selon le rapport de police. En 1849, il demande à les transférer pour Bergerac. Sa demande est rejetée car "c'est un socialiste déclaré, secrétaire du club démagogue de Ribérac, imprimeur et collaborateur de La Ruche de Dordogne, journal révolutionnaire", et on le soupçonne de vouloir étendre sa propagande à une ville plus importante.
Il est condamné, le 29 juillet 1850, pour délit de presse à une amende de 500 f ; le préfet consulté rapporte :"Le sieur Roussel s'est mêlé depuis 1848 à toutes les menées du parti socialiste. Il a été l'un des propagateurs les plus ardents des idées démagogiques ; il était l'imprimeur du journal La Ruche dont les principes subversifs nécessitèrent des poursuites et des condamnations qui amenèrent la ruine de cette feuille. Depuis que les frères Dufraisse, dont l'un a été condamné à la déportation, ont quitté la ville, le sieur Roussel, leur lieutenant, est à la tête du parti démagogique. On ne peut évidemment espérer aucune amélioration de sa part." Le 8 mars 1852, il est condamné à cinq jours de prison pour insulte à magistrat ; plutôt que de lui retirer pour ce motif son brevet, le Préfet suggère de l'engager à trouver un repreneur de façon à récupérer l'argent engagé.
41, rue Pavillon
Il achètera par la suite une presse typographique.
Il est né dans l'Eure, à La Noë-Poulain, le 6 mai 1795. Il est marié et père de famille. Il a travaillé comme compositeur. On lui prête "de l'attachement pour la famille impériale".
30, rue des Arts (1836)
Il est né le 4 mars 1797 à Lille ; son père était imprimeur. Il est imprimeur en taille-douce depuis toujours.
Il démissionne en faveur de Boniface qui obtient le transfert du brevet pour Douai.
42, rue Négrier (1863)
Il est né le 5 juin 1829 à Lille de père inconnu ; sa mère était couturière. Il est ouvrier lithographe. Il meurt le 11 octobre 1864.
A la mort de Mayeur qui n'a pas d'héritier direct, il rachète ses deux presses et ses 224 pierres pour 1 150 F.
Il est né à La Guéroulde (Eure) le 15 août 1813 ; son père était jardinier. Il est écrivain lithographe et fournit à l'appui de son dossier quelques échantillons de son savoir-faire. Malgré cela, il ne semble pas avoir exercé pour son compte à Rouen.
Il est né le 27 juin 1802 à La Ferrière-aux-étangs (Orne) ; son père était meunier.
Propriétaire dans sa ville natale, il a demandé un brevet pour cette petite agglomération, qui lui est refusé le 8 juillet 1850 car jugé sans débouché. Il obtient, en revanche, un brevet pour La Ferté-Macé mais, en 1854, il écrit que les locaux y sont trop chers et les débouchés trop incertains ; il renonce. Le brevet est annulé en 1855, alors qu'il a quitté la ville.
Quai Cassard
Il est né le 22 juin 1819 à Nantes ; son père était cloutier.
Il est l'inventeur d'un procédé qui exige l'utilisation d'une presse lithographique. Le comte de Nieuwerkerke certifie, en octobre 1854, qu'il a vu deux médaillons représentant l'Empereur et l'Impératrice "sur pierre lithographique ciselée en relief dont l'exécution [lui] a paru des plus soignées et des mieux rendues". Roussel affirme qu'il a déjà des commandes du directeur général des musées impériaux. Breveté, avec son associé Laurent Delangre qu'il a rencontré à Paris en 1847, il fait divers travaux lithographiques dont une Nouvelle méthode de dessin artistique d'après l'antique (1857) d'Auguste Blondel. En 1863, Delangre prend un brevet pour l'impression directe sur fer-blanc "par les moyens usités par la lithographie". Roussel vend son matériel lithographique à Rondet, mais non son brevet ; il peut donc imprimer sur fer-blanc en association avec des associés supplémentaires : Peltier -Paillard qui a acquis en 1867 une presse mécanique, puis Belon à qui il cède ensuite son brevet. L'entreprise installée à Chantenay travaille pour le marché des conserveries sous le nom de Peltier-Paillard, mais disparaît avant 1870.
21, rue Saint-Jacques (1860)
Il est né le 11 mars 1817 à Gray en Haute-Saône. Son père était tissandier. Il est père de deux enfants. Sa femme est coloriste. Comme médailliste, il a été premier grand prix de l'École impériale de dessin.
Il a été breveté lithographe et taille-doucier mais il a renoncé à ses deux brevets, à cause de difficultés financières ; il reste éditeur d'estampes. Ses affaires marchant mieux, il fait une demande d'autorisation pour posséder une presse lithographique, mais l'administration juge que cela ne peut être qu'un brevet . Il demande donc le transfert de celui de Malherbe, qu'elle lui accorde.
98, rue Saint-Jacques (1852)
Il est né à Gray (Haute-Saône) le 11 mars 1817 ; son père était tissandier. Il est marié et père de famille. Il est artiste lithographe et travaille pour le compte d'imprimeurs ou pour le sien, employant quelques ouvrières comme coloristes.
Il veut un brevet pour imprimer lui-même ses dessins. Il fait de l'imagerie religieuse et des vues de monuments parisiens, utilisant deux presses. Sa femme travaille avec lui comme coloriste. Comme il fait beaucoup de reports de gravures, il demande l'autorisation de posséder une presse en taille-douce. Il obtient donc un brevet le 26 juillet 1852 auquel il renonce en janvier 1857. Ayant déjà renoncé à son brevet de lithographe en 1854, il n'est plus qu'éditeur d'estampes.
Il est né le 14 mai 1825 à Mauriac (Cantal). Son père avait été officier des armées napoléoniennes, décoré de la Légion d'honneur, et exerçait la profession d'expert-géomètre.
Il reçoit en même temps les trois brevets de lithographe, imprimeur en lettres et libraire.
Il est né le 11 mars 1817 à Gray en Haute-Saône. Sa femme est coloriste.
Editeur d'estampes, il obtient 2 brevets d'imprimeur lithographe en 1848 et en 1860. Il est également breveté en 1852 taille-doucier. Il souhaite imprime de l'imagerie religieuse.
10, rue Jacob Courant
Il est né à Bletterans (Jura) le 10 février 1847.
Il est déjà typographe depuis le 28 novembre 1877. Son imprimerie a pour raison sociale Rousset et cie.
29, rue Neuve St Merry
Il obtient également l'autorisation d'une presse typographique. Il est fabricant de registres.
Il est instituteur et âgé de 33 ans.
Il possède une presse autographe pour son usage personnel.
4, rue des Picpus
Il est né à Toulon (Var) le 11 janvier 1849.
Il a remplacé Mille à la tête de l'Imprimerie du commerce, et exerce typographie et lithographie.
4, boulevard Saint-Antoine
Elle est née le 11 juin 1849 à Nîmes.
Il est notaire.
Il utilise une presse Ragueneau pour ses besoins professionnels.
Il est né à Arc-lès-Gray (Haute-Saône) le 26 septembre 1795 ; son père était tonnelier. Il a épousé l'une des filles de son patron Barbizet, imprimeur à Gray.
Depuis la mort de son beau-père, il dirige l'imprimerie qui est au nom de sa belle-mère. En 1847, elle lui transmet les deux brevets d'imprimeur en lettres et de lithographe. L'imprimerie porte alors le nom de Roux-Barbizet. Il imprime le journal local.
Il est né à Gray le 2 février 1826 ; son père était négociant, puis est devenu imprimeur. Il s'est formé à la lithographie à Paris et à Besançon. Il est ensuite revenu à Gray pour travailler avec son père.
Il reprend les brevets de lithographe et d'imprimeur en lettres de son père qui, malade, se démet en sa faveur. Il est condamné le 9 octobre 1854 à une amende de 3 000F pour oubli de son nom sur un prospectus vantant des pilules anti-cholériques ; il obtient une remise entière de la peine.
Il est né au Val (Var) le 4 mars 1821. Son père était tanneur. Il a une longue expérience d'ouvrier lithographe. Il meurt le 10 mai 1858 et sa femme lui succède.
Il n'avait ni fait enregistrer son brevet ni prêté serment. Son brevet est donc annulé par l'administration, puis renouvelé le 12 septembre 1853.
Il est né le 29 juillet 1792 à Marseille. Son père était négociant. C'est un artiste "honorablement connu, peintre de paysages et de marines qui est admis aux expositions de la capitale " : il a exposé au Salon de 1819 (n° 1004-1006). Il est conservateur du Museum d'histoire naturelle de Marseille et membre de nombreuses sociétés savantes.
Il publie des ouvrages d'histoire naturelle qu'il orne de ses dessins : Ornithologie provençale (in-4°, 400 planches lithographiées et coloriées), Crustacés de la Méditerranée et de son littoral (in-4°, en 9 livraisons) et une Iconographie conchyliogique qui a été saluée dans les Annales de sciences naturelles. Il a l'accord de Cuvier pour que l'Ichtyologie méditerranéenne qu'il prépare, vienne compléter son Histoire générale des poissons qui est en cours de publication. Son brevet lui permettrait d'en imprimer les planches. Il avait déjà fait la même demande en 1826 -sans résultat- alors qu'il cherchait à faire imprimer son Ornithologie provençale. Son brevet est annulé en 1860 car il n'est plus exploité.
Il est né à Lyon le 14 septembre 1799 ; son père était pâtissier. Il est marié et père de trois enfants. Il était teneur de livres, mais il a perdu son travail à la suite d'une blessure à la cheville en novembre 1831 dans ses fonctions de garde national.
Il est né à Ajaccio (Corse) le 9 mai 1814 ; son père était chapelier. Il a travaillé pendant 20 ans comme ouvrier typographe et lithographe mais n'a jamais exploité son brevet qui a été annulé en 1860.
14, rue Beauveau
Il est né le 5 juillet 1844 à Ventabren (Bouches-du-Rhône). Il est graveur.
Il veut joindre la lithographie à la gravure.
Il est né au Thor (Vaucluse) le 19 février 1827 ; son père était menuisier. Il devient adjoint au maire du Thor.
21, rue Centrale
Archives Nationales F18 2279
Il est né à Bordeaux le 16 juillet 1844. Son père était tailleur.
Le sous-préfet souligne que deux lithographes pour une ville qui brasse 100 millions d'affaires par an sont insuffisants.