Son imprimerie typo-lithographique est une succursale de celle de Montélimar.
Il est né le 16 avril 1812 à Sainte-Foy ; son père était tailleur. Après avoir été peintre vitrier, il s'est mis papetier et a ouvert un cabinet de lecture.
Il obtient un brevet le 2 septembre 1847 pour établir la première librairie à Sainte-Foy, avant d'y adjoindre la lithographie. Il ne semble pas qu'il en ait fait grand usage puisqu'il est mis en demeure, en 1859, d'exploiter son brevet ou de s'en démettre. Il choisit cette dernière solution ; en 1876, l'administration note qu'il n'exerce plus comme libraire.
39, rue Neuve Saint-Merri (avril 1868) 10, rue Jacques de Brosse (1867)
Elle est née le 29 décembre 1830 à Saint- Quentin (Aisne). Son père était ouvrier teinturier. Elle est piqueuse de bottines quand elle se met en ménage avec Blot. L'administration juge son instruction "bornée".
Blot en a fait sa légataire universelle et elle demande à reprendre son brevet, en affirmant qu'elle a dirigé l'imprimerie pendant 17 ans.
Il est né le 15 février 1841 à Condom (Gers).
"Le pétitionnaire n'a pas une grande sympathie pour le gouvernement depuis surtout que les annonces judiciaires ont été retirées au Journal de Condom ; cependant comme il est honnête homme et qu'il a besoin de gagner sa vie", le brevet qu'il demande lui est accordé. Il va être le premier lithographe dans cette ville. En 1875, l'enquête statistique note qu'il n'a pas commencé à exercer.
Il est né à Fontainebleau le 20 juillet 1796 ; son père était taillandier. Il est père d'une nombreuse famille et il justifie la cession de son brevet par sa grave maladie. Il meurt, en effet, à l'hospice de Bicêtre le 1er septembre 1837.
Il demande un brevet de lithographe par création pour répondre à la demande d'une clientèle de notaires et d'avoués. Six ans plus tard, il veut céder son brevet à Lheureux car, dit-il, "il ne lui reste que ce moyen de s'acquitter envers [...] son ami de tous les services qu'il lui a rendus et de ceux qu'il lui rend chaque jour." Il semble donc que cette cession soit un moyen de rembourser des dettes et d'obtenir un peu de crédit nouveau.
33, rue Royale (1854)
Elle est née le 17 mai 1824 à Louviers où son père était imprimeur. Son beau-père lui transfère en octobre 1849 son brevet de typographe et, en 1855, celui de lithographe.
Elle travaille avec son frère. Elle fait des affiches et beaucoup d'ouvrages de ville.
Il est le concessionnaire départemental pour la vente des allumettes.
Il utilise une presse autographique pour ses besoins professionnels.
Il est né à Port-Louis (Morbihan) le 6 janvier 1800 ; son père était lieutenant d'infanterie. Il est professeur à Beauvais et donne des cours publics et gratuits de géométrie mécanique.
Il veut un brevet de lithographe pour éditer lui-même ses cours de géométrie usuelle et de dessin linéaire.
58, Grande rue
Il est né à Paris le 15 octobre 1848.
Il est né à Mâcon (Saône-et-Loire) le 6 septembre 1836 ; son père était tisserand. Il est ouvrier lithographe et habite Beaune depuis 1859.
L'enquête statistique de 1876 note qu'il a quitté Beaune en 1868 à la suite de mauvaises affaires.
Il est né le 20 septembre 1810 à Eguilles (Bouches-du-Rhône) ; son père était tailleur. Il a travaillé à Marseille et à Nîmes, deux ans, chez la veuve Nourry comme écrivain et dessinateur lithographe.
Il travaille en association avec son frère cadet. Quand il démissionne pour suivre sa famille à Paris, il cède le brevet à son frère.
Il est né le 1er février 1819 à Saint-Cannat (Bouches-du-Rhône) ; son père était tailleur.
Il travaille pendant 30 ans en association avec son frère aîné comme écrivain lithographe. Quand son frère quitte Nîmes, il reprend son brevet.
9, rue Fontaine au Roi (avril 1864) 24, rue Beaurepaire (1858) 137, rue du Faubourg Saint-Denis
Il est né le 23 novembre 1830.
Il a acheté le fonds Magnier à sa veuve.
88, rue Saint-Antoine
Il est né à Brienon (Yonne) le 2 août 1785. Son père était entrepreneur de flottages. Il est veuf. C'est un ancien négociant en vins, officier de la Garde nationale et électeur. Il possède des biens dont une tuilerie à Pont-Sainte-Maxence. Il n'a pas de compétences en lithographie.
Il compte sur son gendre Lepelletier qui dirige depuis trois ans une imprimerie parisienne, pour gérer l'imprimerie. Par un acte notarié du 28 janvier 1845, il donne procuration à son gendre pour ouvrir et gérer en son nom son imprimerie lithographique car il vit dans l'Yonne. L'imprimerie a pour raison sociale Lepelletier-Bouvret.
Il est le fils et petit-fils d'imprimeur. Il est bachelier ès lettres.
Il reprend l'imprimerie typo-lithographique que sa mère exploitait depuis la mort de son père le 30 décembre 1874. Il est le propriétaire gérant du Mémorial de la Creuse.
Il est né le 11 décembre 1826 à Aubusson dans une famille où l'on est imprimeur depuis plus de 60 ans. Son père avait repris l'entreprise de son beau-père, l'imprimeur Betoulle, et ses brevets de libraire et d'imprimeur en lettres. À sa mort en 1847, sa veuve, Jeanne Bouyet-Betoulle, lui a succédé à la tête de l'imprimerie et de la librairie.
Il est conseiller municipal à Aubusson. Il meurt le 30 décembre 1874.
Jeanne Bouyet-Betoulle cède, le 17 avril 1852, le brevet d'imprimeur en lettres à son fils. Elle meurt peu de temps après et le brevet de libraire qu'elle avait conservé, passe à sa fille. Pierre Bouyet reprend ensuite un brevet de lithographe. Il poursuit la publication, commencée en 1841 par son père, de l'hebdomadaire Le Mémorial de la Creuse.
23, passage Choiseul (1859)
Il est né à Bordeaux (Gironde) le 24 mai 1825. Son père était commis négociant. Il est marié. Il est graveur sur métaux. Depuis 1849, il est associé avec Ducros qui a pris la direction de l'imprimerie de son frère.
Il est breveté taille-doucier et lithographe en même temps, reprenant les deux brevets de Quesneville. Il obtient l'autorisation de vendre un tableau lithographique de l'histoire de France composé par Mlle Marie Vadon.
Il est né le 14 décembre 1805 à Nevers (Nièvre). Son père était imprimeur. Il a déjà travaillé douze ans dans l'imprimerie et, quand il demande son brevet, il est compositeur.
Il obtient le 23 juillet 1833 les trois brevets de lithographe, imprimeur en lettres et libraire. Il sert de prête-nom à Farré qui lui a versé 300 f pour les brevets et qui a payé le renouvellement du matériel. L'entreprise marchant bien, Farré souhaite sortir de l'illégalité et obtenir la substitution des brevets. Bouziat, qui est retourné à Paris où il travaille comme compositeur, s'y oppose, dénonçant la validité de leur accord et prétextant qu'il a des offres intéressantes pour la reprise de ses brevets. Bien qu'il ait essayé de ruiner le crédit de Farré auprès de l'administration, celle-ci tranche en faveur de Farré et annule son brevet d'imprimeur en lettres à Saint-Amand en 1839. Bouziat tente ensuite d'obtenir un brevet d'imprimeur en lettres pour la banlieue parisienne qui lui est refusé en juin 1839, comme lui est refusé celui qu'il demande en 1846 pour Montluçon. L'administration craint qu'il n'ait la tentation de créeer dans cette ville un second journal local qui ne pourait qu'être hostile au gouvernement pour se démarquer du journal déjà existant. Le brevet de lithographe est annulé lors de l'enquête de 1859 car il n'est pas utilisé. Bouziat est soupçonné de ne l'avoir demandé que pour pouvoir le vendre.
48, avenue de Neuilly
Il est libraire et possède une presse typographique et une presse lithographique. En 1876, son frère le remplace.
34, rue de Vaugirard (Noël aîné et cie) 31, rue du Caire (1824) 144, rue Montmartre (1820)
Il est marchand de gravures et souhaite installer 1 presse pour imprimer ses dessins (il joint à sa demande un dessin de sa presse). Il imprime les 4 lithographies jointes à la Notice sur la lithographie de Mairet. Il s'installe ensuite chez Noël à qui il donne tout pouvoir pour faire en son nom les dépôts. Les lithographies (cf portraits de musiciens) sont alors signées : "imp. lith. de Bove dirigée par Noël aîné". En 1826, il participe à la réalisation de la série Récréations d'Henry Monnier dont certaines seront signées de Noël ou Bove, mais la majorité de Bernard. Le 21 juin 1827, il remet son brevet "à la disposition de son Excellence Monseigneur le ministre secrétaire d'État de l'Intérieur pour en disposer ainsi qu'il avisera", écrivant maladroitement de sa main au bas de cette phrase : "japprouve lé criture"
L'abbé Boyer est le vicaire de la paroisse Saint-Lazare.
Il déclare utiliser une presse lithographique et une presse typographique. Il cède rapidement la place à Joséphine Mascle.
En 1844, il échange son brevet pour Saint-Étienne avec celui de Pinsard pour Pontarlier.
Il est né le 6 septembre 1808 à Saint-Chamond (Loire) où son père était ciergier. Exempté de service militaire pour faiblesse de constitution, il a travaillé à Lyon comme écrivain lithographe.
Il échange son brevet obtenu pour Saint-Étienne le 18 mars 1839 avec Charles Eugène Pinsard qui a obtenu le sien pour Pontarlier. Lors d'une enquête en 1860, il est inconnu dans la ville et son brevet est annulé.
192, rue St Martin (1871)
Papetier, il prend des commandes qu'il fait exécuter par un lithographe breveté, mais l'association est rompue. Il veut pouvoir travailler sous son nom. À sa mort, il est remplacé par François Georges Fontaine.
23, rue de l'Arcade
Il a été sous-intendant à Spalatro en Illyrie. Il est l'auteur d'un poème intitulé "Le duc et la duchesse d'Angoulême dans le Midi" (1817) et il est bien connu des comtes de Chabrol et de Saint-Aulaire.
Il veut publier un Voyage en Illyrie dont il est l'auteur et qui contient de nombreuses planches. C'est un voyage du style, dit-il, de celui du comte de Forbin au Levant. Cet ouvrage est en cours de publication à l'Imprimerie royale, accompagné de plus de 70 planches lithographiées. En revanche, l'ouvrage de Boynest semble n'avoir jamais été imprimé.
Rue des Chats-Bossus
Il est né le 14 mai 1819 à Lille ; son père était lieutenant d'infanterie en retraite.
Il a obtenu son brevet d'imprimeur en lettres le 24 octobre 1845 et un brevet de libraire le 20 juin 1846. Il édite de la littérature générale , imprime des chansons et une succession de journaux : Le Messager du Nord, Le Papillon et mais aussi L'Abeille lilloise (1847), ses calendriers et almanachs, le Journal programme littéraire de modes et d'annonces (1849), L'Entr'acte lilloise, moniteur officiel des théâtres (1853) dont lui-même ou sa femme est le seul rédacteur. Quelques publications émanant d'organisations socialistes, la proximité de l'Abeille lilloise avec le Charivari, ses liens avec Nadar, la brève mue (deux mois) de l'Abeille lilloise en Abeille républicaine en 1848 trahissent un républicain modéré. Il est condamné le 13 février 1850 à un mois de prison et 200 F d'amende, peine réduite ensuite à 500 F d'amende : il a glissé des propos politiques dans un journal qui n'y est pas autorisé. En 1851, l'imprimerie est détruite par un incendie.
Il utilise une presse typographique et une presse lithographique pour les besoins de l'institution Notre-Dame qu'il dirige.
Il est né à Salon (Aube) le 31 juillet 1831 ; son père était manouvrier. Il est employé de l'imprimerie de la Société de Saint-Victor pour la propagation des bons livres, fondée par Collin de Plancy, après sa conversion.
Il obtient le 7 mars 1853 un brevet de libraire : il veut créer une librairie religieuse qui vendrait les livres de la Société de Saint-Victor ; créée en 1846, elle est dissoute en 1858.
Il est né le 4 novembre 1806 à Montdidier (Somme) ; son père était tailleur. Il est instituteur à Montdidier depuis vingt ans.
Il reprend les brevets de libraire et de lithographe de Cagny. En 1874, Oger prend sa suite.
28, Grande Rue
Sa mère, qui était libraire, avait cédé son commerce à Dubuisson qui le lui rétrocède. Il ajoute la lithographie à son activité.
Il est né le 22 novembre 1826 à Cahors. Son père était alors relieur et libraire. En 1848, il est remarqué pour ses opinions libérales et, en 1856, "il laisse encore à désirer sous le rapport des opinions" comme l'écrit le Préfet.
Il reprend l'entreprise et les trois brevets de son père.
Il est né le 4 mars 1795 à Cahors. Son père était boucher. Il a travaillé chez des libraires de Toulouse et s'installe comme relieur. Il est marié et père de deux enfants.
Il obtient un brevet de libraire pour Cahors le 20 juin 1826. Sa demande de brevet de lithographe en 1830 suscite une demande concomitante des imprimeurs Richard et Combarieu qui essaient sans doute de faire ainsi écarter sa demande. Le Préfet se prononce, en effet, en leur faveur et la demande de Brassac est d'abord écartée, puis finalement reçue. Les deux imprimeurs concurrents ne feront pas usage de leur brevet et il pourra proclamer qu'il a introduit la lithographie dans la ville. "Il a également présenté à l'Exposition des produits de l'industrie de la Société agricole et industrielle du Lot un échantillon de pierres lithographiques découvertes par lui dans le département, ce qui lui valut une médaille d'argent et une prime d'encouragement" en 1839. Il n'a pu développer cette production à cause, dit-il, de communications insuffisamment développées et "d'entraves causées par des personnes dont le concours lui était nécessaire." En 1840, puis 1842, il fait une demande de brevet d'imprimeur en lettres mais n'obtient satisfaction que le 2 juin 1848 en arguant que, "depuis la Révolution, l'imprimerie a pris de notables développements à Cahors". Ce brevet suscite une longue protestation signée de la veuve Richard et de Combarieu qui demandent, dès octobre 1848, que ce brevet lui soit retiré car il a été attribué "dans ces premiers jours de crise [où] les règles ordinaires n'étaient plus suivies. [...] C'était sur bien des points le règne de l'arbitraire [...] Les principes de l'équité, de la justice ont été foulés aux pieds à [leur] préjudice" ; ils ne sont pas suivis. Ce brevet lui permet d'imprimer Le Réformateur du Lot, ce qui lui vaut ensuite, ainsi qu'à son fils, "d'être soumis à la surveillance de la Commisson mixte pour la part qu'il a prise dans les événements de l'époque" (déciion du 20 avril 1852). Cet engagement est rappelé quand il est condamné, le 17 juillet 1856, à 2 000 F d'amende pour avoir imprimé une fausse circulaire préfectorale pour le compte de relieurs ambulants. Le Préfet considère qu'il est, dans cette affaire, de bonne foi, qu'il a une charge de famille particulièrement lourde avec un fils à l'asile d'aliénés et qu'il est inutile de faire une démonstration de rigueur à l'égard d'un homme revenu à de bons sentiments. L'amende sera réduite à 200 F.
Il est né le 19 mai 1810 à Mée (Mayenne) ; son père était cutivateur. Il a travaillé 14 mois chez l'imprimeur Marchais. Il est débitant de vins.
Il est né à Lille (Nord) le 24 janvier 1822 ; son père était ouvrier à la Monnaie. Après avoir vécu à Lille jusqu'à l'âge de 19 ans, il est parti s'installer à Roubaix, puis à Dunkerque depuis 1845. Il est graveur, associé avec Joseph Rollet.
Il souhaite se mettre à son compte et demande un brevet de lithographe ; il obtient ensuite un brevet de libraire le 3 mai 1850. Il fait des travaux de ville, notamment des connaissements, contrats de chargement maritimes, liés à l'activité portuaire.
9, place Gutenberg
Il est né le 23 septembre 1821 à Strasbourg. Son père était d'abord économe de la Grande Armée, puis directeur des hôpitaux militaires de Strasbourg et enfin épicier. Il a quatre frères (épicier, employé des contributions indirectes, militaire, receveur des douanes) et quatre soeurs. Il épouse le 11 avril 1863 Françoise Schenck, le couple restant sans descendance. Il meurt à Strasbourg le 30 mars 1866.
Il est écrivain et dessinateur lithographe depuis 18 ans quand il reçoit son brevet qu'il demande depuis 1852 : à chaque fois il lui était répondu que le nombre de lithographes à Strasbourg était suffisant. Il fait des travaux de ville (factures, circulaires...) et des "couvertures de cahiers instructives pour la jeunesse".
Né le 10 mars 1820 à Kembs dans le Haut-Rhin. Son père est lieutenant des douanes. Lui-même a servi comme artilleur, puis a travaillé chez Brückert à Guebwiller en 1857-1858, puis chez Wimmerlin pendant 2 ans.
Un brevet pour Mulhouse lui a été refusé en septembre 1858, au motif qu'il y a déjà suffisamment de lithographes dans cette ville et que sa situation financière précaire ne lui permettrait pas de soutenir la concurrence. Il obtient néanmoins le 15 décembre 1858 un brevet pour Dornach. Un brevet pour Mulhouse n'étant plus exploité, il demande le transfert du sien, arguant que cela lui évitera des déplacement puisque sa clientèle est déjà à Mulhouse.
Il est né le 22 janvier 1841 à Marseille. Son père était porte-faix.
124, rue Saint-Lazare
Il est né à Chartres (Eure-et-Loir) le 16 décembre 1796. Son père était jardinier. Il a été militaire avant de devenir lithographe.
32, rue Richer (avril 1856) 222, quai de Jemmapes (atelier provisoire)
Elle est née à Vernon (Eure) le 11 novembre 1799. Son père était marchand de fer. Elle a épousé le 7 janvier 1823 l'imprimeur Delabarussias qui est mort le 14 avril 1855. Sa fille est brodeuse.
La mort de son mari la laisse dans une situation "très gênée". Son mari est mort insolvable et, en octobre 1854, ils avient été expulsés de leur domicile (56, rue Notre-Dame-de-Lorette) avec retenue de leurs meubles et d'une presse lithographique.Ils ont déménagé temporairement quai de Jemmapes, chez un papetier qui leur fournirait de l'ouvrage et une presse. Gaillard donne un avis favorable à la transmission du brevet même s'il n'a pas d'illusion sur l'avenir de cette lithographe.
71, rue du Faubourg Saint- Martin (1869)
Il est né le 12 décembre 1818 à Sars-la-Bruyère en Belgique. Il vit depuis 1821 en France où il s'est marié vingt ans plus tard. Il a été naturalisé français par décret impérial le 10 décembre 1868.
Il a travaillé comme ouvrier lithographe chez Thierry frères et chez Michelet, puis comme contremaître chez Walter pendant six ans. Il obtient son brevet par création. Il s'est associé avec Leloutre et ferait de la chromolithographie pour le compte du papetier Marion.
12, rue Transnonain (1831)
Il est né le 28 avril 1776 à Paris. Il est l'une des victimes, avec son fils Louis et sa nièce qui travaillait avec eux, du massacre de la rue Transnonain le 14 avril 1834. Il meurt le 15 des coups de baïonnette reçus au ventre et au bras. Il est peut-être l'un des personnages représentés par la célèbre lithographie de Daumier.
Il est fabricant de papiers peints de fantaisie et imprime sur des étoffes nouvelles dites philippines. Il veut faire des décors pour les cartonniers et éventaillistes. Il joint un exemple (voir ci-dessus, impression argent sur papier rose)
72, rue des Tournelles ( avril 1877) 64, rue des Tournelles (octobre 1876) 12, rue Villehardouin (juillet 1875) 18, rue St Gilles (avril 1874) 11, rue Castex (mai 1873) 2, rue du Roi Doré (septembre 1872) 240, rue de Charenton (1869)
Il est né le 6 septembre 1824. Il est le petit-fils d'un lieutenant colonel de cavalerie de l'Empire et le fils de Louis Rémy Brégeaut, auteur d'un manuel de lithographie et successeur de Lasteyrie, "un homme dont la fortune s'est engloutie dans les recherches tendant à faciliter la propagation de la lithographie". Il est marié et père de famille. Il a été élève à l'École spéciale de dessin de la rue de l'École de médecine et a pratiqué la lithographie, avant de s'engager le 20 juin 1844 ; il a été libéré le 20 juin 1851 avec le grade de maréchal des logis fourrier au 5e régiment d'artillerie. Il est maintenant employé des Chemins de fer de Paris à Lyon comme comptable pour un salaire annuel de 2 700 F.
Il a fait une 1ère demande en 1868 qui a été rejetée car il refusait de quitter préalablement son emploi. Il sollicite donc l'autorisation de posséder une presse lithographique de petites dimensions à Paris Bercy pour faire des expériences et des essais artistiques. Elle lui est accordée le 14 mai 1868 pour une durée de six mois. Il maintient sa demande de brevet qui lui est accordé par création en février 1869 alors qu'il démissionne de son poste de comptable. Il est breveté taille-doucier le 10 mai 1869 pour pouvoir faire des reports sur pierre, ainsi que libraire et imprimeur en lettres le 22 septembre 1872.
33, rue de l'École de médecine (1831) 8, rue Saint-Marc, Passage des Panoramas, successeur du comte de Lasteyrie (1827)
Il est né à Nantes (Loire-inférieure) le 22 février 1795. Son père était commis. Le second prénom (Louis) ne figure pas sur l'extrait d'acte de naissance. Il a servi pendant les Cent jours comme volontaire royal. Il est marié et père de 4 enfants. Il a été commis, puis directeur de l'imprimerie du comte de Lasteyrie. Sa femme obtient un brevet de libraire en 1833.
Il a fait une première demande en 1822, mais elle a été refusée, malgré les nombreuse apostilles dont celles du duc de Lévis et du marquis de Vence, pair de France, au prétexte qu'il y a trop d'imprimeurs lithographes. En 1824, il fait une nouvelle demande, mais pour Rouen d'où sa femme est originaire. Sans plus de succès. En avril 1825, il fait une demande non plus par création de brevet, mais par transfert : le comte de Lasteyrie lui cède brevet et imprimerie. Le comte de Noailles l'appuie en faisant valoir au ministre de l'Intérieur qu'il "a beaucoup à gagner au change". Il est vrai que le rapport de police le dit "très circonspect en politique" et que Lasteyrie "lui donne toutes les facilités possibles pour l'acquisition de cette imprimerie". Il est donc breveté. En 1827, l'imprimerie est l'une des plus considérables de Paris avec 13 presses, mais elle fait faillite. Selon Brégeaut, la cause en est le retrait d'un associé au moment où il avait investi 25 000 F en matériel. En son absence (il dira être parti à Rouen chercher de l'argent), les scellés sont apposés, la faillite déclarée en septembre 1827 et le syndic Dondey-Dupré négocie pour que l'imprimerie continue à tourner jusqu'à la reprise par un nouvel imprimeur. Ce sera Alexis Marie Piaget,breveté le 28 février 1828 (pas de dossier aux A. N.) associé dans la société Piaget et Lailavoix et annonçant toujours "topographie, autographie, figures, paysages, ornements, fleurs, écritures, vignettes..." dans l'Almanach du commerce de Paris pour 1829. Prévoyant sa faillite, Brégeaut avait sollicité une place de commissaire de police à Rouen ou ailleurs. Pourtant, en décembre 1830, il fait une nouvelle demande de brevet ; l'administration n'y met aucun obstacle et le comte de Lasteyrie, qui figurait en tête de ses créanciers, le soutient. Il l'obtient le 29 janvier 1831. Il est l'auteur du Manuel du dessinateur et de l'imprimerie lithographique (1827) qui connaitra deux rééditions de son vivant avant d'être complété et réactualisé par Knecht et Desportes en 1850 ; il s'appuie sur les connaissances acquises auprès de Lasteyrie et constitue un témoignage sur les recherches de ce dernier, notamment en matière d'impression en couleur. Plusieurs membres de sa famille travailleront à la Banque de France dont Félix Brégeaut comme lithographe de 1849 à 1883.
24, place des Bancs 18, rue Manigne
Ils sont typographes et lithographes en remplacement de la société Chapoulaud frères jeunes. À la fin du siècle, la société est devenue Brégéras et Sègue et imprime La Plume sténographique, organe officiel des sténographes du Centre de la France et quelques méthodes nouvelles d'écriture.
Archives Nationales F18 2293
15, rue du Marché royal
Il est né le 16 janvier 1822 à Bordeaux (Gironde) ; son père était ébéniste. Il est écrivain lithographe. Légé, chez qui il a été apprenti puis employé pendant huit ans comme écrivain, certifie que "l'élégance de son écriture, la pureté de sa plume et son goût pour la composition le mettent à même d'occuper le premier emploi dans un établissement lithogaphique de premier ordre. "
En 1851, il est parti pour Paris et il a voulu céder ses deux presses et son brevet à Franco, mais l'administration a refusé pour des raisons tenant à la personnalité de ce dernier ; elle a, de même, refusé la transmission à Saint-Gaudens, son beau-père, qui n'aurait été, pensait-elle, qu'un prête-nom, et, pour la même raison, elle rejette la transmission à Tanet le 1er février 1853.
16, passage du Caire 37, rue Saint-André-des-arts
Il est né à Bordeaux le 16 janvier 1822. Il est marié depuis 1849 et père de famille. Son père était ébéniste.
Il a été écrivain lithographe, breveté pour Bordeaux, ville qu'il a quittée en 1851 pour Paris où il a été employé pendant 13 ans chez Perdreau. Sa femme tient un magasin de papeterie au 16, passage du Caire et il compte y installer son imprimerie. Il est breveté à Paris par création.
Il est né le 2 octobre 1801.
Il a d'abord travaillé à Issoudun, associé dans un commerce de librairie-papeterie avec son beau-frère Henri Cotard qu'il quitte au bout de cinq ans. Après avoir obtenu ses brevets de lithographe, typographe et libraire pour Orthez, il s'en démet et part pour Paris. Il crée une feuille périodique Les Petites affiches des basses-Pyrénées.
Il est né le 26 juin 1787. Après la mort de sa première épouse, il s'est marié en 1833 avec une veuve qui tient un bureau de papier timbré [ le contrat de mariage est joint au dossier] ; ils exploitent aussi ensemble des voitures de place, activité héritée de sa belle-mère, qui n'est plus aussi prospère que par le passé. Il est soupçonné d'être dépensier et de vivre au-dessus de ses moyens. Il se présente comme un homme de lettres, ancien rédacteur du Constitutionnel. Pour le Préfet de police, ce n'est pas "un homme d'ordre" mais il est instruit et intelligent ; ses opinions sont celles du journal auquel il collaborait.
Letronne a attesté qu'il s'est beaucoup intéressé à la lithographie d'un point de vue scientifique et qu'il a fait chez lui "des épreuves de différents sujets de manière satisfaisante" ; Mantoux, de son côté, affirme que trois ans plus tôt, "plusieurs expériences ont été faites chez lui devant une commission scientifique composée de son ami Mérimée et de Firmin Didot". Son brevet a été annulé pour cause de non exploitation le 27 novembre 1854.
Né le 31 mai 1796 à Tehoissey (Ain). Son père était jardinier. Il est père de famille.
Il est instituteur à Saint-Trivier-de-Courtes (Ain) depuis 1836. L'enquête statistique de 1851 note qu'il est parti s'installer chez son gendre, imprimeur lithographe à Tarare.Son brevet est annulé pour cause d'inexploitation.
Il est né le 2 juillet 1815 à Sainte-Marie-aux-Mines. Son père était percepteur, puis propriétaire et fabricant. Avant de travailler pendant 2 ans chez Trotot comme écrivain lithographe, il a été apprenti chez Jardel à la condition de ne pas lui faire ensuite de concurrence sous peine de payer 10 000 F de dommages-et intérêts. Le tribunal de Colmar a constaté la validité de cet engagement.
Dès octobre, il demande à pouvoir s'installer à Sainte-Croix-aux-Mines car il avoue s'être engagé avec un confrère [Jardel] chez qui il s'est formé et qui a protesté trop tard contre son installation à Sainte-Marie. Le transfert pour Sainte-Croix lui est refusé car le village est si près de Sainte-Marie qu'il y ferait tout autant concurrence à son confrère. Finalement, il fait le choix de Ribeauvillé. Ses brevets de lithographe et d'imprimeur en lettres y sont transférés en 1841, contre l'avis du Préfet. Ils seront annulés le 30 mai 1860 pour inexploitation.