Elle est née le 3 novembre 1825 à Auterive (Haute-Garonne) ; son père était chirurgien. Elle a épousé l'imprimeur Gorce ; la séparation de biens signée en 1857 lui a donné la propriété du matériel de lithographie. A la mort de son mari, elle a un enfant de quatre ans.
Il est né à Toulouse le 26 janvier 1819 ; son père était ouvrier soyeux. Il meurt en janvier 1855 et son brevet sera donc annulé en 1861.
Il est né le 4 avril 1823 à Nonant dans l'Orne. Son père était menuisier.
Il a fait une demande de brevet pour Paris,qui lui a été refusé en décembre 1846 : il a été jugé illettré et sans aucune capacité intellectuelle. Il s'est associé en 1854 avec Boulay-Riaux. Pour soutenir sa demande de brevet, il souligne que Condé-sur-Noireau est plus importante par son commerce que par sa population. "En effet, elle est le centre d'une agglomération de plus de 60 filatures de coton, indépendamment des nombreux tissages, teinturiers, blanchisseries, etc., qui dépendent de l'industrie cotonnière. Les besoins de cette industrie nécessitent l'emploi d'une grande quantité d'imprimés". Après avoir repris le brevet de lithographe de son ancien patron, il obtient ceux de libraire (18 mai 1863) et d'imprimeur en lettres (7 juillet 1869) ; sa librairie est aussi papeterie.
Il est né à Lixheim (Moselle) le 17 juin 1817 ; son père était médecin. Il a été professseur.
Il a d'abord été breveté à Loudéac de juillet 1840 à juin 1844 avant de céder ses trois brevets à Jules Anger, son beau-frère. Il reprend l'imprimerie et les trois brevets de Farochon.
Il est né le 17 juin 1817 à Lixheim ; son père était médecin. Il a été professeur.
Il obtient le même jour les brevets de libraire, imprimeur en lettres et lithographe de Delavau qui lui a vendu son imprimerie. Le 21 septembre 1844, il obtient leur transfert pour Vitry-le-François et laisse l'imprimerie à son beau-frère avec qui il travaillait.
Il est né à Bagnols le 12 juin 1791 ; son père était propriétaire foncier. Il est peintre décorateur.
Quand Broche fait faillite, il réclame ses brevets de libraire et d'imprimeur en lettres, sans succès. Après sa mort, son fils déclare renoncer à son brevet.
Il est le curé du Fréty.
Il utilise une presse autographique, système Abbat, afin d'imprimer des circulaires pour provoquer des souscriptions en vue de la reconstruction de l'église du Fréty.
Il est né à Verac (Gironde) le 22 février 1819. Son père était cultivateur. Il est marié et père de famille.
Il obtient le même jour les brevets d'imprimeur en lettres et de lithographe.
Il est condamné à 5 000 f d'amende le 28 février 1855 pour ne pas avoir signé ni déposé un avis des boulangers de la ville avertissant qu'ils ne feraient plus crédit au-delà d'un mois. Il proteste de sa bonne foi et le Préfet reconnaît que l'amende est disproportionnée.
Il est né le 12 novembre 1832 à Nîmes ; son père était tuillier.
Il travaillait en association avec Trives comme ouvrier lithographe, mais l'association est dissoute et, pour exploiter le matériel considérable qui lui a été laissé, il a un besoin urgent d'un brevet à son nom. Après un premier refus le 16 juillet 1856, il renouvelle sa demande de façon pressante, d'autant plus que les scellés ont été posés sur une machine qui vient de lui être livrée. Or elle avait été commandée du temps de son association et il n'imaginait que l'administration pût lui refuser son brevet : il avait donc continué à travailler.
16, rue des Gantiers
Il est imprimeur en lettres -il dit "faire depuis longtemps la partie de Daubert"- et lithographe, puis, le 6 mai 1872 il déclare y joindre une activité de libraire. Comme lithographe, il annonce faire des plans, des cartes géographiques, des dessins et vignettes au crayon et à la plume, et tous travaux de ville (factures, têtes de lettres, bordereaux, cartes de visite, étiquettes or et argent...).
13, rue du Garet
Il est né à Rive-de-Gier (Loire) le 9 septembre 1842.
Il crée son imprimerie lithographique.
63, avenue des Ternes (janvier 1864) 4, rue de Valenciennes (février 1859) 374, rue Saint-Denis (juillet 1858) 7, rue Meslay (1858)
Il est né à Paris le 12 mars 1817. Il est marié et père de deux enfants. Il n'a jamais été ouvrier lithographe, mais il a un frère imprimeur lithographe ; lui-même aurait 8 000 F de revenu. Il semble qu'il s'agisse d'une association compétences/capitaux.
Il a acheté l'imprimerie de Petit, installée rue Meslay, et transfère l'entreprise dans l'immeuble qu'il possède et habite rue Saint-Denis. Il le quitte car il est exproprié.
Il est né le 6 août 1821 à Castres ; son père était boulanger. Il travaille depuis près de dix ans comme ouvrier lithographe à Castres.
Castelnau étant décédé, son brevet est annulé, mais cela permet de lui substituer Blanc. En 1851, Costes lui propose de le prendre comme salarié pour six ans avec des appointements alléchants s'il renonce à exercer pour son compte et à transmettre son brevet à un autre. Il signe cet accord, puis revient sur sa décision. Son brevet est annulé en 1860 car il est décédé sans héritier.
Sa femme était libraire depuis 15 ans à Marennes tandis que lui, avait un brevet d'imprimeur en lettres pour Royan. Il rassemble sous son nom les trois activités.
42, rue de la Grande-Truanderie (juillet 1852) 14, rue du Plâtre Saint-Jacques
Il est né le 1er août 1828. Son père était doreur sur tranches. Il est célibataire.
Il transfère chez son père le matériel de Ricaud pour y faire des travaux de ville.
16, rue Bellegarde
Il est né le 14 septembre 1841 à Saint-Léon-d'Issigeac (Dordogne).
Il remplace Pierre Faisandier comme libraire et lithographe, sous la raison sociale Blanquié et cie.
Il est vicaire.
Il possède une presse autographique pour son usage personnel.
13, rue Henri IV
45, rue Montesquieu (1872)
Il est né à Seyssuel-Chasse (Isère) le 4 octobre 1837. Il est marié et père de trois enfants.
Il fait des travaux de ville et déclare le 1er mars 1872 l'achat d'une presse typographique pour imprimer les faire-parts de décès.
Rue Chantraine
Il est né à Flavigny (Aisne) le 10 septembre 1851.
Il est imprimeur en lettres et lithographe.
10, rue Quincampoix
Il est né à Paris le 14 février 1798. Il est veuf et père de famille. Il est associé depuis 24 ans avec Porlier son beau-frère, qui, devenu aveugle, lui cède son imprimerie.
Il obtient ses brevets de lithographe et de taille-doucier le 18 août 1858. Après son décès, il est remplacé le 30 décembre 1877 par Édouard Victor Joseph Caillault et Jules Désiré Levasseur.
4, rue de l'Abbaye Montmartre (avril 1860) 13, passage Dubail (Faubourg Saint-Martin,1859) 15, place des Abesses (juin 1864)
Il est né à Nîmes (Gard) le 24 avril 1821. Son père était colporteur. Il est marié et père de trois enfants.
Il est d'abord marchand papetier, avant d'ajouter la lithographie à son activité. Il obtient une autorisation de librairie le 25 mai 1861 pour vendre des journaux illustrés qui lui est retirée le 16 juillet 1864 car il ne l'exploite plus depuis plusieurs mois. Malgré ces essais pour dynamiser son commerce, il fait faillite le 1er décembre 1865 avec un passif de 18 091,87 F et un actif de 18 320 F. Néanmoins il reprend son activité et, en 1872, déclare avoir acquis une petite presse typographique (mise en service dès 1871 au vu de sa production). Dans les années 1860, il imprime des décors lithographiés d'affiches typographiques, prospectus, chansons... Les années 1870 semblent correspondre à une production plus ambitieuse.
8, rue de la Charité
Il est né en 1825 à Matzenheim (Bas-Rhin).
Il ne pratique que la lithographie.
38, rue Esquermoise (1811) 118, rue de la Barre (1815) 9, Grand'Place (1824) 13, Grand'Place (1842)
Il est né le 8 janvier 1780 à Douai (Nord) ; son père était marchand grossiste. Orphelin à 9 ans, il est alors élevé par sa tante, mariée à l'imprimeur lillois De Boubers, chez qui il fait son apprentissage. Il fonde en 1802 une librairie, reprend un fonds d'images et devient imprimeur, associé à partir de 1809 avec le libraire Jean-Baptiste Castiaux, en faillite. Divorcé de sa première épouse et veuf de la deuxième, il épousera, en 1836, la fille de son associé. Il est une personnalité lilloise : membre de la Commission administrative des écoles primaires depuis 1831, de la Commission de la bibliothèque publique à partir de 1842, membre du Bureau de bienfaisance, président de la Société de secours typographique de Lille, fondée en 1861, officier de la Garde nationale de 1816 à1834. De sensibilité libérale, membre de la loge des Amis réunis, il est conseiller municipal de 1831 à 1858. Il est fait chevalier de la Légion d'honneur en 1859. Il meurt le 22 avril 1863.
En 1810, Blocquel et Castiaux, soupçonnés de faire commerce de livres prohibés, tombent dans un piège tendu par un inspecteur de la Lbrairie et un ballot de livres est saisi ; ils livrent ensuite "un grand nombre d'ouvrages obscènes sous 28 titres différents et révèlent l'étendue d'un réseau de vente de lvres interdits. Blocquel n'en obtient pas moins ses brevets de libraire et d'imprimeur en lettres, les 1er janvier 1813 et 15 juillet 1811,et confirmés les 27 juillet et 20 novembre 1818. Son beau-frère François Delarue, installé libraire à Paris, lui sert de relais parisien pour la diffusion et la distribution de ses ouvrages, tandis que Jean-Baptiste Castiaux, avec qui il a régularisé son association en février 1818, développe l'affaire de librairie, spécialisée dans la vente en gros de littérature de colportage, à Lille. Quand celui-ci se retire, son fils Louis Joseph Castiaux, qui détient depuis 1832 un brevet d'imprimeur en lettres, lui succède, reprenant en 1836 son brevet de libraire ; à son décès en 1865, il sera remplacé par sa veuve. Il a une production très importante dominée par les livrets de colportage et l'imagerie populaire. Comme tous les éditeurs d'ouvrages pour le colportage, il rédige lui-même les textes en compilant divers textes anciens, sa seule originalité étant de les signer d'un pseudonyme comme Blismon, anagramme de Simon B[locque]l, Buqcellos, Ana-Gramme Blismon, Usinci...et une quarantaine d'autres. Les sujets sont ceux de la littérature de colportage : almanachs (Almanach des connaissances utiles ou amusantes, de 1834 à 1848 ; Almanach de l'agriculteur, de l'industriel et des ménages, 1842 ; Almanach du physicien divertissant, ... du prestidigitateur de bon ton, ...de l'amateur de tours de cartes...), abécédaires, chansons et jeux, religion, ouvrages pratiques (cuisine, civilité, médecine...), magie et divination, contes et récits. Une part importante des planches d'images et des livrets sont destinés aux enfants pour leur divertissement ou leur instruction : images de soldats, de saints, d'animaux, scènes comiques, illustrations de fables et contes, mais aussi matériel pour l'apprentissage de la lecture et de l'écriture. L'illustration est majoritairement réalisée par des gravures sur bois, de réemploi le plus souvent (il a racheté en 1828 le fonds de bois gravés du chartrain Garnier-Allabre), même s'il fait travailler jusqu'en 1826 Henri Désiré Porret, avant qu'il ne parte pour Paris, et, à partir de 1829, Antoine Thiébault, élève de Thompson, et sa femme. La lithographie sert pour des productions de facture plus contemporaine, comme certains livres d'étrennes, des cartes et plans... En 1838, il possède trois presses, dont une mécanique et, en 1848, il emploie 24 personnes. À sa mort, sa veuve lui succède.
40, Grande Rue
Il est né le 18 août 1831 à Moulins (Allier). Son père était avocat. Il a d'abord travaillé comme typographe à Moulins jusqu'en 1850, puis il a servi en Afrique dans le 1er régiment de zouaves. En 1854, il a repris ses activités dans l'imprimerie.
Il obtient en même temps les trois brevets d'Aupetit qu'il cédera ensemble à Prot.
Grande Rue et Place d'Armes (1839) 20, place Monge (1852)
Il est né à Monthélie (Côte-d'or) le 31 mai 1804. Son père était propriétaire.
Il a obtenu les brevets de libraire et imprimeur en lettres le 21 mars 1828. Il démissionne de celui de libraire le 24 juin 1845. L'imprimerie porte le nom de Blondeau-Dejussieu. Il a une importante production de livres, factums et brochures diverses. Prenant la suite de l'imprimeur en lettres Defay qui imprimait les Petites Affiches de Beaune, il imprime divers journaux : Chronique de Bourgogne littéraire, industrielle, commerciale et agricole (1843-1846), La Bourgogne (1848), La Tribune (1848-1854). La lithographie lui sert en 1835 pour son Choix d'écritures diverses autographiées pour former progressivement les enfans à la lecture des manuscrits et pour illustrer les revues.
Il est né à Bolbec (Seine-inférieure) le 16 décembre 1831 ; son père était marchand.
Il reprend le 22 décembre 1864 le brevet d'imprimeur en lettres que lui cède Trufault.
Il est né le 20 avril 1813 à Saint-Esprit (Landes). Son père était chapelier. Il est écrivain lithographe, formé chez Mauvin à Bayonne.
En 1859, son brevet est annulé pour inexploitation.
15, rue Consulat
Il est né le 22 janvier 1806 à Troyes (Aube) ; son père était tisserand. Il a travaillé à Troyes chez André comme compositeur puis chez Anner comme prote. Il meurt le 25 avril 1842.
Il a obtenu le 29 janvier 1831 des brevets de libraire et d'imprimeur en lettres pour Arcis-sur-Aube, mais il les cède à Lender le 20 novembre 1835 et part s'installer à Sens. Il y fait une demande de brevet qui n'a pas de suite car Lender doit lui rétrocéder très vite son imprimerie et ses brevets car il ne peut lui payer ce qu'il lui doit. Il récupère donc ses brevets pour Arcis-sur-Aube le 21 juillet 1837 mais il n'y fait sans doute pas de bonnes affaires non plus, et il part travailler à Paris comme prote et associé de l'imprimeur Troussel. Il rachète en 1840 l'imprimerie de Darde à Limoges pour 7 400 F ; malheureusement, Darde était en faillite et son créancier privilégié proteste contre cette vente et accuse Blondel de complicité. Une enquête est ouverte sur le passé de Blondel ; les renseignements venus d'Arcis le décrivent comme ayant "scandaleusement trafiqué de ses brevets qu'il avait obtenus gratuitement et comme ayant tenu dans cette résidence une conduite irrégulière et peu exemplaire" ; à Paris, où il a passé les 18 derniers mois,on souligne, au contraire, son sérieux et sa bonne conduite. Il obtient donc le même jour ses trois brevets pour Limoges. En 1841, il cède son brevet de lithographe à Pierre Dupuy et celui-ci vient l'exploiter dans son atelier, vraisemblablement par ce qu'il n'a pas les capitaux pour s'installer. Toutefois, quand Blondel meurt l'année suivante, Dupuy ne lui a toujours pas payé ce qu'il lui devait et la veuve Blondel récupérera le brevet et le matériel qui n'a pas bougé de l'imprimerie.
Il est né le 30 janvier 1802 à Quimper. Il est d'une famille d'imprimeurs dont l'entreprise a été fondée en 1694. Il travaille depuis neuf ans avec son père et dirige l'imprimerie depuis 1827 quand, le 25 mars 1831, il reprend son brevet d'imprimeur en lettres. Son père, libéré des contraintes de l'entreprise, devient maire de la ville, puis de 1833 à 1838 conseiller d ela Préfecture. Il obtient aussi le le 15 décembre 1831 le brevet de libraire qui avait été refusé à son père en raison de ses opinions politiques "constitutionnelles".
L'imprimerie Blot est la grande imprimerie librairie de Quimper, soutenue par la Préfecture. Quand Caen dit Lion cherche à s'installer, Blot proteste qu'il n'y a pas place pour un concurrent et le maire de Quimper (son père) atteste que les prix pratiqués sont de 30% inférieurs à ceux d'un imprimeur comme Dupont à Paris et qu'on ne peut soutenir que l'arrivée d'un concurrent ferait baisser les prix.
5, rue Lejemptel (Vincennes) 29, rue de Fontenay (Vincennes)
Né le 21 février 1831 à Paris, il est célibataire. Son père avait été militaire sous l'Empire.
Ancien élève du Prytanée militaire de La Flèche, il a travaillé 18 ans avec son père Pierre Aimable Ferdinand Blot, comme imprimeur en taille-douce à Paris. Installé papetier à Vincennes, il demande le transfert du brevet de taille-doucier de son père pour exercer à Vincennes (3/12/1866). Puis il demande un brevet de lithographe par création. Sa mère tenait une librairie militaire 58, rue de Rivoli, à Paris ; il demande le transfert de ce brevet pour une librairie à Vincennes en décembre 1867.
Ell est née le 6 septembre 1823 à Niort (Deux-Sèvres) et morte à Nantes le 17 février 1864. Son père était ferblantier. Elle tient une papeterie avant de racheter la librairie de Pottin.
En même temps que son commerce, elle reprend ses brevets de libraire et de lithographe. En 1861, elle est en possession d'une presse autographique mais elle déclare qu'elle sert d'intermédiaire pour sa vente.
33, place de l'Hôtel de ville (1839) et 20, rue d'Estrées (1841) 290, rue Saint-Honoré (1852) 58, rue de Rivoli (1856) 58, rue de Rivoli et 10, rue Jacques-de-Brosses (1862)
Il est né le 23 février 1819. Il est chevalier de la Légion d'honneur. Il a employé et vécu avec Alexandrine Bourse dont il fait sa légataire universelle.
Il se dit "imprimeur- lithographe pour l'armée, le commerce et les arts, auteur de l'Almanach national et de divers calendriers perpétuels et autres. On imprime dans son établissement les billets de mariage et de décès à 4 F le cent, adresses à 4 F le mille, cartes de visite à 1 F, on y fait les reliures en tous genres", selon l'Annuaire du commerce de 1847. Il est, en effet, l'imprimeur-éditeur de l' Almanach militaire, ou Liste générale par ordre alphabétique des officiers de l'état-major général et des différents corps de l'armée de terre, depuis 1840 et réactualisé chaque année. Dès 1839, il dépose ses premières scènes de la vie militaire lithographiées.
25, rue de l'Orme (1856)
Il est né le 16 février 1803. Il a succédé à son père dans l'exploitation d'un fonds de boissellerie. Il est marié et père de famille. Il fait partie de la Garde nationale.
Il s'associe avec plusieurs imprimeurs et imprime des proclamations et circulaires. Il est le rédacteur en chef du Carillon de Paris qui paraît entre juin 1856 et janvier 1857. Une enquête de 1860 relève qu'il n'exploite plus son brevet.
19, rue Dusillet
Il est né le 6 janvier 1845 à Crissey (Saône-et-Loire). Son père était tuilier. Il a travaillé huit ans comme employé de la librairie Dupré-Prudont à Dole, avant de la racheter et d'obtenir son brevet de libraire le 2 août 1866.
Il obtient un brevet d'imprimeur en lettres quelques jours avant son brevet de lithogaphe. Ce sont les brevets que Guyenot, ancien employé aussi de Dupré-Prudont, avait repris au moment de la vente de l'entreprise. Il s'associe avec Guinier et en 1876, ils s'installent dans un bâtiment construit dans le jardin du couvent des annonciades célestes. Il abandonne son activité de libraire en 1874 et celle d'imprimeur en 1879, cédant l'entreprise à Charles Blind.
Il est né aux Gras (Doubs) le 11 janvier 1763 et meurt le 5 mars 1839.
Il a depuis le 1er août 1816 un brevet d'imprimeur en lettres qui sera annulé en 1860 car resté inexploité après son décès. Il obtient en même temps ses brevets de lithographe et de libraire. Il est l'imprimeur de la Préfecture et il a droit à l'indulgence quand il oublie de faire figurer son nom sur les Annuaires agronomiques pour 1832 et 1833. Son neveu, qui dirigeait déjà l'imprimerie lui succède dès 1833 mais ne reprend son brevet de lithographe qu'en 1839, à sa mort.
10, rue des Quatre-Fils (1854) 9, rue du Faubourg Montmartre 23, rue Cadet (1840)
Il est né à Chauny dans l'Aisne le 6 septembre 1807. Son père était marchand. Il doit subvenir aux besoins de ses deux jeunes sœurs orphelines. Il doit donc prendre un emploi, en 1834, au ministère de l'Intéreur tout en prenant un brevet pour un procédé de stéréotypage applicable [...] à l'impression de la musique. auquel il apporte plusieurs perfectionnements dans les deux années qui suivent. En 1842, les brevets qu'il prend concernent des procédés pour colorer les fleurs artificielles dont il se dit fabricant. À partir de 1853, il se dit chimiste et ses nombreux brevets portent sur la mise au point de produits chimiques divers, notamment le phénol Boboeuf dont il défend les vertus antiseptiques par de nombreuses publications. Le prix Montyon récompense en 1861 ses travaux. En 1844, le Château-Rouge et son parc au pied de la butte Montmartre sont vendus par les héritiers de leur propriétaire à une société civile de spéculateurs, puis lotis. Boboeuf achète trois parcelles, dont celle qui contient le "Château" et y fonde un bal, "au prix d'énormes sacrifices " soit 370 000 F (non compris le prix d'acquisition) largement empruntés. C'est dans ses jardins que se tient le 9 juillet 1847 le premier banquet des réformateurs, qui réunit 1 200 personnes, mais les événements politiques vident la salle, "la troupe s'empare de l'établissement qu'elle occupe et dévaste pendant six semaines" et Boboeuf essuie de graves pertes ; ne pouvant rembourser ses dettes, il est poursuivi en justice par ses vendeurs. Après une longue procédure, se terminant en cassation en 1850, le bal est revendu. Il meurt le 26 novembre 1874.
Il est avant tout chimiste et la lithographie n'est qu'une étape dans un parcours plein de rebondissements. Il se dit aussi en 1834 marchand-papetier ; son dossier contient une recommandation du peintre Grévedon pour son habileté à reproduire sur le plomb les ouvrages de lithographie. Imprimeur, il est d'abord spécialisé en musique, publiant, en 1838 , aussi bien Beethoven (Première symphonie) et Haydn (Création du monde) que des musiques plus faciles, parfois réunies en volumes, comme dans son Journal populaire de chant (1838) qui mêle Glück et Salieri à des compositeurs plus secondaires, ou la Lyre d'Alsace, sans oublier la musique religieuse (Sainte Cécile. Collection de musique religieuse : hymnes, motets...) Ses partitions portent la mention "Établissement autographique Boboeuf et cie". Il reçoit pour cette production musicale à prix modique une médaille de bronze à l'Exposition de 1839. Cette période de production est évidemment liée à ses recherches sur le stéréotypage mais, sans doute trop abondante en un temps très bref, elle semble tourner court. Il se met ensuite à la chromolithographie qu'il met au service de jeux pour enfants (jeux de cartes éducatifs) et d'affichettes dessinés et lithographiés par Ferdinand Seré. Il est des premiers à utiliser un nombre réduit de couleurs dont la superposition permet les autres teintes et son travail sur les couleurs le mène à la mise en couleurs des fleurs artificielles pour lesquelles il semble abandonner la fabrication de lithographies à partir de 1842. Il se dit alors "fabricant de fleurs artificielles"..
Son brevet d'invention de 1834 et ses additions de 1835 et 1836, sont pris au nom de Boboeuf, Pierre Antoine Narcisse ; à sa demande de brevet de 1842, il joint une lettre rectificative : après vérification de son acte de naissance, ses prénoms sont Pierre Alexis Francisse...
Il est âgé de 40 ans. Il est marié à une institutrice et lui-même est marchand épicier et mercier.
Il a acquis une presse autographique Abat pour un usage occasionnel.
Elle est née à Avranches le 4 décembre 1798 ; son père était cafetier. Elle a épousé l'imprimeur Flamend dont elle a eu six enfants, dont l'un est infirme.
À la mort de son mari, elle demande à reprendre son brevet, comptant sur sa propre expérience acquise en remplaçant son mari souvent malade, et sur celle de son fils aîné qui est écrivain lithographe. Malheureusement l'imprimerie ne semble pas avoir prospéré puisque ses biens sont vendus après saisie en 1855.
21, rue du Cadran Saint-Pierre
Il est aussi libraire papetier et typographe. Le recensement de 1876 note qu'il a cessé d'exercer.
Elle est née le 19 avril 1812 à Saumur ; son père était jardinier. Elle est veuve de l'imprimeur Lachaume, mort le 17 septembre 1842, et remariée le 25 octobre 1843 avec Bernard, maître armurier à l'Ecole de cavalerie. Elle a 3 enfants et veut transmettre l'imprimerie à l'aîné de ses fils.
En octobre 1842, elle a obtenu d'autant plus facilement un brevet à son nom que, depuis quatre ans, elle suivait le travail de son mari, mais après son remariage, elle demande un nouveau brevet qui soit à son nom d'épouse. Elle est désormais attachée à l'Ecole de cavalerie comme directrice de l'imprimerie lithographique qui y est établie.
9, rue Notre-Dame-de-Bonne-Nouvelle
Il est né à La Flèche (Sarthe) le 12 juin 1815. Son père était tanneur. Il a été mécanicien et fabricant de presses en Russie. Il a quitté ce pays il y a deux ans "après avoir liquidé difficilement ses affaires par suite de la malveillance de l'administration". Depuis son retour, il travaille pour Salomon avec qui il est associé ; dans cette société, il a perdu 2 000 F et il "consent un nouveau sacrifice" pour acheter le matériel de celui-ci.
17, rue Lepelletier
Il est né à Lyon (Rhône) le 22 septembre 1797. Son père était négociant. Par sa mère, il est le petit-fils du créateur des aérostats ; une de ses tantes est mariée à Barthélémy Barou de Canson, pair de France. Il a beaucop voyagé pour le compte de la maison de soieries et de banque de son père. Il est devenu adminsitrateur adjoint des Messageries de commerce d'Aramand Lecomte. Il est gérant du journal Le Palais de justice. Il faisait partir de l'artillerie de la Garde nationale dissoute après les journées des 5 et 6 juin. "À l'époque du convoi du général Lamarque, il a, avec un de ses amis, sauvé la vie à un sergent de ville qu'il a conduit à la Caserne des missions, après l'avoir arraché des mains des factieux qui voulaient le mettre en pièces."
Il s'est occupé pour le Journal des connaissances utiles de faire graver et imprimer un atlas et un annuaire statistique ; cette expérience lui a donné des idées de perfectionnements. Il veut arriver à reproduire "sans nouvelle composition, dessin, ni gravure, réimpression d'estampes et textes imprimés même après la dessiccation des encres". Son brevet sera annulé pour cause d'inexploitation.
2, rue de Rohan
Il crée un atelier de lithographie.
Il est né le 18 novembre 1819 à Ajaccio.
Il a obtenu un brevet de libraire le 31 mai 1845, en soulignant qu'il est déjà le dépositaire des livres pour l'enseignement primaire édités par Hachette.
Son brevet de lithographe est annulé car il ne l'exploite pas, mais il continue son commerce de librairie.
Il est commis principal aux contributions directes.
Il a acheté une presse autographique chez Lagrange, à Paris, boulevard de Strasbourg, pour ses besoins professionnels.
3, rue Marengo
Il est âgé de 41 ans quand il fait sa déclaration d'activité.
Il déclare pratiquer typographie et lithographie, mais le recensement de 1876 note qu'il n'exerce plus.
8, rue des Tonneliers (1844)
Il a été greffier de la justice de paix (1801) à Strasbourg, puis commissaire de police (1813).
Il a monté un établissement lithographique "auquel son Excellence le ministre de l'Intérieur a permis de porter le nom d'Établissement lithographique du Bas-Rhin " et souhaite obtenir un brevet pour se conformer à la réglementation du 8 octobre 1817. (lettre du 7/1/1818) Il imprime pour son propre compte, mais aussi pour celui de l'éditeur Froereisen des planches de soldats. Sa fille Eugénie, épouse Datt, tient un commerce de papeterie et d'impressions lithographiques faites sous le brevet de son père et s'adjoint un brevet de libraire en 1839.
Boulevard du Jeu de paume (1838) Place de la Croix-de-fer (1852) Place de l'Observatoire (1869)
Il est né à Strasbourg (Bas-Rhin) le 2 juin 1798 ; son père était alors négociant et deviendra, en 1818, imprimeur lithographe. Il épouse en 1829 Sophie Élisa Grawitz, soeur d'un pasteur protestant. Ils auront neuf enfants. Il donne aux journaux locaux des articles à tonalité littéraire ou philosophique et, en 1867, déchargé par ses fils de la conduite de l'imprimerie, il part pour l'Égypte et consacre un mois à l'étude du tout nouveau canal de Suez ; à son retour, il publie chez Dentu le fruit de ses observations. Il meurt le 5 octobre 1870 à Montpellier.
Il est associé depuis 9 ans avec Moquin dans la société de lithographie E. Moquin et cie ; bien qu'il n'envisage pas de rompre cette association immédiatement, il fait une demande de brevet personnel. Ses bonnes relations avec la librairie Berger-Levrault lui valent la proposition de prendre en dépôt pour le département de l'Hérault ses publications scolaires. Il fait donc la demande d'un brevet de libraire qu'il obtient le 15 décembre 1834. Enfin, il reçoit un brevet de typographe le 1er mars 1837 après avoir repris la matériel de l'imprimeur Martel qui travaillera désormais sous ses ordres. En mars 1851, il est condamné à 3 000 F d'amende pour défaut d'adresse sur un périodique, mais son amende est ramenée à 100F : il doit cette indulgence aux "opinions sages et modérées" qu'il a manifestées en 1837, comme gérant du Courrier de l'Hérault et en 1848 quand il assurait la partie littéraire du journal conservateur, le Courrier du Midi. Il publie beaucoup d'ouvrages de médecine apportés par les professeurs de la faculté de Montpellier ; son catalogue en comptera plus de 800 titres, sans compter les centaines de thèses de doctorat. Puis il étend sa production aux publications des sociétés savantes locales, notamment de l'Académie des sciences et des lettres, dont il publie la collection de Mémoires à partir de 1846, ce qui lui permet de se dire "imprimeur de l'Académie". Faisant lui-même partie de la communauté protestante de Montpellier, il imprime aussi quelques publications concernant ce culte (L'Écho de la Réforme). La typographie représente l'essentiel de son activité. La lithographie dont il a été, avec Moquin, l'un des pionniers dans la région, lui sert pour l'illustration des livres scientifiques, l'impression de cartes géographiques (il s'essaie à la gravure sur pierre), de caricatures et de travaux de ville. Il imprime aussi des vues pittoresques de Montpellier et de ses environs (Promenade pittoresque au domaine de Lavalette, 1841), dont certaines dues à Laurent et à Jules Boilly qui sont récompensées d'une mention honorable à l'Exposition des produits des Beaux-arts et de l'Industrie de Toulouse en 1840. Il fait aussi des travaux de ville. Son fils Charles, avec qui il travaille depuis quinze ans, lui succède ; depuis 1860, il était son associé dans la société Boehm et fils.
Place de l'Observatoire (1870) 10, rue d'Alger (1877)
Il est né en 1831 à Montpellier. Il travaille depuis 15 ans aux côtés de son père, l'imprimeur Auguste Théodore Boehm, qui l'a associé en 1860 dans la société Boehm et fils. Il meurt en 1889.
À la mort de son père, il prend sa succession comme libraire, typographe et lithographe. La production ne change pas, dominée par les publications médicales et académiques. Toutefois, en 1870-1871, Charles Boehm est l'imprimeur de La Liberté, journal démocratique. La lithographie est employée pour les cartes et dessins qui illustrent certains des ouvrages. Le 4 mars 1872, il déclare ouvrir une succursale à Cette ; elle est confiée à son frère Eugène Frédéric.