Il est né à Baromesnil (Seine-inférieure) le 16 décembre 1829 ; son père était cultivateur.
Il a 57 ans et se dit propriétaire quand il rachète l'imprimerie de la veuve Chenu.
Il est né à Pithiviers le 14 décembre 1843. Il est clerc d'avoué.
Il déclare utiliser une presse autographique pour ses besoins professionnels. Le 10 juin 18881, il déclarera acquérir une presse typographique pour un usage non commercial.
28, rue Neuve (1854)
Il est né à Rethel le 21 février 1801, aîné d'une famille de huit enfants qu'il soutient. Il a travaillé pendant dix ans dans l'entreprise de son oncle.
Il a repris les brevets d'imprimeur en lettres et de libraire de son oncle le 14 mars 1826. Il imprime le Journal de l'arrondissement de Rethel. Il laissera ses trois brevets à son propre fils.
28, place des Halles
Il est né le 15 juin 1829 à Rethel.
Il succède à son père , reprenant ses trois brevets et l'établissement le plus important de la ville.
25, rue Montméjean
Ils pratiquent la lithographie.
Il est né au Morne-à-l'eau, en Guadeloupe, le 14 août 1791. Il est directeur de l'Institution des sourds-muets de Rouen.
Il souhaite un brevet de lithographe pour imprimer ses tableaux pédagogiques, donner une occupation à ses élèves et les former à un métier. En 1860, le commissaire enquêteur ne peut retrouver sa trace et le brevet est annulé.
Il est né à Saint-Égrève (Isère) le 19 juin 1842 ; son père était cordonnier. Il est graveur et dessinateur lithographe.
Il travaille avec un associé breveté mais ils ne s'entendent plus, et il demande un brevet pour se mettre à son compte. Il lui est accordé malgré l'avis du Préfet qui estime qu'il y a déjà assez de lithographes à Voiron.
Il est huissier.
Il utilise une presse autographique à des fins professionnelles.
Il est né le 25 août 1792 à Paris ; son père était potier. Il est dessinateur et peintre.
Après une première demande rejetée en 1826, il obtient son brevet avec le soutien des membres de l'Académie de peinture de Valenciennes et de ceux de la Chambre de commerce et des manufactures. En 1855, son brevet est annulé car inexploité.
56, rue du Faubourg du Temple (1870) 99, rue du faubourg du Temple (1868)
Il est né le 4 août 1831 à Barr (Bas-Rhin). Son père était bonnetier.
Il est graveur et écrivain lithographe, spécialisé dans les travaux commerciaux. Il occupe plusieurs ouvriers.
Elle est née à Douai (Nord) le 25 juillet 1830 ; sa mère était brodeuse et elle a été légitimée par le mariage de ses parents en 1838. Elle a épousé l'imprimeur Henri,Jules Simon le 11 février 1850. Elle a quatre enfants, âgés de 8 à 14 ans à la mort de son mari.
Elle reprend le brevet de lithographe de son mari en même temps qu'elle acquiert un brevet de libraire et complète ainsi son commerce de papeterie.
115, rue Saint-Dominique Saint-Germain
Il est né le 2 mars 1785 à Malause (Tarn-et-Garonne). Son père était marchand. Il a deux enfants qui sont aussi lithographes.
Il est lithographe au Ministère de la Guerre. Son gendre qui est riche pourrait financer son installation.
Il ets né à Montreuil-sur-Mer (Pas-de-Calais) le 2 septembre 1831 ; son père était propriétaire. Il a été ouvrier typographe.
Il repend les trois brevets de Warmé.
2, rue Pierre Sarrazin (1848) 37, rue des Noyers (1855) 37, boulevard Saint-Germain (1867)
Il est né le 20 juillet 1825 à Paris. Son père, Louis Becquet, est lithographe. Il lui lègue un avoir de 30 000 F.
À la mort de son père, il n'est pas majeur et ne peut demander un brevet ; il travaille donc pendant trois ans dans l'imprimerie paternelle avec son frère, avant de faire sa demande. L'Almanach du commerce de 1855 lui donne pour spécialité "l'impression des dessins au crayon, en couleur et à teintes graduées". À l'Exposition universelle de 1867, il expose un sujet de chasse de Regnier, à 5 couleurs ; quelques planches d'anatomie à 5 et 6 couleurs par Lakerbauer et Dehène ; une planche d'histoire naturelle par Mesnel ; la Femme au perroquet, lithographié par Lasalle d'après Courbet ainsi que quelques planches en noir et blanc.
2, rue Pierre Sarrazin (1847) 37, rue des Noyers (1853) 5 et 7, rue des Maçons Sorbonne (1852)
Il est né le 28 novembre 1819 à Paris. Son père se déclare alors peintre.
Pendant deux ans, il assume la direction de l'imprimerie de son père qui est paralysé. À sa mort, en janvier 1845, son frère également lithographe étant encore mineur, il reprend le brevet. Il emploie 12 ouvriers dans son imprimerie Lithographie Becquet frères en 1845. S'ils impriment des estampes d'esprit républicain en 1848, dans la tradition de la caricature politique où s'était illustré leur père, ils en viennent rapidement à une abondante iconographie du futur Napoléon III, puis de la famille impériale et des expéditions militaires ( Bataille de Solferino, Combat de Magenta , Combat de Montebello...) La production s'étend aussi aux paysages (La France départementale, 1856), aux recueils de dessins (Album des dessinateurs parisiens, composé spécialement pour la fabrication des tissages et des impressions, Album du marbrier) et illustrations diverses, correspondant à leur "spécialité pour les dessins au crayon en couleur et à teintes graduées".
2, rue Pierre Sarrazin (1835) 9, rue Childebert (1831) 6, rue de Furstemberg (1833)
Il est né le 28 février 1796 à Vernon (Eure). Son père était taillandier. Il a été apprenti chez Lasteyrie sous la direction de Brégeaut, puis il a travaillé chez divers lithographes, dont Delaporte chez qui il est resté 4 ans. Il a aussi été employé comme lithographe à bord du vaisseau l'Alger, comme le certifie le contre-amiral Mallet. Il meurt le 17 janvier 1845, après être resté paralysé pendant 2 ans.
Il prend, en mars 1832, la suite de Delaporte pour l'impression des lithographies de La Caricature et du Charivari, dues à Grandville, Forest, Bouquet, Traviès, Daumier... La loi de 1835 met fin à cette production de satire politique. Il imprime désormais des paysages (Vues pittoresques des Vosges, 1837), des scènes d'actualité (Tentative d'assassinat sur la personne du Roi, 1835 ; Naissance de son Altesse Royale le comte de Paris, 1838), des illustrations de livres (il a participé à l'illustration de l'Histoire naturelle des mammifères) ... En 1843, il est soupçonné de se livrer à l'impression d'obscénités qu'il stockerait dans le double fond des casiers de son atelier, mais la visite de la police ne donne rien. L'administration n'en juge pas moins qu'il "a toujours imprimé les dessins les moins décents".
Il est né le 8 avril 1817. Il est écrivain lithographe et a été chef d'atelier.
Il demande à ouvrir un cabinet de lecture mais le brevet de libraire lui est refusé le 30 janvier 1866, en raison du trop grand nombre de libraires déjà brevetés. Il avait conclu un accord avec Mazereau pour lui acheter 3 300 F son matériel et son brevet, mais comme il les destinait à son fils qui n'était pas encore majeur, les documents avaient été post-datés de 1864 ; Mazereau attend en vain ses paiements, les Becquet père et fils renient leur signature et l'accusent de falsification. Mazereau obtient un non-lieu fondé sur l'expertise des signatures et poursuit les Becquet pour dénonciation calomnieuse. Ils sont condamnés à 100 F d'amende, 800 F de dommages et intérêts et à une peine de prison portée à un an en appel. Les Becquet fuient en Belgique non sans avoir auparavant déménagé leur mobilier pour échapper à une saisie. Le matériel d'imprimerie est vendu aux enchères et Mazereau le récupère en 1870 contre 1 800 F.
Il est né à Mirebeau (Vienne) le 6 décembre 1843. Il est écrivain lithographe et il a dirigé l'imprimerie de son père qui démissionne en sa faveur.
Il reprend le brevet de son père, mais le contentieux opposant les Becquet à Mazereau arrive à son dénouement et Donatien Becquet doit quitter Montmorillon, tous les biens de la famille étant saisis et le matériel d'imprimerie vendu aux enchères.
9, rue de l'Hôtel Colbert (1858) 90, rue de la Harpe (1854) 51, rue Monsieur-le-Prince
Il est né le 20 janvier 1817 à Rennes (Ille-et-Villaine). Son père était employé au ministère de la Guerre. Il a été élevé chez les frères de l'École chrétienne du Gros-Caillou. Il a été secrétaire d'un inspecteur général des Finances pendant plusieurs années, puis il s'est formée pendant deux ans chez Barrois. Il est marié depuis le 21 juillet 1853. Il a 4 enfants.
Il s'est associé avec Lermurier pour reprendre l'imprimerie de Barrois. Il est spécialisé dans l'impression sur étoffes. Toutefois, "depuis la signature du Congrès de la paix, l'industrie des foulards étant dans un état constant de chômage par suite de l'absence de faits historiques ou à la gloire de nos armées à publier ( ces seuls articles servant à notre alimentationde travail), je n'ai plus eu de travail en assez grande quantité pour alimenter mes trois presses et alors j'ai pensé pouvoir louer quelques-unes de ces presses". Il passe donc en août 1858 un contrat avec Hubert Girard et lui loue ses trois presses pour 50 F par mois ; malheureusement , faute d'ouvrage, Girard renonce au bout de deux mois. Il vend son matériel le 5 juillet 1864 : 3 presses (1 grand monde, 2 colombier) et 150 pierres ou morceaux de pierre.
Il est né à Belleville (Seine). Son père était propriétaire. Il a travaillé chez Delaporte dont il reprend l'imprimerie.
Il est condamné le 12 avril 1855 à 3 000 F d'amende (ramenée ensuite à 25 F) pour défaut de nom sur une carte-adresse.
256, rue Saint-Honoré 148, rue Montmartre (1847)
Il est né le 1er mars 1776. Ancien valet de chambre, il achèterait pour le compte de son neveu encore mineur (20 ans et demi) qui, écrivain lithographe, dirige pour son compte depuis plusieurs mois l'imprimerie Pelluard. Il possède un capital de 8 000 F, provenant de la dot de sa femme.
Il a acheté le matériel de Pelluard pour 3 250 F. Il ne semble pas l'avoir exploité très longtemps. En 1850, Pelluard voulant reprendre un brevet de lithographe, l'enquête suggère que Bécu est mort et que sa femme et son fils sont partis pour l'Algérie.
26, passage des Panoramas 14, rue Pavée Saint-André-des-arts 20, rue des Grands Augustins
Il est né le 6 décembre 1800 à Nouvion (Somme). Son père était cultivateur. Il travaille depuis longtemps chez Nepveu.
Il devient l'un des grands éditeurs de livres pour la jeunesse, souvent très illustrés, mais, après avoir beaucoup recouru aux gravures sur bois, il confie les illustrations lithographiées à Aubert (Les jeux de la poupée, Les Droleries alphabétiques, Un Grand livre pour les petits enfans ...) et surtout Lemercier (Avant de savoir lire, Les Petits artistes peintres et musiciens, Aux champs et à la ferme, Alphabet en action, Le monde en estampes ...)
16, rue du Fer (1849) Place de la Mairie
Il est né à Nevers le 11 janvier 1820 ; son père était professeur de langues. Il est le premier rédacteur-gérant de la Gazette du Nivernais, d'opinions légitimistes ce qui lui vaut un procès en 1831, se terminant par un acquittement en appel. Son fils prendra aussi une part active à la vie de la presse à Nevers. En mars 1848, effrayé par la violence des propos d'Ulysse Pic dans La Sentinelle. Tout pour et par le Peuple, il refuse de poursuivre l'impression du journal ; Ferdinand Flocon, membre du gouvernement provisoire, alerté par Pic, lui répond qu'un "imprimeur n'a pas plus le droit de refuser ses presse qu'un boulanger n'a le droit de refuser de cuire du pain" et que la sanction à prendre devrait être le retrait du brevet. L'affaire en reste là car Pic est arrêté en avril. En août 1870, Brégat imprime la Liberté du Centre et refuse d'imprimer l'Impartial qui passe brièvement chez Faÿ. Sa maison est envahie par la foule, et il est emprisonné, inculpé de diffusion de fausses nouvelles, excitation à la haine et au mépris du gouvernement impérial ; il est libéré début septembre.
Il a été breveté imprimeur en lettres et libraire le 7 août 1846. Après la lithographie, il cèdera son brevet de libraire en juin 1863. Il n'abandonnera la typographie qu'en novembre 1871, laissant l'imprimerie à son associé Jean Vincent. Il a une importante production typographique de livres, dont l'Almanach général de la Nièvre (1847-1856), et de périodiques : outre les Affiches de Nevers, L'Europe littéraire (1863) pour le compte d'une rédaction parisienne, L'Impartial de la Nièvre (1867-1869), L'Impartial du Centre (1869-1870), puis La liberté du Centre. Les années 1847-1849 sont particulièrement riches en brochures et professions de foi politiques, ainsi qu'en journaux éphémères : L'Avenir du peuple (1848), Le Bien du peuple (1848-1849), L'Entracte, journal charivarique (1848), La Sentinelle (1848) que Bégat se refuse rapidement à imprimer ... Les autres brevetés ne pratiquant pas la lithographie, il travaille pour ses confrères si nécesaire. Par exemple pour Faÿ, qui a besoin de chromo-lithographies pour la monographie consacrée à La faïence, les faïenciers et les émailleurs de Nevers.
Grande Rue
Il est né à Douai (Nord) le 23 décembre 1795 ; son père était bijoutier. Il meurt le 4 octobre 1851.
Il obtient son brevet d'imprimeur en lettres le 14 février 1829, ce qui lui permet de lancer la Feuille de Roubaix qui devient en 1830 Le Narrateur roubaisien et d'imprimer, en 1843, la partie locale de la Tribune du département du Nord. Il fait aussi des travaux de ville, notamment des cartons publicitaires.
Il est né le 18 janvier 1830 à Visker (Hautes-Pyrénées) ; son père était marchand. Il a fait son apprentissage chez l'imprimeur palois Véronèse, puis à travaillé comme ouvrier chez divers imprimeurs, notamment chez Milhas à Tarbes.
Il a fait des demandes répétées en 1854, 1863, 1864, pour obtenir son brevet par création. La réponse était toujours qu'il n'y avait pas de place à Pau pour un lithographe supplémentaire. En 1876, il n'exerce plus.
Il est né le 4 mars 1788 à Perpignan ; son père était perruquier. Il a été compositeur dans sa jeunesse mais en 1843, il dirige un atelier de lampiste.
Il est né à Aix (Bouches-du-Rhône). Il est graveur et, le premier à Marseille, il a acheté le matériel pour pratiquer la lithographie ; il voudrait l'utiliser pour faire surtout du dessin.
Il fait ensuite la demande, en 1831, d'un brevet d'imprimeur en lettres qui lui est refusé car la concurrence semble déjà très forte dans ce métier. Il imprime de la musique des cartes géographiques, des vues pittoresques (Vues pittoresques d'Italie), des brochures diverses. Il fait de mauvaises affaires et, en août 1852, il loue pour 60 F par semestre son brevet à Pierre Benoît Olivier qui exploite une presse avec les services d'un ouvrier. Or ce dernier fait des travaux de ville mais il imprime aussi des chansons comme "Les chants de l'atelier", une "Chanson pour Pierre Dupont" et une autre intitulée "Charles VI" qui paraissent "avoir un caractère politique se rapprochant de la démagogie et de nature à exciter la passion populaire". Il est condamné à 6 mois de prison et 10 000 F d'amende le 19 juillet 1853, mais en novembre suivant, remise lui est faite de sa peine de prison et l'amende est réduite à 100 F. Les brevets qu'il prend en 1837 et 1839 suggèrent qu'il s'est déjà détourné de l'imprimerie et s'intéresse à la fabrication des liqueurs et sirops ; il a cédé très vite son brevet de filtre qui fait l'objet de perfectionnements dès 1840.
40, rue de Seine (1851) 30, rue des Fossés Saint-Bernard (1852)
Il est né le 9 juin 1825 à Paris. Son père était inspecteur de l'octroi de Paris. Il a été ouvrier lithographe chez Bry et employé aux écritures. Les rapports le concernant sont très contradictoires. L'inspecteur de la Librairie affirme qu'il était peu assidu chez Bry, qu'il était représenté comme "ayant de l'inconduite", "des opinions démocratiques les plus exaltées" et qu'il passe pour avoir fréquenté les clubs en 1848 et 1849. Le rapport de la Préfecture de police (juin 1851) le montre sans aucune tendance démagogique, d'habitudes régulières et recherchant la tranquillité ; en considération des services rendus par son père, il conseille de le breveter.
Il exploite 1 presse et il est spécialisé en travaux de ville. En 1852, il disparaît en Angleterre pendant six mois environ (rapport de septembre 1852) et l'administration menace d'annuler son brevet, mais il reparaît le mois suivant à une autre adresse.
Frère de la Doctrine chrétienne, il dirige l'institution Sainte-Marie.
Il utilise une presse autographique pour les besoins de son institution.
Il est né le 10 décembre 1810 à Saint-Lô ; son père était militaire, puis marchand de modes. Il a fait ses études au collège de Saint-Lô et travaille depuis un an chez Travers.
Il reprend le brevet de lithographe de son patron en même temps qu'il obtient un brevet de libraire. Son brevet inexploité est annulé en 1857.
78, rue Montmartre (1856)
Il est né le 3 août 1825 à Paris. Son père était imprimeur-lithographe. Quand il fait sa demande de brevet, il se prépare à épouser la fille de Dauthuille dont il gère l'imprimerie depuis trois ans.
Il possède 15 presses et fait travailler 32 ouvriers. Il est spécialisé en impression de papiers fantaisie, étiquettes pour parfumeurs et distillateurs, et de dorures sur couleurs pour les cartonnages de luxe et les couvertures de livres. Il fait faillite en 1857 avec un actif de 78 792 F et un passif de 83 337 F.
Il est né à Jouars-Ponchartrain (Seine-et-Oise) le 3 novembre 1796 ; son père était tailleur. Bachelier ès lettres, il est instituteur et secrétaire de mairie à Neauphle.
Il est né à Neauphle-le-Château le 27 décembre 1821 ; son père était alors instituteur.
Il reprend le brevet de son père avec qui il travaillait, puis, en 1853, il quitte Neauphle et devient commissaire de police pour le canton de Limay. Son brevet est annulé en 1855.
37, rue Polonceau
Il est né le 28 février 1847 à Paris.
Il quitte Paris pour s'installer 58, rue Frileuse, à Gentilly, le 29 janvier 1878, puis ouvre une succursale à Paris de nouveau le 31 août 1880, au 31, rue Galande.
86, passage du Caire (1854) 24, passage Jouffroy (décembre 1851) 79, passage du Caire (1840)
Il est né le 27 avril 1810 à Paris. Son père, François Belin, était imprimeur en lettres. Il est marié et père de 3 enfants. Il paie en 1847 un loyer de 1 000 F.
Il est établi depuis 1835 comme imprimeur en taille-douce et recevra une autorisation pour continuer à graver les cartes de visite en 1854. Il demande un brevet pour la lithographie parce qu'elle "facilite la publicité des nouvelles inventions des fabricants qui, à très peu de frais, font reproduire des objets de leur fabrication." Sa première demande, en 1841, avait été rejetée car il avait fait un essai d'écriture jugé peu concluant. En 1854, il possède deux presses lithographiques et une presse en taille-douce.
55, rue Sainte- Anne (juillet 1832) 14, rue des Mathurins Saint-Jacques
Il est né le 19 décembre 1785. Il meurt en juin 1839.
Il est également breveté typographe et libraire. Il est spécialiste d'ouvrages d'histoire naturelle : il a participé à l'illustration et édité l'Histoire naturelle des mammifères avec Lasteyrie, Langlumé et Brégeaut (1824-1842) et commencé l'édition de l'Atlas des oiseaux d'Europe (1826-1842). Toutefois, il prévoit aussi d'imprimer "des circulaires et autres ouvrages de ville dont il est forcé de confier l'exécution hors de sa maison, une partie de sa clientèle préférant ces ouvrages en lithographie". Entre 1834 et 1838, il édite la Revue du Théâtre, paraissant deux fois par semaine, qu'il illustre régulièrement de portraits et de scènes de théâtre. Il fait faillite, en 1834, avec un actif de 153 923 F et un passif de 135 333 F. Il obtient un concordat et la remise de 85% de ses dettes, mais il a toujours fait de mauvaises affaires. En 1838, il essaie de vendre son imprimerie ; il en attend 150 000 F, mais à l'exception d'un nommé Fourmestrau qui est un ouvrier prête-nom, personne ne se porte acquéreur. Il meurt en juin 1839, peu de temps après s'être désisté en faveur de Langlois. Lors de la vente de son imprimerie en décembre 1839, ses différents créanciers s'opposent à ce que le brevet soit dissocié de la vente et puisse être transféré à son fils, Jules Henry, alors que celui-ci fait valoir qu'il a tous les titres pour succéder à son père : baccalauréat ès lettres, formation dans l'imprimerie paternelle, séjour de 7 mois à Londres, fondé de pouvoir de son père depuis un an, gestion de l'imprimerie pendant les 3 mois de maladie de son père. Les créanciers, eux, soutiennent que la vente de l'imprimerie seule suffira à peine à éponger les 12 000 F de dettes alors que, avec le brevet, elle vaudrait 20 000 F. Il a été condamné le 21 novembre 1826 à 3 mois de prison et 500 F d'amende pour outrage aux bonnes moeurs ; une action est engagée contre lui en 1835 pour défaut de dépôt de la 126e livraison de la Revue des théâtres, en 1838, au même motif pour un numéro du Diable, revue satirique et théatrâle, et en 1839, encore pour le Journal de la société des naufrages ; si les précédentes affaires avaient été classées sans suite, l'indulgence de l'administration est épuisée et il est condamné à 1 000 F d'amende en avril 1839 pour lui apprendre à remplir ses obligations.
Il est entrepreneur de travaux publics.
Il a acquis une presse autographique pour ses besoins professionnels.
Il utlise professionnellement une presse autographique.
14, rue du faubourg Saint- Denis (1863, extension) 19, rue de Cléry (1862)
Né à Paris le 3 septembre 1835, il est le fils d'un employé, devenu par la suite libraire. Il travaille chez le libraire Basset en tant que commis-voyageur pour les estampes. Il a acheté l'imprimerie Dessaigne grâce à la dot de sa femme
En même temps qu'il est breveté lithographe, il reprend le brevet de libraire de son père, puis, le 19 janvier 1863, il reçoit un brevet pour la taille-douce. En effet, avec l'atelier de Dessaigne, il reprend une presse taille-douce servant pour la fabrication des papiers quadrillés indispensables pour les métiers Jacquard depuis 1825 (la maison Dessaigne est seule à fabriquer cet article). Il réalise tous les travaux commerciaux habituels (factures, cartes d'échantillons, mandats, têtes de lettres, lettres de voiture, etc.) en gravure, lithographie ou autographie ; il est aussi fabricant de toutes sortes de registres commerciaux et de papiers réglés dont ceux hérités de Dessaigne pour la fabrication des tissus. Il est aussi fournisseur de papiers en tout genre. Son entreprise prend le nom de "Papeterie industrielle et commerciale / maison Dessaigne / Bellavoine Van Campenhout successeurs". Il démissionne de son brevet de libraire le 10 mai1865 et de celui de taille-doucier le 18 novembre 1868. Il n'abandonnera la lithographie qu'en 1874.
173, avenue de Neuilly (1849) 21 puis 23, rue de Sablonville, Neuilly (1862-1864)
Né le 8 avril 1824 à Lyon, il est marié et père de deux enfants.
Il est papetier à Neuilly, chargé de la fourniture des bureaux de la mairie, et fait aussi de la reliure ; il joint à ces activités « la vente d'objets de piété tels que chapelets, images pieuses et articles divers de dévotion qui rentrent dans les attributions habituelles de la papeterie. Il sollicite son brevet, car « il est d'un très grand intérêt pour lui d'y pouvoir ajouter la confection et la vente des livres d'Église (paroissiens et missels qui lui sont fréquemment demandés par la clientèle au double titre de papetier et de relieur». Il demande ensuite une autorisation de vendre des livres de piété (28 juin 1859), puis y renonce (19/05/1864). En 1862, il ne possède qu'une presse.
268, rue Saint-Denis / 96, passage du Caire (1818) 65-66, passage du Caire (1836) 9, rue de la Tabletterie (1832)
Né à Paris le 12 novembre 1783, il est fils de militaire ; son père est, en 1825, retraité à l'Hôtel des Invalides. Il est marié et a deux enfants. Devenu veuf, il se remariera avec une jeune femme qui lui donnera encore deux enfants. Il est franc-maçon (loge des Sept Écossais réunis). Il meurt le 28 juillet 1836.
Il a fait son apprentissage d'imprimeur en lettres chez Imbert, puis il a travaillé pendant 8 ans à l'Imprimerie royale. Il est ensuite prote dans l'imprimerie de Bobée, en même temps qu'il travaille pour son propore compte comme taille-doucier avec l'aide de toute sa famille. Il gagne alors 12 F par jour. En 1825, il obtient un brevet d'imprimeur en lettres après avoir repris un brevet et racheté une imprimerie. En janvier 1832, il demande un brevet d'imprimeur lithographe, se plaignant que le nouveau procédé "est venu rendre inactif un matériel considérable qui n’est plus que d’un rapport extrêmement minime" et espérant "par la réunion des deux procédés reprendre un peu d'activité". Il pense imprimer des ouvrages de ville de meilleur marché pour le commerce. Breveté, ses locaux s'avérant trop exigus (il a fait l'acquisition de 2 presses lithographiques), il demande, en novembre 1832, à pouvoir installer rue de la Tabletterie (où était l'imprimerie Bobée) une presse destinée aux travaux de ville ; en fait, il souhaite mettre à la tête de cette petite imprimerie son fils. Il y renonce finalement, ne mettant plus dans ce nouveau local que ses presses en taille-douce pour lesquelles il n'y a pas besoin d'autorisation. Il a une production importante de factums, chansons, prospectus, statuts et règlements (de loges maçonniques notamment), discours, essais et pamphlets ; la révolution de 1830 lui donne l'occasion d'imprimer des écrits anti-cléricaux et d'autres à la gloire de Louis-Philippe. La lithographie semble avoir été limitée aux travaux de ville. En 1836, lors du règlement houleux de sa succession, son matériel, vendu par Me Bonnaire, consiste en 8 presses métalliques et 4 presses en bois ; avec les ustensiles, les caractères et le droit au bail, mais sans le brevet ni 4 des presses que conserve sa veuve, la vente rapporte 15 500 F.
En janvier 1880, il quitte Nogent pour Joinville-le-Pont (24, route de la Brie).
13, place Royale 24, rue Mauconseil (1846)
Il est né le 20 février 1800 à Paris. Ex-sergent du 20e de ligne, il a été réformé. C'est un décoré de Juillet. Il a travaillé comme ouvrier lithographe chez Callier, Cabassol et Delignon.
Il a été associé à Rivage qui lui a apporté deux presses. En 1846, il veut continuer avec ses propres forces
Il est né le 7 novembre 1830 à Avranches (Manche) ; son père était menuisier. Il a suivi les cours de l'école primaire supérieure et reçu des prix de géométrie et d'arithmétique. Il a travaillé comme ouvrier lithographe chez Martin à Avranches, puis chez Hourdequin à Montdidier.
Dès 1855, il a quitté Ham pour Meaux, après avoir dissipé toutes ses ressources ; on dit même qu'il a fait de la prison à Reims. Son brevet est annulé.
125 & 127, rue Saint-Martin (1845) 8, rue Porte-Foin (1851) 208, rue du Faubourg Saint-Denis (1867)
Il est né le 2 décembre 1798. Il a un fils. Il paie 1 100 F de loyer et il est jugé aisé.
Peintre et dessinateur, il a commencé en 1822 à éditer des feuilles d'éventails qu'il faisait lithographier hors de chez lui. Il a continué en étendant le champ de sa production aux jeux et cartonnages à dessins dorés et argentés. Il souhaite un brevet pour faire réaliser tous ces objets sous ses yeux et contrôler leur qualité. Les sujets de ses feuilles sont généralement champêtres et galants.
Il est né à Aix (Bouches-du-Rhône) le 29 novembre 1784 ; son père est marchand teinturier. Il est rentier et c'est Cavé lui-même qui certifie que Belliard, qu'il connaît personnellement, "s'occupe depuis longtemps et avec succès de lithographie".
Il se déclare rentier en 1833, mais a travaillé de nombreuses années dans le domaine de la lithographie. Daumier a travaillé pour lui à ses débuts.
Il est né le 18 mai 1830 à Bordeaux ; son père était garde-champêtre.
16, rue Cabirol (1871) 20, rue Latour (1873)
Il déclare se mettre libraire, imprimeur en lettres et lithographe. Sa veuve déclare le 30 décembre 1873 reprendre l'entreprise qui porte le nom d'Imprimerie nouvelle. En 1895, l'entreprise passe à Demachy, Pech et cie. Il imprime des étiquettes (Haut-Brion La Mission, 1878 ; Saint-Julien J. Brisson, 1879
14, rue Albouy (1848)
Elle est née le 4 novembre 1802 à Paris. Son mari est mort le 5 décembre 1853. Elle est mère de deux enfants, dont un fils de 21 ans qui va diriger les travaux de l'imprimerie et deviendra, si nécessaire, son associé. Elle paie un loyer de 750 F et son commerce est jugé prospère.
Elle est spécialisée dans l'impression d'éventails.