Elle est née le 22 octobre 1816 à Troyes où son père était cordonnier. Elle a épousé l'imprimeur Etienne Collet ; quand elle se retrouve veuve en 1841, elle a deux enfants dont l'ainé est âgé d'à peine deux ans.
Elle se décide rapidement à vendre l'imprimerie et son brevet.
31, quai de l'Horloge (novembre 1848) 5, rue du Marché aux fleurs 26, rue Dauphine (1842) 40, rue Dauphine
Il est né à Vrigne-aux-Bois (Ardennes) le 19 octobre 1803. Son père était ferronnier. Il a été institueur communal avant de devenir graveur. Il est marié et père de famille.
Il imprime en autographie quelques mémoires et sa Méthode d'écriture, ou Principes de cet art mis en harmonie avec les mouvements naturels du corps (1845). Il ne semble pas que ses affaires soient florissantes car, en 1842, il possède deux presses, mais en 1848 il n'en a plus qu'une, "ne fonctionnant même pas" et, en 1850, l'administration constate qu'il tient les livres d'un marchand de bois. Certte année-là, il sollicite un brevet de libraire à Paris qui lui est refusé car il est considéré comme "un ardent propagandiste, un clubiste", correspondant à Paris des socialistes de Vouziers, ce qui lui a valu une perquisition le 25 juin 1849. Il proteste de son amour de la République et de son respect de l'ordre. Sans succès.
Il est né à Cambrai le 12 novembre 1819 ; son père était cabaretier. Il a appris le latin et le grec. Il a été sergent-major dans la 4e compagnie de chasseurs. Il est dessinateur lithographe et il a reçu plusieurs médailles de l'académie de Cambrai.
Il exploite avec sa mère un commerce de livres d'occasion et demande un brevet de libraire en 1846. Il résume ainsi l'opposition des libraires et le refus qu'il essuie : "des intérêts de pot-au-feu prirent des allures de questions politiques". Le changement de régime lui permet d'obtenir néanmoins son brevet le 25 avril 1848. L'état statistique de 1851 note qu'il n'exploite pas son brevet de lithographe faute de commandes. En 1860, il ne se démet que de son brevet de lithographe.
Il est né à Châteaudun (Eure-et-Loir) le 3 juillet 1804. Son père était marchand. Il était notaire à Sargé (Loir-et-Cher) et il a tiré un bon prix de la vente de son étude ; il est alors entré dans les bureaux de la préfecture du Loir-et-Cher, mais n'y a pas trouvé la position qu'il ambitionnait. Il est marié et père de 3 enfants. Il vit à Blois depuis juin 1855.
Son beau-frère Jean Léonard Dufour meurt alors qu'il était en train de reprendre l'imprimerie de Ramard, acte signé le 12 mai 1855. Il décide de reprendre l'imprimerie en dédommageant la succession de 400 F, valeur estimée du brevet évaluée par Thierry le 20 mars 1856 . Son matériel est vendu aux enchères en 1861.
Elle est née le 26 mai 1815 à Nuits-sous-Beaune (Saône-et-Loire).
Elle remplace son mari, Jean-Baptiste Carnaudet, mort le 7 octobre 1879, à la tête de son imprimerie typo-lithographique.
3, impasse des Soufflets
Il ets né à Amiens, le 18 mai 1850.
Après une brève installation à Abbeville, il prend la succession de Plaisant comme typographe et lithographe.
34, rue Saint-Gilles
Il est né à Amiens (Somme) le 18 mai 1850.
Il remplace Nortier comme libraire et Vitoux comme lithographe, mais il cède sa librairie le 14 août 1876 à Brémont et vend son matériel lithographique à Paillart. Il part s'installer à Amiens.
Il est né le 4 juin 1813 à Maubeuge (Nord) ; son père était perruquier. Il est professeur de dessin.
Il a un commerce de papeterie et vend illégalement des livres classiques et des livres de piété ; il demande donc un brevet de libraire pour régulariser sa situation et l'obtient le 23 décembre 1850. Les affaires sont mauvaises et il songe, à s'établir, en 1854, à Valenciennes. En 1860, son brevet est annulé car il a quitté la ville.
105, rue Millière (1863) 91, Porte Dijeaux (1872)
Il est né le 12 octobre 1835 à Manglieu (Puy-de-Dôme) ; son père était géomètre. Il est conducteur de presses mécaniques à Bordeaux.
Il a demandé un brevet d'imprimeur en lettres pour Cenon-la-Bastide qui lui est refusé le 18 mars 1862, car l'administration juge que la proximité de Bordeaux est telle qu'il faut considérer sa demande comme concernant Bordeaux. C'est donc pour cette ville qu'elle lui accorde ce brevet le 20 août suivant, jugeant qu'il est possible d'y créer un nouveau brevet. Il demande ensuite un brevet pour la lithographie, mais son imprimerie typographique prend un extension telle qu'il abandonne rapidement son brevet à Lavau. Le 17 août 1872, il déclare ouvrir une librairie, se démet de son imprimerie typographique en octobre 1874 en faveur de Gilbert Stenger, puis, après l'avoir brièvement reprise entre novembre 1875 et janvier 1876, Émile Pellerin. Le 12 janvier 1877, il déclare se remettre à la lithographie, mais exclusivement à la chromolithographie, "branche d'indusrie non encore exploitée à Bordeaux" (!) En 1884, l'imprimerie est reprise par Favraud.
Il est né le 30 octobre 1823 à Limoges ; son père était tailleur.
Son brevet est annulé en 1860 car il ne possède plus de pressse.
Il est né le 21 mars 1814 à Usseau (Vienne). Son père était cultivateur. Il a travaillé comme ouvrier imprimeur chez Drouault à Chatellerault.
Il a racheté l'imprimerie et repris les brevets de typographe et de libraire d'un confrère décédé le 13 avril 1835.
55, Grande Rue
Il est né le 20 mars 1829 à Sancerre (Cher). Son père était charpentier. Il est employé pendant six ans comme écrivain lithographe au Parc des constructions des équipages militaires à Vernon, puis chez un lithographe local.
Il obtient un brevet de libraire le 18 février 1863, puis d'imprimeur en lettres le 24 juillet 1868.
Place des clercs (1830) 1, rue Sainte-Marie (1835) 1, rue de l'Université (1844)
Il est né le 7 juillet 1796 à Aouste (Drôme). Il est employé à la recette générale du département quand il décide de racheter une librairie
Il rachète la librairie et le cabinet de lecture de Dourille, un "révolutionnaire exalté", éditeur des Tablettes de la Drôme, "qui réunit dans son salon toutes les personnes qui affichent à Valence des opinions libérales". Le Préfet soutient sa candidature car "il est hors de doute que, en suite de ce remplacement, ce cabinet littéraire cessera d'être spécialement fréquenté par les ennemis du Roi". Il obtient donc son brevet de libraire en 1824. Puis il rachète une imprimerie vieille d'un siècle, celle de Montal, imprimeur du Roi, et obtient le brevet d'imprimeur en lettres le 28 février 1828. Imprimeur de la Préfecture, comme son prédécesseur, il imprime des publications administratives (Annuaire du département de la Drôme, 1830-1844 ; Statistique de la Drôme, 1835), quelques publications savantes régionales dont la Revue du Dauphiné (1837-1839) et beaucoup de factums et publications locales diverses. Pour ces ouvrages, l'emploi de la lithographie se résume à quelques tableaux et rares illustrations. En revanche, elle est utilisée pour les travaux de ville. Il démissionne en 1845 en faveur de son prote à qui il cède son imprimerie.
17, rue Sainte-Croix-de-la-Bretonnerie (lithographie) Rue Royale Saint-Honoré (librairie)
il est né à Die (Drôme) le 18 mai 1825. Son père était huissier.
Il a été commis-gérant de la librairie protestante de Meyrueis pendant six ans, puis comptable. Il est breveté libraire le 24 octobre 1861 pour exploiter une librairie protestante. Elle est gérée par un Allemand, Schultz ; Borel y vient rarement et il est "un quasi-prête-nom de Schultz". L'administration reconnaît qu'il a aucune connaissance pratique de l'imprimerie lithographique, mais que son instruction peut y suppléer. L'inspecteur Gaillard note, quand il cède son brevet à son ouvrier Tissot, que l'imprimerie périclite faute de compétence.
Elle remplace son mari Louis Pierre Lacourt comme libraire et lithographe.
20, rue de la Michodière (1867) 50, rue de la Harpe (mars 1843) 10, rue de Vaugirard 17, rue Montorgueil (avril 1837) 32, rue de Seine (1837) 36, rue de Seine
Il est né à Olonzac (Hérault) ; son père était instituteur. Il a été clerc de notaire et dit avoir enseigné dans l'Université. Sa femme tient un externat pour jeunes filles.
Il est le gendre de Vernhes, l'auteur de l' Abécédaire nouveau, fondé sur le mécanisme du langage indiqué par la nature (1824) dont la troisième édition publiée par Garnier, en 1831, est "approuvée par le Conseil royal de l'Instruction publique". Avec sa femme et son beau-père, ils composent divers ouvrages d'enseignement (Le Lecteur secondaire, Le Méthodiste arithméticien, cours normal d'arithmétique, Le Premier méthodiste latin, ou Traité de la version, etc.). Bosc demande un brevet pour pouvoir les autographier ou les lithographier. Peut-être ont-ils été autographiésdans un premier temps, mais il semble qu'ils aient été aussi typographiés sans doute à compte d'auteur. Après la mort de son beau-père, Bosc continue d'exploiter la réputation de l'Abécédaire sous une forme complétéepour sa 20e édition (1866) ou abrégée en tableaux (1867).
47, rue de Babylone (septembre 1852) 50, rue de Babylone (1849)
Il est né à Paris le 16 mars 1830 ; c'est un enfant naturel. Sa mère était une femme de confiance du comte de Muret. Il se suicide à son domicile le 13 septembre 1854, avec Pauline Genestre, "femme de mauvaise vie".
Il avait d'abord employé une presse pour le compte d'un tiers ; la police vint y mettre les scellés ce qui ne l'empêche pas d'obtenir ensuite son brevet. Il est spécialisé dans les travaux de ville.
Son brevet est annulé.
Il est né à Eguisheim (Haut-Rhin) le 1er février 1843. Il est le directeur de l'institution Sainte-Marie de Besançon.
Il utilise une presse autographe pour les besoins de son institution.
Grand Place (1854)
Il est né le 29 janvier 1807 à Peyrins (Drôme). Son père était cabaretier. Il a travaillé plusieurs années à Paris comme compositeur, notamment chez Fain.
Il cherchait à créeer une imprimerie mais le maire de Romans lui a suggéré de reprendre l'imprimerie de Durand-Sauret. Celui-ci tergiverse si longtemps que Bossan en déduit que l'affaire ne se fera pas et demande unbrevet par création, qui lui est refusé. Finalement, Bossan rachète pour 1 500 F l'imprimerie, mais la femme de Durand-Sauret se plaint au Préfet que la transaction s'est faite à vil prix, sous la menace, et que la vente doit être annulée. Après enquête, l'affaire est classée et, le 3 février 1843, il obtient un brevet de libraire. Il est remplacé en 1875 par Jules Bonneton.
Il est né le 30 décembre 1821 à Lille ; son père était portefaix. Certains actes orthographient son nom "Bossus". Il a 27 ans d'expérience de l'impression lithographique quand il demande son brevet.
À sa mort, sa veuve reprend l'imprimerie.
Elle est née le 24 février 1809 à Lyon ; son père était fabricant de bas. Elle a 4 enfants.
Elle reprend les brevets d'imprimeur en lettres et de lithographe de son mari ; elle dirige l'imprimerie avec son fils François jusqu'en 1872, date à laquelle celui-ci reprend une imprimerie dans le centre de Lyon. Elle poursuit l'exploitation de l'imprimerie en s'associant de façon éphémère à un nommé Mazier. En 1877, sa belle-fille Pourcelet, veuve de François Lépagnez, lui succède avant de céder l'entreprise à A. Pastel qui l'exploite pour des travaux de ville jusqu'en 1890. Le papetier Nicolas, installé rue d'Algérie, la rachète pour compléter son activité en 1890 et la cède deux ans plus tard à Bouchard.
112, rue Notre-Dame
Il est commissaire de police.
Il imprime des étiquettes de vins (Bordeaux Wolffer, 1882 ; Château Ducru-Beaucaillou, 1885)
2, rue Molière 9, rue Mabillon (1867)
Il est le fils cadet d'Eulalie Lebel, né en 1832. Il meurt en 1883.
En 1864, une brouille familiale a séparé les affaires de la maison Vve Bouasse-Lebel entre les deux frères. Émile Alfred développe, lui aussi, sous la raison sociale Bouasse jeune, un commerce d'images pieuses et d'objets de piété pour lesquels il prend aussi plusieurs brevets d'invention, passant, en 1867, du 2, rue Molière au 9, rue Mabillon. Il donne une place prépondérante à la chromolithographie dans sa production. Sous la direction de sa veuve, l'imprimerie connaît des difficultés financières, mais renoue avec la prospérité grâce à son fils Julien.
67, faubourg Saint-Denis et 26, passage des Petites-Écuries (1837)
Il est né à Toucy (Yonne) le 3 mars 1791 ; son père était géomètre. Il est tout d'abord ingénieur du cadastre de l'Oise.
Il est breveté à Beauvais (Oise) le 3 mars 1834. Il est spécialisé dans l'impression des cartes géographiques de grandes dimensions qu'il grave lui-même, ce qu'il dit vouloir faire à Beauvais. Il décide rapidement de demander son transfert pour Paris. Il s'appuierait sur son fils "très versé dans l'art lithographique". Il a la perspective de travaux importants de la Liste civile. Ce qui se réalise puisque sa publicité de 1837 précise : "Établissement dirigé par un ingénieur du cadastre et réunissant les éléments d'une bonne exécuion, gravure sur pierre pour cartes et plans, travaux de précision, architecture, etc. On y exécute en ce moment un beau travail pour la Liste civile." Il semble que Bouchard ait longtemps dessiné ou dirigé le dessin de nombreuses cartes géographiques, mais il semble que leur impression ait été rapidement réalisée par d'autres comme Kaeppelin ou Rigo.
18, rue Saint-Lazare (1853)
Il est né à Paris le 10 juin 1802. Son père était employé. Il est marié et père de famille. Il appartient à la Garde nationale. Il est graveur en taille-douce.
Marchand de musique, il désire, selon le rapport, "apporter quelques perfectionnements dans les lithographies qui figurent au frontispice de la musique gravée dont il fait le commerce, les imprimer et les dessiner lui-même et en corriger les épreuves". La lithographie va donc lui servir à illustrer la page de titre des partitions. Il veut aussi "joindre à cette partie l'impression des adresses et prospectus afin de donner plus d'extension à son industrie". Il possède 8 presses en taille-douce pour l'impression des partitions et 1 presse lithographique ; il paie 800 F de loyer. Il imprime beaucoup de morceaux de piano, mélodies et danses de salon pour l'éditeur A. Vialon. Le 8 juillet 1852, il se met en règle en obtenant un brevet de taille-doucier. Après sa mort en 1860, sa veuve, Marie Gilberte Félicité Martin, veuve Bouchard prend sa suite jusqu'en 1864, avec le seul brevet de taille-douce du 31 août 1860.
Place du Palais
Il est né à Reilhac (Cantal) le 16 septembre 1832.
Il est lithographe et imprimeur en lettres.
17, rue Aubergerie 3, rue Mataguerre (1870) 7, Cour Fénelon (1868) 6, rue de la Miséricorde (1854)
Il est né le 3 avril 1819 à Périgueux d'un père domestique. Il travaille comme compositeur depuis 15 ans.
Il a obtenu un brevet de libraire le 11 juillet 1846 et, malgré les protestations des autres imprimeurs de la ville, un brevet de typographe le 2 juin 1848. Cette attribution est un geste politique comme en témoigne le rapport du Préfet au ministre de l'Intérieur : "Il s'est formé à Périgueux une association d'ouvriers imprimeurs honorables dont le citoyen Boucharie est le représentant, mais par suite d'un acte passé entre eux, le brevet qu'il vous demande est véritablement passé par tous ; dans cette société se trouvent des ouvriers aisés, des ouvriers pauvres, et tous ont accepté une répartition des produits proportionnelle au capital et au travail. Voilà pourquoi j'insiste auprès de vous d'une façon toute particulière en faveur du citoyen Boucharie." Il se démet de son brevet de libraire en 1850 et abandonne l'imprimerie typographique en 1870. Il fait beaucoup de travaux de ville. Une plainte de François Lavertujon, en 1855, l'accuse d'avoir profité "de l'engouement qui possédait alors les hommes du gouvernement pour demander un brevet afin d'établir une association d'ouvriers imprimeurs" et de n'avoir pas rempli son engagement.
Il est né le 14 juin 1821 à Flavy-le-Martel dans l'Aisne. Son père était tisseur.
Le procès-verbal d’annulation de 1859, signale qu’il n’a jamais fait usage de son titre, qu’il est parti en Amérique (à New York, croit-on) où il est ouvrier imprimeur. Il semble que le brevet ait été pris à l’instigation de son frère Florentin qui était imprimeur à La Fère, pour faire obstacle à un autre imprimeur. Oudin avait cédé son brevet pour 800 Fcar l’affaire était peu rentable.
Il est né le 3 mars 1809 à Mons -en-Laonnais dans l'Aisne.Il vit depuis 1829 à Saint-Quentin et semble l'avoir quitté pour Paris en 1845. Son père était tisserand.
Il a été employé à la sous-préfecture.
1, rue Mandar
Il est né à Saint-Chéron (Seine-et-Oise) le 22 novembre 1811. Son père était marchand mercier. Il est marié et père de famille. Il paie un loyer de 2 600 F pour son commerce et son appartement.
Il est d'abord marchand papetier pendant 12 ans, rue Mandar ; son établisement est assez important et il prenait jusque-ici, à la commission, des commandes qu'il faisait réaliser par divers imprimeurs chez qui il a des pierres. Il se rapproche de la maison Basset qui s'occupe de vendre des estampes (33, rue de Seine). Il imprime quelques lithographies concernant la révolution de 1848, mais aussi des lithographies documentaires pour la topographie, la zoologie, l'agriculture...
64, rue Vieille du Temple (1853)
Il est né à Giraumont (Oise) le 8 juillet 1790. Il est veuf depuis peu (en 1853). Il est propriétaire de logements dans Paris, dont le sien, et l'administration juge qu'il jouit d'une "très belle position de fortune".
Il possède avec son gendre, Antoine Appel, avec qui il est associé dès 1853, un commerce de pierres et presses lithographiques. Appel est lithographe, mais n'étant pas naturalisé, il doit travailler sous le couvert d'autres brevetés, dont son associé Witter ; après le départ de celui-ci pour l'Amérique, le brevet de Boucher est utilisé en attendant la naturalisation de son gendre. Une fois naturalisé, le 21 juin 185, Appel prend un brevet à son propre nom, obtenu le 8 octobre suivant, et celui de son beau-père, considéré comme inutile par l'administration, est annulé. Il sollicite, le 28 février 1857, l'autorisation de posséder 4 presses dans l'atelier de Janvier, dont il est le créancier ; sa demande est rejetée car l'administration y voit une manoeuvre frauduleuse pour soustraire Janvier, en faillite le 22 mars 1855, à ses autres créanciers. Pourtant, elle reconnaît que son local est trop petit et qu'il lui faut s'étendre.
369, rue Saint-Denis
Il est né à Flavy-le-Martel (Aisne) le 11 octobre 1818. Son père était tisseur. Il est marié et père de famille.
Il était breveté imprimeur lithographe à La Fère (Aisne), mais ne faisait pas ses affaires. Il a cédé son brevet et vient à Paris travailler chez Rocheriau. Il demande alors un brevet pour Paris.
Il est né le 29 mars 1827 à Hennezis (Eure). Son père était domestique. Il a travaillé à Paris comme écrivain et dessinateur lithographe, chez Mahy pendant deux ans, puis pour son propre compte.
Malgré le soutien d'une cinquantaine de notabilités locales à son installation, il ne semble pas connaître la réussite. En 1856, il a déjà cédé son brevet à Lelièvre qui n'a pas fait le transfert. Son brevet est donc annulé.
Il est né le 10 novembre 1790 à Valenciennes (Nord) où sa famille est établie comme imprimeur libraire depuis 1647.
Par suite d'arrangements familiaux, il est à la tête d'un stock de livres et fait donc la demande d'un brevet de libraire pour Anzin où il est déjà établi relieur. Il l'obtient le 24 décembre 1828. Puis il fait une demande de brevet d'imprimeur en lettres qui lui est refusé en 1829, 1832 et 1833, sous prétexte qu'il n'a ni les connaissances requises ni la clientèle suffisante ; il l'obtient finalement le 20 mai 1835. En 1840, il demande sans succès à le transférer à Valenciennes.
Il est né à Flavy-le-Martel (Aisne) le 11 octobre 1818.
Il cède son brevet car il fait de mauvaises affaires et part pour Paris.
35, rue Saint-Merri (1845) 46, rue Saint-Merri (1842)
Il est né à Morangles (Oise) le 20 juin 1793. Son père était vigneron et passe pour aisé. Professant des opinions républicaines, il fait partie des 27 accusés du complot de juillet 1833 et se trouve à côtoyer le soi-disant baron de Richemont condamné pour avoir voulu se faire passer pour Louis XVII. L'enquête de 1836 le présente comme professant des principes politiques contraires au gouvernement, mais, en 1838, selon une nouvelle enquête, il est "venu à résipiscence et paraît avoir rompu avec le parti républicain depuis qu'il en a connu les projets subversifs"
Tout d'abord fabricant de registres, il a ouvert une papeterie à Bercy en 1834. Il demande, en 1836, l'autorisation d'ouvrir un cabinet de lecture ; cela lui est refusé. En 1838, il demande un brevet pour pouvoir installer une presse à Bercy. Il prend un brevet d'invention en 1842 au nom de Boucher, de sa femme Alexandrine, née Lemaistre qui est associée à son commerce, et du relieur Gustave Keller ; l'invention permet de dessiner simultanément plusieurs colonnes d'une page de registre. Il est mêlé à une affaire de contre-façon de timbres nationaux par son contre-maître Guisado qui est condamné à 5 ans de prison en 1842. Il est remplacé par son gendre.
32-34, quai de la Fosse
Il est employé de commerce.
Il reprend avec son beau-frère Léon Meynier, qui est lithographe, l'ancienne imprimerie Charpentier, que leur cède leur beau-père Jules Grinsard. Boucherie est le gérant de la société Boucherie et cie formée entre eux le 1er mars précédent.
Il est né à Bourbourg (Nord) le 6 décembre 1810 ; son père était tailleur. Il est écrivain lithographe et il a travaillé pendant 4 ans chez Renard, à Reims.
Il travaille pendant douze ans avec son beau-fère et associé Collin avant de lui céder brevet et fonds. Les étiquettes sont alors signées "Boudié / Collin successeur" (Bouzy mousseux Charles Favre, Oeil-de-perdrix Charles Favre, 1860). Certaines de ses cartes porcelaine sont signées Boudié et Camuset. Il est condamné le 21 février 1851 à 2 000 F d'amende (réduite ensuite à 200 F) pour défaut de déclaration et de dépôt de bons pour la caisse de l'Association fraternelle, faits par un de ses ouvriers.
Âgé de 28 ans, il est le curé de Mogneville.
Il déclare utiliser à titre personnel une presse autographique.
Il est professeur de dessin à Gisors et veut utiliser la lithographie pour l'enseignement de l'écriture et du dessin.
En 1823, il demande un transfert de son brevet pour Paris, arguant qu'il n'y a pas de travail à Gisors, mais sa demande n'a pas de suite car, comme la précédente, elle est incomplète et, notamment, il est inconnu à l'adresse indiquée.
9, place de la Mairie
D'abord installé 1, boulevard de Penthièvre à Sceaux où il déclare, le 25 juillet 1871, tenir une librairie doublée d'une imprimerie typographique, il transfère son activité à Choisy et s'adjoint la lithographie.
Place de la Croix-de-fer
Il imprime des étiquettes pour les vins (Saint-Georges, Servel et cie, 1886)
Il est vicaire.
Il possède une presse autographique pour son usage personnel.
Il est représentant de commerce.
Il utilise pour ses besoins professionnels une presse autographique.
Il est né le 17 décembre 1828 à Rodez (Aveyron) ; son père était relieur. Il est écrivain lithographe. Il meurt le 12 janvier 1862.
Il s'est vu confier le travail de la compagnie de chemin de fer de Graissessac à Béziers qui, par une autorisation spéciale possède une presse. Il veut aussi faire des travaux artistiques en liaison avec la société archéologique.
Rue Sornin Rue Lucas
Il est né à Cusset le 12 mai 1826. Il travaille avec sa mère libraire à Vichy pendant plus de vingt ans.
Il travaille comme libraire avec sa mère dont il reprend le brevet à son décès en 1862, après avoir essayé d'obtenir un brevet pour lui-même notamment avec Champagnat. Il publie Le Nouvelliste de Vichy et édite des albums, des cartes, des plans et des ouvrages médicaux destinés aux touristes. Il souhaiterait pouvoir les imprimer lui-même et fait plusieurs demandes de brevets jusqu'en 1869 où le Préfet juge "que ce n'est pas une nécessité absolue, mais une tendance actuelle du gouvernement en faveur de la liberté " qui les lui fait attribuer.
4, place des Vosges
Il remplace Céleste Grandjean, veuve de Nicolas Simon et remariée en 1870 à Tronet, qui vient d emourir. Il ouvre ensuite une librairie.
Il est né à Coulanges-sur-Yonne (Yonne) le 13 février 1820 ; son père était boucher. Il est typographe et habite Clamecy depuis 35 ans. Il est marié (sa femme est originaire de Clamecy) et père de famille. En 1851, à Clamecy, il aurait mené des perquisitions et une réquisition comminatoire chez un boulanger pour livrer du pain aux insurgés ; il est condamné à la transportation en Algérie, puis grâcié le 12 mars 1853. En 1858, après l'attentat de l'Opéra, il est déporté six mois en Afrique, mais rentre en France avant l'amnistie et obtient la permission de venir travailler à Paris chez Chaix.
Quand il demande à reprendre les brevets d'Odobé, le Préfet écrit un rapport très négatif en rappelant les condamnations de Bougon ; au passage, il fait d'Odobé un portrait peu flatteur. Pour une raison mal connue, le Garde de sceaux intervient pour se porter garant de la bonne conduite future de Bougon et le Préfet s'incline. Les brevets sont accordés. Pourtant, Bougon, invoquant "des motifs sérieux d'intérêt", fait machine arrière et refuse de prêter le serment de fidélité obligatoire pour la remise des brevets. Il semble que le Préfet, tenace dans son hostilité, lui ait refusé la publication des annonces judiciaires, source de revenus sur laquelle il comptait pour rentabiliser son achat. Bougon veut récupérer son argent et un procès l'oppose à Odobé, qui se termine par une transaction et la récupération par Odobé de son imprimerie et de son brevet.
41, rue Galande (1851)
Il est né à Toucy (Yonne) le 15 février 1827. Il est célibataire. Il a travaillé chez Prodhomme, André et Casté comme ouvrier lithographe.
Il est breveté bien que sa candidature laisse à désirer sous le rapport de l'instruction, car il a de la pratique.
11, rue Neuve Saint-Merri (1836) 165, rue Montmartre (1840)
Il est né le 23 décembre 1807 à Marseille (Bouches-du-Rhône). Son père était géomètre, employé supérieur du cadastre. Il a été employé dans l'administration des fourrages militaires à Chateaudun. Il se déclare en 1836 artiste lithographe.
Il a été breveté le 14 juillet 1832, mais n'a exercé que deux ans. Sa seconde demande est motivée par son invention. Le premier rapport, en février 1836, est défavorable, accusant les deux frères Bouis d'être républicains ; un second émanant du Préfet de police reconnait, en avril, que Bouis aété confondu avec un homonyme qui est républicain et membre de la Société des droits de l'homme. Une perquisition rue Greneta en octobre 1833 a permis de saisir divers écrits en cours d'impression pour le compte de l'Association départementale pour la liberté de la presse. La police semble ne pas voir très clair dans les activités des deux frères Bouis. Avec le rentier Thévenet, son associé sous la raison sociale Bouis jeune et Thévenet, il a eu l'idée (qu'il fait breveter) de bandes-annonces toutes prêtes, lithographiées, pour les principales adresses commerciales et industrielles de Paris et de la province. Il fait aussi des vues théâtrales. Il fait faillite en 1839, avec un actif de 3 530 F et un passif de 10 055 F. En 1847, devenu caissier de la succursale des chemins de fer d'Orléans ne pouvant s'occuper de mon établissement d'imprimerie lithographique à la résidence de Paris.