5, rue Montesquieu (1830) 30, rue Montmartre
Il est né à Marseille le 16 août 1802. Son père était courtier. Il est le frère d'Adolphe Honoré Bouis. Il est écrivain lithographe, associé avec Dejernon depuis six ans avant de reprendre son brevet.
Il est spécialisé dans l'impression d'étiquettes en couleur et de cartes de visite. En 1841, la police saisit 5, rue Montesquieu 2 600 gravures obscènes et 19 pierres, achetées à un nommé Francis, ex-régisseur duThéâtre de la Renaissance ; 68 autres pierres ont été achetées mais déjà effacées pour réemploi.
67, rue de la Verrerie (1863)
Il est né à Montpellier (Hérault) le 1er novembre 1834. Son père était jardinier. Il a fait son apprentissage, puis est devenu ouvrier chez Alibert à Montpellier. Il est écrivain lithographe, venu à Paris en1859. Il est marié.
Il a été autorisé le 4 mai 1861 à posséder des caractères typographiques. Il est spécialisé dans la confection d'étiquettes pharmaceutiques, comme ses prédécesseurs Clare et Bessaignet.. Il participe à l'Exposition Universelle de 1867.
Il est né le 1er novembre 1834 à Montpellier (Hérault) ; son père était jardinier. Il a été apprenti, puis ouvrier chez Alibert à Montpellier. Il est écrivain lithographe.
Il a été dénoncé par ses confrères Cantegril, Bouffartigue et Destresse car il fait exploiter son imprimerie par son frère qui, disent-ils, n'y connaît rien, étant sellier-carossier. Revenu de Paris, il s'engage à résider à Béziers et bénéficie de l'indulgence de l'administration. Toutefois, il cède rapidement son brevet à son frère et repart pour Paris.
Il est né à Montpellier (Hérault) le 19 septembre 1827 ; son père était jardinier.
Il travaille dans l'atelier de son frère Guillaume depuis 1856. Il reprend son brevet quand les concurrents biterrois dénonce son frère comme n'exploitant pas lui-même l'imprimerie.
Il est né à Montpellier (Hérault) le 27 juillet 1833 ; son père était jardinier. Il est le frère de Jacques et Guillaume Bouisseren.
Il a géré l'imprimerie à la place de son frère Jacques pendant cinq ans.
L'abbé Bouissière est l'aumonier des frères maristes.
Il utilise une presse autographique pour les besoins de l'institution.
17, rue Saint-Joseph (1835)
Il est né à Saint-Leu-sur-Oise (Oise) le 7 août 1809. Son père était carrier.
Il est spécialisé en impression d'adresses et de prospectus relatifs au commerce. Son brevet sera annulé pour non exploitation car l'administration ne réussit pas à le retrouver.
La société Boulangeat frères prend la suite de l'imprimerie de Perrier qui part pour Crest.
38 , rue Charlot (1866) 31, rue Charlot
Elle est née à Paris le 23 octobre 1808 à Paris. Elle est mère de 4 enfants, dont 3 sont encore à charge. Elle compte diriger elle-même son établissement avec l'expérience qu'elle a acquise pendant la durée de son mariage.
Elle vend en avril 1868 trois presses lithographiques, deux à un marchand de presses Thal , la troisième à un imprimeur Nachmann.
15, rue Marchande
Il est né le 26 septembre 1824 à Piacé (Sarthe) ; son père était propriétaire.
Il est le gérant du journal L'Union de la Sarthe pour lequel il est l'associé de l'imprimeur manceau Loger qui, lui, a repris le brevet d'imprimeur en lettres du même Dutemple.
Il est né le 22 janvier 1834 à Sevigny (Orne). Son père qui se dit propriétaire, l'a émancipé pour lui permettre, après des débuts à Argentan, de se mettre en société avec le lithographe Cagnant à Flers. La société Cagnant et Boulay fils se flatte d'avoir obtenu une médaille de satisfaction de la Société normande d'encouragement.
A l'expiration de la société avec Cagnant, l'association n'est pas renouvelée ; Cagnant garde son brevet et Boulay décide d'en demander un pour Condé-sur-Noireau où il n'y a pas de lithographe.
8, rue de la Rapinerie
Il est né en 1836. Son père dirigeait la Faïencerie Hautin-Boulenger de Choisy-le-Roi qui compte plus de 300 ouvriers en 1863 quand il lui succède. Outre des pièces de forme, la faïencerie produit beaucoup de vaisselle ornée de décors fleuris, parfois japonisants, ou de scènes de genre. À la fin du siècle, elle développe une importante production de faïences décoratives murales et emporte les deux tiers du marché des céramiques murales du tout nouveau métro. Il meurt en 1892 et son fils Paul reprend la direction de l'entreprise.
Il désire acquérir une ou deux presses lithographiques pour se lancer dans la décoration de ses faïences pour lesquelles jusqu'ici il recourait à la taille douce. Les presse de taille douce en usage depuis 40 ans n'avaient jamais été déclarées ; il profite de cette déclaration pour déclarer aussi 8 presses de taille douce.
Il est né à Rugles (Eure) le 13 mai 1805. Son père était épinglier.
En 1850, cela fait environ treize ans qu'il est papetier et taille-doucier ; il travaille principalement pour la fabrique d'épingles à Rugles. A partir de 1863, il cède progressivement ses activités à son lithographe, devenu associé, Vercher.
19, rue des Bons-Enfants (1851) 4, passage du Caire (1845) 45, passage du Caire (1837)
Il est né à Orléans (Loiret) le 23 août 1805. Son père était cuisinier. Il est marié et père de famille. Il a 10 ans d'expérience de la lithographie.
Il ne fait que des ouvrages de ville. C'est lui qui autographie, par exemple, en 1845, le Projet d'une instruction sur les travaux graphiques de Bardin, destiné à l'École polytechnique. En raison de l'augmentation de sa clientèle, il doit augmenter son matériel, mais son local est trop exigu pour contenir plus de deux presses. Ne voulant pas déménager de peur de perdre sa clientèle, il demande, en septembre 1845, l'autorisation de mettre son nouveau matériel dans un autre local. Il paie une amende de 3 000 F, réduite à 300 F en 1845, pour n'avoir pas fait figurer son nom sur un prospectus du Docteur Bienaimé ; il a agi comme commissionnaire mais, n'ayant pas voulu nommer le typographe qui a imprimé le prospectus, il est condamné.
39, rue du Faubourg Saint-Antoine 4, passage Saint-Bernard (1862) 159, rue du Faubourg Saint-Antoine (1865)
Elle est née le 20 septembre 1794 à Paris. Son mari, le lithographe Guillois est mort le 28 septembre 1862. Ses deux enfants, dont un fils encadreur, sont majeurs. Elle dit être habituée aux affaires de l'imprimerie depuis 1824, et tout particulièrement depuis les deux dernières années où son mari était malade. Elle se remarie avec l'imprimeur lithographe Noizette, qui lui succède.
Elle est également brevetée imprimeur en lettres en remplacement de son mari. Elle est spécialisée dans les impressions commerciales.
3, rue du Cloître Saint-Jacques-l'Hôpital (1837)
Il est né à Sèvres (Seine-et-Oise) le 8 novembre 1808 ; son père était peintre en porcelaine. Il est marié et père de famille. Il est écrivain lithographe et appartient à la Garde nationale.
Il a acheté le fonds d'Ory fils aîné chez qui il était employé depuis 6 ans et qui a fait faillite ; les créanciers l'ont nommé gérant avant de lui vendre l'année suivante l'imprimerie avec l'accord d'Ory. Il est spécialisé dans les travaux commerciaux et administratifs. Les "étiquettes bleues gommées en boîtes pour l'exportation" sont l'une de ses spécialités. Quand il vend son imprimerie à Perdreau, il possède 8 presses et une nombreuse clientèle. Après avoir cédé à Perdreau, il a conservé deux presses avec lesquelles il continue de faire des étiquettes gommées pour marchandises. Le commissaire inspecteur fait apposer les scellés, mais ne demande pas d'engager les poursuites en correctionnelle, "attendu la nature fort inoffensive des impressions irrégulières qu'il faisait sans brevet".
168, rue Saint-Martin (mai 1854) 13, rue Salle-au-Comte (juin 1854)
Il est né le 15 avril 1830 à Paris. Il n'a pas pu faire comme il le souhaitait l'école forestière pour cause de maladie. Son père est lithographe. Après avoir fait faillite, il était devenu teneur de livres en même temps qu'il continuait à faire des étiquettes pour rubans et étoffes. Cette activité ayant été découverte, les scellés avaient été apposés, mais aucune poursuite judiciaire n'avait été engagée. Le père n'a plus beaucoup de chances d'obtenir un brevet, même s'il prétend qu'il y a eu tolérance officielle de son travail entre 1848 et 1851.
C'est donc Boullemier fils qui est breveté lithographe le 31 janvier 1853 à Passy (pas de dossier). Père et fils seront associés ; leurs presses sont en attente chez un autre imprimeur, Vercher, et ils feront toujours des étiquettes. Gaillard ne s'oppose pas au projet . Père et fils font construire "des ateliers considérables", mais font faillite. En 1854, le fils demande le transfert de son brevet pour Paris et loue un local rue Saint-Martin. Gaillard émet, cette fois, un avis négatif, estimant que le transfert à Paris prélude à la vente du brevet ainsi valorisé et que Boullemier a une réputation de moralité douteuse. Il n'est pas suivi par le Préfet de police et le brevet est transféré. En 1855, il fait la demande d'un duplicata de son brevet ; l'administration craint qu'il n'en fasse mauvais usage, l'utilisant comme gage d'un emprunt. Toutefois, il ne vient pas le chercher et vend son affaire.
Il utilise le prénom de Casimir à la place de celui d'Antoine.
Il reprend l'imprimerie typo-lithographique de Lépice, puis la cède à Hérisson le 28 août 1876 ; il la reprend à nouveau le 3 juillet 1877 pour la céder ensuite à Volle.
Il est né le 10 septembre 1832 à Luzy (Nièvre) où son père était propriétaire. Il est employé à la perception de Château-Chinon. Il a été remplacé pour le service militaire.
Il obtient les trois brevets de Fauron, mais se démet de celui de libraire le 28 mai 1855. Il poursuit l'impression de L'Echo du Morvan que faisait Fauron. Il fait faillite et son imprimerie est vendue aux enchères.
Il meurt le 2 août 1871.
Il a été breveté imprimeur en lettres le 25 mars 1856.
22, rue des Cailloux
Il a été professeur de comptabilité, puis employé à la direction des Chemins de fer du Midi.
Il a inventé une presse lithographique pour imprimer une méthode de comptabilité.
3, rue Nicolas Flamel (septembre 1864)
Il est né le 20 octobre 1837 à Juvigny (Aisne).
Il a été garçon épicier chez Richebourg, puis marchand épicier lui-même pendant 5 ans au 46, rue Bourbon-Villeneuve. On le dit "aisé" : il a racheté le matériel de la veuve Vayron et, depuis un an, se consacre à l'apprentissage de la lithographie.
47, et 49, boulevard Beaumarchais (août 1865) 39, rue des 3 Coronnes, impasse du moulin Joly (septembre 1862, atelier) 27, passage du Saumon 294, rue Saint Martin (1852, puis exproprié) 226, rue Saint-Martin (novembre 1847, retour de l'atelier) 271, rue Saint-Martin, passage du Cheval rouge (octobre 1840, atelier) 226, rue Saint-Martin (1840, papeterie)
Il est né à Ablis (Eure-et-Loir) le 28 mai 1812 ; son père était employé des Droits réunis. Il est marié et père de famille. Il a commencé par travailler chez le papetier Chabouillé dont il est devenu l'associé.
Avec son associé Chabouillé, il est fournisseur de la Préfecture de Police et d'autres administrations pour les articles de bureau et de papeterie. Il veut un brevet de lithographe pouvoir réaliser les travaux lithographiques commandés par la Préfecture. Il obtient aussi le 20 avril 1852, un brevet de libraire alors que, depuis déjà environ 9 ans, il vend, "sur une très petite échelle" , plans de Paris avec indicateurs, annuaires du commerce, guide des voyageurs Richard... Enfin, il demande, en 1855, à faire usage d'une presse typographique afin d'imprimer avec un nouveau procédé de gravure en relief destiné à remplacer la gravure sur bois pour plans et panoramas ; malgré un rapport très critique de Gaillard qui s'agace des fréquentes visites que lui rend Bouquillard, du titre de papetier de la Préfecture dont il se pare et surtout de son manque de persévérance (sa librairie est fermée) et de la médiocrité de ses réalisations ("plan édité pour l'Expositon de 1855 "dédaigné et peu compris" ; travail d'impression "jugé "médiocre"), elle lui est accordée pour trois mois, le Préfet de police s'étant montré plus indulgent. Il imprime des travaux de ville, de la musique, des plans mais, pour les plus complexes, il agit le plus souvent comme éditeur, et non comme imprimeur. Il fait valoir sa spécialité première, la papeterie, en soulignant dans sa publicité de l'Annuaire du commerce de 1847, sa capacité à imprimer sur différents papiers dont un "papier mousseline très solide et très souple" qui permet d'imprimer un texte important sous un volume très mince et très léger, comme en témoigne son Atlas de portefeuille. Il a été condamné à une amende de 3 000 F en janvier 1859 pour oubli de son nom au bas d'un prospectus pour le papetier Géraud ; l'amende est réduite à 50 F car il prétend que son nom a été effacé à l'atelier par Géraud lui-même. Il démissionne de son brevet de libraire le 16 avril 1866. Il est remplacé par sa veuve en 1873.
Il est né le 11 février 1790. Il a d'abord été libraire et ouvrier imprimeur chez André à Troyes.
Il a été breveté imprimeur en lettres en 1815, mais condamné à la déportation pour avoir imprimé le Nain tricolore. Sa mère avait obtenu un brevet en 1818 et, en 1822, 1824, 1826, elle réitère ses demandes de transfert de son brevet en faveur de son fils, plaidant l'oubli d'une faute de jeunesse. Elle est exaucée le 2 octobre 1828 car "il exerce de fait et il est temps que l'administration absolve un homme repentant et soumis." Elle a d'ailleurs produit en faveur de l'attribution du brevet à son fils un épais dossier de recommandations de personnalités civiles et religieuses. Il imprime le Journal de l'Aube et son papier à en-tête énumère ses domaines d'activité : imprimerie, dont la liturgie du diocèse de Troyes et la réimpression des livres de choeur ; librairie ; cabinet de lecture ; papiers en gros et au détail. Il est condamné le 22 août 1854 à 4 500 F d'amende pour défaut de déclaration et de dépôt de textes jugés offensant pour l'administration ; ils ont été écrits par le maire de Saint-Martin-ès-vignes, commune menacée de rattachement à la ville de Troyes, et intitulés "Un mot avant l'enquête" et "Encore un mot !" Même s'il est jugé "peu recommandable", comme il est père d'une nombreuse famille, ilobtient une réduction de l'amende à 2 000 F en octobre 1854.
6, rue Saint-Jacques
Place d'armes
Il est né le 27 novembre 1799 à Jegun (Gers) ; son père était cultivateur.
Il obtient un brevet de libraire le 8 août 1832 ; c'est une régularisation puisque qu'il gérait depuis 1830 librairie et cabinet de lecture pour le compte de la veuve Béchet et de ses créanciers. Après l'annulation de la vente de Martin à Rosenfeld, il se porte acquéreur et obtient son brevet. En revanche, il se voit refuser un brevet d'imprimeur en lettres à cause de l'opposition de Saurin.
44, rue Saint-Aubin / Mail de la Préfecture
Il est né à Poitiers (Vienne) le 25 mai 1839.
Il est né à Chatou (Seine-et-Oise) le 25 mars 1825 ; son père était instituteur. Il vit à Boulogne depuis 5 ans et il est écrivain lithographe chez Philippe depuis 3 ans.
20, rue Sainte-Anne 13, rue des Canettes (1850)
Il est né à Baugé (Maine-et-Loire) ; son père était fabricant de tabac. Il a fréquenté l'école à Blois et a été pensionnaire pendant six mois dans une pension à Formerie (Oise) ; malgré cela, il est jugé "peu lettré" : "Il a reçu les premiers éléments d'instruction qu'il a cherché ensuite à étendre en se livrant à la lecture de quelques livres d'histoire et de géogaraphie" rapporte Bailleul. De 15 à 24 ans, il a été ouvrier ardoisier à Angers, travaillant d'abord à l'extraction, puis au façonnage des ardoises. Il a quitté le métier quand les salaires ont été réduits de façon importante et il est venu à Paris où il a travaillé pendant 5 ans chez Durier, puis Lebrec, et, les six derniers mois, chez Racinet.
Il a acheté le brevet de Letestu pour 200 F. Il possède 2 presses et fait travailler un apprenti. Il est spécialisé dans les cartes de visite, les prospectus... Il est poursuivi pour une affiche, sur papier blanc, concernant la vente d'un fonds de boulangerie sans adresse d'imprimeur. En juillet 1850, Hippolyte Royer-Collard, soutenant la candidature au brevet d'Isaac Lévy, cite Bourdon parmi les brevetés qui n'exploitent pas leur brevet conformément à la loi. Deux mois plus tard, il cède son brevet à Lévy.
1, rue des Chapeliers (1856)
Il est né à Avranches le 9 décembre 1817 ; son père était marchand. Il meurt le 7 septembre 1863.
Avranches ne lui offrant pas de ressources suffisantes, il demande le transfert de son brevet pour Dinan. Le Préfet donne un avis défavorable car il a été condamné le 23 avril 1849 à 3 000 F d'amende (ramenée ensuite à 500 F) pour défaut d'adresse ; il avait déjà été convoqué plusieurs fois par le Préfet pour des oublis similaires, et il persiste dans sa négligence à accomplir les formalités de déclaration et de dépôt. Toutefois, le motif officiel du refus en 1854 sera le nombre suffisant de lithographes à Dinan. Il demande alors à s'installer à Paris mais se heurte aussi à un refus. Il reste donc à Avranches juqu'à sa mort sans que ses affaires s'améliorent, semble-t-il, puisque l'inventaire après décès fait apparaître 756 F de dettes pour 1 053 F d'actifs. Il fait des travaux de ville et quelques adresses électorales, portraits (Abbé Lebel, curé de Chavoy), plans et illustrations, notamment pour une réédition en 1856 du Guide du voyageur au Mont-Saint-Michel...pour lequel il imprime deux lithographies.
Il semble qu'il soit parti pour Paris en 1867.
Il est né le 5 avril 1824 à Orléans ; son père était vannier. Il est d'abord été commis de librairie chez son frère, rue de l'Abbaye à Paris, pendant 7 ans. Puis il ouvre une boutique 18, rue de la Victoire, obtient un brevet le 6 octobre 1845 et s'associe avec Arbieu pour une affaire de librairie à primes qui périclite. Il devient alors voyageur représentant en librairie et visite notamment l'Espagne et le Mexique, fondant une librairie espagnole à Mexico.
Breveté libraire et lithographe, il demande à échanger ses brevets avec celui de typographe d'Arbieu le 28 juillet1862. Il fait faillite en 1866 avec un passif de 100 000 F ; son frère qu avait été soupçonné de se cacher derrière Arbieu dans l'échange de brevets, en serait pour 40 000 F de sa poche. Après cette faillite, Arbieu repend son brevet.
Il est né le 7 novembre 1821 à Outre-Furens (Loire), commune rattachée en 1855 à Saint-Étienne ; son père était aiguiseur. Il est ouvrier lithographe. Il a travaillé à Paris chez Constant.
Il est né le 29 juin 1823 à Rives où son père travaillait à la papeterie. Il meurt le 27 novembre 1855.
Il s'est associé avec Ayasse qui se retire presque aussitôt car il est malade. Après sa mort, sa veuve vend le matériel à Durand le 10 janvier 1856, mais non le brevet puisque ce dernier est déjà breveté.
12, rue aux Juifs
Il est afficheur public autorisé.
30, rue Erard (1866)
Il est né le 20 mars 1830 à Metz (Moselle). Son père était tonnelier. Il est marié et père de famille. Il était peintre en papiers peints et travaillait chez Clément aîné, fabricant de devants de cheminée.
Il a repris l'entreprise de son patron Clément aîné en 1855 et acquis plusieurs fonds d'autres maisons. Il occupe beaucoup d'ouvriers et ouvrières, mais fait faillite en 1858. Il obtient facilement un concordat, mais il ne réussit pas à tenir ses engagements et il est condamné pour banqueroute simple à 1 mois de prison le 19 février 1862. Depuis cette seconde faillite, il s'occupe du commerce de dessins de devants de cheminée imprimés chez Lanoue. Il a pris un brevet pour décorer les écrans par la lithographie. Il le cède en 1862 puisqu'il est condamné et ses biens (3 presses et des pierres) vendus. Désormais il doit sous-traiter le travail à un autre lithographe. Le départ de celui-ci l'obligera à reprendre son propre brevet en 1867.
Il est né le 2 avril 1832 à Bantigny (Nord) ; son père était instituteur. Il meurt le 24 octobre 1873.
Il est né le 20 mars 1830 à Metz (Moselle). Il est fabricant de devants de cheminée lithographiés.
Au moment où Lanoue, chez qui il imprimait des devants de cheminée, se retire, il décide de demander à reprendre un brevet. Comme, depuis sa faillite, il paie régulièrement leurs dividences à ses créanciers (il fournit une liasse d'attestations) et qu'il a un capital de 15 000F pour s'établir, l'administration juge qu'elle peut lui accorder ce nouveau brevet.
92, rue Mercière
Il est né le 20 juillet 1845 à Saint-Loup-de-Varennes (Saône-et-Loire)
Il pratique typographie et lithographie. Il remplace Emmanuel Xavier François Jevain dit Gevin.
11, rue Neuve Saint-Denis 17, passage Daudin 56, rue Fontaine-au-Roi (1874) 83, Faubourg Saint-Denis (1885)
Il est né à Sedan (Ardennes) le 7 avril 1818. Son père était tondeur. Il est marié et père de famille. Il a été dessinateur et ouvrier lithographe pendant 12 ans, à Tours chez Clarey-Martineau, et il est revenu à Paris en 1845 chez les frères Sapène. Pour s'installer, il peut compter sur les 2 000 F de la dot de sa femme.
L'imprimerie s'appelle d'abord Bourgerie-Villette, puis vers 1880 Bourgerie et cie.Il a une très importante production d'affiches pour les produits de consommation courante (Saponite, lampe à pétrole L'Éclatante, potages Avenaline, lavabos L'hygiène moderne...), les spectacles (Alcazar, Divan japonais, Eldorado, Grand-Guignol, Chat noir, Trianon, Moulin rouge..), les expositions artistiques (salon des Cent, A. Arnould marchand d'affiches, galerie Vollard), journaux... Beaucoup de ces affiches sont signées d'artistes connus : Toulouse-Lautrec, Ibels, Georges de Feure, Alfred Choubrac, Gaston Noury, Jules Grün, Steinlen, Jossot, Léonce Burret, mais une grande partie, plus médiocre, est due à Cândido de Faria et son atelier. À côté de cette production d'affiches, l'imprimerie travaille aussi pour de plus petits formats destinés aux étiquettes : c'était la fabrication, des étiquettes de luxe, or et argent, qu'il voulait développer quand il s'est installé Il participe à l'Exposition universelle de 1867.
Il est né à Sisteron (Basses-Alpes) le 5 février 1828 ; son père était capitaine d'artillerie, chevalier de la Légion d'honneur et chevalier de Saint-Louis. Il est employé au ministère des Finances et il a épousé la fille de l'imprimeur Jacquin.
A la mort de son beau-père, il reprend ses brevets de lithographe et d'imprimeur en lettres ainsi que l'imprimerie.
3, rue Notre-Dame (1848) 10, rue Saint-Denis (1850)
Il est né le 4 septembre 1803 à Machecoul (Loire-inférieure). Son père était marchand.
Il est associé à Masseaux dans la société Bourgine, Masseaux et cie, et ils souhaiteraient un brevet à leurs deux noms. Comme c'est impossible, ils optent pour deux brevets de lithographe et typographe au nom de Bourgine. Ils éditent principalement des ouvrages de dévotion.
Elle est née le 31 décembre 1778 à Varenne-lez-Nevers (Nièvre). Elle est d'une ancienne famille noble, devenue sans ressources. Elle est veuve d' un imprimeur de Nevers et son fils a repris l'imprimerie Delaveau de Clamecy.
En hypothéquant deux maisons qu'elle possède, elle monte une imprimerie et reprend les brevets de lithographe, imprimeur en lettres et libraire.
Il est né le 14 août 1820 à Cherbourg (Manche). Son père était chef des bureaux de la Direction des douanes.
Il est né le 20 mai 1835 à Nîmes ; son père était taffetassier. Il a travaillé pendant trois ans chez Marie Héloïse Guy dont il reprend le brevet.
Elle remplace son mari Charles César Auguste Butin, qui avait remplacé Courmont le 12 août 1865 et qui est décédé le 7 novembre 1875, dans ses activités de libraire et d'imprimeur typo-lithographe.
Il est né à Castres (Tarn) le 6 octobre 1795 ; son père était notaire. Il est graveur en taille-douce et il a servi pendant 11 ans dans les armées françaises. Il est lieutenant de la Garde nationale.
Il veut un brevet de lithographe car la taille-douce ne peut résister à la concurrence de la lithographie.
Il reprend les activités de typographe et lithographe de Colignon.
100, boulevard de Sébastopol (septembre 1867) 4, rue Crozatier
Il est né le 17 janvier 1817. Il est marié et père de famille. Il a été ouvrier graveur, mais aussi commis-voyageur et marchand de meubles
Vivant chez son gendre qui est dessinateur au Chemin de fer d'Orléans, il pense le mettre à contribution dans son travail de lithographe.
Rue Montant-au-Château (1850) Rue Sainte-Croix
Il est né le 19 août 1805 à Grenoble (Isère). Son père était cordonnier. Il est venu jeune à Montélimar où il a travaillé comme ouvrier typographe.
Il obtient d'abord deux brevets d'imprimeur en lettres et de libraire le 5 juillet 1831. Il abandonne le second le 25 mars 1845. Quant à son brevet de lithographe, il le cède à Jacquet en 1854 pour le reprendre le 20 décembre 1855. La raison sociale devient Bourron père et fils, puis en 1860 Imprimerie et lithographie Bourron. Il est l'imprimeur de L'Espérance, journal de Montélimar qui succède à la feuille d'annonces locale et cesse de paraître en 1853 ; le Journal de Montélimar prendra sa suite. Sa production d'ouvrages divers est importante : histoire régionale, érudition (collection des cartulaires dauphinois, 1869), religion (mandements et lettres pastorales). Il fabrique aussi des prospectus publicitaires et des étiquettes. Son papier à en-tête de 1892 annonce imprimerie, lithographie et gravure en taille-douce, pour une production allant des chromos aux travaux de luxe ; il est aussi papetier pour des papiers filigranés d eluxe sous la marque Bourron 's Paper.