Il est né le 1er avril 1814 à Lyon ; son père était charpentier. Il meurt le 20 avril 1859.
78, rue Montmartre (1872) 20, rue Bergère (1875) 76, rue Saint-Sauveur (1861)
Il est né le 8 octobre 1818 à Paris. Il est marié et père de famille. Il a été sergent major. Il est graveur lithographe mais cela lui procure des revenus insuffisants.
Le 4 décembre 1861, il a obtenu de remplacer sa belle-mère qui avait l'autorisation de tenir un cabinet de lecture et de vendre des journaux et des publications illustrées. Le 4 juillet 1868, il obtient un brevet de libraire. En 1872, il informe l'administration qu'il devient imprimeur lithographe et imprimeur en lettres à partir du 15 avril.
57, Passage du Caire (1827)
Né le 19 décembre 1791 et mort le 25 janvier 1854.
Il est d'abord taille-doucier. Il imprime des couvertures chromolithographiées pour le compte de Désesserts. Il est remplacé par sa veuve.
Il est né le 9 juin 1817 à Ambert ; son père était imprimeur et c'est avec lui qu'il commence à travailler.
Ses brevets d'imprimeur en lettres et de libraire lui sont transmis par son père le 19 février 1842 ; la situation de l'imprimerie est critique. En 1845, le père est en prison, le fils en fuite et les trois brevets sont cédés à Perissel. Seguin fils conteste ensuite la vente tandis que sa mère en réclame l'exécution, mais la justice en établit la validité.
Il est né le 24 décembre 1812 à Avignon ; son père était imprimeur. Il est l'aîné de ses cinq enfants et l'un de ses frères demandera aussi un brevet.
A la mort de son père, il reprend ses trois brevets. En 1851, il demande l'autorisation de posséder des caractères orientaux ; elle lui est refusée. En 1860, il est condamné pour défaut de dépôt d'une Lettre adressée au conseil municipal de L'Isle (Vaucluse) et consacrée au nouvel établisement construit par les Frères des écoles chrétiennes, par "un ami dévoué" ; elle contient "de grossières injures à l'égard du maire". Malgré un appel à la clémence lancé par le Préfet, il est condamné à une amende de 25 F car l'administration le sait dévoué au parti légitimiste et clérical dont il édite les publications. Il a même démissionné de sa fonction à la Chambre de commercepour ne pas avoir à prêter serment à l'Emppereur.
Il est né le 2 octobre 1771 à Avignon. Il est juge au tribunal de commerce qu'il a présidé pendant dix ans.
Au moment de la création des brevets les frères Seguin demandent chacun un brevet d'imprimeur en lettres, Jean-Baptiste pour Avignon, Joseph pour Marseille ou à défaut pour Avignon. Jean-Baptiste obtient le sien le 8 août 1816. Puis, il obtient un brevet de libraire le 1er août 1818. Pour son brevet de lithographe, il profite de l'inculpation de Magny ; bien que le jugement ne soit pas encore rendu, il est probable que celui-ci n'exploitera plus son brevet. Il est l'imprimeur de la Préfecture jusqu'en 1830 : par fidélité légitimiste, il refuse de continuer de travailler pour l'administration.
1, rue des Capucins (1871)
Il est né à Chalons-sur-Marne (Marne) le 20 février 1837 ; son père était boulanger. Il est écrivain lithographe et travaille depuis 15 ans chez Despaubourg à Château-Thierry.
Le brevet lui est accordé, mais les événements font qu'il ne lui est pas expédié. Il fait donc une déclaration de lithographie le 28 juillet 1871 pour se mettre en règle et, le 6 décembre 1875, annonce qu'il devient aussi libraire.
22 rue des Juifs (1819) 14, rue des Lions Saint-Paul (1821) 35, rue de la Harpe (1828)
Il est né le 2 juillet 1790 à Montauban (Tarn-et-Garonne) ; son père, avocat au parlement de Toulouse, élu au Conseil des Cinq-Cents, puis nommé juge au tribunal criminel de la Seine par Bonaparte, se rendit célèbre par le nombre de ses polémiques et procédures jusqu'à sa mort en 1823. Henry Selves a lui aussi une formation d'avocat.
Il a obtenu un brevet de lithographe à Paris le 22 décembre 1818 ou le 23 avril 1819 (imprécision due à des mentions diverses, faute de dossier conservé). Il imprime "sous les auspices du Conseil royal de l'Instruction publique divers ouvrages d'enseignement pour les collèges et les écoles populaires" et se dit Lithographe de l'Université. Il a une très importante production de cahiers d'écriture et d'atlas pour les collèges : Cahiers d'écritures lithographiées, pour exercer à la lecture des manuscrits, par Selves fils,... Ouvrage adopté en 1819, par la Société pour l'instruction élémentaire ; Atlas géographique dressé sous la direction du Conseil royal de l'Instruction publique pour l'usage des collèges. Ouvrage adapté pour l'enseignement public, 1822 ; Recueil d'écritures diverses pour l'enseignement élémentaire, 1823 ; Premier Cahier de versions grecques avec la traduction interlinéaire ; Tableau synoptique des quatre conjugaisons et des deux verbes auxiliaires... La lithographie lui permet de faire des tableaux dans lesquels il peut utiliser des alphabets et des écritures différentes. Il imprime aussi des cartes géographiques pour l'enseignement en différentes versions comme sa Carte d'Europe, avec les noms des royaumes et des capitales / avec les simples divisions des royaumes / entièrement muette (Bibliographie de la France, n° 337, 1820) et La lithographie appliquée à l'enseignement (1833), qui constitue avec une soixantaine de cartes le premier atlas destiné aux collèges. Il édite l'un des premiers globes terrestres lithographiés.
18, rue des Mathurins Saint-Jacques (1837) -dépôt
Il est né à Montauban (Tarn-et-Garonne) le 2 juillet 1790. Son père était avocat au Parlement de Toulouse, puis après avoir été élu député au Conseil des Cinq-Cents, il fut nommé par Bonaparte juge au tribunal de la Seine ; écarté en 1811, il se signala par une particulière activité et combattivité comme avocat. Lui-même est avocat de formation. Il deviendra député de Seine-et-Marne, puis conseiller général en 1837-1839. Il meurt le 14 octobre 1854 à Charenton.
Propriétaire cultivateur depuis 1823 au domaine de Passy à Chevry-Cossigny, il veut fonder dans sa propriété "un établissement lithographique et agronomique destiné à répandre à la fois des éléments d'étude et des notions agricoles parmi les habitants des campagnes." Il veut imprimer des livrets à bas prix grâce aux presses qu'il veut transporter de Paris après avoir obtenu le transfert de son brevet parisien. Il poursuit l'impression de fascicules pédagogiques et de cartes. Parallèlement, il bâtit un Projet d'un système général et gradué d'enseignement agricole combiné avec l'enseignement primaire. Institutions qui en sont la conséquence ou qui peuvent contribuer au succès de l'agriculture (1838). Il a breveté un appareil pour mouler des globes, terrestres concaves et célestes convexes, simples et économiques.
Il est né le 27 janvier 1817 à Saint-Pons ; son père était fabricant de drap, puis imprimeur. Il est bachelier ès lettres.
Il reprend le matériel et les trois brevets de Viguier et travaille avec son père. Il se démet des brevets de typographe et de libraire le 15 juillet 1865, mais le brevet de lithographe a été déjà annulé pour inexploitation cinq ans plus tôt.
32, rue Richer imprimerie 28, rue du faubourg-Montmartre Papeterie de l'Estafette
Il est né le 9 mai 1806 à Paris. Il est marié et père de famille. Il est installé papetier depuis plus de dix ans au Faubourg Montmartre.
Marchand papetier, il obtient l'autorisation de vendre des livres de piété en juillet 1859. En 1868, il cède son brevet à son fils Jules Alexandre.
Il est né le 10 octobre 1786 à Herzeele (Nord).
Il a d'abord obtenu un brevet de libraire le 14 décembre 1821 qu'il ne cède qu'en juillet 1851, alors que, depuis 1838, il a démissionné de celui de lithographe en faveur de Henne.
Il est né le 5 août 1795 à Guiscard (Oise). C'est un ancien huissier, officier de la Garde nationale.
Il demande son brevet pour faire lithographie et autographie. Il reçoit en même temps un brevet de libraire.
13, rue Servandoni (1819) 31, boulevard Bonne-Nouvelle (1819) 27, rue du Paradis Poissonnière (1826)
Il est né le 6 novembre 1771 à Prague. Il est l'auteur de l'invention de la lithographie que l'on situe en 1796. En 1822, il quitte Paris pour Münich où il touchera une pension jusqu'à sa mort le 24 février 1834.
Décidé à transférer son imprimerie de Munich à Paris, associé au lithographe Stuntz, il est arrivé à la fin de 1818 et il a fait une demande de brevet qui tarde à lui être attribué, malgré une belle recommandation d'Hauterive et l'avis favorable du ministre de l'Intérieur, car il est étranger. "Après un mois de sollicitations et de vaine attente, cet habile artiste mécontent et dégoûté" menace, à la fin de janvier 1819, de renoncer à son projet et de quitter la France. Il propose pourtant "d'importer en France une nouvelle presse lithographique d'un usage très commode et d'un prix très modéré" et de "substituer aux pierres qu'il est assez difficile et assez dispendieux de se procurer en France un carton d'une composition économique et facile, et qui donne les mêmes produits." Ces arguments relayés par plusieurs fonctionnaires débloquent la situation le 1er mars 1819, alors qu'il est déjà reparti. Il a déposé le 22 février le brevet du carton-pierre sous le nom de "papyrographie". Ayant besoin de capitaux pour son installation et l'impression de la traduction française de son traité paru en 1817 à Münich, il a conclu un accord avec les libraires Treuttel et Würtz qui lui commandent 500 exemplaires de L'art de la lithographie, en échange de 6 000 F. Puis Senefelder rentre en Bavière laissant Édouard Knecht, son neveu, à la tête de l'atelier Senefelder et cie, pour lequel il a obtenu un prêt de 12 000 F de Treuttel et Würtz. Revenu à Paris en 1820, il s'active pour faire connaître son invention du carton-pierre auprès de la Société d'encouragement de l'industrie et de l'administration française, tandis que Knecht s'occupe de faire tourner l'imprimerie. L'insuccès du carton-pierre, les dissensions de Senefelder avec son frère venu à Paris, les difficultés financières décident l'inventeur de la lithographie à repartir définitivement pour Münich en 1822. L'imprimerie reste donc entre les mains du seul Knecht qui va lui donner bientôt une grande extension. En 1827, il demande le transfert du brevet à son profit mais, né à Aix-la-Chapelle en 1789, il se voit répondre qu'il ne peut prétendre à un brevet à son nom tant qu'il n'est pas naturalisé français. L'imprimerie reste donc au nom de Senefelder, le détenteur du brevet, jusqu'à ce qu'il le cède à Michel de Roissy en 1830. Les lithographies sorties de l'imprimerie continuent de porter le nom de Senefelder ou de Knecht Senefelder.
29, rue de la Darse (1843) 15, rue Canebière (1854) 27, rue Saint-Ferréol (1841)
Il est né le 27 décembre 1803 à Marseille où son père était raffineur de sucre. Durant 16 ans, il a été ouvrier chez Ricart et chez Feissat et Demonchy ; il y encadrait de nombreux ouvriers. Il est garde national.
Il a d'abord été associé à l'imprimeur Mille, puis a obtenu un brevet d'imprimeur en lettres le 1er août 1832. Il est l'imprimeur de la Préfecture. En 1855, en même temps que son brevet de lithographe, il obtient celui de libraire auquel il renoncera en 1866. Il cède son imprimerie à Henri Vabe en 1873. Il est condamné le 3 juin 1843 à 2 000 F d'amende pour une gravure outrageante pour le maire de Marseille. Le rapport est accablant : "Il a été constamment l'imprimeur du parti républicain [il imprime Le Peuple souverain]. C'est en mettant ainsi ses presses à la disposition des ennemis du gouvernement qu'il a comparu 18-20 fois devant la cour d'assises. Il a toujours été acquitté à l'exception de deux fois pour offense à la personne du Roi et et à la personne d'un maire du département du Var." Faisant la part de l'exagération d'un tel rapport, le Préfet demande la clémence pour un père de famille en grande difficulté financière, et l'amende est réduite à 500 F.
16, rue Centrale
Il est né le 19 mars 1816 à Saint-Avold (Moselle) ; son père était receveur de la loterie, puis il était devenu professeur d'écriture à Metz et, en 1827, il avait fait une demande de brevet de lithographe qui était restée sans suite. Il a été, de 1840 à 1846, employé aux écritures dans les bureaux du secrétariat général de la mairie de Lyon.
Après l'obtention de son brevet de lithographe, il reprend le 3 septembre 1852 le brevet de typographe de son beau-père, l'imprimeur Ronet, dont il se démettra en mai 1861. En 1851, il fait l'objet d'une enquête car il est soupçonné d'avoir deux succursales, l'une au rez-de-chaussée 15, rue Saint-Dominique, l'autre 29, rue Puits Gaillot au deuxième étage. Le commissaire constate qu'il ne s'agit que d'un bureau pour les commandes et les livraisons, et qu'il n'y a pas de machines.
36, rue Neuve des Petits-Champs (1828) 10, rue Richelieu (1822) 2, rue Bleue (1849)
Son père est vérificateur des domaines.
Il imprime beaucoup de lithographies inspirées par les Ultras : caricature anti-libérales, publiées notamment par le journal La Foudre en 1823, galerie de généraux vendéens imprimée de 1824 à 1829, monument à la gloire des combattants de Vendée...
3, quai de la Rive-Neuve
Il est né le 28 septembre 1817 à Nice, ce qui l'obligera à se faire naturaliser pour obtenir son brevet.
Il avait d'abord voulu s'installer à Grasse, puis il s'est associé avec Canquoin. En 1848, il fait une demande de brevet de lithographe pour se lancer dans la fabrication d'étiquettes et de vignettes. N'étant pas allé prêter serment ni faire enregistrer son brevet, l'administration l'annule et lui en attribue un nouveau en 1853. A partir de 1861, il fait plusieurs demandes pour obtenir un brevet de typographe car il veut acheter deux presses pour fabriquer à la congrève des étiquettes en couleurs. Un seul imprimeur marseillais peut le faire alors que l'activité commerciale de Marseille ne fait que croître et que le travail doit être envoyé à Paris, Lille ou même à l'étranger. Le brevet lui est finalement accordé le 29 avril 1864. En 1862, il emploie 25 ouvriers et possède 8 presses lithographiques.
2, place du Caire (octobre 1864)
Il est né le 11 juin 1833 à Paris. Son père était inspecteur de l'Octroi de Paris. Il a travaillé pendant 5 (?) ans chez Bénard.
Il reprend les brevets (lithographie et taille-douce) de Charles Louis Bénard qui vient de mourir et dont il était l'associé depuis deux ans au sein d'une société Bénard, Lallemand, Poitevin et Seringe. Il garde des associés dans une société Seringe frères, Poitevin et cie. En 1863, Poitevin qui vait repris les brevets de libraire et d'imprimeur de Bénard, se retire de la société et Seringe reste seul à la tête de l'imprimerie. Il obtient un brevet d'imprimeur en lettres le 7 décembre 1863, succédant à Jean François Léonor Bry. Son matériel ne pouvant être installé immédiatement place du Caire, Seringe doit utiliser l'atelier de Poitevin et s'engager formellement à déménager au bout d'un an. Il imprime beaucoup de factums, mémoires, adresses, notes, livrets L'imprimerie Seringe deviendra Seringe et Noailles, puis Boullay, Waltener et cie (1909), toujours située à l'entrée du passage et sur la place du Caire.
9, rue du Petit Lion Saint Sulpice (1845)
15, rue Saint-Étienne, Lille (1836)
Il est né le 2 mars 1799 à Bergues dans le Nord. Son père était marchand. Il est marié et père de famille.
Il est tout d'abord installé à Bergues comme imprimeur lithographe breveté, depuis le 25 février 1833, puis à Lille le 21 janvier 1837. Il demande ensuite le transfert de son brevet pour Paris, voulant faire des impressions pour les confiseurs et "pastilleurs", et autres travaux de ville. Il a une presse et en vit difficilement.
Il est né le 3 avril 1827 à Barbezieux (Charente). Son père était instituteur, puis imprimeur libraire. Il a une formation d'ouvrier imprimeur et lithographe.
Il est né à Castillon (Gironde) le 30 avril 1798. Il est marié et père d'une famille nombreuse ; une de ses filles reprendra, à sa mort, en 1861, son brevet de libraire.
Il a demandé en 1835 un brevet d'imprimeur en lettres qu'il n'a pas utilisé ; il fait une nouvelle demande en 1839 car il vient de racheter le matériel d'un de ses confrères qui est poursuivi pour faillite et escroquerie. Ce brevet sera repris par Garreau. En revanche, ce dernier ne reprend pas son brevet de lithographe ; il affirme que Sermet veut le lui vendre trop cher bien qu'il ne l'utilise pas. Ce brevet de lithographe est annulé car l'administration avait constaté dès 1851 qu'il ne l'utilisait pas, mais, en 1855, l'enquêteur note qu'il exploite toujours son brevet de libraire. Il a cédé son matériel de lithographe à son fils installé à Rochefort.
Il travaille comme écrivain lithographe à Rethel.
40, place Drouet d'Erlon
Il a remplacé son père, mais en 1876 le recensement note qu'il a cessé d'exercer.
Il est expert géomètre. Ancien adjoint au maire, il fait une demande conjointe avec Paul Bordères, ancien conseiller municipal et d'arrondissement.
Ils veulent utiliser une presse autographique pour imprimer de la publicité électorale.
Il est né à Mèze (Hérault) le 16 septembre 1789. Son père était drapier. Il dit avoir une expérience de lithographe.
Il fait travailler un nommé Audouard et ne réside pas à Béziers mais à Mèze. Il est condamné le 1er février 1847 à 5 000 F d'amende pour un défaut de formalités sur un libelle dirigé contre le présdent du tribunal; l'amende sera ramenée à 500 F.
Elle reprend l'imprimerie typo-lithographique de son mari, puis, en 1876, se remarie et la raison sociale devient Imprimerie de Mme A. Robert.
65, rue du Morbihan
Il crée un atelier lithographique.
Il est graveur lithographe.
Le recensement de 1876 note qu'il n'exerce plus et qu'il est allé se fixer à Arras.
Il est ingénieur et dirige de 1869 à 1881 la Société des mines de Carmaux.
Il a acquis une presse lithographique pour imprimer les communications aux ouvriers et aux divers services d'exploitation.
2, rue Saint-Côme (1880) 77, rue de la Buire (1900)
Il est né à Cervières (Hautes-Alpes) le 4 mars 1817. Il est le beau-frère de Joseph Rey, originaire du même village. Il s'est fait remarquer pour ses opinions politiques : il a fait partie en 1848 de la Commission exécutive de l'Hôtel de ville, est candidat du Club central démocratique aux élections de juin 1848, appartient à une société secrète, a des contacts fréquents avec Benjamin Raspail. Menacé d'internement après le coup d'État de 1851, il obtient une grâce le 29 mars 1852 et reste soumis à surveillance. Il meurt le 28 mai 1882
Il exploitait, depuis 1843, en association avec Joseph Rey, une imprimerie surtout lithographique qui, à partir de 1848, donna une plus grande place à l'impression typographique. À la mort de son associé, il en devient le seul directeur. Après son décès, ses deux fils Victor et Léon reprennent l'atelier ; puis Victor étant mort en 1889, Léon Sézanne en devient le seul directeur et transporte l'imprimerie rue de la Buire.
Grand Place, angle rue de l'Écosserie
356, rue Saint-Denis (1846)
Il est né le 15 décembre 1816 à Corbeil (Seine-et-Oise). Son père est boucher, puis devient ouvrier lithographe. Ils se sont tous les deux associés.
Écrivain et dessinateur lithographe, il a d'abord travaillé dans des études d'avoués de Paris. Il fait une première demande de brevet le 16 septembre 1837 pour Bercy. Il y aurait imprimé "beaucoup d'obscénités". En 1841, il vend son matériel et son brevet pour payer ses dettes à Boucher qui le fournit en papier, semble-t-il, et se retire chez un imprimeur à Corbeil. ll aurait laissé des dettes à Bercy. En 1842, il fait une demande de brevet pour Corbeil, qui est rejetée à cause de sa réputation (il ferait trafic de son brevet) et aussi parce que cette petite ville n'a pas besoin d'un imprimeur lithographe en plus de Creté, selon le Maire. Il renouvelle sa demande pour Paris en 1846, ayant trouvé un commanditaire, mais le rapport de la direction du Livre est accablant : dettes, probité douteuse, impression d'obscénités... Malgré un rapport beaucoup plus favorable du préfet de Police, la décision traîne et les créanciers de Siblet font vendre le matériel qu'il avait déjà installé rue Saint-Denis. Sa demande est abandonnée.
Il est né à Cerdon (Ain) le 22 novembre 1795 ; son père était menuisier.
Il obtient les brevets de lithographe et de libraire en même temps, mais il ne se démettra de son brevet de libraire qu'en janvier 1860. Toutefois, il semble qu'après la vente de son brevet de lithographe, il soit redevenu correcteur d'imprimerie.
28, rue Amelot
Il est spécialisé dans les affiches publicitaires et les chromos. Vers 1897, il s'associe avec Farradesche. Il semble ne plus exercer après 1900.
95, rue Notre-Dame 10, rue de la Pomme d'or
Il est né le 18 avril 1850 à Montoire (Loir-et-Cher).
Il est associé avec Léon Dufourg, né à Bordeaux le 26 mai 1842. Ils ont repris le 1er janvier 1880 l'imprimerie de Lacombe. Ils impriment des étiquettes.
23, rue des Petites Boucheries
Il est né le 19 mars 1829 à Strasbourg ; son père était tonnelier. Il se dit artiste lithographe.
Il est né le 13 avril 1799 à Dunkerque (Nord) ; son père était peintre. Il est directeur de l'école communale de dessin et d'architecture de Bergues.
Il veut un brevet pour faire des modèles pour l'enseignement et des plans pour l'administration.
Elle est née de le 3 avril 1779 à Collioure (Pyrénées-orientales) ; son père était militaire. Elle est veuve d'un capitaine du 39e régiment d'infanterie de ligne.
37, rue du Faubourg Saint- Martin (1851)
Il est né le 23 avril 1795 à La Loye dans le Jura. Son père était laboureur. Lui-même a commencé comme cultivteur et marchand de grains, puis est venu à Paris. Il y a travaillé pour le compte de Justin et de sa Correspondance et agence des journaux des départements et de l'étranger, puis chez Guesnu père comme estampeur de papiers dorés. Il est marié et père de famille.
Il est contremaître dans une fabrique de cartonnages et le commissaire Gaillard juge qu'il ne connaît pas assez la lithographie pour mériter un brevet. Le préfet de Police, lui, souligne qu'il a 9 000 F d'économies dues à son travail et que son fils aîné qui est lithographe l'aidera ; il est donc favorable à l'attribution d'un brevet. Ce qui est fait. Il est spécialisé en étiquettes de parfumerie et en papiers à dessins rehaussés d'or et d'argent.
37, rue Notre-Dame-de-Lorette (1862)
Il est né le 12 avril 1840 à Paris. Il es célibataire. Le commissaire Gaillard le qualifie de "fruit sec" car, à sa sortie de l'École polytechnique, il n'a pas fait d'essai de concours, mais "appartenant à une famille aisée qui veut en faire un industriel" , il ne s'opposera pas à son brevet. "Il a de l'instruction à défaut d'expérience pratique", conclut le rapport du préfet de Police.
Il veut mettre en application un nouveau procédé d'impression sur étoffes de soie d'ameublement et d'habillement, pour lequel il a pris un brevet.
3, Place Saint-Thomas (1833)
Il est né le 27 août 1801 à Strasbourg. Son père était imprimeur et, à sa mort, le 16 mars 1823, sa veuve a assuré pendant dix ans la direction de l'imprimerie. À l'issue de ses études, il s'inscrit au barreau de Strasbourg, mais, décidé à seconder sa mère, il entreprend une tournée des ateliers européens et passe deux ans chez Firmin-Didot. En 1823, le Préfet note qu'il s'est fait remarquer par "l'exagération de ses opinions libérales", mais sa mère, qui demande à reprendre le brevet de son mari, " a été la première à condamner sa conduite et s'est engagée à lui donner une meilleure direction" ! Sans doute, n'a-t-elle pas été écoutée puisqu'il participe aux cercles libéraux de la ville sous la Restauration et, sous la monarchie de Juillet, par le biais du Courrier du Rhin, dont il est propriétaire, de certaines brochures qu'il imprime, et de ses candidatures à des fonctions représentatives, il se situe dans l'opposition au régime. En 1848, il devient conseiller municipal et commandant de la Garde nationale, mais l'arrivée au pouvoir de Louis-Napoléon Bonaparte marque la fin de son activité politique. Il est, par ailleurs, passionné d'entomologie. Il est fait chevalier de la Légion d'honneur en 1845. Il meurt en 1876.
Il reçoit son brevet d'imprimeur en lettres le 5 septembre 1833 et avise la clientèle, en novembre, qu'il prend la succession de sa mère, démissionnaire. Il obtiendra le 20 octobre 1853 un brevet de libraire pour pouvoir vendre les almanachs du Messager boiteux et sa propre production. En 1834, il détaille son offre : " Tous les genres d'impression, tels que grands ouvrages, éditions de luxe, éditions ordinaires, registres imprimés, circulaires, lettres de voiture, placards, affiches, adresses, programmes..." Imprimerie de labeur, l’imprimerie Silbermann a une très importante production d'ouvrages en tous genres (historique, scientifique avec une forte prédominance de la médecine, juridique, administrative...) dont plusieurs centaines de thèses de l'université de Strasbourg ; elle ne se contente pas de répondre à une demande locale et souvent régionaliste, mais travaille aussi pour des éditeurs parisiens comme Gosselin, Hetzel ou Paulin. Elle imprime également des périodiques : le Courrier du Bas-Rhin, journal libéral qu'imprimait déjà son père, les Affiches de Strasbourg (1828-1847) qui rassemblent météorologie, carnet, messages, annonces légales et feuilleton, La Revue entomologique (1833-1837), L'Album alsacien, revue littéraire, historique et artistique pour sa partie typographique (1837-1839), L'illustration de Bade, de 1858 à 1863, la Gazette médicale, la Revue de théologie et de philosophie... Cette production classique côtoie celle plus originale de planches de petits soldats ; cette production qui connait un succès grandissant depuis son apparition à la fin du XVIIIe siècle n'échappe pas à Silbermann : il imprime plus d'une vingtaine de planches gravées différentes - tirées chacune à plus de 100 000 exemplaires par an- de petits soldats à colorier (ou, à partir de 1845, "en couleurs à l'huile") et découper pour former des armées de papier. Pour les travaux de ville et les illustrations, à la différence d'autres imprimeurs alsaciens très tôt engagés dans les recherches concernant les procédés lithographiques et chromolithographiques, Silbermann attendra longtemps avant de demander un brevet de lithographe, pour en faire un usage limité (quelques planches de petits soldats, entre autres). Pour les illustrations des livres ou périodiques qu'il imprime, il s'en remet à son confrère strasbourgeois Émile Simon. Gustave Silbermann est avant tout un typographe ( n'a-t-il pas réussi à imprimer les 636 pages du Code historique et diplomatique de la ville de Strasbourg sans couper un seul mot en fin de ligne ?) et ce n'est pas un hasard s'il a été un membre actif de la Commission des fêtes de Gutenberg, célébrant le 400e anniversaire de l'invention de l'imprimerie, en juin 1840. Ses demandes de brevets industriels sont révélateurs des objets de ses recherches à cette époque. Si les presses Dingler et Hazar, pour lesquelles il prend un brevet d'importation de 5 ans, ont l'intérêt d'être plus simples (et par conséquent plus économiques) et moins encombrantes que les autres, tout en étant aussi performantes, le brevet concernant un nouveau procédé d'impression déposé en 1844 l'engage dans une voie novatrice. A la recherche d'un procédé pour l'impression en plusieurs couleurs, à la différence d'Engelmann, il reste fidèle à l'impression en relief. À l'Exposition des produits français de l'industrie de 1839, il "se distingue par ses impressions polychromes. Elles sont remarquables par la vivacité et la variété des couleurs et l'éclat de l'or et du bronze qu'il applique avec autant de pureté que l'encre typographique" s'extasie le Moniteur universel du 17 juin 1839. Dès 1840, il en fait la démonstration dans un Album typographique publié à l'occasion des fêtes de Gutenberg, qui suscite encore l'admiration : ses impressions en or, argent et bronze sont sans rivales. Son troisième brevet propose un procédé de reproduction en relief pour les dessins, pouvant ainsi être imprimés comme des caractères typographiques. Grâce à son procédé qui prend le nom de "chromotypographique", Silbermann peut répondre à la demande d'impression en couleurs, y compris pour les dessins, sans recourir à la lithographie. Les reproductions des "Vitraux de la cathédrale de Strasbourg", à partir des dessins de Baptiste Petit-Gerard, sont imprimés, pour certains, " en 18 tons par les procédés typographiques de G. Silbermann, à Strasbourg". Dans les années 1860, il commence à s'intéresser aux possibilités de reproduction photographique. En 1839, l'imprimerie possède déjà 10 presses typographiques à bras et 1 presse mécanique, qui font travailler 60 ouvriers. Sa production est récompensée par de nombreuses médailles : médaille d'argent en 1844 et médaille d'or en 1845 aux expositions industrielles de Paris, médaille d'or à l'exposition de 1849, médailles d'honneur en 1851 et 1862, médaille de première classe à Paris en 1855, médaille d'or à Stuttgart en 1858 et à Turin en 1859. Deux de ses demandes officielles montrent que son désir d'expansion se heurte aux règles imposées aux imprimeurs, surtout si leur situation géographique les rend particulièrement sensibles à la concurrence étrangère. Préalable à une demande d'autorisation pour posséder des presses typographiques à Paris, en mai 1841, dans une longue lettre au ministre, il dénonce l'invasion des impressions or et argent, venues d'Allemagne et de Grande-Bretagne ; ainsi des étiquettes or et argent viennent de Francfort pour fournir la Champagne. Pour contre-carrer cette production, il souhaite développer, associé avec le graveur sur bois de l'Imprimerie royale Brévière, une fabrication d'étiquettes et d'objets de fantaisie, enveloppes, tableaux, etc., en or et argent. Cette installation sur deux sites serait illégale ; il renonce. En revanche, il obtient le 26 août 1861 le droit d'imprimer des affiches exclusivement destinées à l'étranger sur du papier non timbré, possibilité qui avait été supprimée en 1852. En 1870, il préfère se retirer et vend son entreprise à Gustave Fischbach qui prend la direction de l'imprimerie, puis, en 1881, s'associe avec son gendre Fritz Kieffer.
Il est né le 21 août 1791 à Avignon (Vaucluse). Il est écrivain et dessinateur lithographe.
Directeur depuis deux ans, de l'imprimerie Lefèvre-Chaillois qu'il a en partie financée, il s'y charge des écritures et dessins. Prévoyant, dit-il, la chute prochaine de l'imprimerie dite Lithographie Saint-Côme, il fait une première demande de brevet en 1822, soutenue par le baron Capelle et le maire de Lyon ; il voudrait se mettre à son compte et y faire fonctionner deux presses pour les impresions commerciales. L'administration de la Librairie hésite en raison de ses soutiens et finalement refuse, en invoquant le nombre suffisant des lithographes lyonnais. Devenu professeur d'écriture des enfants du Roi et directeur de l'imprimerie lithographique du Cabinet du Président du Conseil, il fait une seconde demande en 1832 pour un brevet "qui lui serait utile tôt ou tard". Il semble néanmoins être avant tout un dessinateur et calligraphe ; en 1833, il crée un album d'Alphabets historiés et fleuronnés tirés des principales bibliothèques de l'Europe ou composés par Silvestre, professeur de calligraphie des Princes, pour lequel il crée notamment un alphabet anthropomorphique. De 1839 à 1841, il participe à une Paléographie universelle, collection de fac-similé d'écritures de tous les peuples et de tous les temps, 4 volumes in-4° de fac-similés commentés par Champollion-Figeac pour l'égyptologie. En 1843, il effectue une copie de l'Évangéliaire slave de Reims Il semble qu'il ait participé à plusieurs éditions de fac-similés médiévaux commercialisées par Louis Catherine Silvestre, breveté libraire, avec qui il est parfois confondu. Son brevet est annulé lors du recensement de 1856 parce qu'il est décédé.
Il est né à Chevigny (Côte-d'or) le 17 janvier 1827 ; son père était cultivateur. Il a été prote à Besançon où il habite depuis 1851.
Il reprend ensemble les brevets d'imprimeur en lettres et de lithographe, et poursuit l'impression de L'Écho bourguignon.
22, rue de la Juridiction
Il est né à Caen (Calvados) le 8 septembre 1856.
Il est instituteur.
Il veut utiliser une presse lithographique pour faire des cartes topographiques du canton.
Il est né le 17 septembre 1817 à Bergerac où son père était huissier.
Il est déjà libraire. Il présente sa demande de brevet de lithographe en même temps qu'un autre candidat. Le Préfet ne veut pas trancher entre eux et les deux brevets sont accordés. Le brevet de Simiant sera annulé en 1860.
11, quai Saint-Michel (août 1840) 18, rue Jean-Jacques Rousseau (1840) 10, rue Mandar (1849)
Il est né le 11 mars 1794 à Vauvert dans le Gard. Son père était bourrelier. Il est marié et père de famille. Il a été ouvrier lithographe, puis contremaître chez Senefelder, et chez Kaeppelin ; il gagnait 200 F + un avantage de 10% sur le chiffre d'affaires. Il est garde national.
Son fils Jules témoigne en 1846 : "Mon père, un des premiers, perfectionna les reports et, par l'habileté, la promptitude et la belle exécution de ses travaux, mérita et obtint une médaille que la Société d'Encouragement lui décerna en 1841." Ces propos sont confirmés par Adrien successeur de Senefelder qui écrit une longue lettre pour lui rendre justice aux dépens de Letronne qui se vante d'avoir perfectionné les transports sur pierre. Son brevet est annulé en 1855.
12, rue des Poulies (1840)
Il est né le 20 juillet 1801 à Mandres dans la Meuse. Son père était cultivateur. Il est graveur en taille-douce depuis 1824 et paie un loyer de 800 F pour son atelier de la rue des Poulies où il emploie plusieurs ouvriers. Il épouse le 14 août 1825 Anne Elisabeth Amélie Delaunay. Il meurt le 30 mars 1843.
Il est spécialisé en musique imprimée en taille-douce avec les couvertures des partitions en lithographie. Il est remplacé par sa veuve qui est mise en demeure en avril 1844 de faire la demande de transfert de son brevet.
4, rue Vide-Gousset / Place des Victoires (1850)
Il est né le 27 novembre 1822 à Vauvert dans le Gard. Son père, Jean Mandragore Simon était alors aubergiste. Il a une formation d'écrivain dessinateur qu'il emploie dans l'imprimerie de son père avant d'en prendre la direction depuis un an. En 1846, il est garde national. Il possèderait un capital de 15 000 F, qu'il tiendrait de son père. Le rapport du préfet de Police note en 1852 : "Ses opinions qui étaient un peu avancées après 1848, se sont notablement modifiées depuis trois ans, époque de son mariage. Il est aujourd'hui père de famille et paraît n'avoir d'autre soin que de faire honneur à ses engagements".
À partir de 1852 et jusqu'en 1861, il dirige un cabinet de lecture riche de 3 000 volumes (romans, voyages) pour lequel il demande, pour se conformer à la loi, un brevet de libraire ; il lui est accordé une autorisation. La Chambre des Imprimeurs lithographes lui a refusé le certificat de capacité au motif que son père et son frère sont déjà brevetés et qu'il aurait souhaité que le père démissionne en faveur de son fils cadet. Il veut poursuivre la spécialité de cartes de son père, mais faire aussi des travaux de ville.