33, rue Beaubourg (mars 1866) 100, rue Beaubourg (1856) 268, rue Saint-Denis (1850) 64-65, passage du Caire (1848)
Il est né le 23 juillet 1818 à Ribécourt (Oise). Son père était maçon. Il a fait son apprentissage d'ouvrier lithographe chez Rigo ; il y est resté travailler.
Pettré semble avoir, dès ses débuts, des associés comme en témoigne la raison sociale "Pettré, Nombral et cie" attestée en 1850. En 1856, l'imprimerie Pettré et cie se présente comme une imprimerie d'ouvriers associés, l'Association fraternelle de production. Ses spécialités sont les travaux de ville (factures, circulaires, cartes de visite, registres, billets de décès...), les brochures autographiées ; elle imprime aussi quelques cartes et plans.
60 & 61, passage du Caire (1837)
Elle est née le 18 juillet 1803 au Havre (Seine-inférieure) ; son père était imprimeur. En 1834, elle a épousé l'horloger Lachèvre dont elle a eu deux enfants. Elle a éprouvé "de longs malheurs domestiques" jusqu'à la mort de son mari le 1er mars 1837.
Quand elle fait sa demande de brevet de lithographe, elle est imprimeur en taille-douce depuis 10 ans. Elle fait des travaux de ville. En 1844, elle s'associe avec Jean Mathieu Fritz qui a obtenu, quoique allemand non naturalisé, l'autorisation d'utiliser 2 presses typographiques, puis une presse lithographique en 1841, pour la fabrication de papiers gaufrés. Elle lui sert de prête-nom alors qu'elle travaille comme brocheuse chez Wittersheim. Son brevet est annulé en 1856 car "elle a cessé d'exploiter ce titre depuis huit à dix ans", pour causes de mauvaises affaires, semble-t-il.
Il est né à Harly (Aisne) le 8 juin 1812 ; son père était meunier. Il est marié, père de famille et employé comptable chez un officier d'administration des subsistances militaires, quand il fait sa demande de brevet.
Il est né le 3 mars 1821 à Saint-Omer ; son père était coiffeur.
Son brevet est annulé en 1859 car il n'exerce plus depuis plus de dix ans.
Il est né le 9 septembre 1830 à Roanne (Loire). Son père était marinier. Il habite Dijon depuis 5 ans quand il fait sa demande de brevet.
Il reprend les trois brevets de Douillier. Son imprimerie est l'une des principales imprimeries administratives de la ville, poursuivant l'impression de l'Annuaire de la Côte-d'or. Il est condamné, le 12 mars 1859, à une amende de 1 000 F réduite, après recours en grâce à 50 F. Il cède ses trois brevets à Bernaudat, mais ce dernier lui rétrocède celui d'imprimeur en lettres le 19 février 1866 ; il le gardera jusqu'au 13 mai 1867, le cédant alors à Marchand.
15, rue Tholozé (1860)
Il est né le 29 mai 1820 à Lourmarin dans le Vaucluse. Son père était propriétaire. Il est marié et père de famille.
Il a travaillé comme écrivain lithographe dans plusieurs imprimeries dont, en dernier, celle de la veuve Carré.
Allée des Images et 7, place de la Fromagerie
Il est né le 9 février 1822 dans la Loire, à Valbenoîte (commune annexée en 1855 à Saint-Étienne). Il a été employé au bureau des moeurs.
Il a demandé en 1852 un brevet de libraire par création qui lui a été refusé. Il demande ensuite à reprendre le brevet de lithographe que lui cède la veuve Dansault chez qui il travaille, mais il se heurte d'abord à un refus : il a été confondu avec, semble-t-il, un homonyme "qui n'a pas une conduite régulière", joueur et vivant avec la sous-maîtresse d'une maison de tolérance. L'administration reconnaît son erreur et il obtient son brevet.
23, rue Notre-Dame-des-Victoires (1856)
Il est né le 8 septembre 1795 à Marseille (Bouches-du-Rhône).
Il a travaillé pour le compte de Lejolivet à l'autographie de l'Office-Correspondance des journaux français et étrangers, et reprend son brevet quand il démissionne pour corruption de fonctionnaire. L'agence d'information ayant été reprise en 1856 par Havas, il démissionne à son tour pour cause de mésentente avec ses nouveaux patrons. Le 18 juin 1858, il renonce officiellement à son brevet.
Né le 3 octobre 1810 à Lyon. Son père était emballeur.
Il était déjà papetier quand il demande un brevet de libraire qu’il obtient le 30 juin 1854. Il veut y adjoindre une activité de lithographe pour produire des étiquettes, adresses et autres travaux de ville. Il aurait quitté Oyonnax en 1856.
Il est né le 2 octobre 1822 à Lyon et mort à Paris en mars 1887.
Après avoir quitté Belley où il s'était marié en 1849, est-il venu à Paris ?
Son fils, Jean-Baptiste Émile (1850-1888), semble avoir été le directeur de l'imprimerie Jean Pezieux et fils qui imprime des chromos.
18, rue Ausone
Il possède un atelier lithographique.
Il est né le 3 novembre 1820 à Saint-Christophe-sur-Dolaison (Haute-Loire) ; son père était cultivateur. Lui-même se présente comme homme de lettres quand il rachète en juillet 1857 l'imprimerie de la veuve Guilhaume.
Il obtient ensemble les trois brevets de typographe, libraire et lithographe, mais renonce à l'exploitation du dernier qui est annulé en 1862. Il démissionnera des deux autres en 1871.
35, rue de Grenelle Saint-Germain (1866)
Il est né le 13 novembre 1837 à Guise dans l'Aisne et a été légitimé en avril 1838 par le mariage de sa mère, journalière. Venu à Paris en 1849, il a travaillé chez Deveau et Bellecher, avant d'entrer chez Laprunière dont il a épousé la seconde fille. Il utilise couramment le prénom Léon.
Au décès de son beau-père, il hérite, grâce à sa femme, de l'imprimerie et de sa clientèle, et reprend les brevets de lithographe et de taille-doucier. Il obtient en novembre 1868 l'autorisation de vendre dans son magasin de papeterie des paroissiens et des catéchismes.
Il est né le 20 avril 1822 à Clamecy ; son père était tanneur. Il est écrivain lithographe.
Il a racheté le 20 octobre 1846 l'imprimerie de Cliquet.
18, rue de Cheverus
Il est né à Bordeaux le 1er février 1841 ; son père était corroyeur. Il a été ouvrier lithographe "pendant de longues années". Après sept ans de service, il a été libéré le 31 décembre 1868.
Son brevet est expédié le 30 août 1870, mais ne lui est pas remis. Il déclare son activité de lithographe le 16 septembre 1872.
5, rue de l'Abbaye (1850) 23, rue Croix des Petits Champs (1847) 27, rue Croix des Petits Champs (1850)
Elle est née le 27 août 1794 à Lyon du premier mariage de son père, marchand de papier peint. Son père s'étant remarié, elle a pour demi-frère Charles Philipon. Elle épouse le 3 juin 1818 à Lyon, Gabriel Aubert avec qui elle aura deux filles. Après les déboires financiers de son mari, le couple décide de venir à Paris, répondant à la proposition de Philipon de fonder une maison d'édition d'estampes. Préalablement, les époux ont signé une séparation "quant-aux-biens" par laquelle Marie dont les biens sont estimés à un peu plus de 11 000 F, en reconnaît 3 000 à son époux et lui donne un pouvoir de signature ; elle continuera néanmoins à signer beaucoup de papiers. Le 14 décembre 1829, c'est elle qui signe l'acte d'association avec son demi-frère Charles Philipon pour la création de la maison Aubert. Le rapport de 1847 constate : "Elle est connue pour avoir constamment pris une part active dans le susdit établissement, concurrement avec mon mari, dit-elle". Elle possède en 1847 "un capital important" .
La mort de Gabriel Aubert ne marque pas une rupture dans la production de sa Maison. Elle reste une imprimerie éditrice d'estampes qu'elle commercialise elle-même et c'est à son administration que l'on doit la moisson d'estampes politiques suscitée par les événements des années 1848-1851. La veine satirique est toujours son domaine de prédilection, que dirige Charles Philipon. Le Charivari (qui a changé de commanditaire) et le Journal pour rire, journal d'images, journal comique, critique, satirique, lithographique, lancé le 5 février 1848, rassemblent, aux côtés de Daumier et Cham, de nouveaux dessinateurs satiriques parmi lesquels le tout jeune Gustave Doré. La révolution de 1848 suscite des séries de vues des événements (Paris en 1848, Souvenirs des journées de juin 1848), mais aussi beaucoup de caricatures politiques. Toutefois, si ces lithographies applaudissent (on ne s'en étonnera pas) à la chute de Louis-Philippe, elles n'épargnent ni Lamartine, ni Ledru-Rollin, ni Proudhon, ridiculisé par Cham avec les autres socialistes utopistes, et font surtout une satire générale des moeurs politiques. Elle se poursuit jusqu'en 1851 avec les séries de Croquades politiques, Représentants représentés, Actualités dues aux crayons de Daumier, Vernier, Cham... Le recyclage, sous d'autres habillages, des estampes parues dans journaux et livres est une ressource supplémentaire ; ainsi la Bibliothèque pour rire reprend, avec une nouvelle présentation, les physiologies publiées dix ans plus tôt. Marie Aubert imprime aussi diverses lithographies pour des publications illustrées de confrères ( comme les abécédaires de Bédelet) et édite pour son propre compte des journaux illustrés tels le Journal des couturières et des modistes (1848-1850) et, toujours, plus chic, Les Modes parisiennes, et leurs albums de modèles. Le coup d'État et le renforcement de la censure préludent à la fin d'une entreprise qui semble s'essouffler. En 1851, Lemercier reprend les presses et les pierres de dessins non politiques que laisse, à sa mort, Marie Aubert.
Il est né à Ottrott (Bas-Rhin) le 20 janvier 1805.
Il n'a pas exploité le titre obtenu pour Paris le 27 mars 1832 et demande son transfert pour Boulogne où il n'y a pas de lithographe qui exploite sonbrevet ; il a de nombreux soutiens locaux.
Les frères Piaget sont déjà libraires à Albertville et Annecy (déclaration du 6 mai 1871). Le 3 juillet 1874, ils cèdent l'activité lithographique à Gabriel Gromier, mais gardent leurs fonctions de libraires.
76, passage du Caire (1849)
Il est né le 21 octobre 1809. Il est marié et père de famille. Depuis 8 ans, il occupe une boutique dont le loyer est de 1 400 F pour son activité de graveur taille-doucier. Il semble aisé.
Comme il fait la commission en imprimerie en même temps qu'il est graveur, il décide de demander un brevet de lithographe. Il est remplacé le 4 septembre 1874 par Perrochon.
Né le 4 décembre 1795 à Paris, il est marié et père de famille. Il est propriétaire à Ivry d’une maison d’une valeur de 3 000 F.
Il a été compositeur, travaillant de nombreuses années chez un imprimeur 30, rue Madame.
21, cours Saint-Benoit
Il est papetier et se déclare libraire le 3 août 1872, installé 11, rue Portefoin à Paris. Le 11 juin 1873, il ajoute une activité d'imprimeur typographe et associé d'Alphonse Kaan, dans la société Picard-Bernheim et cie. Ils s'installent 18 rue du Sommerard et 80 boulevard Saint-Germain. Ils deviennent des éditeurs scolaires importants. À Saint-Denis, ils ont 3 presses lithographiques et une presse pour la taille-douce.
Il a demandé à remplacer comme imprimeur en lettres, lithographe et libraire, son père qui lui cède l'entreprise. Les brevets sont signés juste avant la chute de l'Empire mais ne lui sont pas expédiés. Il fait donc une déclaration pour être parfaitement en règle.
Il est né à Limoges (Haute-Vienne) le 17 février 1809. Son père était médecin. Il a une expérience de prote.
Son brevet de lithographe vient compléter ceux d'imprimeur en lettres et de libraire obtenus deux mois plus tôt. Il renonce à son brevet de libraire en 1846, puis le reprend à son confrère en 1855. Il lui verse alors 1 800 F pour prix du fonds de son cabinet de lecture. Son fils Léon, Martial lui succède en 1871.
27, rue de Paris (1854)
Il est né le 18 juin 1812 à Fontainebleau (Seine-et-Marne) ; son père était militaire en retraite. Il a d'abord été ouvrier imprimeur à Fontainebleau jusqu'en 1842, puis il a été prote pendant 7 ans.
Il obtient son brevet d'imprimeur en lettres le 7 février 1850, puis ceux de lithographe et de libraire le 20 mai, enfin celui de taille-doucier le 3 septembre 1852. Pour la lithographie, il possède 2 presses et emploie 1 écrivain et 2 imprimeurs. En 1861, il est poursuivi pour avoir repris l'impression de volumes précédemment imprimés par Beau et ne pas en avoir fait la déclaration.
Il est né à Ajaccio (Corse) le 27 avril 1823. Son père était boucher. Il a été ouvrier typographe pendant 11 ans dont 6 sur le continent, notamment chez Dumas et Cerf à Arles. Il habite cette ville depuis 1845 et prend "la part la plus active et la plus intelligente aux diverses opérations du comité électoral [...] agissant sous la seule inspiration de son dévouement à la famille Bonaparte et par la conformité de ses opinions politiques avec les vues développées dans le manifeste de l'élu du 10 décembre", selon les membres du comité électoral en 1849.
En juin 1848, il a demandé un brevet pour Ajaccio, soutenant qu'il n'y a qu'un imprimeur actif à Ajaccio, le second n'exploitant pas son brevet, et que les ouvriers corses sont obligés de venir travailler sur le continent. Il a adressé sa demande directement à Louis-Napoléon Bonaparte qui a fait suivre la demande. Faute de réponse positive, il vient à Tarascon pour reprendre l'imprimerie typographique de Jalabert et obtient un brevet d'imprimeur en lettres le 25 septembre 1850. Il y renonce en 1854 et devient commissaire de surveillance administrative du réseau ferré PLM.
3, rue de la Paix
Il est né le 6 décembre 1855 à Saint-Étienne dans une vieille famille d'imprimeurs.
Il s'associe d'abord avec Antoine Villard, puis reprend seul à son compte la librairie et imprimerie typo-lithographique.
Il est né au Mans le 10 octobre 1832 . Son père était imprimeur libraire et il a travaillé pendant sept ans chez lui comme commis libraire.
Il obtient un brevet de libraire le 1er décembre 1853 pour ouvrir une librairie "devant les bâtiments d'administration du débarcadère du chemin de fer", ce qui semble une excellente idée au Préfet. En même temps que son brevet de lithographe, il obtient celui d'imprimeur en taille-douce.
36, place de l'Hôtel de ville
Il est né à Lyon (Rhône) le 9 juillet 1797 ; son père était doreur sur métaux. Il est ouvrier typographe à Saint-Étienne depuis deux ans quand il fait sa demande de brevet.
Il obtient son brevet d'imprimeur en lettres le 27 juin 1832 et celui de libraire le 27 septembre 1854. Installé place de l'Hôtel de ville, il paie un loyer annuel de 1 000 F. À sa mort en 1857, son fils lui succède.
72, quai de Jemmapes (1873)
Il a été l'associé de Nissou à partir de 1872 dans la société G. Nissou et E. Pichot, avant de reprendre seul l'imprimerie en 1875. C'est l'une des plus importantes imprimeries parisiennes pour les étiquettes et objets publicitaires. Pour mieux concurrencer les imprimeurs d'étiquettes d'alcools et de conserves installés dans le Bordelais, il ouvre une antenne à Cognac et, en 1885, il a une succursale à Bruxelles. Pour protéger ses modèles d'étiquettes, il porte la mention : "modèle déposé exclusif à l'imprimeur éditeur". Voir notice Nissou.
Place d'Armes (1854)
Il est né le 18 août 1809 à Moutaire (Loire-et-Cher) ; son père était garde au corps impérial du génie.
Il fait sa demande de brevet conjointement avec Jules Gruat. Il participe à la vogue des inventaires pittoresques en imprimant Le Poitou pittoresque, ou Vues des monuments et des sites les plus remarquables de cette province, dessinées d'après nature et lithographiées par P. Drausin (1837) et Poitiers et ses monuments (1841), qui reprend le texte de Foucart pour les Mémoires de 1840 de la Société des antiquaires de l'Ouest, illustré par 15 lithographies d'A. Clément. Il a reçu un certain nombre de médailles qu'énumère son papier commercial : Exposition des produits de l'Industrie et des Arts (1838, 1842, 1850), Exposition universelle de Londres (mention honorable,1851) pour des timbres-poste et papiers infalsifiables. Il fabrique et imprime des papiers à lettres et des enveloppes dont un modèle breveté pour son mode de pliage et emplacements pour adresse et timbre, ainsi que toute une papeterie destinée à l'expédition (brevet pris en association avec Pierre Prosper Malapert) En 1876, il n'exerce plus et a été remplacé par Robineau.
Rue Saint-François (1850)
Il est né le 1er février 1823 à Poitiers ; son père était garde du génie. Il a fait des études de droit.
Il reprend les brevets de libraire et de lithographe de Bources ; il cède le premier en octobre 1851. Il publie l'Annuaire statistique de la Vienne, imprimé par son confrère Saurin(1845-1846).
Il est né le 26 mars 1833 à Mamers ; son père était fabricant de toiles. Ancien ouvrier lithographe, il est devenu concierge du Palais de justice de Mamers.
Il a été autorisé, en octobre 1853, à se servir d'une presse autographique pour le service judiciaire. Il demande un brevet de lithographe pour étendre cette activité à titre commercial et offrir ses services d'écrivain autographe à tous.
Il est né à Murat le 5 octobre 1834. Il dit avoir fait 12 ans de service militaire ou public, ayant fait son service militaire au 33e de ligne avant d'être commis greffier dans sa ville natale.
Il obtient le même jour ses brevets d'imprimeur en lettres et de lithographe. Il fait une déclaration de libraire le 19 mai 1873. Il est toujours en activité en 1878.
Il est né le 25 août 1791. C'est un enfant naturel dont le père est garçon orfèvre. Il est marié, père de cinq enfants. En 1827, il se porte caution de son oncle "pour des sommes considérables" et, après diverses péripéties judiciaires, manque de perdre sa librairie.
Breveté le 2 décembre 1819, il est imprimeur de la Préfecture pour un journal d'annonces judiciaires et imprimeur-gérant de L'Echo du Cantal. Par ailleurs, il imprime et vend des catéchismes, étant aussi titulaire d'un brevet de libraire. Un réfugié polonais se porte acquéreur de son brevet de lithographe en vertu de la circulaire qui promet "aide et protection aux réfugiés polonais qui voudraient dans l'exercice d'une profession honorable chercher des moyens de subsistance ", mais l'affaire ne se fait pas car sa qualité d'étranger l'empêche de prêter le serment de fidélité au Roi requis pour le brevet. En 1851, le Préfet note que le brevet de lithographe a été exploité juqu'en 1845 mais que depuis, par faute de local, il ne l'est plus. En 1841, il est condamné à une amende de 25 F, ramenée ensuite à 5 F pour défaut de timbre ; en 1850, il est de nouveau condamné à une amende de 100 F pour avoir imprimé un Compte rendu du banquet offert par les républicains d'Aurilllac, ne pas avoir tenu compte des observations du Préfet et en avoir distribué sans autorisation quelques exemplaires. La préfecture lui retire ses publications officielles, puis les lui rend, le Préfet jugeant que l'amende, ramenée à 25 F en mai 1851, est un avertissement suffisant. À sa mort, le 4 mars 1852, sa veuve reprend ses brevets d'imprimeur et de libraire (21/05/1852), puis abandonne le dernier à sa fille.
59, rue Montmartre (août 1866) 16, rue de la Boucherie (1866)
Il est né le 14 juillet 1826 à Nancy (Meurthe). Son père était pâtissier. Il est marié et père de famille. Il habite Paris depuis 16 ans et possède un capital de 40 000 F. Il a été employé pendant 2 ans à l'hôtel de la Monnaie et, depuis 1856, il travaille chez Lecocq, le constructeur de presses, comme caissier.
Il possède depuis le 15 février 1866 une autorisation pour l'emploi d'une presse à pédale et à timbre humide (modèle Lecoq) destinée à confectionner, avec des clichés en cuivre ou des cachets gravés, des têtes de lettres et des enveloppes, dont il fournit des exemples ; elle est renouvelée chaque année. Ce sont sa femme et sa fille qui l'utilisent pour fournir des papetiers, alors qu'il est toujours chez Lecoq. Il demande ensuite un brevet de lithographe pour se mettre à son compte, puis, le 23 mai 1872, il déclare se mettre à la typographie pour des travaux de ville, notamment des cartes de visite "à laminute". En juillet 1870, il avait demandé à posséder des caractères typographiques et l'administration allait le lui refuser. Il est remplacé en 1874 par Canard.
41, rue Dauphine
Il est né le 21 mars 1806 à Bourmont (Haute-Marne). Son père était cordonnier. Il est marié et père de 3 enfants.
Il est graveur en taille-douce depuis longtemps.Il a fait une première demande de brevet de lithographe qui lui a été refusé en décembre 1844 à la suite d'un rapport sévère de l'inspecteur Bailleul : manque de sobriété, conduite irrégulière, manque d'instruction (une douzaine de fautes en 10 lignes), manque de compétences en lithographie et de capitaux. Il s'est donc associé au lithographe Argentier avant de reprendre le brevet de celui-ci. Il obtient un brevet pour la taille-douce le 8 juillet 1852. Il possède huit presses dont 4 seulement seraient en activité. Il imprime des vignettes et des cartes géographiques ; il travaille pour la Société des médailles.
Rue Bourbon
Il est né le 9 décembre 1807 à Poitiers (Vienne) ; son père avait été gendarme impérial. Il a été pendant douze ans institueur communal à Châtellerault, puis directeur de l'école primaire et de l'école de dessin. Il dit abandonner son poste à cause d'une maladie des yeux.
Il obtient d'abord un brevet d'imprimeur en lettres le 19 octobre 1840 en soulignant la présence à Châtellerault d'une manufacture d'armes, une garnison, une école de dessin, des sociétés savantes, un collège, un journal, une caisse d'épargne... pour preuve qu'il existe des débouchés pour une seconde imprimerie typographique, contrairement à ce que soutient le maire de la ville. Il est alors préféré à Jacques Henry qui a fait la même demande.
33, rue des Petits-Champs (1823) 123, rue Saint-Honoré, Hôtel d'Aligre (1827) 44, rue de l'Arbre-sec (1849)
Il est né le 10 septembre 1783 à Paris. Il se présente comme architecte et le rapport de police dit qu'il cumule ce métier avec "celui de lithographe et d'artiste peintre assez distingué". Il occupe un appartement spacieux pour lequel il paie un loyer de 800 F.
À l'Exposition des produits de l'industrie française de 1823, il expose "une presse lithographique et ses accessoires". En 1825, il apparaît dans l'Almanach du commerce, dans la rubrique des fabricants de presses d'imprimerie avec, comme spécialité, les presses lithographiques portatives. Il est l'inventeur de la presse autographique, pour laquelle il a pris un brevet d'invention ; il l'a soumise à l'Athénée des arts qui, le 24 mai 1829, entend un rapport très favorable qu'il joint à son dossier, ainsi qu'une déclaration du colonel commandant le 37e de ligne qui a acquis en 1828 une presse de Pierron et s'en dit très satisfait ; le sous-préfet de Rethel partage aussi cet avis dans une lettre de novembre 1831. Il vend sa presse autographique 200 F pour le format 10 pouces sur 15. Elle utilise une plaque de métal. Il vend aussi une presse lithographique de son invention. Il a été récompensé d'une médaille de bronze à l'exposition de 1834. Son brevet est annulé en 1856 pour non exploitation.
Il est né à Montmédy le 21 septembre 1835 ; son père était tailleur, avant de devenir libraire breveté en 1856. Lui-même se dit marchand en 1863 ; peut-être travaille-t-il avec son père.
Il rachète l'imprimerie de Delalonde, ses brevets de typographe et de lithographe, ainsi que la propriété du Journal de Montmédy, ses annonces et ses traités, pour 20 000 F dont 6 000 F comptant et le reste étalé sur 10 ans. Puis il reprend le brevet de libraire de son père qui démissionne en sa faveur le 31 août 1864. Il renonce à ce dernier brevet le 4 juin 1868.
Il est né à Bannoncourt (Meuse) le 25 octobre 1804 ; son père était manoeuvre. Il est instituteur communal et publiera une Méthode pratique simplifiée pour l'enseignement de la lecture par l'instituteur communal de Stenay en 1847. Une enquête de police concernant son fils fait état de "l'influence de son père qui ne cachait pas ses tendances socialistes".
Il demande un brevet de libraire car "le traitement qu'il reçoit de la ville pour la direction d'une école gratuite est insuffisant pour l'entretien de sa famille qui se compose de huit personnes dont il est l'unique soutien". Selon les documents, il affirme qu'il en donnera la gestion à son épouse, sa fille ou l'ainé de ses fils, de façon à ne pas nuire à son métier d'instituteur. Le brevet lui est accordé le 14 mai 1845. Il fait ensuite une demande de brevet de lithographe pour le compte de son fils encore mineur, mais qu'il s'engage à former et surveiller. Une lettre envoyée en 1847 au Préfet par un imprimeur typographe de la ville s'insurge contre la possibilité qu'il soit attribué un brevet d'imprimeur en lettres à Pierson. La crainte n'était peut-être pas fondée car il n'y a aucune autre trace d'une telle demande. Après avoir démissionné en faveur de son fils, il part pour Paris.
29, rue Mazel (1859)
Il est né à Combres (Meuse) le 12 avril 1827 ; son père était instituteur.
Il demande à transférer de Stenay à Verdun ses brevets de libraire et de lithographe qu'il tient de son père et obtient un brevet d'imprimeur en lettres le 12 janvier 1856, en reprenant celui de Lippmann. Il imprime la Revue de la Meuse, devenue Le Glaneur. Il imprime certaines brochures locales par l'autographie. Il est condamné le 23 novembre 1858 à 500 F d'amende et un mois de prison pour un publication dans un journal. En 1866 (?), il fait faillite et, en 1868, il a disparu de la ville et le Préfet propose l'annulation du brevet de lithographe.
Il est né à Combres (Meuse) le 12 avril 1827 ; son père était instituteur, puis breveté libraire et lithographe. Le Préfet note avec satisfaction en 1853 que, depuis que son père "a quitté Stenay pour aller habiter Paris, Pierson a constamment voté avec les gens d'ordre".
Il remplace son père, démissionnaire, d'abord comme libraire en 1851, puis comme lithgoraphe..
Il est né le 5 mars 1791 à Dunkerque. Il fait partie de la Garde nationale.
Après avoir obtenu son brevet de lithographe, il fait, en 1832, une demande de brevet d'imprimeur en lettres qui lui est refusé. En 1840, il demande à transférer son brevet à Leffrinckoucke, puis y renonce. Son brevet est annulé en 1862 car l'enquête établit qu'il ne l'exploite plus depuis 1856.
Il s'est d'abord déclaré libraire le 14 mai 1872, avant de se dire typographe et lithographe.
Il est né le 4 août 1851 à Saint-Gaultier (Indre).
Il prend la suite d'Alfred Aupetit comme typographe et lithographe.
Il est né le 10 mars 1826 à Déols (Indre). Il a été exempté de service militaire comme fils unique d'une veuve. Il a longtemps habité Chateauroux avant de venir à Bourges où il a travaillé comme prote, puis directeur de l'imprimerie de Manceron, son demi-frère.
Il a repris en même temps les trois brevets et l'établissement de Manceron.
6, rue de la Vieille Monnaie (1845) 14, rue Thibaudaté 16, quai de Gesvres 11 rue de Crussol (1850)
Il est né le 7 novembre 1809 à Marseille (Bouches-du-Rhône). Son père était maréchal ferrant. Il a fait ses études chez les frères des Ecoles chrétiennes. Il est écrivain lithographe de formation. Il a travaillé chez Beisson à Marseille, chez Guichard à Avignon et chez Brun à Lyon.
Il a été breveté pour Marseille le 11 mars 1831 mais, dès 1833, il est installé à Paris. Il imprime des feuilles d'éventail et, en mars 1842, "il a reçu commission d'imprimer pour le compte de la maison Grandmaison un papier bleu pour imiter les éventails anglais couverts de dessins imprimés". En 1843, il demande l'autorisation de posséder une presse typographique pour fabriquer des étiquettes gaufrées pour la parfumerie, sa nouvelle activité ; il l'obtient le 29 avril 1843. L'imprimerie fait faillite en 1848 avec un actif de 11 612 F et un passif de 13 077 F. Après la mort de son mari en 1847, sa veuve, Marie Augustine Aglaé, continue à exploiter l'imprimerie pour les feuilles d'éventails, d'écrans, les étiquettes pour parfumeurs et articles de bonbonerie en or, argent et couleurs. Ses affaires ayant renoué avec la prospérité, elle veut régulariser sa situation, mais entre-temps elle s'est remariée avec un Prussien nommé Ernest Kees qui dirige son atelier, et, pour cette raison, ne peut obtenir un brevet. L'Annuaire général du commerce recense encore Pignatel (Ernest Kees successeur) en 1850, puis "Ernest Kees, successeur de Pignatel, éditeur de feuilles d'éventails dans le plus ouveau goût, genre riche et ordinaire" en 1855.
13, route de Saint-Junien
Il est né à Sassenay (Saône-et-Loire) le 10 juin 1850.
Il est né le 1er juillet 1823 à Saint-Esprit (Landes) ; son père est commis chez un marchand. Il a travaillé près de vingt ans chez Lamaignière à Bayonne. Il est veuf et père de deux enfants.
Il a d'abord demandé et obtenu le 20 avril 1855 un brevet pour Saint Esprit, mais il n'en a pas fait usage. Il demande le transfert de son brevet pour Bayonne qu'il obtient puisque Saint-Esprit et Bayonne ont été réunies par la loi du 1er juin 1857 et qu'il y a, après la mort de Lamaignière et l'annulation de son brevet, un breveté de moins.
5, rue des Grands-Augustins
Il est né à Paris le 27 mai 1816 ; son père était imprimeur. Il a reçu, dit le rapport de la Préfecture, une"fort belle éducation". Il est marié et père de famille.
Il a succédé en 1846 comme imprimeur en lettres à son père avec qui il travaillait déjà depuis longtemps ; il a reçu en même temps un brevet de libraire par création. Il est propriétaire du Journal de la Librairie, fondé par son père, et imprime le Journal des villes et des campagnes. Il a besoin d'un brevet de lithographe pour imprimer l'Almanach de ce journal ; il y renonce rapidement. En janvier 1876, il s'associe avec Désiré Dumoulin et l'imprimerie devient Pillet et Dumoulin.