27, rue Michel le Comte
Né le 18 novembre 1830 à Paris.
37, rue Michel Le Comte (1849) 11, rue du Perche
Né le 29 octobre 1826.
Il exploite 3 presses de son père pour la reproduction des éventails.
Il est né à Maubeuge le 5 août 1817 ; son père était marchand. Il a travaillé pendant 15 ans comme compositeur puis correcteur, notamment chez le président dela Chambre des imprimeurs dont son beau-frère est l'associé.
Il a obtenu son brevet d'imprimeur en lettres le 3 octobre 1848 et, en 1853, il en demande le transfert pour Maubeuge, arguant que la ville est un centre manufacturier en expansion grâce notamment à la ligne de chemin de fer allant de Saint-Quentin vers la Belgique. Il n'est pas suivi. Il demande donc un brevet de libraire pour Quesnoy, qu'il obtient le 10 octobre 1853, puis un brevet de lithographe. Il se démet de ses brevets de libraire et de typographe à l'automne 1861 (son brevet de lithographe sera annulé), vend ses biens et part pour Paris. Il a le projet de publier un travail biographique pour lequel il demande en vain un brevet d'imprimeur en lettres pour Boulogne, dans la banlieue proche.
143, rue de Paris
Il fait rapidement faillite en 1878. Le syndic chargé de régler ses affaires est Augustin Rémy.
16, rue Haxo
Il est né le 21 juin 1817 à Limoux (Aude). Son père était orfèvre. Il est ouvrier lithographe et veut se mettre à son compte. Il est marié et père de deux enfants.
Il a abandonné sa femme et "s'est allié avec des gens de mauvaise foi." Il est devenu gérant d'une banque d'échange et, inculpé pour détournement de fonds et abus de confiance, il se retrouve en prison. Il est, d'autre part, condamné pour exploitation d'une presse clandestine le 21 septembre 1854, ce qui lui vaut encore six mois de prison et 10 000 F d'amende. Bien qu'il soit incapable de payer une telle amende et que sa femme, très honorable, ait la charge de ses deux enfants, la peine est confirmée.
27, rue des Grands Degrés (1841) 10, rue des Trois Portes 55, rue Saint-Victor 6, rue des Fontaines du Temple 5, rue des Cinq Diamants (1836) 32, rue Saint-Denis (1831)
Né le 22 mai 1808.
Il est graveur et taille-doucier ; il vend également des ustensiles d'imprimerie. Il publie L'Écho des imprimeurs. Il fait faillite en 1838 avec un actif de 6 910 F et un passif de 6 701 F. Il demande un brevet de libraire en 1839 qui lui est refusé car il est soupçonné de placements frauduleux. Redevenu ouvrier, il fait la demande, en 1856, d'un transfert de son brevet de lithographe pour Nantes où il habite désormais ; sa demande est rejetéecar le nombre des lithographes est jugé suffisant.
rue Claude Vellefaux (1861) 53, rue des Vinaigriers
Né le 28 février à Rambouillet. Son père était sabotier.
Il est décorateur sur porcelaine et a inventé un procédé à partir de la chromolithographie spécifique à la porcelaine (décalques de dessins sur porcelaine). Il a obtenu l'autorisation le 7 mars 1854 de posséder une presse lithographique et fait plus tard la demande d ebrevet ainsi que l'autorisation d eposséder une presse en taille-douce pour exploiter un nouveau procédé de chromoIl possède également un atelier de décoration sur porcelaine. Il exploite 4 presses lithographiques et 1 presse en taille-douce.
Né le 6 octobre 1799.
Il est l'élève de M. Huet, professeur de peinture au Muséum d'histoire naturelle. Il s'occupe depuis 10 ans de travaux, dessins, peintures et lithographies ayant trait à l'histoire naturelle.
5 et 7, rue Joquelet (1864)
Il est né le 20 avril 1819 à Paris. Son père était tripier
Il est également breveté taille-doucier en 1852. Il est remplacé par sa femme car il est atteint d'aliénation.
32, rue des Marchands
Il exerce depuis 1870 mais ne fait sa déclaration qu'en juin 1877. Il a racheté le matériel de Clément Saint-Just.
Il est né le 11 août 1803. Il a 20 ans d'expérience acquise dans une imprimerie de Saint-Denis.
Il est architecte de formation.
Avec un associé, Pierre Étienne Chapet, il a commencé une Galerie française ou Portraits inédits des personnages célèbres..., arrêtée à la 4e livraison, puis il s'est associé avec Charlotte Joséphine Sohier à partir de mai 1822 dans la société Sohier et cie. Il a versé dans la société la propriété de son brevet et laisse la responsabilité financière de l'entreprise à son associée et gérante.
11, rue de Mons (1861)
Il est né à Paris le 9 septembre 1822 ; son père, typographe de formation, possède bientôt l'imprimerie la plus importante de Valenciennes. Il meurt le 20 avril 1871.
Il reprend le brevet d'imprimeur en lettres de son père avec qui il travaillait, en même temps que son brevet de lithographe. "Le journal qu'il dirige [L'Écho de la frontière] seconde la politique du gouvernement", note avec satisfaction le Préfet. Il imprime aussi L'Impartial que son père avait repris à Delescluze et qui apporte aussi son soutien à l'Empire. Il obtient un brevet de libraire le 30 août 1864. À sa mort, sa veuve lui succède. La production de son imprimerie diffère peu de celle de son père. Il utilise la lithographie pour quelques illustrations de livres qu'il imprime, pour des primes données aux abonnés de son journal, et fait des travaux de ville.
27-29, rue de la Nouvelle-Hollande (1828) 9, rue de Mons (1834)
Il est né à Valenciennes le 27 décembre 1796 ; son père était imprimeur. Il a été compositeur chez Ballard à Paris pendant 6 ans.
Il obtient un brevet d'imprimeur en lettres le 17 janvier 1826, puis demande en 1828 un brevet de lithographe. Il doit insister pour l'obtenir, en soulignant la difficulté à faire vivre l'imprimerie à Valenciennes et à rivaliser avec les bas prix de Paris. Son imprimerie est pourtant considérée en 1833 comme la plus importante de Valenciennes. Il imprime L'Écho de la frontière, journal politique, littéraire, commercial et judiciaire des arrondissements de Valenciennes et d'Avesnes qui succède aux Petites affiches, annonces et avis divers. Il reprend en août 1848 L'Impartial d'Henri Delescluze et, en janvier 1852, substitue au sous-titre "Journal des intérêts démocratiques" celui, plus prudent, "Journal politique, littéraire et artistique". Il travaille pour la municipalité, pour la Société d'agriculture, des sciences et des arts, pour les catalogues de la Bibliothèque et du Musée...
89, passage du Caire 17, passage du Caire (1861) 17, passage Kuszner
Né le 15 avril 1827 à Paris.
Ouvrier lithographe de formation, il échange son brevet obtenu pour Belleville en 1856, contre celui-ci pour Paris. Il est également breveté imprimeur en 1860 et taille-doucier. Il imprime étiquettes et emballages illustrés : chocolat de l'Étoile (1861), chocolat Pour tous (1865)... En 1870, il imprime une grande quantité d'affiches officielles. Après l'entrée des Versaillais dans Paris, les imprimeurs de l'Imprimerie nationale se replient dans son imprimerie de Belleville pour y imprimer leurs dernières affiches de la Commune.
8, rue de Jarente (1870) 6, rue de Jarente (1857) 69, rue des Noyers (1854) 89, rue du Temple (1847) 3, place du Doyenné
Il est né le 11 février 1811 à Paris. Son père était marchand épicier. Il a été condamné en 1849 à 3 mois de prison et 3 années d'interdiction pour vote sous un faux nom, peine commuée en 8 jours de prison et 3 ans d'interdiction. Il meurt le 6 novembre 1870.
Il est autorisé à posséder une presse en taille-douce en 1852. Il a une production très importante et variée : outre les travaux de ville, il imprime affiches de librairie et de spectacles, couvertures d'ouvrages, des jeux pour enfants (Bazar alphabétique), etc. Il est élu comme représentant des maîtres imprimeurs dans la Commission mixte de mars 1848 et secrétaire de la Chambre des imprimeurs lithographes de Paris (1869).
Boulevard de Bretonni
Il est né le 28 novembre 1828 à Lissay (Cher). Son père était brigadier forestier et sa mère journalière.
Il était précédemment imprimeur à Saint-Amand (Cher) où il habitait depuis 1852. Il reprend les trois brevets de Blondat.
Les deux frères Jules et Georges Protat succèdent à leur père Philibert Emile.
51, rue du Four St Germain (1859) 34, rue Mazarine (1857) 11, rue Jacob (1855) 7, rue Guénégaud
Né le 29 août 1806 à Illiers. Son père était militaire.
Il a fait son apprentissage chez Lasteyrie, il fait une première demande en 1828 mais ne l'obtient pas. Il est lithographe depuis 29 ans chez Aubert et Philippon et Thierry. Le directeur de son imprimerie est le Sieur Heger.
16, rue du Parlement
Il est né à Pauillac (Gironde) le 10 juillet 1832 ; son père était employé des douanes. Il a été ouvrier lithographe chez plusieurs imprimeurs bordelais.
Il a repris le matériel et le brevet de Chauve. A partir de 1871, associé avec Chaubin, il domine le marché bordelais des étiquettes de vin. Il a une clientèle de propriétaires exploitants mais surtout de négociants français et étrangers. Il peut leur offrir un vaste choix de styles, du plus sobre au plus exubérant. Il imprime aussi les étiquettes d'autres produits : Jambon des gourmets à la gelée Fontan, 1873
Rue de Naples
Il est né à Lille (Nord) le 7 août 1839.
Il crée un atelier de typo-lithographie.
10, rue Neptune
Il est né au Croisic (Loire-inférieure). Son père était surnuméraire à l'enregistrement des Domaines. Il est bachelier ès lettres. Il collabore depuis 7 ans à L'Armoricain comme correcteur et secrétaire de rédaction.
Il a racheté avec son beau-frère Bouët l'entreprise de Come dont la faillite avait été prononcée en 1839 et qui a été vendue aux enchères le 27 janvier 1840. Ils ont le soutien de la Préfecture qui veut empêcher que l'entreprise qui imprime le journal local ne tombe dans des mains "anarchiques". Toutefois, la vente et le transfert du brevet sont l'objet de réclamations de la part de créanciers et de Come lui-même. Bouët, qui "depuis huit ans fait vivre une feuille loyaliste et a réduit l'anarchie au silence", et Proux en appellent au Préfet pour hâter la résolution du conflit car ils se sont lourdement endettés et sont pressés d'exploiter l'imprimerie et le journal. Proux obtient en même temps les brevets d'imprimeur en lettres et de lithographe en mai 1840. Il semble que l'un des deux beaux-frères, au moins, cherche à se désengager rapidement de l'affaire puisque, dès 1843, une annonce offre la direction de l'imprimerie à qui prendrait une participation financière d'un tiers dans l'entreprise. Elle est finalement cédée au début de 1845.
Il est né à Carpentras (Vaucluse) le 20 septembre 1840.
Il reprend l'activité de typographie et lithographie de l'ancienne imprimerie Gauthier.
Grand'Place
Il est né à Saint-Brieuc le 7 août 1803, dans une famille d'imprimeurs depuis quatre générations, qui a fondé le premier et le plus considérable établissement dans cette ville. Son grand'père a été maire de Saint-Brieuc en 1816. Quand son père se retire en 1833, il lui laisse la conduite d'une l'imprimerie qui possède quatre presses et n'a que Guyon comme concurrent. Il reste fidèle aux engagements politiques et religieux de sa famille et affiche des opinions légitimistes. Il est membre de plusieurs sociétés savantes. Il meurt le 6 décembre 1879 ; son fils Ludovic lui succède, rapidement associé à son frère René qui, à partir de 1890, dirige seul l'imprimerie.
Il obtient en même temps les brevets d'imprimeur en lettres (il n'avait pas encore demandé le transfert de celui de son père) et de lithographe. Par ailleurs, il rachète une fabrique de papier qui emploie dix ouvriers et, malgré les pertes subies au moment du passage du rite parisien au rite romain qui périme ses stocks de missels, il renoue avec la prospérité. En 1860, il emploie 12 ouvriers imprimeurs. Outre des ouvrages religieux, spécialité traditionnelle de cette imprimerie, il publie des livres d'histoire régionale, des ouvrages en breton et des mémoires de sociétés savantes (Société archéologique et historique des Côtes-du-nord, Association bretonne). Il participe à la fondation, en 1848, de La Foi bretonne qui défend ainsi que son almanach La Famille bretonne, des positions conservatrices et légitimistes qui lui valent les réserves de l'épiscopat et la surveillance de l'administration. Ainsi, le Préfet, se méfiant de son activisme politique et de l'ardeur de son zèle religieux, fait saisir une brochure en breton Au sujet de sa Sainteté le Pape et, après l'avoir fait traduire, décide de la saisie des exemplaires car "sa publication pourrait avoir de fâcheuses conséquences en égarant l'opinion des campagnes". La Foi bretonne, devenue en 1868 Le Breton, cède la place en 1870 à L'Indépendance bretonne, journal catholique, politique, littéraire et commercial, puis journal d'action politique et religieuse, et poursuit le combat des conservateurs, désormais contre la République.
C'est une manufacture de produits chimiques, établie à Ivry depuis 1858. Elle est le fournisseur unique de l'Imprimerie nationale pour les encres d'imprimerie depuis 1869. Elle possède depuis le 1er juillet 1870 un brevet pour une presse typographique.
29, rue Besançon (1806)
Il est né à Dijon (Côte-d'or) le 17 juin 1779 ; son père était manouvrier.
En 1820, il obtient d'abord un brevet de libraire le 26 mai, puis un brevet d'imprimeur en lettres le 17 août qui sont la régularisation d'une activité ancienne : sous l'Empire, il imprimait déjà livres de dévotion, almanachs, abécédaires, etc. Il fabrique aussi "des registres de commerce et d'administration publique" et souhaite, en 1832, s'adjoindre la lithographie jugée plus rapide et moins coûteuse pour imprimer circulaires, mandats, billets et autres imprimés commerciaux. À cette époque, il emploie 12 ouvriers et possède deux presses typographiques (et bientôt une troisième). Il fait aussi de la reliure et de la dominoterie. À sa mort, son fils lui succède.
Il est né le 26 mai 1817 à Dole. Il travaille depuis plusieurs années dans l'imprimerie de son père.
À la mort de son père, il reprend son entreprise et ses trois brevets.
Il est né à Aire (Pas-de-Calais) le 28 juillet 1793 ; son père était charpentier. Il est bachelier ès lettres. Il meurt le 11 octobre 1857.
Il a d'abord obtenu un brevet de libraire le 20 février 1827, mais s'est vu refuser un brevet d'imprimeur en lettres en 1830. À sa mort, sa veuve reprend ses brevets.
Il est né à Pau le 5 mai 1841 ; il ne sera légitimé qu'en août 1845 par son père qui est paveur. Il est écrivain lithographe
Il est né le 9 juillet 1818 à Orléans ; sa mère, célibataire, était lingère. Il dirige depuis vingt ans l'imprimerie de Pagnerre, puis Laurent. Il est vice-président du Conseil des prudhommes.
Il reprend ensemble les brevets d'imprimeur en lettres et de lithographe de Laurent.
Il est né le 22 février 1850 à Agde.
Il est lithographe et typographe. Il possède 1 presse lithographique, 1 presse typographique à pédale et 1 presse à rogner.
78 & 79, passage du Caire
Elle est née le 24 novembre 1829 à Joigny dans l'Yonne ; son père était boucher.
Elle obtient le brevet de lithographe à cause de son veuvage et elle démissionne lors de son remariage. Elle fait des travaux de ville mais, en 1854, imprime un bi-mensuel L'Esprit, journal des élèves.
61-63, Rue Basse
Il est déjà installé typographe depuis le 21 décembre 1871.
Il est né à Beuvillers (Calvados) où son père était toilier.