7ter, rue Bergère (1844)
Il est né le 8 septembre 1811 à Belleville (Seine) ; son père était jardinier. Il a eu une formation de graveur, travaillant chez des dessinateurs de Paris et de province et parfois à son propre compte ; il a ensuite appris la lithographie chez Lamare, puis Garrapit depuis trois ans.
Il possède 5 presses, 60 pierres et 10 ouvriers, le tout d'une valeur de 40 000 F. Il loue son brevet au couple Bonnaire / Florentine Girard. À la mort de Bonnaire, Florentine Girard reprend le brevet de Pelletier avec l'accord des créanciers de l'imprimerie.
29, passage Bourg-l'Abbé 12, rue Portefoin (1834)
Il est né le 3 juin 1779. Il a été capitaine dans la 7e légion de la Garde nationale pendant 20 ans. Il se plaint d'avoir perdu son imprimerie en lettres d'une valeur de 80 000 F au moment de la création des brevets par la loi de 1811. Il était alors associé avec son père dont l'imprimerie fit l'objet d'un rapport très défavorable de la part des inspecteurs et, par suite, fut supprimée ; elle n'utilisait qu'une seule presse, ce qui rend peu probable la valeur annoncée.
Il s'était mis à la taille-douce après la suppression de l'imprimerie paternelle et veut s'adjoindre la lithographie qui, sinon, lui fera une trop grande concurrence. Il possède 3 presses en activité rue Portefoin et il en a installé une quatrième rue Bourg-l'abbé qui fabrique des registres "pour presque tous les commerçants du quartier". Découvert en 1837, il demande une autorisation qui lui est refusée. Est-ce un hasard si son fils Alexandre demande peu après un brevet de lithographe pour exercer à cette même adresse alors qu'il ne semble pas avoir une expérience professionnelle à faire valoir ? Il fait des travaux de ville. Il est remplacé par Bulard, son gendre qui travaillait avec lui depuis longtemps.
Né le 9 décembre 1807 à Melle. Son père était lieutenant au 79e régiment d'infanterie de ligne en 1807.
Professeur de dessin, de mathématiques élémentaires et d'arpentage à l'Ecole normale primaire où il a l'occasion de professer l'écriture et le dessin, Il obtient un brevet de libraire le 18/12/1835.
21, cours Portal
Il possède un atelier lithographique.
9, quai des Grands-Augustins (1837)
Il est né le 5 septembre 1801. Il a fait son apprentissage chez l'imprimeur en lettres Lebègue, puis a travaillé dans plsuieurs autres imprimeries avant de revenir chez Lebègue comme compositeur. Il s'est mis à la lithographie ensuite chez Duvert. Il a été sergent de la Garde nationale. Il est marié et père de famille.
Ses 18 mois d'apprentissage de la lithographie avait pour but la reprise de l'imprimerie Duvert. Son projet, en 1833, est de s'associer avec l'imprimeur en lettres Baudouin qui, dans le même local du quai des Grands Augustins, au 2e étage, exploiterait une presse avec deux ouvriers tandis qu'il occuperait le rez-de-chaussée avec la boutique et la lithographie. L'administration ayant refusé cet arrangement, il se sépare de Baudouin et obtient son brevet de lithographe. Il souhaite exploiter 2 presses et employer 1 écrivain et 1 ouvrier lithographe. Ayant fait de mauvaises affaires, il vend à Bécu et devient commissionnaire en imprimerie . En 1850, il fait une nouvelle demande de brevet de lithographe, soulignant que Bécu n'exploite plus depuis longtemps son brevet ; on pense même qu'il est mort. Sa demande est repoussée le 9 janvier 1850 au motif qu'il n'a pas de ressources et ferait de nouveau faillite.
Il est né le 2 octobre 1814 à Toulon (Var). Son père était commis aux vivres. Du 12 octobre 1829 au 27 août 1836, il a été apprenti, puis ouvrier chez Aurel à Toulon.
Il épouse l'une des filles de la veuve Bousquet, qui se démet en sa faveur de son brevet d'imprimeur en lettres (22 juin 1839).
Il était établi à Paris et vient s'installer à Saint-Lambert où il édite un journal de musique militaire, L'Echo parisien. Il pratique typographie, lithographie et taille-douce.
62, avenue de Saint-Ouen (1873) 7, rue Trézel (1871)
Il est éditeur du journal de musique militaire L'Écho parisien. En 1871, il déclare aussi avoir l'intention d'être imprimeur en lettres, libraire et taille-doucier. Il transfère son établissement en Seine-et-Oise, à Saint-Lambert en 1873.
23, rue Courthardy
Il crée une librairie doublée d'un atelier de typographie et lithographie.
6, rue Beauregard (1837) 249, rue Saint-Denis
Il est né le 20 septembre 1813 à Meudon (Seine-et-OIse). Son père était jardinier.
Graveur et écrivain sur pierre, il s'est associé, en 1834 ou 1835, au lithographe Boulangé dans la société Boulangé et Pelvilain. Il rompt cette association pour demander un brevet à son nom. Au bout d'un an, il vend son "établissement" à Paul Dupont pour 2 500 F. En 1841, il écrit à l'administration , prétendant n'avoir pu s'établir en 1837, mais être prêt à le faire désormais ; toutefois il a perdu son brevet et en demande un duplicata. Après enquête du commissaire Bailleul, l'administration découvre qu'il l'a vendu à Dupont.
95, rue Sedaine (1877) 226, rue Saint-Martin (juin 1868) 34, rue de Montmorency (mars 1868) 32, rue de la Fontaine-au Roi (janvier 1868)
Il est né le 28 octobre 1826 à Roanne (Loire). Son père était marinier. Il a été représentant de la compagnie générale de navigation fluviale et maritime. Il a travaillé comme ouvrier lithographe chez Decker, puis chez son beau-frère dont il a racheté le fonds le 1er janvier 1868.
Le 26 juillet 1877, il se déclare libraire.
Né le 3 février 1820 à Wiancourt dans l'Aisne. Son père était fabricant.
Il a travaillé chez le sieur Doloy qui en a fait son directeur d'établissement. Il a déjà reçu un brevet d'imprimeur en lettres (17/10/1854) en remplacement du sieur Doloy et imprime le Courrier de Saint-Quentin. Il demande un brevet de lithographe pour pouvoir faire les dessins des ouvrages qu'il imprime. En 1877, il est toujours actif puisqu'il fait une déclaration d'imprimeur en lettres.
9, rue des Argentiers (1854)
Il est né à Bordeaux le 4 février 1826 à Bordeaux ; son père était cordier.
Sa demande de brevet par création, ayant été rejetée, il la renouvelle six mois plus tard en présentant la démission d'Amic.
15, rue de Clichy (1869)
Il est né le 16 mars 1843 à Paris. Il est marié et père de famille.
Il a été ouvrier lithographe chez Fernique, puis directeur avant de racheter le fonds pour 26 000 F. Il emploie 11 ouvriers. Il reprend aussi le brevet de libraire de Fernique et obtient un brevet de taille-doucier par création. Il est spécialisé dans les cartes de visites et les factures. Il est remplacé en 1877 par Claude Videlet.
23, quai de la Fosse (1865)
Il est né le 5 juin 1824 à Besançon (Doubs) ; son père était tailleur de pierres. Il est écrivain lithographe.
Il imprime des partitions de danses de salon, des chansons, et divers textes autographiés. Son fils lui succède. L'imprimerie Jules Péquignot fils imprime des étiquettes pour les Sardines royales de Roumanie (1881)
Il est né le 29 avril 1790 à Saint-Andéol-le-Château (Rhône) ; son père était cardeur de soie. Il est lui-même chef d'atelier pour la fabrication des étoffes de soie. Il meurt le 3 mai 1842.
18, rue de Vauzelles
Il pratique lithographie et taille-douce.
13, rue de Jussieu
Elle assure la transition entre son mari et son fils.
Il est né le 19 décembre 1806 à Longjumeau ; son père était marchand grainetier. Il est artiste peintre et travaille comme décorateur sur porcelaine.
Il a inventé et breveté un procédé de décoration sur porcelaine et voudrait faire des essais de chromolithographie sur porcelaine. A défaut d'un brevet d'imprimeur en lettres qui lui est refusé le 18 novembre 1858, il demande, sans plus de succès, l'autorisation de posséder 14 kg de caractères typographiques.
25, place de l'Hôtel de ville
Il est libraire et utilise une presse typographique et une presse autographique.
2, rue du Cygne (mai 1864) 3, rue du Cloître Saint-Jacques l'Hôpital (1851)
Il est né le 25 juillet 1821 à Paris. Il est d'abord employé dans la papeterie, puis devient pendant trois ans imprimeur lithographe
Il rachète un fonds de lithographie pour 15 000 F et paie un loyer de 1 200 F. Il possède 8 presses. Il veut se spécialiser dans les lithographies commerciales : "grande fabrique d'étiquettes bleues, dorées et gommées en boîte pour l'exportation ; impressions en tous genres" dit l'Annuaire général du commerce en 1850. En 1855, son frère, papetier en gros, rachète l'imprimerie d'Ourback et lui en confie la direction.
5, rue de la Grande Truanderie (1857) 173, rue Saint-Denis (janvier 1857) 32, rue Bourg l'Abbé (1855)
Il est né le 27 novembre 1811 à Paris.
Il est établi papetier en gros depuis 17 ans, paie un loyer de 5 000 F et emploie une douzaine d'ouvriers. Ayant racheté l'imprimerie d'Ourback, il veut en confier la direction à son frère Auguste breveté lithogaphe.
8, rue du Parc royal (septembre 1864) 65, rue Galande (1863)
Il est né le 30 novembre 1811 Nantes (Loire-inférieure). Son père était boulanger. Il est ouvrier lithographe.
Sa demande de brevet en novembre 1862 fait débat à cause de son orthographe que le commissaire Gaillard juge loin d'être "admissible". "Toutefois comme le pétitionnaire doit se borner exclusivement à des impressions de couleurs diverses et opérées simultanément", il en appelle à la bienveillance du ministre. Perdriau prend des leçons et envoie en janvier 1863 une lettre témoignant de ses progrès ; il est breveté. En 1864, il possède 10 presses. Il imprime des livres de prières illustrés. Son imprimerie est vendue en 1866 : il possède alors 19 presses, dont 7 (?) presses à satiner.
Il est né le 2 septembre 1818 au Puy-Notre-Dame (Maine-et-Loire). Son père était bourrelier-sellier. Il est professeur de dessin et d'écriture au collège de Confolens. Lors de l'enquête de 1865, son brevet est annulé pour cause d'inexploitation.
Il fait observer qu'il n'y a pas de lithographe dans un rayon de 60 km et se propose de travailler pour l'administration.
Il est né le 26 mai 1822 à Guéret (Creuse) ; son père était avocat. Il a été instituteur communal à Chateauneuf-sur-Loirejusqu'en 1850, puis il est devenu commis greffier au tribunal de commerce d'Orléans.
Il veut augmenter ses revenus en faisant des travaux d'autographie pour les administrations en dehors de ses heures de travail au greffe.
Il est né le 11 novembre 1837 à Bagnères-de-Bigorre ; son père était imprimeur. Il a travaillé chez l'imprimeur Carrère à Tarbes entre 1855 et 1857, puis à Paris, chez Pérès et chez Faye de 1863 à 1866.
Il est né le 7 février 1817 à Paris ; il est l'enfant naturel d'une marchande lingère. Il s'est formé à la lithographie pendant 5 ans chez des lithographes parisiens.
Elle est née le 16 décembre 1816 à Bagnols ; son père était militaire de 1792 à 1815 et il a a été décoré de la médaille de Sainte-Hélène ; il est devenu ensuite chaudronnier. Elle a épousé l'imprimeur Broche qui est mort en septembre 1858. Elle est mère de cinq enfants.
Elle reprend les brevets de lithographe et de typographe de son mari, mais demande à pouvoir transférer son imprimerie à Marseille car son mari travaillait pour la compagnie du PLM qui a déplacé cette activité dans cette ville. Cela lui est refusé le 13 mars 1861. En 1877, elle déclare être installée à Marseille, régularisant une situation qui dure depuis 1870.
31, rue Bouquière (1854)
Il est né à Bordeaux le 29 mai 1816 ; son père était charpentier de marine. Il a été exempté de service comme fils de veuve et il a déjà une longue expérience de la lithographie.
En 1865, il est dénoncé par un candidat malheureux au brevet de lithographe comme exerçant depuis 14 ans comme contremaître lithographe dans les bureaux de la Compagnie des chemins de fer du Midi ; le préfet de la Gironde doit reconnaître qu'il "prête pendant une partie de la journée son concours dans les bureaux de la gare du Midi, mais qu'il continue à exploiter le reste du temps chez lui son atelier de lithographie où il n'admet pas d'ouvriers étrangers, sa femme et son fils suffisant à la besogne."
Il a fait une première déclaration en septembre 1870 qu'il a dû réitérer le 30 juin 1871, n'ayant pas reçu de réponse pour la précédente. Il est aussi typographe.
2, rue Planturable
Son père est imprimeur. Il est sourd.
Il ouvre un atelier lithographique.
8, rue du Collège
Il est né à Paris le 14 février 1826. Il est ingénieur civil.
Il a racheté l'entreprise de Charles Antoine Thomas qui semble n'avoir jamais ouvert de librairie. Lui-même se contente d'être typographe et lithographe.
18, rue du Haxo
C'est dans son atelier que se formèrent à la lithographie les mineurs Melchio et Benenti qui furent condamnés en 1874 pour faux-monnayage.
Ils sont négociants.
Ils utilisent professionnellement une presse autographique.
55, rue de la Vicomté
Il est né en 1801. Il a fait ses études au collège de Rouen et épousé la fille de l'un des pricipaux papetiers de la ville. Il a toujours travaillé dans l'imprimerie paternelle. Il est juge au tribunal de commerce, membre de l'Académie des sciences de Rouen et de plusieurs sociétés savantes. Il meurt en 1877.
Il a repris les trois brevets de son père, en s'installant dans les locaux de la rue de la Vicomté et il est, comme lui, l'imprimeur de la Préfecture. C'est le grand imprimeur local. Il est mentionné parfois comme Periaux le jeune car son frère aîné Émile est aussi installé imprimeur en lettres, à Rouen au 26 de la rue Percière. Il s'était initié à la lithographie avec Lacroix l'ouvrier lithographe de son père. Quand il lui succède, il fait venir de Paris un écrivain lithographe et un ouvrier. Ils impriment quelques portraits de personnalités locales et des en-tête de partitions. À partir de 1833, il illustre par la lithographie les travaux d'érudition régionaux, notamment pour la Revue de Rouen et la Normandie, et fournit de petites revues éphémères (L'Indiscret, Le Frondeur, La Clochette) en portraits, principalement d'acteurs. Après la disparition en 1852, de la Revue de Rouen, il fournit encore des illustrations pour de petits journaux locaux comme Le Tam Tam, Le Tambour, Le Petit Journal. Hippolyte Bellangé, devenu conservateur du musée de peinture de Rouen en 1836, est l'artiste le plus connu dont il ait imprimé les lithographies.
Il est né en 1761 et meurt à Rouen le 16 décembre 1836. Il est membre de l'Académie des sciences, arts et belles-lettres de Rouen depuis 1805 et juge au tribunal de commerce de Seine-inférieure.
Établi imprimeur depuis 1793, fondateur du Bulletin commercial et maritime et d'annonces, il reçoit son brevet d'imprimeur en lettres le 20 novembre 1818 et celui de libraire le 1er août de la même année. Il est l'imprimeur de la Préfecture. Il fait venir à Rouen un ouvrier lithographe, Lacroix, pour l'initier, lui et son fils, à la lithographie. Les premières lithographies dues à Brevière, sont réalisées en mai 1819 et déposées le 4 juin 1819. S'ensuit une petite production signée d'artistes locaux comme Le Carpentier et Hyacinthe Langlois. Lacroix qui semble en partie responsable d ela médiocre qualité des estampes quitte Rouen, et Périaux abandonne quasiment l'impression lithographique. Il y revient à l'instigation de Sauveur Perruche en 1821, puis abandonne à nouveau au début de 1822. Il aura imprimé quelques paysages et vues de Rouen, et des portraits. Jules Hédou, qui fait un recensement précis de cette production, attribue sa médiocrité autant au peu de talent des artistes qu'à la faible qualité de l'impression.
26, rue Percière (1837)
Il est né à Rouen le 10 juin 1796. Il est le fils aîné de l'imprimeur du Roi et libraire Pierre Periaux. Il a travaillé pendant 8 ans chez son père.
Il obtient un brevet d'imprimeur en lettres le 11 septembre 1820. Pour son brevet de lithographe, l'administration lui préfère d'abord Mégard. En 1832, il rachète une imprimerie spécialisée dans la taille-douce et reçoit son brevet le 10 avril 1854. Il se démet de ce brevet ainsi que de celui d'imprimeur en lettres le 25 septembre 1855, en faveur de Cagniard. Il meurt l'année suivante.
Rue Ventefol
Il déclare créer une papeterie et imprimerie lithographique.
Il est né le 25 juin 1821 à Lavelanet. Son père était boucher.
Il demande à échanger son brevet pour la résidence de Foix en 1846.
Il est né le 25 juin 1821 à Lavelanet (Ariège). Son père était boucher.
Il obtient un brevet pour Foix en échange de celui qu'il avait obtenu en 1843 pour Lavelanet malgré les protestations de l'imprimeur typographe et lithographe Pomiès. En 1849, il demande un brevet de typographe qui lui permettrait d'imprimer un second journal local qui aurait pu combattre les idées "anarchiques". Il n'obtient pas ce brevet. Il est condamné à une amende de 1000 F en mai 1850 par la cour d'appel de Toulouse pour avoir publié en décembre 1849 une adresse Aux citoyens de Foix, sans dépôt préalable. Le Préfet et le commissaire de police (bien qu'il ait été caricaturé dans cet écrit) plaident l'indulgence. Le 17 octobre 1859 il obtient un brevet pour Paris qu'il cède à Pimpo le 16 septembre 1860.
37, rue des Gravilliers (janvier 1860) 107, rue du Temple (1859)
Il est né le 25 juin 1821 à Lavelanet (Ariège). Son père était boucher. Il est marié et père de famille. Après avoir été breveté pour Lavelanet, puis Foix, il a quitté cette ville en 1855 pour s'occuper, dit-il, de littérature, après avoir sollicité avec emphase une place à l'Imprimerie impériale ou au ministère de l'Intérieur. Sans succès. En 1857, il est nommé commissaire de police à Breaulieu (Corrèze), mais démissionne au bout de 14 mois. Il aurait aurait adressé à la famille impériale plusieurs pièces de vers qui n'ont pas été publiées. Le commisaire Gaillard avoue que "leur mérite lui est inconnu." Il vient de toucher une part dans une succession qui lui permettrait de se réinstaller.
Il semble avoir beaucoup emprunté pour acheter le brevet de la veuve Vacheresse et son installation. Au bout de trois mois, il fait savoir qu'il quitte son local de la rue du Temple et y laisse ses 5 presses, cherchant un autre local. En juin 1860, plusieurs de ses créanciers s'alarment car il chercherait à vendre son brevet pour rembourser l'un d'eux et ils font opposition. Finalement, il cède son brevet pour 700 F à Pimpo après avoir conclu un accord avec ses créanciers.
130, avenue Saint-Jean du Var
L'administration note en 1876 qu'il est décédé.
69, rue Blanche
Il est né le 6 mai 1806 à Strasbourg (Bas-Rhin). Son père était capitaine quartier maître trésorier. Il est marié et père de famille.
Ingénieur attaché à la Compagnie des Chemins de fer de l'Est, il exécute de nombreux projets de plans et dessins imprimés par la lithographie. Il voudrait pouvoir imprimer chez lui des plans parcellaires pour différentes compagnies de chemins de fer. Il sous-traitait l'impression de ses travaux à Lanoue, mais celui-ci, "après lui avoir soutiré un prêt un prêt d'argent pour se tirer d'une exécution judiciaire, a élevé des prétentions exorbitantes".
34, rue des Bourdonnais
Il est né le 24 août 1837 à Samois (Seine-et-Marne). Son père était instituteur. Il est marié et père de famillle. C'est un ancien employé des Ponts et chaussées qui a travaillé entre 1855 et 1864 comme agent secondaire de 1ère classe, au service de l'ingénieur à Coulommiers ; il utilisait de petites presses autographiques.
Ses émoluements ne lui permettant pas de faire vivre sa famille, il cherche à se mettre imprimeur lithographe pour son compte.
Il est né le 28 mars 1808 à Riom (Puy-de-Dôme) ; son père était propriétaire. Il est compositeur et il a travaillé dans diverses imprimeries à Paris.
Il a demandé un brevet pour La Villette qui lui a été refusé en 1839, tout comme en juin 1840. Le Préfet considère qu'Ambert offre peu de perspectives mais comme il a traité pour les trois brevets de Seguin et que l'épouse de celui-ci réclame l'exécution de son traité, il donne un avis favorable à la demande de Perissel ; il obtient donc les trois brevets. A sa mort, sa veuve lui succède.
Il remplace Louis Thesio qui avait été breveté en 1859. Il pratique lithographie et typographie.
17, place Saint-Pierre
Elle est née en 1822. Elle était séparée judiciairement de son mari Pierre Louis Ducret qu'elle remplaçait.
Elle exerce la lithographie et la typographie ; elle est aussi papetière et libraire, spécialisée dans les ouvrages militaires. Elle a été condamnée le 23 septembre 1876 à 1 000 F d'amende (réduite ensuite à 25 F) pour contravention professionnelle (défaut de déclaration).
Il est né à Rochetaillée (Rhône) le 25 mai 1839. Il est d'abord papetier.
Le 20 septembre de la même année, il déclare aussi être libraire.
Il est né le 25 décembre 1794 à Clermont-Ferrand ; son père était officier de santé. Il est co-propriétaire de L'Ami de la Charte et l'un de ses rédacteurs. Il a le soutien du maire qui se porte garant de ses opinions politiques.
Il obtient ensemble les trois brevets d'imprimeur en lettres, lithographe et libraire. En 1849, il est poursuivi pour défaut de timbre sur un prospectus de médecin ; il proteste que son nom a été usurpé et, comme l'examen des caractères utilisés ne donne rien, il est relaxé.
55, rue de la Vicomté (1854)
Il est né le 24 juillet 1804 à Paris ; son père était receveur de l'enregistrement à Crépy-en-Valois. Il a servi dans l'armée, mais travaille depuis longtemps chez Periaux à Rouen.
Il reprend les brevets de lithographe et d'imprimeur en lettres de Periaux et obtient un brevet de libraire par création le même jour, car Periaux n'a pas voulu lui céder le sien. Il fait aussi l'essentiel de la taille douce à Rouen et obtient pour cela un brevet le 2 janvier 1854. Il imprime des papiers commerciaux.