Il est né le 4 novembre 1818 à Hesdin (Pas-de-Calais) ; son père était boulanger. Il a travaillé chez le typographe Lemaire à Saint-Omer, puis, pendant 12 ans, chez Gallois à Paris comme écrivain lithographe. En juin 1848, il a combattu dans la Garde nationale.
Il fait des travaux de ville et de la réglure de registres à côté de son commerce de papetier, mais on lui refuse un brevet de libraire au motif qu'il y en a déjà assez à Saint-Omer . C'est son frère Eugène Léopold, qui avait travaillé avec lui les sept premières années avant de s'installer à Saint-Quentin, qui lui succède en 1872.
46, rue du Taur (1840) 47, rue des Balances (1842)
Il est né à Venerque (Haute-Garonne) le 2 août 1781. Il a travaillé chez divers imprimeurs toulousains.
Sa première demande, assez confuse, semblait indiquer Venerque comme lieu d'exercice ; il doit donc la recommencer. Il demande ensuite à plusieurs reprises un brevet d'imprimeur en lettres qu'il obtient le 21 juillet 1837, puis un brevet de libraire, obtenu le 15 février 1839. Il fait une réédition de Toulouse monumentale et pittoresque en utilisant les planches de Constantin et Delor qui restaient de l'édition de Paya par livraisons.Le 18 juillet 1847, il est condamné à 3 000 F d'amende pour contravention aux règles s'appliquant à l'imprimerie. Pour sa défense, Rémusat reconnaît "qu'il est regrettable que ses opinions soient très avancées et que lui-même travaille, dans des réunions démocratiques où il est heureusement sans autorité ni influence, au succès de ses sentiments peu favorables au gouvernement." Mais il plaide qu'il subit l'influence de son beau-frère et qu'il n'est pas très intelligent. L'amende est réduite à 200 F. En 1847, il se démet de son brevet d'imprimeur en lettres en faveur de son fils.
Grande rue
Il est né à Marseille (Bouches-du-Rhône), le 2 mars 1813. Son père était commis. Il a d'abord été quincailler.
Il avait déjà sollicité un brevet d'imprimeur en lettres qui lui avait été refusé car il s'agissait d'une création et Alix, le lithographe installé y était opposé. Il s'entend donc avec lui et lui rachète pour 5 000 f son matériel, ses brevets et son cabinet de lecture dont le fonds est estimé à 500 f. Le tout est payable sur cinq ans. Il obtient son brevet d'imprimeur en lettres le 27 août 1847 et celui de libraire en même temps que celui de lithographe.
Il est né le 29 juin1827 à Vaison (Vaucluse) ; son père était cordonnier. Il est écrivain lithographe.
Il est né à Montbrison (Loire) le 15 juin 1828. Son père était commis au Bureau des hypothèques puis devint percepteur à Cordelles.
Il a racheté le matériel de Cocardon qui a fait de mauvaises affaires et qui a quitté la ville.
Il est né le 28 janvier 1778 à Montignac (Dordogne).
Il est breveté libraire le 15 mars 1819 et tient un cabinet de lecture saisonnier à Cauterets dont l'autorisation lui a été donnée en 1823. Il fait faillite en 1837 et son commerce de Tarbes est vendu. La Cour de cassation ayant rendu le 7 novembre 1836 le brevet obligatoire pour les cabinets de lecture, il demande un brevet pour Cauterets qu'il obtient en octobre 1844, puis demande à revenir à Tarbes où il est breveté à nouveau le 8 mai 1847. Il est le gérant du journal Le Démocrate.
Né le 27 juin 1825 à Roanne (Loire). Il a été fusillier au 67e de ligne, de 1846 à 1852. Il est marié. Son père était tonnelier.
Il a travaillé chez divers imprimeurs, à Saint-Etienne et Roanne, dont Chorgnon, Il obtient un brevet pour Roanne le 30/11/1854 en remplacement de Claude Chorgnon qui renonce pour cause de mauvaise santé, puis demande son transfert le 20/06/1861 pour Decazeville jugeant qu’il y a trop de concurrence à Roanne. Il espère que les Forges de Decazeville et d’Aubin, la verrerie Peuchot, les ateliers du chemin de fer le feront vivre. En sus de la lithographie, il pratique aussi la photographie. Pourtant il quitte Decazeville en août 1864, laissant ses presses en gage pour son loyer. Son brevet est annulé en 1865 pour inexploitation. Il fait une nouvelle demande de brevet en 1867 pour Millau, arguant que, lors de son installation en 1861 à Decazeville, la « Compagnie des forges qui aurait principalement alimenté son industrie », était à la veille de la faillite, et le préfet reconnaît que « cet événement a porté un coup sensible au commerce de la localité ». Le voisinage incrimine, lui, « son inconduite et son peu d’empressement à satisfaire sa clientèle ». Il obtient néanmoins son brevet de lithographe et, le 30/01/1872, déclare avoir une activité d’imprimeur en lettres. Il est toujours en activité en 1878.
4, rue du Collège d'Annecy / 24, rue de la République
Il est né le 3 décembre 1844 à Avignon. Il est juge au tribunal de commerce.
Il reprend l'ancienne maison Bonnet, Roux successeur, après s'être établi imprimeur et libraire à Tarascon.
Il est né le 19 janvier 1821 à Toulouse ; son père était passementier. Il est graveur de formation.
Il régularise sa situation le 3 avril 1857, en obtenant un brevet pour la taille-douce.
Il est né de père inconnu le 3 décembre 1844 à Avignon (Vaucluse). Il était sous-officier au 7e régiment de lanciers, fonction qu'il a abandonnée pour reprendre le commerce de librairie de sa mère qui était établie depuis 1861.
Il obtient un brevet de libraire le 24 mai 1870. Le 1er mars 1877, il déclare qu'il devient imprimeur en lettres et lithographe.
40, rue Boulbonne
Il est né le 3 décembre 1826 à Toulouse ; son père était paveur. Il a un long passé d'ouvrier lithographe.
Il a pris, en 1862, un brevet en association avec Jean-Baptiste Salettes jeune. En 1876, il n'exerce plus.
49, rue d'Agen
Le 22 janvier 1874, il déclare adjoindre à sa presse lithographique une presse typographique.
14, rue Rousseau (1838)
Il est né à Bar-le-Duc le 10 avril 1811 ; son père était imprimeur. Il dirige depuis six ans l'imprimerie paternelle. Il meurt le 5 mars 1848.
Il reprend le brevet paternel d'imprimeur en lettres et obtient celui de lithographe par création. Pour se distinguer de son père et de son frère (?) Alexandre qui se dit libraire éditeur et pour qui il travaille, notamment en imprimant des manuels scolaires, il utilise la raison sociale Imprimerie typographique et lithographique Laguerre-Nève aîné, accolant à son nom celui de sa femme. Il continue d'imprimer l'Almanach de la Meuse, qu'imprimait son père, et l'Annuaire historique, statistique et adminitratif de la Meuse. Il fait aussi des travaux de ville.
10, rue Saint-Pierre (1870)
Il est né le 28 mai 1825 à Bordeaux ; son père était charpentier de marine. Il a toujours été lithographe.
Il a racheté pour 300 F le brevet de Coudert.
Il est né le 30 juillet 1837 à Toulon (Var). Il est écrivain lithographe.
Archives Nationales F18 1867
9, rue Saint-Laud (1844)
Il est né le 25 août 1816 à Saint-Maixent (Deux-Sèvres). Son père, François Laîné, était employé au cadastre comme géomètre, puis imprimeur libraire à Cholet. Il a travaillé à Paris et dans l'imprimerie paternelle.
Il obtient les trois brevets en même temps, se démet de celui de libraire en mars 1870 et continue d'exploiter les deux autres jusqu'en octobre 1875 où l'imprimerie passe entre les mains d'Ernest Daloux. Il est associé avec son frère. Les livres religieux forment la très large majorité de sa production dont les reste est constitué de factums et d'arrêts de la Cour impériale ; il a aussi repris l'Almanach de Maine-et-Loire. Il est poursuivi comme Cosnier pour défaut de formalités légales pour une estampe "L'apparition de la Vierge à deux bergers" et il est condamné le 12 juin 1847 à un mois de prison et 100 F d'amende, mais le Préfet conseille qu'il soit grâcié. En 1875, l'imprimerie est reprise par Ernest Daloux.
Il est né à Saint-Maixent (Deux-Sèvres) ; son père y était imprimeur et son oncle avait été le premier imprimeur à Cholet. Il a travaillé chez Mame comme apprenti puis comme ouvrier. Il est devenu ensuite employé au cadastre des Deux-Sèvres, mais il veut revenir à son état d'imprimeur.
Il reprend le brevet de libraire de son oncle le 13 juin 1817, puis son brevet d'imprimeur en lettres le 11 janvier 1828.
Il travaillait avec son beau-père Delafosse et a continué, après la mort de celui-ci, pour le compte de sa belle-mère, puis il reprend l'imprimerie et le brevet d'imprimeur en lettres le 30 avril 1822. Il obtient ensuite un brevet de libraire le 20 décembre 1825, ce qui régularise la situation du commerce que tenait sa belle-mère sans brevet. Son brevet de lithographe doit lui permettre de faire des travaux de ville. Il se démet en 1848 de ses brevets d'imprimeur en faveur de son prote Jourdain, mais continue d'exploiter son brevet de libraire que sa veuve reprendra en septembre 1858.
Il est né le 11 mai 1799 à Bugny (Doubs). Sa mère est domestique chez son père. Il a d'abord été relieur pendant six ans.Il est marié et père de deux enfants. Il meurt le 12 août 1852.
Il obtient un brevet de libraire le 26 juin 1821 qui complète son activité de papaetier. Il fait deux ans plus tard une demande de brevet d'imprimeur en lettres qui lui est refusé, puis de lithographe, lui aussi refusé le 26 juin 1828. Le motif invoqué par le Préfet est la proximité de la frontière et la possibilité de fraudes. Serait-il déjà suspect ? Il fait alors la même demande pour Cherbourg, sans succès, puis la réitère pour Pontarlier. Le 4 décembre 1830, il obtient enfin ce brevet d'imprimeur en lettres, et en 1833 celui de lithographe, après avoir vigoureusement démontré son utilité locale : commerce des fromages, du bois, des vins et eaux-de-vie, des chevaux et activité des distilleries, forges et hauts-fournaux... Le brevet d'imprimeur en lettres lui est retiré le 22 mars 1852, à la suite d'un jugement du 15 janvier 1852 le condamnant à 3 000 F d'amende et au retrait de ses brevets d'imprimeur. L'amende est toutefois réduite à 300 F mais la décision de retrait des brevets maintenue. Le prétexte est l'absence (accidentelle : la frisquette a débordé sur la forme) de nom et d'adresse de l'imprimeur sur le numéro du 28 décembre 1851 d'un journal local d'opposition. En fait, le Préfet considère que Laithier n'utilise plus ses brevets pour son compte ; il n'est que le prête-nom de l'imprimeur Thomas, véritable gérant de son imprimerie, et surtout de son fils adoptif Victor, "éditeur d'un journal d'opposition, de pamphlets et marchands d'ouvrages démagogiques." A son décès, l'administration refuse de transférer le brevet de libraire à sa fille en raison des opinions politiques de la famille.
26, rue du Bouteiller
Elle est née le 9 janvier 1832 à Lisieux.
Sa mère, Marguerite Tissot-Lajoye, lui cède son imprimerie typo-lithographique.
Il est né le 2 octobre 1807 à Montbéliard. Fils d'un marchand ayant laissé sa veuve "peu fortunée", frère d'un ingénieur des mines travaillant aux houillères de Ronchamp, il est allé vivre à Paris pendant trois ans dans l'espoir de devenir artiste peintre mais il a épuisé ses ressources et, forcé de choisir un métier, il est revenu à Montbéliard, pour y être lithographe.
C'est avec l'appui du baron Cuvier qu'il obtient son brevet, pour lequel on le préfère à un autre candidat qui n'est autre que Rodolphe Deckher. Pourtant, au bout de quelques années, il décide d'abandonner le métier pour s'engager dans l'armée, laissant l'imprimerie à sa soeur Cécile Emélie.
Elle est née à Montbéliard le 26 octobre 1803. Son père était marchand. Elle travaille avec son frère dont elle soutient l'entreprise.
Son frère ayant décidé de s'engager dans l'armée, elle reprend l'entreprise et le brevet. Elle fait ensuite une demande de brevet d'imprimeur en lettres qui lui est refusé le 30 avril 1833. En revanche, elle obtient de reprendre le 14 décembre 1859 le brevet de libraire de sa soeur qui est décédée. Ce brevet sera annulé le 21 février 1867.
Il est né à Clan (Vienne) le 29 mai 1852.
Il crée une imprimerie lithographique et une librairie.
12, rue des Lombards (1847) 8, rue Nicolas Flamel (1855)
Elle est née le 26 juillet 1802 à Riom (Puy-de-Dôme). Son père était domestique. Elle a dirigé pendant 10 ans l'établissement de la veuve Sainton qui sera repris par Goix. Elle vit avec Firmin Liot.
Depuis 1843, elle est imprimeur en taille-douce et fait principalement des étiquettes. Il semble qu'elle se soit installée grâce à un confrère qui lui aurait avancé des capitaux et devient son associé. En 1855, la raison sociale est Lalande et Liot. L'entreprise est assez prospère et emploie plusieurs ouviers. Elle est autorisée le 20 novembre 1846 à posséder une presse typographique pour l'exécution de ses étiquettes et de leurs clichés ; elle se procure très vite chez Laurent et de Berny 45 kg de caractères de 7 sortes. Une réclame retient l'attention de l'administration qui, le 7 février 1848, met les scellés sur ce stock de caractères ; elle fait donc une demande officielle le 29 mars et obtient l'autorisation le 5 mai d'utiliser ses caractères nécessaires pour les étiquettes des produits pharmaceutiques. Toutefois, une lettre anonyme écrite par un concurrent l'accuse, en février 1849, d'avoir caché à l'inspecteur Gaillard une partie de ses caractères et d'imprimer clandestinement des circulaires que l'administration attribue à un autre. La police y retourne avec un plan des lieux à la recherche de caractères cachés derrière les rames de papier. En vain. Entre-temps, elle a demandé un brevet de lithographe pour soutenir, dit-elle, la concurrence et lutter contre la contrefaçon : "Je me trouve dans la nécessité de faire imprimer hors de chez moi les dessins exécutés à grands frais qui servent d'encadrement à mes étiquettes, et suis de la sorte exposée chaque jour à voir ces mêmes dessins en vente chez des confrères peu scrupuleux avant que l'on ne m'en eût fait ma livraison". Elle est spécialisée dans la fabrication de factures et d'étiquettes pour les produits de pharmacie et de parfumerie, mais aussi pour divers produits alimentaires (Huîtres marinées Bisson à Granville, 1858) et liqueurs. Dans l'Almanach du commerce de 1855, elle signale sa spécialité d'étiquettes "typographiques pour bocaux, fioles, tiroirs, etc. sur toile et papier, couleur, bronze, or et argent". En 1857, elle est l'objet d'une plainte en contrefaçon de la part de Clare qui lui dénie le droit de faire des étiquettes de pharmacie utilisant comme les siennes des caractères typographiques ; la plainte tourne court puisqu'elle possède l'autorisation d'utiliser ces caractères depuis 1848. Elle fait preuve d'un évident dynamisme, accompagnant l'évolution pionnière des étiquettes de parfumerie du noir et blanc vers la couleur.
8, rue des Rats
Il est né le 25 septembre 1836 à Bailleul dans le Nord. Son père était régent au collège de Bailleul. Il meurt le 6 février 1873.
Clerc de notaire de formation, Il reçoit en même temps les trois brevets d’imprimeur en lettres, imprimeur lithographe et libraire. Directeur du Progrès de l'Aisne.
Le 6 mars 1873, son fonds est racheté par Michaux.
45, rue de la Harpe
Il est né le 18 juillet 1793 à Paris. À 13 ans, il sort de l'Ecole de dessin de rue de l'Ecole de médecine, après avoir fait un portrait de l'Empereur en grand costume qu'il envoie au général directeur du Dépôt de la guerre. Cela lui vaut d'être embauché. À 17 ans, il obtient le premier prix de gravure en géographie et, à 18 ans, les travaux qu'il fait en supplément de son travail de graveur au Dépôt lui rapportent 4 000 F par an. Renvoyé du Dépôt pour avoir participé à la défense de Paris au retour des Bourbons, il décide d'ouvrir sa propre imprimerie, spécialisée dans la cartographie et se voit bientôt confier à nouveau des travaux pour le Dépôt. S'étant blessé, il devient marchand d'estampes, à sujets religieux pour une grande partie.
Il ne veut plus être simplement marchand d'estampes, voire éditeur comme il l'a été en 1848 pour les estampes politiques (médiocres) lithographiées par Ricaud, mais il veut les produire lui-même et, pense-t-il, augmenter ses bénéfices.
6, rue Saint-Paul
Il est né à Auzéville (Meuse) le 28 juillet 1812 ; son père était cultivateur. Il meurt en 1870.
Il a d'abord été breveté libraire le 22 mars 1836, puis typographe le 27 février 1839, enfin lithographe. Il cherche à céder ce dernier brevet en mai 1861 à Jérôme Henry Deschamps mais ce transfert est refusé car Deschamps est accusé d'être alcoolique et voleur. En août 1862, il renonce à son brevet de libraire car il dit ne plus exercer depuis dix ans, puis il cède son brevet d'imprimeur en lettres à son gendre. Toutefois, en janvier 1869, il le reprend ayant constaté que son gendre était "inapte". Il a une production importante et variée de chansons, discours, ouvrages d'histoire locale... Il est gérant du Courrier de Verdun, journal favorable à l'Empire.
11, rue Saint-Louis
Ils acquièrent une presse lithographique pour le décor des porcelaines, faïences et cristaux.
Il est né le 19 février 1823 à Dechy (Nord) ; son père était instituteur. Il a 20 d'expérience dans l'imprimerie.
Il est né le 10 août 1791 à Jussey (Haute-Saône). Son père y était propriétaire. Il a été employé aux contributions directes de l'Aube.
Il obtient un brevet de libraire le 6 avril 1824, après une longue attente car il avait été dénoncé comme lié à d'anciens militaires, donc politiquement suspect de bonapartisme ; or il s'est révélé que ses amis militaires étaient, en fait, ses collègues aux contributions directes. Il abandonne son brevet de libraire le 29 avril 1843 et son brevet de lithographe est annulé en 1859 pour inexploitation.
39, rue Pont-Mayou
Il est né le 9 septembre 1807 à Bayonne ; son père était imprimeur. Il a fait sa formation dans l'imprimerie paternelle, puis l'a dirigée. Il meurt, célibataire, le 11 novembre 1858 ; son frère demande à reprendre son brevet, puis y renonce, et le brevet est annulé.
Une imprimerie lamaignère, située 33, rue Chegaray imprime des étiquettes de parfumerie en 1876 (Cornélaïne, 1876).
6, rue du Faubourg Saint-Denis (1846) 143, rue Montmartre (1841)
Il est né le 26 mai 1809. Son père était percepteur de contributions à Tonnerre. Son frère est professeur au collège de Melun et auteur de livres de géométrie (Éléments de géométrie, 1838). Lui-même a dû arrêter ses études en classe de 5e pour des raisons financières et apprendre le métier de graveur ; il est aussi écrivain lithographe. Il joint à sa demande de brevet une longue lettre biographique.
Il est déjà installé graveur avec un loyer de 3 000 F. Il cherche très vite à vendre à un nommé Rivage matériel et brevet, mais l'administration refuse le candidat pour manque de capacités : sa dictée est en effet pleine de fautes d'orthographe. Il se met alors en société. En 1846, il demande à transférer son brevet de lithographe pour un même titre au Mans. L'administration refuse, le soupçonnant de n'être que le prête-nom d'un nommé Jouanneault qui vient de se voir refuser son brevet, sur avis du préfet de la Sarthe, au motif qu'il y a suffisamment de lithographes au Mans. En 1847, il est condamné pour usage de faux timbre.
Elle est née le 17 décembre 1813 à Amiens. Elle a épousé l'imprimeur Alfred Caron dont elle a eu sept enfants.
À la mort de son mari en 1862, l'établissement est l'un des plus importants de la ville. Elle reprend les brevets de lithographe et de libraire car elle s'est toujours occupée personnellement de la librairie de son mari, mais elle laisse le brevet de typographe à l'un de ses fils. Elle ne sera remplacée comme libraire par l'une de ses filles qu'en juin 1877.
Il est né à Bordeaux le 20 avril 1828 ; son père était cordonnier et sa mère couturière. De 1847 à 1855, il a habité Jonzac avant de s'installer à Blaye.
Il reprend le 11 mai 1857 le brevet d'imprimeur en lettres que lui cède la veuve Chatenet ; il est le directeur de L'Espérance.
Place des Lices (1854)
Il est né le 6 septembre 1828 à Vannes dans une famille d'imprimeurs. Son arrière-grand'mère, après avoir divorcé d'un mari violent, avait dirigé jusqu'en 1825 l'imprimerie qu'elle transmit à son petit-fils, Alexandre, père de Gustave. Son grand'père, Alexis de Lamarzelle, enrichi dans la vente des biens nationaux, avait été maire de Vannes. L'imprimerie Lamarzelle est la plus importante de la ville et jouit de la confiance de la Préfecture jusqu'en 1848. Elle imprime La Vigie du Morbihan, de 1838 à 1848.
Il reprend l'imprimerie paternelle et le brevet de d'imprimeur en lettres de son père le 8 octobre 1849 alors que l'entreprise sort des remous suscités dans le monde de l'imprimerie vannetaise par les événements de 1848 (voir dossier Cauderan). Sa demande de brevet de lithographe suscite les protestations de Cauderan contre l'arrivée de ce concurrent, mais rapidement Lamarzelle a le quasi-monopole de la lithographie à Vannes.
Il est né à Dijon le 11 mai 1831. Son père était menuisier. Il est écrivain lithographe de formation.
Il reprend le brevet de Leroy en faillite et rachète 4 de ses presses dans la vente aux enchères du matériel. L'enquête statistique de 1876 note qu'il a quitté Dijon pour Paris depuis une dizaine d'années. Son fonds a été repris par Million.
Il est né le 29 novembre 1822 à Savigné-l'Évêque (Sarthe). Son père était journalier. Il vit avec sa mère qui est loueuse de chaises à Saint-Nicolas-du-Chardonnet. Il a travaillé pendant 10 ans comme ouvrier lithographe (3 ans chez Lacrampe, deux ans chez Dauthuille et 5 ans chez Seguin et Leclercq). Il a été exempté de service comme fils de veuve. Son orthographe, sans être exempte de fautes, "révèle l'instruction nécessaire pour exploiter son brevet". Il meurt en 1873 et il est remplacé par son frère Jules Victor.
Il veut faire des registres et autres travaux à la plume et espère pouvoir se mettre plus tard à la chromolithographie. Il a anticipé la décision d'attribution du brevet en achetant aux enchères le 28 août 1847 une presse sur laquelle la police vient mettre des scellés ; ils seront levés dès l'arrivée du brevet.
Il est né le 24 janvier 1805 à Paris ; son père était employé au ministère des Finances. Il se dit artiste lithographe, ayant suivi en 1825 les cours de Lasteyrie, puis travaillé dans diverses imprimeries. Il est marié et compte sur l'aide de son épouse qu'il a formée à écrire et dessiner sur la pierre. Il joint à sa première demande de brevet, pour preuve de leur talent, un en-tête de leur future imprimerie. Il est caporal dans la Garde nationale et a donné des preuves de son dévouement à la monarchie lors de l'émeute du 12 mai 1839.
Avant de céder son brevet à Rouzeau, il a tenté de l'échanger pour La Villette, ce qui lui a été refusé.
Il est né à Maubeuge (Nord) le 28 décembre 1831 ; son père était musicien au 5e régiment de dragons et sa mère couturière. Il est ouvrier lithographe chez Pintard depuis 15 ans.
Il a voulu reprendre un brevet parisien et demander ensuite son transfert pour Lyon, mais cela lui a été refusé car le brevet était depuis trop longtemps inexploité. Il doit donc demander son brevet par création. Il l'obtient car il déclare vouloir imprimer des oeuvres musicales, spécialité peu répandue à Lyon.
Il est né le 4 mai 1802 à Baume-les-Dames (Doubs) où son père était tanneur. Il a été prote pendant 16 ans à Besançon. Il meurt en 1839.
Il est l'adjudicataire des presses de l'imprimeur Montarsolo à la vente du 15 février 1836. Il obtient en même temps ses brevets de lithographe et d'imprimeur en lettres.
46, rue de Grenelle Saint-Honoré (1853)
Il est né le 24 janvier 1805 à Paris. Son père était employé au ministère des Finances. Il est désormais employé à l'imprimerie du Journal général des affiches (dit Petites affiches) où il est dessinateur et chef de bureau des plans joints au journal.
En 1846, il demande à nouveau un brevet. Il travaillerait pour le Journal qui veut faire des planches lithographiées ; les presses seraient dans les bureaux du journal et, comme il n'a pour seules ressources que le produit de son travail et de celui de sa femme couturière, la société des Petites affiches lui avancerait les frais de son installation. L'administration le soupçonne de n'être que le prête-nom de cette société. Toutefois, un second rapport affirme qu'il travaillera aussi pour d'autres clients et le brevet lui est accordé. Il prend un brevet d'invention pour des dominos dont les points sont imprimés
11, rue du Caire
Il est né le 24 janvier 1805 à Paris ; son père était employé au ministère des Finances. Il se dit artiste lithographe, ayant suivi en 1825 les cours de Lasteyrie, puis travaillé dans diverses imprimeries. Il est marié et compte sur l'aide de son épouse qu'il a formée à écrire et dessiner sur la pierre. Il joint à sa première demande de brevet, pour preuve de leur talent, un en-tête de leur future imprimerie.
En 1838, il demande le transfert de son brevet pour Belleville.
18, rue de Lorraine (1894)
Il est né à Rilly-Sainte-Syre (Aube) le 25 janvier 1822. Son père était maréchal-ferrant.
Il avait été imprimeur en lettres à Saint-Amand (Cher) avant de venir à Beaune reprendre les brevets d'imprimeur en lettres et de lithographe de Blondeau. Il cède en 1866 le brevet de lithographe, mais conservera celui d'imprimeur en lettres jusqu'en décembre 1875, quand son fils Henri prendra le relais. Il obtient un brevet de libraire le 1er août 1859, mais s'en sépare en mai 1861. Son fils Henri, né à Saint-Amand le 28 octobre 1850, lui succède.
17, rue de Paris
Il a déclaré une activité de typographe le 28 juin 1872, en remplacement de la veuve Moulin.
Il est né le 28 avril 1855 à Nîmes.
Il remplace Athalie Roustan. Il veut créeer une fabrique d'enveloppes au 3, rue des Arènes.
1, place du Marché aux Herbes
Il remplace sa mère, la veuve Lambert, née Caron, à la tête de la grande imprimerie religieuse Lambert-Caron, qui est aussi une librairie et une papeterie proposant des travaux lithographiques. En 1877, elle reprend la direction de l'entreprise.
Il est né le 28 décembre 1827 à Limoges ; son père était charpentier. Il travaille depuis 18 ans chez Decrossas comme écrivain lithographe.
Il reprend l'imprimerie et le brevet de son patron.
104, rue de Flandres (La Villette)
Né le 23 juillet 1817, il est marié et père de 6 enfants. Il a travaillé longtemps chez son beau-frère Schlatter qui va lui fournir les fonds pour s'établir.
Il est papetier, marchand de fournitures de bureau et imprimeur. Le 27 mars 1860, il obtient l'autorisation révocable de vendre des livres de classe pour les écoles primaires.
.
104 rue de flandres 1860
Il était breveté pour La Villette. a repris le bvt de baudet pour paris et z demandé son transfert à la villette marié 6 enf beau-frère de schlatter chez qui il travaill depuis longtemps lui fournirait de l'ouvrage
premier bvt 29 10 1856 2CHANGE POUR PARIS 16 2 1860 a une papeterie
Il possède quatre presses