Il est né le 4 mars 1838. Il a travaillé comme ouvrier lithographe au Cateau
Il obtient le 12 août 1869 un brevet d'imprimeur en lettres pour Solesmes et, en juin 1870, il demande le transfert de ses deux brevets pour Le Cateau, où il avait déjà tenté de s'installer en 1866 et 1868. Il se heurte encore à un refus. En mars 1873, il déclare ouvrir une librairie.
Il est né le 10 janvier 1809 à Dinan (Côtes-du-nord) ; son père était charcutier. Il a été employé chez un négociant parisien pendant plusieurs années.
Il obtient un brevet de libraire le 11 septembre 1837 et de typographe le 14 décembre de la même année. Il n'abandonne ces activités qu'en 1873 alors que son brevet de lithographe aura été annulé pour inexploitation en 1855. Il semble qu'il ne l'ait jamais exploité (voir dossier Lemaître) ; l'enquête d e1851 note qu'il n'y a pas de clients pour cette activité.
Il est né le 12 juillet 1802 à Dinan (Côtes d'Armor)
Il reprend les deux brevets de lithographe et imprimeur en lettres de Jollivet qui lui a vendu son imprimerie le 20 mars 1849.
Il est né le 7 mars 1829 à Guagno en Corse.
Il est titulaire depuis le 31 mars 1868 d'un brevet d'imprimeur en lettres et d'une imprimerie qu'il a rachetée à un confrère en difficulté. Il s'adjoint une presse lithographqiue qu'il déclare en 1872.
Sa première demande de brevet pour Château-Thierry avait été rejetée.
107, rue du Faubourg Saint-Martin (1855) 153, rue du Faubourg Saint-Denis
Il est né le 31 janvier 1823 à Sainte-Marie-du-Mont (Manche) ; son père était marchand horloger. il vit maritalement avec une fleuriste avec qui il a un enfant de 10 ans sans pouvoir régulariser cette stuation équivoque car le beau-père a disparu et ne peut donner son consentement. Il est tout d'abord commis dans un magasin de calicots, puis passe vers 1848 à la lithographie comme commis-voyageur pour un fabricant de produits chimiques pour la lithographie, puis pour Touzé, un marchand de pierres lithographiques ; il fait aussi un peu de commission.
Il fait une première demande de brevet en novembre 1854, pour emplacer Rigo ; elle est rejetée car le brevet de Rigo avait été annulé. Il est propriétaire du matériel d'André, son associé, qui meurt le 26 avril1855. Il fait faillite en 1857 avec un actif de 8 377 F et un passif de 2 935 F.
Il est né à Sainte-Marie-du-Mont (Manche) le 14 juin 1812 ; son père était percepteur. Il a vécu à Valognes de 1827 à 1833, et y a travaillé pendant trois ans chez un imprimeur. Puis, il est parti travailler chez Boulanger, un imprimeur de Cherbourg.
Il reprend l'imprimerie et le brevet d'imprimeur en lettres de son patron le 20 novembre 1835. Puis il obtient un brevet de lithographe mais un rapport ultérieur constate qu'il ne l'a jamais exploité. "Il s'est toujours montré le partisan dévoué des idées avancées" note le Préfet en 1853, tout en reconnaissant qu'il s'est toujours maintenu dans des limites qui faisaient qu'il ne pouvait être poursuivi, non plus que le Journal de Cherbourg, "le seul organe de la République rouge dans le département", qu'il imprimait. Toutefois, en 1853, Il est accusé de mettre des timbres à 1 centime sur des affiches qui doivent être timbrées à 10 centimes. Il passe en jugement, mais il est acquitté en janvier 1854. L'imprimeur Feuardent l'a remplacé temporairement en 1853, mais ayant été acquitté, il peut reprendre son brevet d'imprimeur en lettres.
13, rue Marie Stuart (1857) 52, rue Saint-Sauveur (1854) 48, rue du faubourg Montmartre (1849)
Il est né le 30 juin 1810 à Metz (Moselle) ; son père était artiste dramatique. Il est garde national depuis 1848. L'inspecteur Bailleul fait un récit détaillé des années passées chez Delarüe dans son rapport du 26 novembre 1840 : Delarüe mit d'abord l'apprenti de 14 ans à la presse mais, "après six mois d'épreuve, il fallut y renoncer ; il essaya alors d'en faire un écrivain sur pierre et se proposait de lui confier la tenue de ses livres : un an de patience démontra la chose impossible" ; néanmoins l'imprimeur l'a gardé à son service au salaire, sans augmentation prévisible, de 1 500 F par an car c'est un bon garçon.
Sa première demande en 1840 a été rejetée car, au vu du rapport de Bailleul et de deux textes écrits de sa main, Cavé a conclu : "Sa capacité est nulle". Il fait une nouvelle demande en 1843. Entre-temps, il a quitté Delarüe et il travaille avec sa tante qui fait le change des monnaies, galerie de Valois. Comme il a fait de nouveaux tests d'écriture très corrects, que son oncle est susceptible de l'aider financièrement, qu'il s'est marié avec une jeune fille de bonne famille, il obtient son brevet. Il fait faillite le 30 décembre 1851 avec un actif de 12 222 F et un passif de 17 081 F ; il obtient un concordat et ses créanciers n'ont plus rien à réclamer, mais le syndic a perdu le brevet et il doit en demander une copie qu'il obtient le 28 mars 1855. Il semble qu'il ait eu encore des difficultés financières et qu'il vive en faisant la commission pour d'autres imprimeurs. En 1857, il achète à nouveau 3 presses pour son atelier de la rue Marie-Stuart, mais il doit les rendre à son fournisseur en janvier 1858, faute de réussir à les payer. L'inspecteur Gaillard demande le 2 juin 1858 l'annulation du brevet qui est prononcée le 26 octobre. Toutefois, Lecerf n'a pas disparu, comme le dit Gaillard, il a repris son travail de commissionnaire notamment pour Judée et , le 24 mai 1860, ayant trouvé deux associés, il dit sa surprise de voir les scellés apposés sur ses nouvelles presses au motif qu'il n'a plus de brevet. Il proteste qu'il n'a pas été avisé de l'annulation de son brevet, qui était injustifiée puisqu'il peut prouver qu'en 1857 et 1858 il n'a pas cessé de travailler et fournit des attestations de ses clients. Il conclut : "Daignez me conserver mon brevet, ma propriété, mon droit au travail, le pain de ma famille". L'inspecteur Gaillard soutient qu'il cherche à louer son brevet et qu'il n'y a pas lieu de revenir sur l'annulation. Il fait une nouvelle demande le 11 mai 1861 pour laquelle le préfet de Police donne un avis favorable, mais l'inspecteur Gaillard écrit le 22 mai : "Il a toujours eu le don de s'associer à des aigrefins et à des gens tarés qui ont exploité son brevet en location. [...] Je me félicite qu'il ne puisse plus l'employer à couvrir de prétendues associations où les plus piètres sujets de l'imprimerie lithographique trouveraient asile pour effectuer des impressions clandestines". Malgré une longue réponse point par point de Lecerf, soulignant qu'il n'a jamais fait de faillite "indélicate", jamais loué son brevet, jamais noué une association avec des personnes douteuses, le préfet de Police se rend aux arguments de la direction de la Librairie et le brevet n'est pas rendu. Une nouvelle supplique envoyée en décembre 1861 reste sans effet ; le maintien du refus est encore confirmé en janvier 1862.
Place Saint-Martin
Il est né le 28 novembre 1828 à Passy (Seine) ; son père était courtier en vins. Il a été apprenti, puis ouvrier dans une imprimerie de la rue des Poitevins, avant de devenir compositeur et prote chez Laurent et de Berny pendant huit ans.
Grâce à l'argent d'un parent et avec l'aide de son frère, ouvrier chez Chaix, il s'installe à Angers comme imprimeur en lettres, breveté le 17 avril 1852 à la faveur de la suppression du brevet d'un imprimeur condamné judiciairement. Il imprime des publications commerciales et des ouvrages littéraires ainsi qu'un journal, Le Conseiller de l'Ouest. Le 27 juillet 1853, il obtient un brevet de libraire. Le 4 décembre 1857, il est condamné à 1 000 F d'amende pour avoir imprimé de faux passeports, mais, comme il avait fait figurer ses noms et adresse, l'administration reconnaît sa bonne foi et admet qu'il a été abusé par un forçat évadé qui les utilisait avec de faux timbres ; l'amende est réduite à 200 F.
Il est né à Passy (Seine) le 28 novembre 1818 ; son père était tonnelier. Il est ouvrier typographe et lithographe ; il dirige l'imprimerie du Journal de Saint-Quentin.
Il reprend l'imprimerie et les deux brevets de lithographe et d'imprimeur en lettres de la veuve Surville.
15, Grande Rue
Il reprend les activités de lithographe, imprimeur en lettres et libraire de Renaud
58, rue Royale
Il obtient le même jour ses brevets de lithographe et d'imprimeur en lettres. Il cède le premier en 1846 à Lep et restitue le second en 1854, car il ne l'exploite plus et vient d'en obtenir un autre pour Blois. Entre-temps, il obtient le 18 novembre 1850, le brevet de libraire exploité par Chaliès, dont il démissionne en mars 1854. D'après son papier à en-tête de 1844, il propose la lithographie pour les faire-part, cartes de visite, factures, étiquettes or et argent et autres travaux de ville.
58, rue Royale 39 bis, rue Royale (1847)
Il est né le 16 avril 1816 à Chateaudun (Eure-et-Loir). Son père était imprimeur libraire. Il meurt le 25 avril 1886.
Il renonce à ses brevets pour Tours et s'installe à Blois comme imprimeur en lettres et lithographe. Son fils reprendra l'imprimerie typographique, puis elle sera vendue à la société E. Moreau et cie.
Il est né le 31 mai 1847 à Tours (Indre-et-Loire) ; son père était imprimeur.
Il a repris les trois brevets de son père à Blois puis vient s'installer à Château-Thierry. Ses brevets lui sont accordés le 20 août 1870 mais les événements les rendront inutiles.
11, rue d'Angoulême (1824) 21, rue d'Angoulême ((1838) par changement de numérotation
Il est né le 15 mars 1813 à Chateaudun et mort le 6 mai 1884. Il avait épousé en 1838 Louise Augustine Poirier. Il utilise couramment le prénom Auguste pour se distinguer de son père prénommé lui aussi Augustin. Notable royaliste rallié au second Empire, il est adjoint au maire de Châteaudun, du 15 mars 1852 au 8 mars 1870. Il est administrateur des hospices de la ville, et de l’Asile Bordas (jusqu’en 1879). Il est enfin membre du Comité d’inspection et d’achat des livres de la Bibliothèque municipale (1849-1868).
Bien qu'il travaille dans l'imprimerie de son père qui possède les brevets de libraire et d'imprimeur en lettres, il veut prendre à son nom le brevet de lithographe. Quand son père se retire à l'été 1839, après 30 ans passés dans l'imprimerie, il reprend ses deux autres brevets. Il démissionne de son brevet de libraire le 20 décembre 1847. La feuille d'annonces que publient les Lecesne depuis 1819, fait, dès l'obtention du brevet, une grande publicité pour les travaux de ville et travaux administratifs qu'Auguste Lecesne est désormais susceptible d'exécuter : il se charge " de fournir, aux prix de Paris, et dans le plus bref délai, tout ce qui concerne l’impression lithographique, factures, circulaires et avis de toute espèce, cartes de visite, cartes pour adresses, états, etc. » ; avec sa « presse lithographique et autographique, il peut confectionner dès à présent toutes les copies autographiques qui lui seront demandées ». Toutefois, à ces travaux dont le journal continue à faire la publicité, il ajoute une autre utilisation de la lithographie, en offrant « aux personnes qui désireraient faire lithographier leurs dessins, de leur procurer les pierres, encre et crayons à cet usage », mais surtout en insérant dans chaque numéro de la Feuille d'annonces, à partir du 9 juillet 1836, un dessin lithographié : des "types" sociaux du Perche, comme les trois Dunois occupés à la lecture de la Feuille d'annonces du numéro du 24 décembre 1836, des paysages du Dunois ou du Vendômois et cinq illustrations de textes littéraires publiés en 1836. Son père lui ayant cédé la propriété du journal à l'occasion de son mariage en octobre 1838, il accentue sa modernisation en l'ouvrant à des informations plus diversifiées et en augmentant son format. Rebaptisé L'Écho dunois, il offre, une fois par mois, de grandes lithographies en demi-ton, non plus publiées comme les précédents dessins au trait sur feuille volante, mais bien imprimées sur la troisième page du journal. Entre janvier et juin, six illustrations se succèdent, dont une Vue des Grands Moulins (Châteaudun), la Porte du cimetière de l’église Saint-Jean (Châteaudun), le Château de Montigny-le-Gannelon. Cette expérience, probablement trop coûteuse, alors que les Dunois rechignent devant la hausse des abonnements, n’est pas poursuivie. En janvier 1847, le journal accroît encore son format, et Auguste propose d’accompagner l’Histoire du comté de Dunois, de l’abbé Bordas qu’il publie en feuilleton, d’« une série de jolis dessins », « vingt lithographies représentant les sites les plus pittoresques, les points historiquement les plus importants, les monuments les plus remarquables de notre contrée ». Ces dessins de l’Album du comté de Dunois ont été commandés au peintre François Edme Ricois, un Dunois établi à Paris, et doivent paraître au nombre de six chaque année, imprimés à Paris « par l’un des plus habiles lithographes ». En janvier 1849, sept lithographies seulement sont parues, proposées à 1 F chaque. Outre l'impression de l'Écho dunois et de son supplément littéraire entre 1844 et 1846, il imprime des ouvrages dont les sujets sont principalement la religion et l'histoire locale.
21, rue d'Angoulême (1867) Ainsi nommée en 1824 en l’honneur du duc d’Angoulême, la rue est rebaptisée en 1883 rue Gambetta par la municipalité républicaine, mais Lecesne ne veut pas en tenir compte et continue de s’afficher rue d’Angoulême Le 18 octobre 1870, l’incendie de Châteaudun par les Prussiens, détruit la maison de Lecesne et son imprimerie, formant tout un quadrilatère situé entre les rues d’Angoulême, de Blois et du Château-Gaillard. En février-mars 1871, l’imprimerie donnant sur la rue du Château-Gaillard reprend son activité avec la reparution de L’Écho dunois. La maison du 21 rue d’Angoulême, reconstruite à grands frais, redevient l’adresse personnelle et professionnelle de Lecesne et de son journal jusqu’en octobre 1887.
Il est né le 16 août 1842 à Chateaudun où son père est imprimeur libraire. Il a fait ses études au collège de Vendôme et il est bachelier. Il se marie le 20 février 1867 avec Élisabeth Gabrielle Martin (1845-1930). Ardent monarchiste comme son père, il a toujours refusé de se rallier à la République. Opposant résolu aux maires républicains de Châteaudun, il est peu de temps conseiller municipal (janvier 1895-mai 1896). Homme de culture, il est membre de la Société Dunoise dès sa fondation en 1864, dont il finit par rédiger soit comme secrétaire, soit comme président tous les procès-verbaux ainsi que quelques articles de ses Bulletins. Il collectionne les outils préhistoriques, les monnaies anciennes et autres objets d’archéologie qu’il finit par donner au Musée de Châteaudun qu’il contribua à établir. Comme son père, il participe à la gestion de la Bibliothèque municipale. Il meurt le 6 juillet 1933
Il est attaché à l'imprimerie de son père depuis plus de six ans, quand il reprend l'entreprise et les brevets. Depuis 1862, il écrit dans l'Echo dunois dont il reprend aussi la direction. Le 4 juin 1886, lassé d’un combat politique n’apportant que désillusions et déboires avec les progrès électoraux des républicains, il vend son imprimerie et son journal à l’imprimeur Joseph Pigelet, moyennant 40 000 F et la location de leurs locaux. En 1894, il est des 17 notables monarchistes qui forment la Société typographique de Chateaudun et il rachète l'imprimerie et le journal ; la direction en est confiée au polémiste antisémite, monarchiste et nationaliste Gabriel Sallé, qui la garde jusqu’à la suspension du journal et la fermeture définitive de l'imprimerie le 31 décembre 1915.
3, rue Childebert (1844) 2, rue du Sabot (septembre 1850)
Il est né le 19 juin 1811 à Fontainebleau (Seine-et-Marne). Son père était militaire pensionné.
Écrivain lithographe de formation, il a été breveté lithographe à Fontainebleau et échange ce brevet contre le même pour Paris, recommandé par le député vicomte de Ségur et le maire de Fontainebleau. Retiré, il fait imprimer en 1863, un Livret servant de guide à l'exposition annuelle des plans-reliefs et un Catalogue des plans-reliefs des places de guerre pour l'exposition annuelle , écrits de sa main.
Il est né à Fontainebleau (Seine-et-Marne) le 19 juin 1811 ; son père était militaire. Il est écrivain lithographe et travaille à Paris depuis 3 ans.
Il justifie sa demande de transfert de son brevet pour Paris par le fait qu'un nouveau lithographe vient d'être breveté à Fontainebleau : la nouvelle concurrence de Lhuillier, qui est aussi libraire, vient s'ajouter à celle de Jacquin qui est aussi typographe ; le commerce a chuté de moitié et depuis trois mois, il ne fait plus rien. Il obtient le transfert de son brevet pour Paris en 1844.
5, rue des Filles St Thomas (1841)
Il est né le 9 avril 1807. Il est marié. Il est directeur associé de l'Office-Correspondance de journaux pour les journaux français et étrangers, concurrent de la correspondance d'Havas qui la rachètera ultérieurement..
Il a repris les deux brevets de libraire et de lithographe de Lepelletier nécessaires pour organiser la reproduction des bulletins de l'Office envoyés à sa clientèle.
2, rue des Enfants rouges (1857) 10, rue Jean Pain Mollet (1842)
Il est né le 26 mars 1805 à Saint-Mars-d'Egrenne (Orne).
Paluel lui a vendu son imprimerie le 25 avril 1839, mais l'administration refuse le transfert du brevet à Lecherbonnier à cause de sa mauvaise orthographe et de sa méconnaissance des règles administratives du brevet. Il n'en continue pas moins de travailler sous le brevet de Paluel; ce qui lui vaut une condamnation le 3 juin 1840 pour gestion d'une presse clandestine : 10 000 F d'amende, ramenée le 30 septembre à 100 F. Lecherbonnier a plaidé l'ignorance.Bien qu'il ait prévenu l'administration, dans une lettre du 10 septembre 1848, que l'imprimerie portait le nom de Palluel et Lecherbonnier et qu'elle était administrée" par moi Lecherbonnier", l'administration ne s'était aperçu de cette contravention à la loi que lors d'une inspection des imprimeurs parisiens par Gaillard ; il avait donc été sommé de faire effectuer le transfert en octobre 1850. Il a alors 12 presses et 36 ouvriers et son imprimerie est "l'une des plus importantes et des mieux ordonnées de Paris", selon l'inspecteur Gaillard Sa première faillite date du 13 mai 1842. Il a alors un actif de 44 768 F et un passif de 38 436 F. Le 28 août 1843, il fait faillite de nouveau avec un actif de 14 414 F et un passif de 41 555 F. Il fait un dépôt de bilan le 25 juin 1856 avec un actif de 71 805 F et un passif de 22 096,85 F. Il est condamné pour banqueroute simple le 13 septembre 1856 à 3 mois de prison. Il prend la fuite. Son brevet est annulé le 8 avril 1858 car il a disparu pour fuir les créanciers. Paluel et Lecherbonnier ont une production très diversifiée : musique, cartes et plans, textes et tableaux lithographiés en polonais (Grammaire figurée de la langue polonaise à l'usage des écoles polonaises de Paris, Tableau symbolique d'histoire de Pologne...), scènes parisiennes, affichettes, billets de spectacles, étiquettes or et argent et autres travaux de ville.
Il est né le 13 septembre 1801 à Lunéville ; son père était tisserand. Il a travaillé comme apprenti, puis comme compagnon chez l'imprimeur Guibal jusqu'en 1825 ; après une courte interruption, il y est revenu et ne l'a quitté qu'en 1833. Il tient ensuite un commerce d'épicerie.
Si le sous-préfet l'a soutenu dans sa demande de brevet pour Château-Salins, le préfet ne semblait pas croire à ses chances de succès. Avec raison, puisqu'il demande très vite le transfert de son brevet pour Lunéville où la présence d'une garnison, pense-t-il, lui assurera du travail.
Il est né le 13 septembre 1801 à Lunéville ; son père était tisserand. Il a travaillé comme apprenti, puis comme compagnon chez Guibal jusqu'en 1825 ; après une courte interruption, il est revenu y travailler jusqu'en 1833. Il tient un commerce d'épicerie.
Il dit vouloir imprimer de la musique, des dessins et faire des textes autographiés. Le brevet lui est attribué malgré les réserves du Préfet qui doute des débouchés qu'offre la ville.
Il est né le 12 juillet 1816 à Lille ; son père était journalier.
Il a une importante production d'étiquettes.
6, rue Martel (1845) 12, Grande rue, Bercy (1845)
Il est né le 23 janvier 1818 à Paris. Il est célibataire et, depuis 5 ans, courtier en vins à Bercy. Il est associé avec son frère dans une imprimerie lithographique installée en Belgique.
Il a acheté le matériel de Delabarussias, failli, et, depuis 3 mois, vient travailler dans son local de la rue Martel dont il est le principal locataire pour 9 000 F. Delabarussias gardant son brevet de lithographe car la lithographie est sa seule ressource, Leclercq, contrairement aux habitudes, ne le réclame pas et demande un brevet par création. Reprenant une idée de son prédécesseur, il envisage de copier sur de grandes pierres lithographiques les feuilles typographiées des journaux et lutter ainsi contre la contrefaçon belge. Selon le rapport du préfet de Police (28 juillet 1845), il viendrait de s'associer avec un nommé Félix, inventeur d'un procédé pour le décalque des journaux. L'imprimerie porte la raison sociale Lithographie mécanique Leclercq et cie car il fabrique et vend des presses lithographiques mécaniques (Annuaire du commerce, 1849).
27, rue Drouot (1878) 16, rue d'Hauteville (mai 1860) / 34, rue de l'Échiquier 13, rue du faubourg Saint-Martin (1859)
Il est né le 8 août 1835 à Pontlieue (Sarthe) ; son père était cultivateur. Il est marié et père de famille. Il travaille comme ouvrier lithographe depuis 7 ans dont 4 chez Garreau.
Il travaille exclusivement pour le commerce (factures, cartes, étiquettes) et obtient une autorisation pour utiliser une presse taille-douce le 28 février 1861. En 1870, il fait une demande pour conserver ses bureaux et une petite presse rue d'Hauteville, mais transférer ses autres presses en banlieue car la concurrence l'oblige à utiliser des presses mécaniques à vapeur et, établi "dans un quartier bourgeois, il [lui] serait interdit de monter une vapeur pour faire fonctionner ses presses" ; la réponse, le 21 juillet 1870, est négative mais reste à transmettre ...Il déclare en janvier 1878 avoir aussi une activité de typographe.
17, rue Chapon (1847)
Il est né le 28 octobre 1818 à Emmerin (Nord). Son père était tonnelier et marchand épicier.
Il est dessinateur, coloriste et, depuis 5 ans, éditeur de gravures de luxe, papiers fantaisie dorés et gaufrés. L'inspecteur juge sa production "très beau travail". Il veut un brevet pour faire lui-même ses impressions pour "boîtes, bordures, papiers de fantaisie pour confiseurs et cartonniers", sujets pour éventails et étiquettes. Le jour de l'An approchant, il demande, le 16 novembre 1847, que l'on se presse de lui accorder son brevet.
24 bis, rue Servandoni
Il est né le 10 mai 1793 à Lille (Nord). Son père était sellier. Il dit avoir une longue expérience de la lithographie.
Son brevet a été annulé en 1856.
Il est né le 11 novembre 1835. Après la mort de son père en 1846, sa mère avait repris l'imprimerie. Il travaillait dans l'entreprise familiale dont il avait repris ensuite la direction et, au décès de sa mère, son frère et ses deux soeurs lui en cèdent la propriété.
Il est né le 20 novembre 1796 à Mont-de-Marsan. Il est le descendant des premiers imprimeurs libraires des Landes et plusieurs de ses cousins sont installés libraires dans la région. Il s'est formé commme compositeur chez Cosson et Evrard à Paris où il travaille encore en 1824. Il jouit, pour l'attribution de ses brevets, de la protection du député des Landes, Dulion, et de celle du vicomte de Castelbajac "auquel sa famille aurait rendu des services pendant le temps de la Terreur". Il meurt le 21 septembre 1846.
En 1811, sa mère, la veuve Leclercq, a obtenu un brevet de tolérance comme imprimeur en lettres qu'elle a réussi à faire transformer en brevet héréditaire en 1821. Elle lui transmet l'imprimerie en 1824. Le 7 octobre 1833, il obtient un brevet de libraire : il souhaite augmenter les revenus tirés de l'imprimerie et jugés insuffisants par la vente d'ouvrages scolaires et juridiques. En 1833, le Préfet s'est inquiété de l'impression d'écrits en polonais, dus à des réfugiés et diffusés par Bossange, mais, après traduction, il s'est avéré qu'ils ne contenaient rien de dangereux.
À la mort de son beau-père, il lui succède ; il sera lui-même remplacé, après sa mort, par Delahaye.
13, rue de Noyon
Il s'est d'abord installé libraire le 12 août 1871, avant de se déclarer typographe et lithographe en 1874. Le recensement de1876 note qu'il n'exerce plus.
Il est le vicaire de Rugles.
Il possède une presse pour son usage personnel.
Il est né à Bouquetot (Eure) le 29 septembre 1812 ; son père était cultivateur. Il est graveur et dessinateur lithographe.
Il a obtenu un brevet pour Bayeux le 5 janvier 1839, mais le temps qu'il monte son imprimerie, un autre lithographe avait obtenu un brevet et il jugea qu'il y aurait trop de concurrence. Il est reparti travailler pendant deux ans à Paris avant de faire une demande pour Rouen. Il veut faire des images pieuses et concurrencer la production de Paris, Metz et Épinal ; toutefois, l'administration lui refuse le droit de posséder des caractères typographiques pour imprimer les légendes, bien qu'il ait joint à son dossier plusieurs exemples d'images pieuses. En 1870, Eugène Mordant lui succède.
5-7, rue de Crosne
Il est né à Bouquetot (Eure) le 26 janvier 1805 ; son père était cultivateur. Il a déjà un commerce de papeterie et il est associé avec son frère François Arsène qui est lithographe breveté depuis 1842.
Il se porte adjudicataire avec son frère de l'imprimerie Marie pour la somme de 26 000 F. Il acquiert par la même occasion les trois brevets de lithographe, imprimeur en lettres et libraire. Les deux frères se retirent en même temps. Deshays reprend lithographie et typographie, Mordant la librairie.
70, rue Esquermoise
Il est né le 10 mai 1821 à Troarn (Calvados) ; son père était cafetier. Il est graveur en taille-douce.
C'est un graveur habile et il veut joindre la lithographie à la taille douce pour laquelle il obtient un brevet le 14 juillet 1852, dès qu'il est exigé. Il se démet de ses deux brevets en même temps en faveur de Tribout.
26, rue des Dames, Batignolles (1869)
Il est né le 26 octobre 1837 à Marcheseuil (Côte-d'or). Il est marié et père de famille. Il a travaillé 12 ans comme ouvrer lithographe chez Masson. Il disposerait de 8 000 F d'économies.
Papetier, il veut s'adjoindre la lithographie pour faire des travaux d'autographie pour les tribunaux et les administrations. Il est breveté libraire le 10 avril 1869 pour vendre des livres classiques et religieux dans une boutique située au 26, de la même rue et tenue par sa femme.
15, rue de la Course
Il est né à Bordeaux le 6 février 1798 ; son père était vinaigrier.
En 1860, son brevet est annulé. Il proteste qu'il a toujours exploité son brevet depuis son obtention, installé depuis 24 ans dans une modeste chambre d'un faubourg de Bordeaux. L'administration explique, pour sa défense, que son activité se déroule "dans des limites si bornées qu'il échappa aux recherches qui furent faites lors de l'enquête". Il fait tout de même remarquer qu'il figure au rôle des impôts et qu'il était donc facile à l'administration de le retrouver. Un nouveau brevet lui est attribué le 25 mai 1864, dont il se démet le 25 janvier 1865.
40, rue des Boucheries Saint-Germain (mars 1820) 222, rue Saint-Jacques (janvier 1821) 3, quai Conti (janvier 1822)
Il se dit chargé de famille et désireux, avec son associé, de "consacrer les derniers débris de leur fortune à la réparation de leurs pertes et à la propagation d'une branche d'industrie utile à l'État". Il se targue de talents en écriture et dessin et d'une "connaissance parfaite de la lithographie".
Le 10 mai 1819, il fait une lettre conjointe avec un nommé Lefébure, ex-employé des contributions directes dont le poste a été supprimé, pour demander un brevet pour lequel ils seraient associés. Il est recommandé par Thouin, professeur d'agriculture au Jardin du Roi. "Outre le Dessin, notre but serait d'appliquer la Lithographie spécialement à l'Écriture : il en résulterait un avantage inappréciable pour la société et les Administrations, sans nuire aux autres branches qui tiennent à cet art. L'Émulation qui s'ensuivrait parmi les Imprimeurs lithographes ne tendrait qu'à la perfection de l'Écriture lithographique, qui faute d'une exploitation spéciale est restée jusqu'à présent fort au dessous des progrès qu'elle aurait pu faire". Il annonce le 9 janvier 1822 qu'il déménage son imprimerie dans un local appartenant à Dubourg et Barincou "qui se chargent de la diriger et de l'exploiter sous son nom". Sont jointes au dossier deux lettres de Barincou fils, jeune artiste bordelais, demandant la protection de la duchesse d'Angoulême et du ministre de l'Intérieur pour l'obtention d'un brevet. Toutes ces demandes -dont on ignore les réponses- témoignent d'une méconnaissance des règles administratives appliquées aux brevets et de leur évolution politique en 1822. Il imprime des scènes de genre ("Écrivain attendant le chaland", avril 1820) et annonce, en 1820, une Description pittoresque de la Sicile, lithographiée par Arnout à partir des dessins de l'architecte Adrien Louis Lusson, dont il semble qu'il n'y ait eu qu'une livraison de 4 planches.
Il est né le 28 avril 1834 à Château Gontier ; son père était propriétéaire. Il a déjà plusieurs années d'expérience.
Il reçoit le même jour ses brevets d'imprimeur en lettres et de lithographe.
26, rue Saint-Martin
Il est lithographe et imprimeur en lettres.
Rue de Bretonnie
Il est né le 4 juin 1820 à Clamecy (Nièvre) ; son père était tailleur d'habits.
Il obtient en même temps que son brevet de lithographe, celui d'imprimeur en lettres. Il proteste violemment contre l'établissement de nouveaux concurrents pour lesquels il réclame l'annulation des brevets, mettant en cause la politique jugée laxiste de Ledru-Rollin. Alors qu'il a payé, dit-il, 26 000 f son établissement et s'est endetté, il voit arriver des rivaux qui n'ont rien déboursé puisque leurs brevets ont été créés et non rachetés.
Elle est née le 14 novembre 1833 à Paris.
Elle reprend un commerce de librairie et journaux, et y ajoute typographie et lithographie.
6, rue de Berry 31, rue Charlot (1859)
Il est né le 19 février 1799 à Paris ; il est marié et père de 4 enfants. Il a travaillé pendant deux ans chez un imprimeur lithographe ; parallèlement, il tire des revenus de la location d'un cabriolet qui lui appartient. Il paie 250 F de loyer. Soumis au test d'écriture et orthographe, il rend une copie quasi-parfaite et drôle. Il meurt le 8 novembre 1860.
Il fait des dessins pour des maisons de commerce et pour son beau-père, fabricant d'éventails, dont les commandes suffiraient à faire tourner son imprimerie.
68, rue de Rivoli (1859) Rue Saint-Ambroise (1865)
Il est né le 8 octobre 1831 à Paris. Il est fils d'imprimeur. Il est marié et père de famille.
Il est breveté taille-doucier et lithographe en même temps. Il est spécialisé dans les étiquettes de luxe. Il demande en mars 1860 l'autorisation d'avoir une petite presse typographique et 5 ou 6 fontes de caractères pour sa production d'étiquettes de pharmacie ; il dit qu'il a une importante clientèle de pharmaciens, mais qu'il est soumis à la concurrence d'imprimeurs comme Clare, Lalande et Letoula qui jouissent déjà de cette autorisation. Son prédécesseur Goix, qui faisait aussi des étiquettes, s'était déjà heurté à ce problème. L'inspecteur Gaillard est défavorable à cette demande dans son rapport du 11 mai 1860 et convainc le préfet de Police qu'il faut craindre une épidémie de demandes et la confusion des statuts d'imprimeurs lithographes et d'imprimeurs en lettres. L'autorisation lui est donc refusée. Il renouvelle sa demande en juillet 1861. En septembre 1867, il est autorisé à utiliser hors de son atelier, 15, rue Lesdiguières, à titre d'essai, une presse lithographique pour impression sur verre.
Il est né le 25 juilleet 1836 à Nonancourt. Son père était marchand épicier, puis libraire et lithographe.
Il reprend les brevets de libraire et de lithographe que lui transmet sa mère.
Il est né le 4 avril 1804. Son père était tailleur. Il est d'abord marchand épicier, puis demande un brevet de libraire pour fournir les écoles car il n'y a, en 1838, aucun libraire à Nonancourt. Il est garde national et membre du Conseil municipal.
Il obtient d'abord son brevet de libraire le 23 juin 1838.
14, rue des Suaires (1847) 36, place du Théâtre (1850) Rue Esquermoise (1863) 88, rue de Tournai (1883)
Il est né le 6 avril 1814 à Lille ; son père était charpentier, sa mère journalière. Après avoir été élève chez les Frères de la Doctrine chrétienne, puis au collège de Lille, il s'est formé de 1828 à 1831 chez Lefort, puis chez Vanackere. Il est ensuite parti pour Paris où il a travaillé comme compositeur de journaux chez Locquin, avant de revenir à Lille chez Bronner-Bauwens et Danel. Il a épousé le 6 avril 1847 Adèle, la plus jeune fille de l'imprimeur Ducrocq, à qui ses parents avaient vendu l'imprimerie un mois avant la mort de Jean-Baptiste Ducrocq. Son imprimerie et lui-même prendront le nom de Lefebvre-Ducrocq. Il meurt le 24 septembre 1889.
Au décès de son beau-père, sa veuve demande à reprendre ses brevets de lithographe et d'imprimeur en lettres, puis elle se ravise et s'efface devant son gendre. Ses presses typographiques impriment des journaux : Le Nord (1850-1854), La Vérité (1855-1858), Le Propagateur du Nord et du Pas-de-Calais (1860-1883) ainsi que des revues comme La Revue du Nord, Le Bulletin médical, L'Artiste... Il fait ausi des impressions administratives, remportant l'adjudication pour la ville de Lille, et toutes sortes de brochures et de livres, depuis les très nombreuses chansons en patois, jusqu'aux traités de médecine. C'est l'une des plus grosses imprimeries typographiques de Lille. Les années 1860 sont celles de l'expansion et de la diversification : en 1862, il ouvre un commerce de papeterie et articles de bureau, déménage l'année suivante dans les locaux que Lefort abandonne, y installe une machine à vapeur et prend, en 1865, un représentant à Paris. Ses ateliers se développent : brochage , gravure, fonderie de caractères... De 4 ouvriers et 4 apprentis en 1847, les effectifs passent à 150 ouvriers en1868 et 502 en 1889. Ce développement est lié aux besoins de l'industrie textile du Nord et à la fabrication des étiquettes, cartonnages et emballages divers pour la mercerie. En 1879, il s'est associé avec 3 de ses fils, Léon, Ferdinand et Georges. L'association est renouvelée en 1889.
Il est né à Amiens le 29 mai 1827 de père inconnu ; sa mère était ouvrière; il sera légitimé en 1829. Il est dessinateur lithographe et a été récompensé par plusieurs prix à Amiens.
Son brevet est annulé en 1860 pour cause d'inexploitation.
87, passage du Caire et 127, galerie Sainte-Foy
Il est né le 19 septembre 1826 à Lille (Nord) ; son père était confiseur. Il est marié et père de famille. Il a travaillé chez Danel à Lille et chez Dupont comme compositeur pendant 10 ans, puis à la direction de la papeterie au salaire de 4 000 F par an.
Il a acheté l'établissement de Florentine Girard pour 55 000 F et reprend les brevets d'imprimeur en lettres d'Augros et de lithographe de Florentine Girard, devenue l'épouse d'Augros.
86, rue Saint-Denis (1853) 103, boulevard Saint-Michel
Il est né le 14 octobre 1803. Il a perdu le bras droit lors des émeutes de juin 1832 alors qu'il était grenadier de la Garde nationale. Il est fait chevalier de l'ordre de la Légion d'honneur le 26 juillet 1832 et chevalier de l'Ordre de Juillet pour sauvetage et secours aux blessés. Marié et père de famille, il est membre du bureau de bienfaisance depuis 1832. Il meurt le 24 février 1885.
Il exerce d'abord la profession de papetier en gros et en détail. Il exploite 4 presses lithographiques pour les papiers à en-tête et registres ; son activité occupe toute la maison de la rue Saint-Denis dont le loyer ets de 5 500 F. Il est dénoncé "à la suite de mésintelligences et discussions d'intérets" par son ancien associé Gaillard comme utilisant des presses sans brevet ; or il était en instance de l'obtenir. Son commerce est endommagé le 24 mai 1871 par l'explosion de la poudrière du Luxembourg.