Il est né le 9 mai 1837 à Boulogne où son père était imprimeur.
Il reprend les brevets de typographe et lithographe de Berger.
Il est né le 21 juillet 1798 à Calais où son père était imprimeur libraire. Il a fait ses études au lycée d'Amiens. Il travaille ensuite avec son père comme correcteur en plusieurs langues, notamment en anglais.
Son père, imprimeur à Boulogne, achète pour lui l'imprimerie de Maury qui vient de mourir et il obtient son brevet d'imprimeur en lettres le 25 mars 1816. Il demande ensuite le transfert de son brevet pour Boulogne, laissant l'imprimerie de Calais et le brevet à son frère aîné Ambroise. Son père a repris pour lui l'imprimerie de Hesse à Boulogne. Certains habitants font part de leur crainte de voir les prix augmenter grâce à l'entente entre le père et le fils ; ceux-ci s'engagent à ne pas augmenter leurs prix tandis qu'ils produisent une pétition en leur faveur des notaires, avoués, juges, etc. de la ville. Cette polémique se déroule sur fond de rivalités politiques et de contestation par Leleux des décisions de la Direction de la Librairie.
40-42, quai de la Fosse
Il remplace Mignot.
Il est le directeur de l'École normale d'instituteurs de Charleville.
Il utilise à des fins professionnelles une presse autographique, système Ragueneau.
Il est né le 5 mai 1823 à Bar-sur-Aube. Son père était perruquier. Il est écrivain lithographe et il a fait son apprentissage chez Maillot à Bar
Sa demande de brevet soulève l'opposition de Chevalier et de Maillot, son ancien patron ; le premier fait remarquer qu'il est breveté depuis peu et n'a pas eu le temps d'amortir son investissement ; le second invoque la charge de son vieux père ; tous deux fournissent leurs comptes pour prouver le peu de rentabilité de la lithographie. (voir ces dossiers) En 1858, il sollicite un brevet à Dijon.
380, rue Saint-Denis (1854)
Il est né le 9 octobre 1825 à Sempy (Pas-de-Calais) ; son père était fabricant de bas de laine. Il habite Paris depuis 1839. Il est marié et père de famille.
Il a travaillé pendant 10 ans dans la lithographie de Mousse. Il souhaite fabriquer des papiers fantaisie en or et en couleurs pour des éventails et faire des gravures de mode. Il est breveté taille-doucier en même temps que lithographe.
112, rue du faubourg du Temple (1846)
Il est né le 19 décembre 1808 à Saint-Pol (Pas-de-Calais) ; son père vivait de ses biens. Veuf et sans enfant, il habite seul dans un cabinet qu'il loue 80 F par an et dans lequel il installera son atelier. À Paris depuis environ 7 ans, il a d'abord été employé pendant deux ans à l'établissement du Gaz aux Batignolles, puis s'est mis à la lithographie chez l'imprimeur Blin.
Sa demande de brevet est soutenue par un député du Pas-de-Calais.
96, rue Saint-Antoine (1845) 55, rue Aumaire
Il est né le 22 décembre 1815. Marié et père de famille, il est propriétaire d'un immeuble à la Maison blanche, près de la barrière, sur la route de Fontainebleau, qui lui rapporte 4 à 5 000 F. "Sa femme a de la fortune et a des espérances de sa famille. Suite au test, son instruction est jugée "ordinaire".
Il est tout d'abord taille-doucier, rue Aumaire, se retire des affaires, fait un héritage et décide de reprendre une activité avec une imprimerie lithographique. Il veut faire des impressions pour le commerce.
142, rue du Cherche-midi 7, rue du Chemin de fer 3, rue Saint-Romain 88, rue Vaugirard
Né le 29 septembre 1810.
Il a toujours travaillé dans le domaine de l'imprimerie lithographique. Il cède à Jossu car sa vue s'est affaiblie depuis qu'il a été grièvement blessé lors du feu d'artifice tiré pour le baptême du Prince impérial ; il a reçu une aide officielle des préfets de police et de la Seine, mais, perdant lentement la vue il a saisi l'occasion qui se présentait de céder son imprimerie.
Il est né le 19 février 1834 à Lachelle (Oise) ; son père était instituteur. Il a fait la campagne de Crimée comme artilleur.
En 1870, il cède son brevet à son frère Gustave Alfred Leroy.
8, rue Saint-Corneille
Il est né le 2 octobre 1843 à Lachelle (Oise) ; son père était instituteur.
Il reprend le brevet de lithographe de son frère, puis ouvre une librairie-papeterie, déclarée le 21 décembre 1874. En mars 1879, il acquiert une petite presse typographique.
13, rue Lechapelain
Elle est née le 1er février 1793 à Rennes ; son père était gendarme national. À la mort de son mari, le 30 avril 1836, elle se retrouve veuve avec 2 enfants à charge.
Elle reprend brièvement le brevet de son mari. Martinou ayant tardé à lui payer les 1 700 F qu'il lui doit, elle s'oppose momentanément à la transmission du brevet, puis écrit : " je leve par ce presant l'auposition...", faisant la preuve d'une orthographe incertaine.
Il est né le 6 février 1797 à Calais. Il est le fils de l'imprimeur François Ambroise Désiré Leroy et de Marie Berger.
Il obtient un brevet d'imprimeur en lettres le 20 février 1827, puis un brevet de libraire le 5 juin 1828, succédant à sa tante maternelle.
6, rue Ferdinand Berthaud
Il est né le 3 octobre 1813. En 1830, il a été volontaire de la Charte et il a servi ensuite dans le 7e régiment de ligne en Afrique. Il est marié et père de famille. Sa femme est établie blanchisseuse et emploie plusieurs ouvrières. Il a travaillé successivement chez Gerval, Badoureau et Chardon, puis à l'Hôtel de la Monnaie pendant trois ans pour la frappe des pièces.
Il reçoit son brevet de taille-doucier en même temps que celui de lithographe.
Née le 20 mars 1818 à Saint-Trivier-de-Courtes dans l'Ain. Son père est marchand et propriétaire. Elle épouse le 15 décembre 1851 Louis Cabuchet, huissier à Saint Trivier ; elle est alors âgée de 33 ans et rentière. Son mari meurt le 5 mai 1864.
Après trois mois d'exercice, avant même d'avoir reçu le brevet dont elle sollicitait la transmission, elle a reconnu sa difficulté à l'exploiter et a décidé de vendre son fonds à Decourt le 17/08/1864 pour la somme de 4 000f dont la moitié comptant.
Rue du Majou
Il est né à Figeac (Lot) où son père était aubergiste, le 29 août 1793. Il a commencé son apprentissage en 1806 à Dreux, chez Claye, puis il a travaillé à Paris chez Lenormand et Delafolie de 1809 à 1811 avant de partir chez Lacroix à Figeac. Il est appelé par la conscription pour 13 mois et, rentré en 1813, il retourne à Figeac où il ne peut s'installer, passe par Albi avant de revenir à Paris chez Gillot, la veuve Huzard et Rinaudière. Il meurt le 3 septembre 1854.
Il fait une nouvelle demande de brevet d'imprimeur en lettres pour sa ville natale qui est rejetée, mais il obtient un brevet pour Gourdon le 28 juillet 1820. Le 9 mars 1832, il le complète d'un brevet de libraire et, en 1833, ayant appris qu'un brevet de typographe va être vraisemblablement attribué pour Figeac, il tente à nouveau sa chance en tablant sur l'antériorité de ses demandes. Nouveau refus. Pour augmenter ses revenus à Gourdon, il fait donc la demande en 1835 d'un brevet de lithographe. Il ne semble pas que cette activité ait été très rentable puisque le brevet est annulé lorsqu'il cède son imprimerie et sa librairie à son gendre.
12, rue du Caire
Né le 24 avril 1824 à Solincourt dans la Somme, son père était fileur de laine.
Il est breveté taille-doucier depuis le 14 juillet 1852, il possède 6 presses en taille-douce. Il a acheté le matériel lithographique de la veuve Salomon.
Il est né le 20 novembre 1840 à Bar-le-Duc (Meuse). Il est marié et père de famille. Il a travaillé chez Decker et Herbemont.
Il est, en 1870, ouvrier lithographe chez Ducrot et gagne 7 F par jour. Il veut se mettre à son compte pour faire des impressions commerciales.
Rue Michel Le Comte
Née le 15 mars 1841 à Paris, elle est veuve avec 1 enfant.
Elle possède 4 presses et 2 ouvriers, elle est très jeune (21 ans quand son mari meurt). Elle a essayé de vendre l'atelier mais sans succès, elle demande donc le transfert du brevet.
17-19, rue du Vieil Abreuvoir
Il est né le 22 mars 1852 à Roubaix.
Il reprend les activités de libraire et imprimeur typo-lithographe de son père.
Il est né aux Andelys (Eure) le 5 juin 1823. Son père était chirurgien dans la Grande armée et il a disparu en 1814 ; son beau-père a lui aussi servi de 1813 à 1815 dans les armées napoléoniennes et il a été blessé. Il a été teneur de livres.
Dans une ville où les libraires sont surtout relieurs et papetiers, il veut créer une bonne librairie garante d'une véritable "rénovation intellectuelle". Il obtient son brevet le 5 novembre 1856. En 1859, il demande un brevet d'imprimeur en lettres qui lui est refusé à cause d'une trop vive concurrence mais, suite à une nouvelle demande, l'obtient le 12 juillet 1862 et imprime Le Canard avant de lancer en 1867 L'Écho théâtral. Il possède dès 1863 deux presses dont une mécanique. C'est son fils, Jules Alexandre Lesguillon, qui lui succède en 1878.
Il est né le 31 décembre 1826 à Tours (Indre-et-Loire) ; son père était marinier. Il a été écrivain lithographe chez Lemaître pendant deux ans.
12, rue du Pont Mayou 12, rue Chegaray
Il est né le 8 mai 1813 à Pau (Basses-Pyrénées) où son père était imprimeur. Il meurt le 18 février 1869.
Il cherche d'abord à obtenir, en 1845, un brevet d'imprimeur en lettres pour imprimer des travaux savants, archéologiques notamment et une feuille littéraire dont il garantit qu'elle ne se mêlera pas de politique. Sans succès. Il réitère sa demande avec l'appui du vicomte de Belsunce dont il veut imprimer l'Histoire des Basques, et l'emporte le 10 janvier 1846 sur un ouvrier typographe qui souhaitait aussi être breveté. Il rachète ensuite le matériel lithographique et le fonds de librairie de Maurin pour 8 000 F payables en deux ans. Ces investissements sont sans doute trop lourds puisqu'il fait faillite le 24 septembre 1849. Il obtient un concordat le 7 décembre suivant. Comme lithographe, il travaille notamment aux impressions militaires de la division de Bayonne. Étant aussi relieur et marchand d'articles de bureau, il cherche à obtenir un brevet de libraire qui lui est refusé en 1856 comme en 1858 : il est connu pour ses opinions républicaines et il héberge Augustin Chaho. Celui-ci avait collaboré avec Henry de Belsunce pour le premier volume de l'Histoire des Basques et il continue à publier chez Lespès des ouvrages consacrés à la langue basque, dont un dictionnaire basque-français-espagnol, mais il est aussi catalogué comme "socialiste".
111, passage du Caire (1884) 68-70, passage du Caire
La publicité publiée par le Figaro en 1884 vante la "Maison spéciale et la mieux assortie pour les cartes-réclames sur chromos" et, jusqu'en 1888, elle rappelle régulièrement dans ce journal sa production de chromos "pour albums et menus". Ils peuvent aussi entrer dans la constitution de jeux, comme le Domino musical, vendu 3,50 F et "orné de 28 chromos-comiques, nouveau jeu au moyen duquel les enfants apprennent en s'amusant tous les principes de musique" (Le Figaro, 25 décembre 1884). Il défraie la chronique quand, contacté par deux Haïtiens désireux de faire imprimer des billets de banque haïtiens, il prévient la police qui arrête les deux coupables ; ils sont arrêtés et acquittés en janvier 1885 car ils voulaient soutenir la rébellion contre le dictateur Salomon (Le Figaro, 15 janvier 1885 ; Le Rappel, 16 janvier 1885). L'imprimerie Lessertisseux et cie obtient une médaille de bronze (classe 11) à l'Exposition de 1889.
4, passage Sauvède
Né le 16 novembre 1807. Il meurt en juillet 1848 des suites de ses blessures de juin. Sa succession est réglée en juillet 1851
Il a fait une première demande en 1839 qui lui a été refusée car "il s'adonne à la boisson et à la débauche". Il est lieutenant de la Compagnie Michel (6e légion), laquelle professe des opinions hostiles à nos institutions. Il occupe 17 personnes et fait un chiffre d'affaires de 15 000 F par an en imprimant des étiquettes dorées et gaufrées.
Il déclare pratiquer les activités de typographe et lithographe, puis fait une nouvelle déclaration quand il reprend le matériel de lithographie acquis de Jambé en 1874. Il imprime des étiquettes de vin (Grands vins de Gironde Disraelier, 1879)
Il est né le 25 octobre 1790 et mort le 9 septembre 1841.
Il a aussi obtenu un brevet d'imprimeur en lettres.
Il est né le 24 décembre 1828 à Béthisy-Saint-Martin dans l'Oise. Il a servi comme sergent fourrier à partir de 1850 et a passé l'année 1855 en Crimée ; il a été décoré pour sa participation au siège de Sebastopol. Il est employé comme secrétaire général de la Compagnie des Chemins de fer de l'Ouest aux appointements de 1900 Fpar an.
Il compte s'associer avec un ouvrier imprimeur de la même compagnie qui y imprime des devis, plans, etc. Il travaillerait au forfait pour cette compagnie et ferait aussi des travaux de ville.
11, rue Dupuis-Béranger (décembre 1873) 85, rue Oberkampf (1870) 64, rue de Ménilmontant (juillet 1863) 87, rue de Ménilmontant (1859) 4, rue de Nemours (1857) papeterie
Il est né le 6 juin 1835 à Douai dans le Nord ; son père était tailleur. Il est marié et père de famille. Il est venu à Paris en 1849. Il a été compositeur typographe et imprimeur lithographe.
Tout d'abord papetier pendant deux ans, au 4, rue de Nemours, il installe son imprimerie rue de Ménilmontant ; en 1870, il possède 7 presses et emploie 8 ouvriers. Il est autorisé en mai 1870 à posséder quatre alphabets de caractères typographiques pour fabriquer des étiquettes de luxe pour pharmaciens et confiseurs ; il avait déjà fait cette demande en 1860 et 1862, sans succès. Il déclare devenir aussi imprimeur en lettres le 5 octobre 1870.
Il est né le 25 juin 1810 à Pont-Audemer. Son père était conducteur de voitures. Il a dirigé une imprimerie à Pont-Audemer.
Il obtient les brevets de libraire et de lithographe à la même date, mais il meurt peu de temps après, le 12 avril 1834. Sa veuve reprend ses brevets.
41, rue de la Grande-Truanderie (1856) 12, rue de Reuilly (1857)
Il est né le 24 mars 1826 à Paris. Il a tiré le bon numéro et ne fait pas de service militaire. Il devient commis papetier. Il est marié. Son loyer est de 1 800 F.
Il est propriétaire d'une grande papeterie à Paris et demande en 1856 l'autorisation de posséder une presse à timbre humide et quelques caractères typographiques pour faire des en-tête de lettres, ce qui lui est refusé. Il demande alors un brevet de lithographe pour Paris qu'il reçoit le 10 août août 1857 et, s'apercevant qu'il lui faut un local assez grand, il demande le transfert de son brevet pour Bercy, où les loyers sont moins chers ; il l'obtient le 26 décembre 1857. Puis, il fait une nouvelle demande de transfert pour Paris qui lui est accordé le 16 février 1860. Il y renonce en 1865 et traite en 1868 avec un imprimeur en lettres en faillite pour lui reprendre son brevet d'imprimeur en lettres pour 16 000 F ; l'affaire traine car les créanciers du failli entament une longue procédure. Létang est finalement breveté imprimeur en lettres le 30 décembre 1868.
Il est né le 7 juillet 1800 à Charleville. Son père était épicier. Il est d'abord relieur et papetier.
Il demande un brevet de libraire obtenu le 28 septembre 1831, puis un brevet de lithographe, le Préfet considérant que "la ville est habitée par un grand nombre de marchands et de négociants qui font une consommation considérable de produits lithographiques" à laquelle il faudra ajouter les besoins croissants de la campagne. Il meurt le 26 mars 1863, laissant son brevet à son fils.
12, rue Napoléon
Il est né le 23 juillet 1827 à Charleville. Son père y est libraire-papetier et relieur. Il travaille avec lui depuis l'âge de 19 ans.
Il fait la demande d'un brevet de libraire par création qui lui est refusé pour cause de trop grande concurrence, jusqu'à ce qu'il puisse reprendre le brevet d'un libraire décédé en 1852. Il reprend le brevet de lithographe de son père lorsque celui-ci meurt le 26 mars 1863.
Il est né à Paris le 1er septembre 1800 ; son père était papetier. Il est médecin et naturaliste. Il est l'auteur d'un ouvrage consacré aux champignons, paru en 1826, illustré de lithographie coloriées.
Il est mécontent du travail effectué par les lithographes auxquels il a confié les planches de botanique préfigurant la Flore universelle dont il a le projet. Il demande donc un brevet de lithographe pour pouvoir surveiller de plus près la réalisation de ses planches.
Il a obtenu un brevet de libraire le 27 juillet 1818 dont il se démet le 28 décembre 1824. Son brevet de lithographe est annulé en 1860 car il n'habite plus Dunkerque.
Il est né à Landerneau (Finistère) le 23 septembre 1783. Son père était chirurgien de marine. Il est peintre dessinateur maritime attaché à la Direction des travaux maritimes à Brest.
Il a d'abord obtenu un brevet pour Brest le 14 mars 1820 car il désire lithographier ses dessins, paysages et marines. Nommé professeur au collège communal de Quimper, il demande le transfert de son brevet pour Quimper où il compte faire des lithographies à l'usage des jeunes élèves. Son brevet est annulé en 1860 pour inexploitation.
1, place de l'École (1829)
Il est né le 17 novembre 1800. Il est marié et père de famille. Il a d'abord été militaire au service du Roi, puis amputé d'une jambe, il a travaillé pendant 3 ans à la Caisse d'amortissement..
Sa première demande déposée le 1er août 1829, réitérée le 19 novembre, malgré deux recommandations, a été rejetée. Il avait produit une attestation du conseil d'administration de la Société d'encouragement qui avait vu de ses pièces autographiées. Le 5 septembre 1831, il renouvelle sa demande. Avec succès.
Elle est née le 12 janvier 1807 à Carvin (Pas-de-Calais) ; son père était marchand de draps.
Elle reprend les trois brevets et l'imprimerie de son mari décédé le 16 septembre 1859. Elle imprime le journal L'Indépendant, entièrement dévoué au gouvernement.
12, rue des Lombards (1858)
Il est né le 1er août 1832 à Paris. Il est écrivain dessinateur lithographe depuis 10 ans quand il fait sa demande de brevet.
Il fait tous travaux de ville, mais se spécialise dans les étiquettes pour bocaux pharmaceutiques comme en dessine depuis 18 ans sa belle-mère Dès le 26 avril 1858, il fait une demande d'autorisation pour posséder 65 alphabets typographiques, soit 5 alphabets de caractères antiques, et 60 de caractères romains (en 5 grandeurs). Le préfet de Police rend le 12 mai, un avis favorable, mais dix jours plus tôt le commissaire inspecteur Gaillard s'y est opposé. En février 1859, il renouvelle sa demande ; malgré l'avis toujours négatif de Gaillard, l'avis du préfet de Police est suivi et il obtient cette autorisation. Elle sera régulièrement renouvelée jusqu'à la fin de l'Empire. Pour soutenir sa demande, il avait joint deux séries d'étiquettes, imprimées les unes avec des caractères dessinés (ancien procédé), les autres (nouveau procédé) avec des caractères typographiques qui donnent une netteté supérieure. En 1861, il a déjà créé 412 modèles d'étiquettes pour bocaux ; il se diversifiera avec des étiquettes pour spécialités (Eau de Siam, 1873 ; Véritable lait anterpétique, 1874 ; Lotion anticalvitique Dunoyer, 1875..)
4, rue du Poids-national (1854)
Il est né le 4 mars 1814 à Tirepied (Manche) ; son père est décédé avant sa naissance. Il a travaillé chez des libraires de Bayeux avant de venir s'installer à Saint-Lô comme cartonnier et relieur.
Il obtient un brevet de libraire le 26 juin 1841, reprend à la veuve Potier son brevet de typographe le 30 mai 1851, puis celui de lithographe. Il est aussi papetier, relieur ; il imprime le Courrier de Saint-Lô.. Ses fils André et Julien reprendront l'entreprise en 1877.
4, rue du Poids national
Jumeaux, André et Julien Letréguilly sont nés le 23 août 1854 à Saint-Lô. Leur père était imprimeur.
Il prennent la suite de leur père, Julien comme libraire et papetier, André comme imprimeur. Le 20 octobre 1880, Julien déclare ouvrir une succursale de sa librairie papeterie, Grande Rue, à Torigni-sur-Vire.
14, rue des Chapeliers (1875)
Il est né à Saint-Lô (Manche) le 14 janvier 1853.
Il crée une imprimerie typo-lithographique. Il déclare y ajouter la librairie le 14 octobre 1878.
17, rue du Bac (1840) 2, rue de Sèvres 15, quai Voltaire (1838)
Il est né le 15 février 1788 à Paris. Il est le frère cadet de Jean Antoine Letronne, membre de l'Institut, directeur de la Bibliothèque royale et directeur de l'École des chartes en 1847-1848. Elève du peintre David, il a vécu plus de 20 ans en Allemagne où il a exercé la lithographie.
Pour soutenir sa candidature, il se vante d'avoir imprimé sur une même pierre 12 000 exemplaires d'un portrait du Roi et de connaître des perfectionnements du procédé encore inconnus à Paris. Le 26 octobre 1839, il écrit au ministre de l'Intérieur qu'ila cédé à son frère Jean Antoine le 20 août son matériel, ses droits sur sa production de cartes géographiques et la jouissance de son brevet pour deux mois ; il lui cède finalement son brevet de façon définitive. Il pratique la taille-douce et la lithographie, notamment la lithographie en couleurs, ce qui lui vaut d'imprimer la plupart des planches du Voyage en Orient de Léon de Laborde (1838). Il fait des transports de gravures en aille-douce sur pierre lithographique. Il importe des pierres lithographiques d'Allemagne. Après sa mort, le 2 avril 1841, ses 7 presses sont vendues à Lemercier et Benard, Laprunière, Mantoux, Mlle Formentin et Saunier par le commissaire priseur M. Deschambeaux le 21 juillet 1841.
63, avenue des Ternes (1871)
Il se fait appeler L. Paul.
Il a acquis l'imprimerie de Blanc
Pierre Jacques Letuaire (ou Lethuaire selon son acte de naissance) est né le 6 août 1798 à Toulon ; son père était ouvrier coutelier. En 1823, il devient professeur de dessin au collège de Toulon, poste dans lequel il restera jusq'à sa mort en 1867. Il est peintre et dessinateur .
Quand il fait sa demande d'un brevet, il travaille à un Voyage pittoresque en Provence . En 1860, son brevet est annulé car il a reconnu ne pas l'exploiter. Son importante oeuvre lithographique a été imprimée par les trois imprimeurs locaux, Aurel, Gabert et Imbert ; il a aussi fait de l'illustration pour des journaux.
Il est né le 9 juillet 1795 à Gland (Aisne) ; son père était vigneron. En 1826, il quitte Mons-le-Laonnois, où il vivait depuis 1821, pour Château-Thierry où il travaille chez l'imprimeur Deletain.
En 1827, il fait la demande d'un brevet pour Rennes qui lui est refusé au motif qu'il y a déjà suffisamment de lithographes dans cette ville. Il part alors s'employer à Tournai d'où il fait la demande d'un brevet pour Saint-Quentin qu'il obtient le 4 septembre 1829. Le travail manquant, il sollicite le transfert de son brevet pour Compiègne, ce qui lui est accordé. La même année, il se voit proposer la direction de la librairie d'une société d'édition de bons livres et demande pour cela un brevet de libraire. Il se heurte à l'opposition locale de ses confrères et à la méfiance du Préfet car il est "soutenu par le parti prêtre et l'opposition carlo-républicaine". En 1839, c'est un brevet d'imprimeur en lettres qu'il demande. Le Préfet donne encore un avis défavorable car "il aurait, lors des dernières élections, donné de nouvelles preuves de dévouement aux membres les plus influents de l'opposition carlo-républicaine qui, en retour, auraient réunis leurs efforts pour appuyer ses sollictations". En effet, Alexis de Tocqueville a, comme en 1837, soutenu sa demande avec énergie. Le préfet craint aussi qu'il ne fonde un nouveau journal à Compiègne, qui viendrait s'ajouter au Lithographe, journal de l'agriculture et de l'industrie (lithographié), "qui a semé le désordre chez les habitants". Cette fois, le ministre passe outre et Levacher, "un homme paisible" selon Tocqueville, reçoit son brevet le 16 mars 1839.
Né le 1er avril 1835 à Plessis-de-Roye dans l'Oise. Son père était propriétaire.
Il est écrivain lithographe depuis 15 ans.
Il est né à Yvetot (Seine-inférieure) le 25 janvier 1821 ; sa mère, célbataire, était ouvrière en siamoise. Il est le neveu de Jean Simon Levasseur et travaille dans l'imprimerie Levasseur et Barbé.
Il reprend les trois brevets du couple Fournier. Cinq ans plus tard, ceux de lithographe et de typographe seront repris par Guibert, celui de libraire par son oncle Jean Simon Levasseur.
21, rue Saint-Jean
Il est né à Yvetot (Seine-inférieure) le 8 avril 1813 ; son père était charpentier. Depuis 1830, il a travaillé chez plusieurs imprimeurs, notamment chez Canu et chez Pimont à Yvetot.
Avant d'obtenir son brevet de lithographe, il a essuyé deux refus dont le dernier en septembre 1838 car le Préfet ne croit pas nécessaire l'installation d'un troisième lithographe à Elbeuf. Faisant valoir qu'il édite le Journal d'Elbeuf, "tout dévoué au gouvernement", il réclame un brevet de typographe qu'il obtient le 7 août 1850. Le 26 mai 1856, il remplace comme libraire son neveu Paul Louis Levasseur.
13, place de la Trinité
Il est né le 16 janvier 1795. Il travaille dans l'imprimerie de son oncle Brée pendant 30 ans, dont 7 ans à la direction de l'entreprise.
Au décès de son oncle, il rachète l'imprimerie au frère cadet du défunt qui en a fait son légataire universel, et obtient le 30 mai 1839 ses brevets de libraire et d'imprimeur en lettres. Quand il fait sa demande d'un brevet de lithographe, il se trouve en concurrence avec Deflers (voir le dossier Bertrand). Son oncle Brée jeune, professeur émérite au collège royal Henri IV, ne manque pas d'écrire alors au ministre de l'Intérieur Rémusat, pour dénoncer cette candidature soutenue par "un homme étranger qui veut par une cupidité de mercanti faire exercer la profession par un autre".