Il est né à la Croix-Rousse (Rhône) le 22 mars 1851.
Il a racheté le fonds et le matériel de lithographe et de libraire de Champanhac.
27, rue d'Assas (1870)
Il est né le 14 octobre 1831 à Sellières (Jura) ; son père était médecin. Il est marié. Il a été employé pendant plus de 7 ans dans l'administration du chemin de fer d'Orléans comme employé de bureau ; sa vue baissant, il a démissionné. Il a repris ses études musicales et il est jugé un musicien "habile"
Il est propriétaire du journal La France orphéonique, moniteur des sociétés chorales et instrumentales qui parait depuis 2 ans. Il a loué un local rue d'Assas pour imprimer lui-même la musique d'un répertoire fourni par abonnement aux sociétés chorales et instrumentales. Il compte employer un procédé, le copie-musique, pour lequel il a pris un brevet.
Il est né à Pau (Basses-Pyrénées) le 19 novembre 1835 ; son père était commissionnaire.
Il imprime des étiquettes très colorées pour le homard de la Société coopérative (1875)
Il est né à Paris le 11 mai 1811 ; son père était homme de confiance. Il est graveur et dessinateur lithographe, maniant aussi bien plume, pinceau, crayon ou pointe sèche ; il connaît aussi la marche des machines. Il est marié et père de trois enfants, encore mineurs quand il meurt le 27 mars 1852.Sa veuve, qui repend son brevet, assure qu'elle participait à la gestion de l'imprimerie car son mari était atteint d'aliénation mentale.
Il demande un brevet de lithographe pour Bordeaux, qui lui est refusé en avril 1840 car "il a fait un grand nombre de dupes à Toulouse où il habitait". L'administration le soupçonne aussi de vouloir utiliser comme prête-nom le lithographe Gaynon qui demande au même moment le transfert pour Bordeaux de son brevet pour Saint-Esprit. Cela permettrait à Lauvray de contourner ce premier refus et l'administration refuse à Gaynon ce transfert. Lauvray fait une nouvelle demande de brevet pour reprendre l'imprimerie de Petit qui vient de mourir et se heurte à un nouveau refus en mars 1841. Il proteste de son honnêteté, fournit des témoignages et réussit à convaincre qu'il a encore des dettes à Toulouse mais qu'il est fiable ; il obtient donc de reprendre le brevet de Petit, payé 250 F. Enn 1851, l'enquête statistique note qu'il travaille peu.
Elle est née le 30 avril 1807 à Gravigny (Eure). Son père était domestique. La mort de son mari, l'imprimeur Leduc, la laisse seule avec deux enfants mineurs.
Elle reprend l'imprimerie et les brevets de son mari qu'elle transmettra ensuite à son fils.
Il est né le 25 septembre 1828 à Bordeaux, de père inconnu ; sa mère était couturière. En 1856, il fait de la lithographie depuis 14 ans, notamment pour le compte des Chemins de fer du Midi.
Ne s'entendant plus avec ses associés, il se démet de son brevet en 1861 et travaille pour Pourverelle, puis Bruneau, son successeur. Par suite de différends d'intérêt entre Bruneau et lui, il décide de se remettre à son compte en reprenant le brevet de Bord qui est devenu un imprimeur typographe d'une telle importance qu'il ne peut exploiter son brevet de lithographe. Malgré une dénonciation l'accusant de spéculer sur le prix des brevets, il obtient ce second brevet le 11 mars 1864.
Il imprime des étiquettes : Saint-Julien F. J. Hart et cie, 1873 ; Conserves Sansot, 1875
Il est né le 2 janvier 1795 à Périgueux ; son père y était tailleur. Il est professeur d'écriture au collège de Périgueux et il a breveté, en 1827 et 1829, des procédés de calligraphie et des méthodes de lecture. Il se fait fort aussi, en 1842, de pouvoir reproduire les manuscrits anciens par un procédé qui n'est pas lithographique et il en envoie un exemple, reproduction d'un extrait de manuscrit de la bibliothèque de Périgueux, au ministre des Travaux publics. Il a, en effet, réorienté ses recherches vers des procédés de satinage du papier et dépose en 1844 un brevet de "satinage-parchemin". En 1855, il déposera encore un brevet de carton perpétuel.
Pour diffuser ses méthodes d'écriture et de lecture, il a besoin de fabriquer des modèles grâce à la lithographie. Pour éviter de les faire imprimer à Paris, il demande un brevet qui lui est d'abord refusé, Dupont semblant suffire à la demande. Puis, considérant que l'Echo de la Vésone est "l'un des journaux écrits dans le plus mauvais esprit et qu'on craint que son titulaire [Dupont] n'abuse de la confiance de l'administration à défaut de concurrence", l'administration décide finalement de lui accorder ce brevet de lithographe. Au début de 1849, il s'installe à Bordeaux et y fait une demande de brevet. Le brevet pour Périgueux n'est annulé qu'en 1860.
Il est vicaire à Quiberon.
Il possède une presse autographique pour ses besoins personnels.
Il est né le 16 mai 1826 à Périgueux où son père est imprimeur. Il est marié et père de trois enfants. Il travaille "depuis son enfance" avec son père. "Ses opinions sont naturellement les mêmes que celles de sa famille c'est-à-dire ennemies du gouvernement impérial. Il est, en effet, frère de M. André Lavertujon, rédacteur en chef de La Gironde et beau-frère du sieur Gounouilhou, imprimeur et propriétaire du Journal républicain".
Il reprend les brevets de lithographe et d'imprimeur en lettres de son père qui a démissionné en sa faveur. En 1862, il se démet de son brevet de typographe en faveur de l'imprimeur Bonnet. Son brevet de lithographe sera annulé pour défaut d'exploitation en 1866. En effet, il a fait en 1863 une demande de brevet de libraire pour Bordeaux où un autre de ses frères, Auguste, est installé typographe ; il voudrait reprendre un grand cabinet de lecture très achalandé dans le péristyle du Grand théâtre. Sa demande est rejetée le 28 janvier 1864 car "il y aurait danger à mettre encore un brevet de libraire aux mains d'une famille systématiquement hostile au gouvernement impérial et qui dispose déjà par trois de ses membres d'un journal et de deux imprimeries en lettres."
Place Daumesnil
Il est né le 17 juillet 1792 à Périgueux. Il a travaillé 11 ans chez François Dupont à Périgueux et 2 ans chez Chatenet à Angoulême. Il est père de 11 enfants et il a, en 1850, 25 petits-enfants.
L'administration lui a accordé un brevet d'imprimeur en lettres le 27 juin 1828 dans l'espoir de créer une concurence à Dupont, l'imprimeur de L'Echo de la Vésone. C'est une erreur d'appréciation : il a des sympathies républicaines et n'hésite pas à écrire au ministre, en 1850, pour défendre ses droits et se plaindre de la partialité du Préfet : "Je ne lui ai rien fait à moins qu'il ne considère comme un outrage mon titre d'imprimeur du Républicain." Pourtant, le Préfet lui a enlevé le travail de la Préfecture, a fait destituer son gendre, a ordonné à l'ingénieur du département de cesser toute relation avec son imprimerie et vient d'entamer des poursuites contre lui sous prétexte qu'il n'a pas déposé le prospectus d'une publication politique La Nouvelle Ruche dont le rédacteur en chef est un proche de Ledru-Rollin. Pour cette affaire, il est condamné à payer 1 000 f d'amende bien qu'il plaide que l'administration en lui enlevant sa clientèle, l'a acculé à l'impression de feuilles dont il ne partage pas nécessairement les opinions. L'amende est finalement ramenée à 300 f, le 20 novembre 1850, par mesure d'apaisement et en considération de sa nombreuse famille. Il se démet de ses brevets en faveur de l'un de ses fils, Jean-Baptiste Alfred.
Ils sont négociants.
Ils utilisent une presse autographique, système Berringer, pour l'impression des tarifs et des prospectus.
7, allées de Tourny Rue des Grands-Fossés (1854)
Il est né le 5 février 1798 à Tarbes ; son père était imprimeur. L'enquête de 1853 note que, "à l'époque de la révolution de 1848, il avait des idées avancées, mais ne partageait point les idées socialistes qu'il blâmait, au contraire, hautement. Bien avant l'époque du plébiscite, il s'était toujours éloigné des clubs et des réunions politiques".
A la mort de son oncle, Pierre Lavigne, imprimeur à Bordeaux et éditeur du Mémorial bordelais, le 1er novembre 1844, il reprend son imprimerie, mais "atteint d'une nostalgie insurmontable", il la vend l'année suivante (il y a été breveté du 17 janvier 1845 au 14 mai 1845) et revient à Tarbes travailler dans l'entreprise paternelle. Quand son père meurt à son tour, il reprend ses brevet d'imprimeur en lettres et de lithographe. Le commissaire enquêteur constate en 1854 qu'il n'exploite pas ce dernier brevet, qui est annulé. Il n'a aucun ouvrier. Toutefois, Lavigne ne tarde pas à réclamer sa réintégration, expliquant que ce sont de graves attaques de goutte qui l'ont empêché de travailler et qu'il est dorénavant en mesure de faire de la lithographie ; le brevet lui est rendu le 17 février 1857. Le 31 août 1860, Larrieu lui reprend son matériel et son brevet d'imprimeur en lettres, mais non celui de lithographe qu'il possède déjà.
Son père était avocat au parlement de Toulouse. Lui-même a fait des études de droit, mais, quand la faculté ferme en 1790, il s'établit imprimeur à Tarbes, fort de ses études "soignées" et de sa capacité à composer en grec, pour quoi il a acquis des caractères. Victime, dit-il, d'un ouvrier indélicat qui s'établira ensuite imprimeur, il doit servir pendant dix-huit mois avant de revenir à Tarbes en 1794.
Imprimeur toléré, il profite du décès d'un confrère pour obtenir un brevet d'imprimeur en lettres le 19 janvier 1820. Il justifie sa demande d'un brevet de lithographe par la nécessité d'imprimer les planches des ouvrages "de sciences, d'art ou d'industrie" par ce procédé. A sa mort, son fils reprend brevets et imprimerie.
23, rue du Chaume (1861)
Il est né le 26 janvier 1829 à Paris. Il est célibataire.
Il se sépare de son associé Lelong et reste propriétaire d'une partie de l'imprimerie qui avait prospéré "grâce à son activité, ses soins et sa gestion éclairée", selon l'inspecteur Gaillard (24 mars 1861) qui juge l'établissement "assez considérable". Il a pris son brevet d'invention en association avec Eugène Pierre Lelong et Amédé Victor Savoye.
50, rue Saint-Thibaut
Il dit remplacer Bruaux breveté en 1849 et Namur breveté le 6 juin 1851.
Il est né le 7 février 1816 à Cahors. Son père était maçon. Il a travaillé comme prote chez Papailhiau à Cahors.
Il reprend l'imprimerie et les brevets d'imprimeur en lettres et de lithographe de la veuve Richard.
25, rue de Montmorency
Il est né le 17 février 1795 aux Bréseux (Doubs) ; son père était laboureur. Il dit avoir 9 ans d'expérience quand il demande son brevet. Il meurt le 21 janvier 1842.
Il fait des travaux de ville et des étiquettes (allumettes Au petit Camelot, Malbec fabricant). Après sa mort, sa veuve continue à exploiter ses deux presses sans autorisation. La direction de la Librairie ne s'en aperçoit qu'en 1845. Elle a déjà vendu l'une des presses à Charlemagne Lefebvre. L'inspecteur Diet rend compte de sa situation : " Cette femme n'est pas heureuse ; elle imprimait elle-même les ouvrages de ville qu'elle faisait et elle avait compris que n'ayant pas d'instruction, l'administration pourrait trouver des motifs de refus pour la transmission du brevet de son mari, ce qui l'avait déterminée à vendre le matériel. (24 mai 1845). L'administration la met en demeure de demander un brevet et appose les scellés sur sa dernière presse. Elle finit par la vendre à Hangard en août 1845.
12, rue des Tours
Il est né le 6 septembre 1843 en Alsace.
Il remplace Samuel Lazare.
34, rue de Montmorency (1868)
Il est né le 20 janvier 1843 à Pamiers (Ariège) ; son père était postillon. Il est ouvrier lithographe.
68, rue Nationale 11, rue Nicolas Leblanc
Il est associé avec son frère Henri, né le 30 mai 1848, pour prendre la succession de Paul Henri (?) Choquet.
4, rue Scribe
Il est né le 6 janvier 1839 à Saint-Gilles-Pligeaux (Côtes-du-Nord).
Fabricant de toiles cirées, il veut les imprimer de cartes géographiques et de sujets historiques.
L'abbé Le Gal utilise une presse autographique pour les besoins du patronage et du Cercle catholique d'ouvriers d'Hennebont.
Il est né le 13 août 1827 à Locminé (Finistère) où son père était commis adjoint aux contributions indirectes.
Il obtient les trois brevets de libraire, imprimeur en lettres et lithographe le même jour. Il demande à reprendre en août 1870 le brevet de lithographe qu'il avait cédé à Illy qui vient de mourir;
Il veut imprimer un journal "purement scientifique", Le Sténographe, dont il serait l'un des deux rédacteurs gérants.
Chaussée Saint-Pierre 12, rue Flore (1832)
Il est né le 19 février 1806 à Tours (Indre-et-Loire) ; son père était marchand. Il a travaillé chez Didot, Pihan-Delaforest, Fournier et Duverger. Après avoir vendu son imprimerie à Cosnier, il s'installe à Paris et investit dans la presse périodique comme l'Univers illustré. Il meurt le 8 mars 1864 à Paris.
Il obtient un brevet d'imprimeur en lettres le 12 mai 1828 en remplacement de Charles Mame qui lui vend son matériel. Il imprime le Journal du Maine-et-Loire qui " a non seulement contribué à répandre les doctrines libérales, mais aussi a soutenu une lutte énergique contre les agents du gouvernement Polignac", note le Préfet le 18 septembre 1830. Il obtient donc le brevet de lithographe qui lui avait été refusé auparavant en raison de ses opinions constitutionnelles. Il veut l'utiliser pour faire des copies d'actes judiciaires, mais aussi des travaux artistiques car le procédé est moins coûteux que la gravure. Il se dit "imprimeur de la mairie" et imprime comptes rendus de délibérations, factums, discours etc. Dans les années 1832-1833, alors que plusieurs saint-simoniens (Peter Hawke, Achille Rousseau, Gustave Briard) séjournent à Angers et répandent leur doctrine, correspondant du journal saint-simonien Le Globe, il imprime plusieurs ouvrages d'Enfantin et brochures d'inspiration saint-simoniennes (Ménilmontant ou Examen de la religion saint-simonienne, 1833).
Il est né le 16 mai 1824 à Airel (Manche). C'est un enfant naturel que son père, sabotier, a reconnu à la naissance. Il est écrivain lithographe et il a travaillé 5 ans chez Brohon dont il a racheté l'imprimerie.
Il a aussi obtenu le 2 juillet 1848 les brevets de libraire et d'imprimeur en lettres, mais il se démet de son brevet de libraire en 1857. En 1864, il quitte Lisieux pour Turin, puis Paris.
12, rue Gioffredo, angle rue Gubernatis (1868)
Il est né le 5 septembre 1836 à Nice dans les Alpes-maritimes.
Il a travaillé chez Pouillard à Charleville en 1856, puis Foucard à Grasse en 1857 et 1858, et chez Cauvin à Nice dont il a dirigé les ateliers de lithographie pendant 5 ans. Sa première demande de brevet de lithographie avait été refusée sous prétexte qu’il y avait suffisamment de lithographes ; le rapport du Préfet signale que s’il est bon ouvrier et laborieux, il n’a pas de ressources financières et il avait été hostile à l’annexion du comté de Nice par la France. Il reprend le brevet de libraire de la veuve Suchet le 2 octobre 1868 et s'installe dans le magasin qui s'annonce Librairie-Papeterie-Imprimerie-Lithographie.
14, rue Chanoinesse
Né le 28 décembre 1828 à Caen (Calvados), il est marié et père de famille. Arrivé à Paris en 1851, il travaille chez lui comme écrivain et dessinateur lithographe.
Il demande un brevet car il souhaite pouvoir imprimer lui-même.
Il est né le 23 novembre 1811 à La Ferté-sous-Jouarre (Seine-et-Marne) ; son père était chapelier. Il habite avec sa mère et sa sœur dont il est le soutien. Il signe "Lebatard de Rozelière", cet ajout ne figurant pas dans son acte de naissance.
Il est écrivain lithographe chez Mantoux au salaire annuel de 1 500 F.
Il est né le 11 août 1773 à Provins où son père était perruquier. En 1830, il est adjoint au maire de Provins.
Il a obtenu un brevet d'imprimeur en lettres le 1er août 1816 et le titre d'Imprimeur du Roi. Il a reçu aussi un brevet de libraire le 5 août 1818.
Il est né à Provins le 1er novembre 1806 ; son père était imprimeur.
Son père démissionne en sa faveur et lui transmet ses trois brevets.
Elle est née le 10 mai 1800 à Provins (Seine-et-Marne) ; son père était imprimeur. Elle est la veuve de l'imprimeur Pierre Nicolas Jeunet et la mère de Pierre Théodore. Elle reprend pour peu de temps les trois brevets que son fils laisse à Abbeville ; elle meurt le 26 mars 1857.
Il est né le 13 octobre 1821 à Laon dans l'Aisne. Son père était tourneur sur bois.
Pour justifier sa demande de brevet, il se présente comme imprimeur lithographe. Toutefois, il fit ensuite carrière dans la vente de meubles.
Il est né le 11 avril 1811 à Amiens : son père était militaire. Il est artiste et enseigne le dessin. Il a collaboré au volume sur la Picardie des Voyages pittoresques et romantiques dans l'ancienne France : on lui doit le dessin des bas-reliefs des stalles de la cathédrale d'Amiens.
Il profite de l'inexploitation du brevet de Scellier qui est en fuite, pour obtenir un brevet par création.
Il est né le 23 avril 1815 à Bonneville-lès-Touques (Calvados) ; son père était boucher. Il est marié et père de 6 enfants, dont l'un, Édouard, deviendra directeur de l'agence Havas. D'abord clerc d'avoué, il est devenu régisseur d'annonces pour le journal La Presse de Girardin. C'est dans ce journal qu'il publie en 1848 son Manuel de l'annonce, ou Instructions élémentaires sur son usage qui résume les idées de Girardin en matière de gestion de la publicité. Il sera actionnaire de la Société générale d'annonces et de l'Agence Havas. Il est fait chevalier de la Légion d'honneur en 1868. Il meurt le 24 mars 1884.
Il est l'un des propriétaires de l'Office général d'annonces, installé au 8, place de la Bourse, qui reçoit et centralise les annonces à paraître dans les journaux parisiens. Sa demande de brevet est en lien avec le travail à effectuer dans cette société. Il a été condamné le 10 janvier 1840 pour coups volontaires, mais il est devenu suffisamment important pour que la direction de la Librairie n'en tienne pas compte.
30, rue Saint-Jacques
Elle est née le 23 mars 1799. Son mari était artiste peintre, spécialisé dans les paysages. Il est mort en 1838. L'un de ses fils travaille chez un architecte, l'autre suit les cours de Pujol qui est leur subrogé tuteur. Elle tient un magasin de cartonnages et jeux pour enfants et paie un loyer de 350 F.
Elle a acquis une presse sans demander d'autorisation car son fils aîné veut faire des essais de lithographie. Rappelée à l'ordre, elle fait une demande d 'autorisation, avec le projet d'associer ses deux fils qui pourraient l'aider dans son commerce comme dessinateurs et coloristes. L'administration préfère lui accorder un brevet. Il sera annulé pour cause d'inexploitation.
Né le 22 mai 1788, il était sous-officier dans l’armée impériale. "Sa conduite depuis 1815 doit faire oublier les torts qu’il avait eus à cette époque", dit le rapport de moralité. Officier de la Légion d’honneur.
Les Courtois étaient imprimeurs de père en fils depuis 200 ans et portaient le titre d’imprimeurs du Roi, titre qu’il demande de continuer à porter. Il a obtenu ses brevets d’imprimeur en lettres et de libraire le 26/11/1823, succédant à son beau-père. Il vend des ouvrages de piété et des livres scolaires et imprime "des bilboquets".
70, rue Montmartre
Il est né le 18 octobre 1771 à Bar-sur-Seine (Aube) ; son père était capitaine d'infanterie. Il est marié. Il participe aux Annales de statistique ou Journal général d'économie politique, industrielle...(1802-1804), puis, en tant que chef de bureau de statistique au ministère de l'Intérieur, dirige les Archives statistiques de la France (1804-1805). En 1837, il publie un Annuaire de Paris et de ses environs dans un rayon de dix lieues, suivi, en 1838, de Paris et ses environs : description historique, statistique et monumentale,illustré de deux plans détaillés..
À la mort de Lenormand, avec qui il semble qu'il travaillait, il reprend son brevet.
46, rue du Château
Il est né le 30 mars 1805 à Brest où son père était commis de marine. Il a une longue expérience de la librairie et de la papeterie puisqu'il a travaillé dix ans chez l'imprimeur libraire Lefournier
Il obtient d'abord un brevet de libraire le 13 avril 1835, puis deux brevets d'imprimeur en lettres et de lithographe le 28 mars 1845. Il fait faillite en 1846 et se démet de son brevet de libraire le 4 septembre 1846. Sans doute cela lui donne-t-il un répit car son matériel n'est racheté qu'en 1851 par Anner et Lefournier, imprimeurs déjà brevetés typographes que n'intéresse pas son brevet de lithographe ; celui-ci est donc annulé en 1860.
Il est né le 9 décembre 1836 à Corbeil-Cerf (Oise) ; son père était domestique. C'est un ancien clerc de notaire. Il a travaillé plusieurs mois chez l'imprimeur Lefrançois.
Il reprend les deux brevets de libraire et de lithographe de Lefrançois et joint à ces activités celle de papetier.
Il est né à Montreuil-sur-Mer le 25 août 1799 ; son père était marchand de toile. Il est employé à la sous-préfecture.
Il obtient un brevet de libraire le 22 novembre 1825. Quand il meurt, sa veuve demande, dans un premier temps, à garder les deux brevets pensant que le brevet de lithographe valorisera sa librairie. Finalement, elle décide d'exploiter elle-même la librairie (et le brevet de libraire), mais elle renvoie le brevet de lithographe qui est annulé.
8, rue Vivienne (1844) 27, rue des Bons-Enfants
Il est né le 22 février 1816 à Essonne (Seine-et-Oise) ; son père était domestique. Il a fait ses études, de 1824 à 1829, à la pension Saint-Joseph de Versailles, puis à Provins ; "il a même appris un peu de latin", précise le rapport de la direction de la Librairie. En 1830, il est entré chez Delaporte où il est resté six ans.
Le 1er avril 1842, il entre dans l'imprimerie dont Melle Laubelle vient d'hériter à la suite de la mort de son père et qu'elle continue d'exploiter avec le brevet du défunt. Il devient son associé et la seconde dans sa gestion, puis rachète l'imprimerie pour 5 000 F, soldés 6 mois après avoir épousé la soeur d'un médecin. Il a alors 5 presses et 6 ouvriers et paie un loyer de 1 800 F. Il fait des écritures pour le commerce. À sa mort, il est remplacé par Edmond Stanislas Leroy le 1 août 1874.
Il est né à Montivilliers (Seine-inférieure) le 21 mars 1796 ; son père était imprimeur à Rouen, mais comme il mourut juste avant l'application des décrets de 1810 et 1811, son imprimerie fut supprimée. Il a 25 ans d'expérience, ayant travaillé à Paris et à Elbeuf comme compositeur et prote.
Quand en 1837, il demande les brevets de lithographe et d'imprimeur en lettres pour Caudebec, il présente leur obtention comme une juste compensation du préjudice subi par la suppression de l'imprimerie paternelle. Un rapport anonyme l'accuse de n'être qu'un prête-nom pour l'impression d'un journal d'opposition. Sa demande est ajournée le 21 mai 1838. Des rivalités professionnelles et politiques locales, entre Caudebec et Elbeuf, communes voisines, empoisonnent l'affaire. En juillet 1837, Noirfalise déclare céder ses brevets à Levasseur et Lebourg ou à l'un des deux, au choix du Préfet ; la première solution étant impossible, il se déclare ensuite favorable à une cession à Lebourg. Celui-ci lui rétrocède rapidement ses brevets pour cause "d'engagements non tenus".
Il est né à Clermont-Ferrand (Puy-de-Dôme) le 27 décembre 1828 ; son père était imprimeur. Il est juge au tribunal de commerce.
Il a obtenu le brevet d'imprimeur en lettres cédé par son père le 29 août 1853. Il est l'imprimeur de la cour de justice et de la mairie. Après s'être démis de ses brevets, il demande l'autorisation de commercialiser une machine de son invention qui permet d'imprimer des 100 cartes de visite à la minute avec des caractères mobiles et sans encre ; il a breveté son invention en France le 22 mai 1863, puis à l'étranger.
Il est né à Clermont-Ferrand (Puy-de-Dôme) le 8 novembre 1803 ; son père était bijoutier, après avoir fait la campagne d'Égypte. Il a fait son apprentissage chez l'imprimeur Thibaud de 1817 à 1822, avant de prendre un emploi au cadastre. En 1832, il revient chez Thibaud avec qui il s'associe en 1836.
En 1838, il reprend les brevets de typographe et de libraire de son associé, en même temps qu'il obtient par création un brevet de lithographe. Il a été dénoncé comme "un exalté républicain" mais l'enquête établit que si, dans sa jeunesse, il a fréquenté à Clermont-Ferrand des jeunes gens professant des opinions républicaines, il a cessé à Riom ; il a peut-être été confondu avec son frère, condamné pour trouble de l'ordre public et pour coups et blessures, qui est parti. En juillet 1851, il est condamné pour défaut de déclaration et de dépôt d'un écrit traitant d'économie sociale à 1 000 F d'amende. L'enquête relève : "Les presses de M. Leboyer ont toujours été à la disposition du parti démagogique. C'est lui qui imprime toutes les publications anarchiques qui paraissent dans le département, et notamment le journal démocrate socialiste L'Éclaireur républicain qui était repoussé par tous les imprimeurs de Clermont-Ferrand et qui a trouvé comme dernière ressource les presses du sieur Leboyer." Il est aussi poursuivi pour avoir déposer à la sous-préfecture et non à la préfecture une affiche annonçant une brochure sociale. Le Préfet demande qu'on lui retire ses brevets mais ce serait illégal. L'affaire fait grand bruit ; on pense qu'il s'agit de faire disparaître L'Éclaireur ; l'imprimeur est défendu par Jules Favre et dépose un pourvoi en cassation qui sera rejeté. L'amende est ramenée à 300 F le 26 avril 1853. Il se démet de son brevet de typographe en faveur de son fils Gilbert le 29 août 1853, puis de celui de libraire en faveur de sa femme le 5 octobre 1857, enfin de celui de lithographe en faveur à nouveau de son fils.
Il est né le 7 mai 1835 à Sauzé-Vaussais (Deux-Sèvres) ; son père était cabaretier. Depuis 1859, il travaille à l'usine à gaz de Blois.
Il obtient le même jour les brevets pour la librairie, la lithographie et la taille douce. En 1868, il demande à pouvoir posséder des caractères typographiques de fantaisie qu'il décalquerait sur la pierre pour faire des factures et en-têtes.
8, rue Béthisy (1837) Rue des Bourdonnais
Il est né le 28 septembre 1792 à Hennebont (Morbihan) ; son père était cloutier. Il est marié depuis 1846. Il meurt le 29 mars 1851.
Il a déjà 7 ans d'expérience quand il demande son brevet. Il fait des travaux commerciaux (étiquettes, cartes d'échantillons, vignettes), administratifs (états et registres pour l'administration, autographie de procédures), des faire-parts et cartes de visite, et du report du cuivre sur pierres. À sa mort, sa veuve vend le matériel de l'imprimerie à Benard pour 2 500 F, puis demande le transfert du brevet à son profit ; l'administration ne comprend pas sa démarche et s'apprête à lui refuser ce transfert puisqu'elle n'a plus de matériel. Finalement, se sentant "peu familiarisée avec la gestion d'une imprimerie lithographique", elle renonce à demander la transmission du brevet de son mari et Escher l'obtient.
16, rue des Juifs 16, rue de la Pierre-Levée 80, rue du Faubourg Saint-Denis 1860)
Il est né le 7 novembre 1823 à Nuits (Côte-d'or) ; son père était maréchal-ferrant. Il a épousé en avril 1858 une institutrice, fille d'imprimeur. Il est dessinateur lithographe.
Il demande en urgence une autorisation pour exploiter une presse en taille-douce pour les reports ; elle lui est accordée, mais il prend l'engagement de présenter à l'expiration de l'autorisation une demande de brevet.
122, rue de Grenelle Saint-Germain (1870)
Il est né le 23 octobre 1831 à Paris. Il est marié et père de famille.
Papetier et relieur, il a obtenu de nombreuses médailles pour ses travaux de luxe. Il travaille pour l'Hôtel de ville et les administrations. Il vend aussi des livres de messe et des journaux illustrés pour lesquels il a reçu une autorisation. Il veut un brevet de lithographe par création pour imprimer cartes de visite et faire-part. Il n'aura qu'une seule presse.