Il est né le 19 août 1831 à Gisors où son père était imprimeur.
Reprenant les brevets et l'entreprise paternelle, il poursuit l'impression du journal hebdomadaire Le Vexin.
Il est né à Gisors (Eure) le 21 mai 1828 ; son père était instituteur. Il est le directeur-gérant du Nouvelliste de Rouen.
Il reprend les brevets de lithographe et d'imprimeur en lettres de son beau-père Rivoire qui est décédé.
Il est né le 15 avril 1816 à Saint-Jean-du-Gard (Gard) ; son père était menuisier. Il est venu très tôt vivre à Nîmes, ville qu'il n'a plus quittée.
Il a travaillé chez Fabre qui en a fait son associé avant de lui céder son imprimerie.
12, rue de la Cloris
Il est né le 30 mars 1802. Il est depuis 1821 graveur et imprimeur en taille-douce. Il est marié et père de quatre enfants.
Il veut passer de la taille-douce à la lithographie car celle-ci est plus économique et préférée de la clientèle qui lui demande surtout des étiquettes : de ses trois presses, il n'y en a plus qu'une qui travaille. Sa première demande est rejetée le 28 mars 1838 car il manque les renseignements sur sa moralité dans son dossier et le Préfet juge qu'il y a trop de concurrence à Douai. Pour sa seconde demande, Laporte prend soin de joindre les recommandations du député, du maire de Douai et de l'inspecteur de l'Instruction primaire qui atteste qu'il est le rédacteur, compositeur, éditeur et imprimeur de tous les modèles d'écriture utilisés dans les écoles primaires du département et que la lithographie lui permettrait de les faire à moindre coût.
7, quai Malaquais (janvier 1872) 46, boulevard Hausmann (janvier 1869) 30, rue de l'Arbre-sec (1868)
Il est né le 4 avril 1835 à Meymac (Corrèze) ; son père était roulier. Ancien élève d'un grand séminaire, il avait renoncé à profiter de sa dispense de service militaire et a servi au 97e de ligne. Il a ensuite été commis libraire pendant 4 ans. Il est marié.
Papetier, il est d'abord breveté libraire le 26 octobre 1868.
Il est né à Saint-Aigulin (Charente-inférieure) le 18 novembre 1836 ; son père était aubergiste.
Il a été breveté libraire de 1863 à 1866, puis à partir de 1869. En 1874, il déclare s'adjoindre la lithographie.
35, rue de Grenelle Saint-Germain (1845)
Il est né le 19 novembre 1807 à Paris ; son père était mercier. "Il est l'un des premiers à endosser l'habit de garde national en juin 1848, et à prendre son fusil contre l'insurrection du 2 décembre 1851", note le rapport du préfet de Police. Il est marié et père de famille. Il meurt le 20 décembre 1865.
D'abord papetier, il veut un brevet de lithographe pour donner une extension à son commerce ; il est aussi breveté taille-doucier le 31 janvier 1853. Il fait des travaux de ville et imprime textes, chansons, plans... Son gendre Phelizon qui a épousé sa seconde fille Eugénie et travaille avec lui, lui succède.
Il est né le 23 mars 1794 à Laon (Aisne). Son père était marchand. Propriétaire à Pontarcy (Aisne), il a acheté un fonds de librairie à Sedan.
Il est titulaire d'un brevet de libraire depuis le 27 décembre 1832.
Il est constaté en 1859 qu'il a quitté depuis plus de dix ans Sedan pour Mouron (Ardennes) et qu'il n'exploite plus son brevet qui est annulé.
Il est né à Fleurance (Gers) le 20 octobre 1803 ; son père était instituteur. Il est dessinateur et peintre ; malgré plusieurs prix de l'académie de Bordeaux, il a renoncé à cette dernière activité, dit-il, car il est atteint de myopie. Il a travaillé trois ans à Paris chez Berdalle de la Pommeraye.
Sa demande de brevet comporte de nombreuses apostilles de négociants bordelais confirmant la nécessité de créer un nouveau brevet de lithographe. En 1860, le commissaire enquêteur ne trouve plus sa trace.
Il est né à Fayl-Billot (Haute-Marne) le 11 avril 1811 ; son père était charron. Il a travaillé comme ouvrier lithographe chez Coulon, Guesnu et Seguin pendant 15 ans. Depuis 2 ans, il est l'associé de Poussin. Il est marié.
Il fait une première demande de brevet le 3 avril 1850 qui est rejetée officiellement à cause de son manque d'instruction ; en fait, son orthographe n'est pas exempte de fautes, mais le vrai motif du refus est que l'administration de la Librairie se refuse à créer de nouveaux brevets. Il renouvelle donc sa demande en janvier 1851 pour un transfert de brevet. Le rapport du 24 janvier 1851 justifie ainsi la décision désormais favorable de l'administration :"Quant à son instruction, elle ne s'est guère améliorée malgré les cours qu'il n'a cessé de prendre. Toutefois le temps qu'il a passé dans l'exercice de cette profession et l'habileté manuelle qu'il y a acquise paraissent à M. le Préfet une garantie suffisante pour la gestion d'un établissement."
93, rue Saint-Martin (1841)
Il est né le 3 octobre 1796 à Strasbourg (Bas-Rhin) ; né hors mariage, il est le fils d'un négociant de Bordeaux. Il est garde national.
Il a d'abord été lithographe à Amiens, puis il obtient son transfert pour Paris. "Dans les premiers temps, il occupait plusieurs presses et un certain nombre d'ouvriers, mais peu à peu ses commandes auraient baissé et on assure qu'il n'en a pas assez aujourd'hui pour s'occuper utilement ", note le rapport du préfet de Police du 6 juillet 1841. C'est la raison pour laquelle il demande à transférer son brevet aux Batignolles, ce qu'il obtient le 16 juillet, avant de céder à Repussard. Il fait toutes sortes de travaux dont des textes autographiés (Mémoire pour M. Tourtin, ancien marchand de vins de Paris, 1839).
22, rue Napoléon (1854)
Il est né à Lille (Nord) le 24 décembre 1811. Son père était maître cordonnier au 51e de ligne. Il a travaillé comme ouvrier puis compositeur chez Lippmann à Verdun et chez Suhaux à Sedan. Il est marié et père de famille.
Il a reçu le 5 août 1836 les brevets de libraire et imprimeur en lettres. Il est condamné le 3 mars 1847 à une amende de 2 000 F pour absence de déclaration et de dépôt d'une chanson "Pauvre Lazare ou le bal au profit des pauvres". Elle a pour thème la façon dont les riches font l'aumône aux pauvres et dénonce leur égoïsme. Elle a été imprimée au profit des protes qui devaient la vendre au moment du carnaval. L'imprimeur demande une grâce et le préfet suggère de ramener l'amende à 500 F, mais, comme elle a été payée, l'administration répond qu'elle ne peut restituer la différence. Après la mort de Suhaux, les Laroche impriment les affiches de la Mairie.
À sa mort, sa veuve Emélie, Angélique née Jacob lui succède le 12 janvier 1864.
39, place du Marché aux herbes
Il est né le 3 octobre 1796 à Strasbourg (Bas-Rhin). Il dit avoir 15 ans d'expérience de la lithographie acquise à Paris et Amiens.
Il demande rapidement le transfert de son brevet pour Paris.
Il est né le 2 mars 1827 à Tarare (Rhône) ; son père était mousselinier. Il est écrivain lithographe.
Breveté pour Montbrison, il constate qu'il n'y a pas assez de travail pour lui et demande à échanger son titre pour Saint-Étienne.
Il est né à Tarare (Rhône) le 2 mars 1827 ; son père était mousselinier. Il est écrivain lithographe.
Il a essuyé un premier refus, en novembre 1849, quand il demandait un brevet pour Tarare ; il n'y avait pas assez de travail dans cette ville.Il demande ensuite Montbrison et obtient son brevet. Constatant qu'il n'y a pas assez de travail à Montbrison, il obtient d'échanger son titre pour Saint-Étienne où il a de la famille.
Il est né à Saint-Hippolyte (Gard) le 18 décembre 1806. Son père était marchand fabricant de bas. Il est écrivain spécialiste d'autographie.
Il se propose de faire des travaux d'autographie pour répondre aux besoins des administrations, des corps scientifiques et littéraires, et du commerce.
Il est né le 21 janvier 1825 à Bidart (Basses-Pyrénées) où sa mère, Catherine Larre, domestique depuis son enfance à Bayonne, vit depuis quatre mois. Il est légitimé par son père en 1827. Il a onze ans d'expérience comme ouvrier lithographe.
Sa première demande de brevet en 1852 avait été rejetée en invoquant le nombre trop grand de lithographes qui ne permettait pas une création.
Il est né le 18 mars 1824 à Tarbes ; son père était marchand. Il a travaillé quinze ans comme compositeur dont huit chez Fouga.
Il a d'abord demandé, en 1847, un brevet pour Mirande qui lui a été refusé car le nombre d'habitants a semblé trop faible pour le faire vivre. Il rachète donc pour 1 500 F l'imprimerie de Jaubert qui comporte trois presses lithographiques. Cela complète son commerce de papeterie, fournitures de bureau et gravures. En 1856, il demande un brevet de libraire mais la réponse est ajournée car le nombre des libraires de Tarbes semble suffisant. En1858, il demande à disposer de caractères typographiques pour les besoins de ses travaux lithographiques ; faute d'obtenir une réponse, il rachète le matériel et le brevet de typographe de Lavigne, son confrère, le 11 août 1860. En 1878, il ouvre une succursale tenue par son gendre Richard Lucien Lefrançois.
44 et 48, rue Saint-Nicolas
Il est graveur lithographe.
Il possède trois presses lithographiques.
26, rue Montmartre (1840) 17, rue du Jour (1849)
Il est né le 2 août 1804 à Neuville ; son père était journalier. Il a été apprenti lithographe chez Cabassol, puis chez Prévost, après avoir été domestique. Il meurt le 30 septembre 1850.
Il possède trois presses. Il peut, dit-il, imprimer en typographie, lithographie, autographie et taille-douce ; sans doute prend(il en commission pour la typographie. Il a imprimé des chansons obscènes sans nom ou avec un faux nom d'imprimeur ; il a aussi imprimé, sans nom, une pétition contre la loi électorale. Il meurt avant d'être passé en jugement. Son co-inculpé Perney est condamné en janvier 1851. Sa veuve, Aimable Victoire Levallois, est l'une des rares à qui ait été refusé la transmission du brevet de son mari. Beaucoup d'éléments ont joué contre elle : sa méconnaissance du métier et son instruction jugée "nulle" par l'inspecteur Gaillard ; l'homme qui vit chez elle sous couvert d'expériences d'imprimerie ; les poursuites engagées contre son mari. Toutefois, l'administration se défend de fonder son refus, le 24 mars 1851, sur ces éléments ; la veuve ayant reconnu qu'elle n'exploiterait pas le brevet, mais qu'elle le réclamait pour faciliter la vente de l'imprimerie, l'administration affirme que la possession d'un brevet sera sans influence sur la vente.
135, rue Saint-Martin (1852)
Elle est née le 12 juin 1818 à Saint-Martin-des-Vignes (Aube) ; son père était bonnetier. Elle a épousé l'ouvrier lithographe Bisson et elle est mère d'un enfant. Elle a été poudreuse chez Gerval et Bardon.
Bisson, installé graveur en taille-douce, avait obtenu, en 1847, l'autorisation de posséder une presse lithographique et demande en décembre 1849 un brevet d'imprimeur lithographe qui lui est refusé. La raison en est que son orthographe est phonétique : deux spécimens joints au dossier en témoignent. Sa femme, "qui dirigeait depuis longtemps l'imprimerie conjointement avec son mari", reprend à son compte la demande d'un brevet par création en mars 1850 ; même refus, fondé sur une "instruction qui laisse à désirer", le 27 mars 1850. Elle revient à la charge en 1851, pour obtenir le transfert à son profit du brevet de Sauvé. L'inspecteur Gaillard maintient que son instruction est limitée, mais, sachant "son esprit d'ordre" et et le caractère irréprochable de sa vie privée et publique, il laisse le ministre trancher. Le brevet lui est accordé. Le 8 juillet 1852, elle reçoit un brevet pour la taille-douce. Le rapport du préfet de Police est élogieux : "Associée avec son mari qui dirige uniquement l'atelier, elle s'occupe de la gestion de la maison dans laquelle elle montre une grande intelligence pour les affaires [...] Leur atelier est renommé pour l'impression des étiquettes de parfumerie et cette industrie donne à la dame Bisson un bénéfice annuel d'environ 9 000 F." Le dossier montre qu'Hortense Bisson a une orthographe meilleure que celle de son mari, mais non exempte de fautes ; recevant son brevet pour la taille-douce, n'écrit-elle pas : "j'ai retirai le brevet qu'il m'aété acordé" ? Toutefois, le véritable motif du refus essuyé en 1850 est la décision administrative de ne plus créer de nouveaux brevets à Paris ; Hortense Bisson l'a bien compris puisqu'elle demande ensuite à reprendre un brevet déjà existant, celui de Sauvé. L'imprimerie Bisson, qui possède, en 1852, deux presses en taille-douce et 1 presse lithographique, fait des travaux de ville, étiquettes de luxe, feuilles d'éventails, papiers fantaisie...selon l'Annuaire du commerce de 1856. Elle imprime des étiquettes pour la parfumerie (Savon à la sève de vigne, Savonnerie du Croissant, 1870 ; À l'amour des fleurs, Leudière-Duflou, 1874)
Il est né le 3 juillet 1833 à Auch (Gers) ; son père était frippier.
Il est condamné à six mois de prison et 10 000 F d'amende pour avoir utilisé le matériel de Mercadier avant d'avoir obtenu son brevet ; l'amende est finalement réduite à 20 F et la peine de prison annulée le 4 septembre 1857. Son matériel est saisi en mars 1858 (il doit 4 000 F à Carrère) et il quitte Toulouse pour Rodez en septembre. Il demande en 1859 le transfert de son brevet de Toulouse à Rodez, mais sa demande est rejetée car l'administration juge qu'il y a suffisamment de lithographes dans cette ville.
Il est né le 22 mai 1847 à Tarbes (Hautes-Pyrénées) ; son père était aubergiste.
Il avait demandé un brevet pour Bagnères-de-Bigorre car il comptait sur la présence des touristes, étrangers notamment, mais le 20 février 1874, il déclare venir s'installer à Tarbes qui offre plus d'opportunités de travail.
Il est né à Blaye le 17 juin 1829 ; son père était tailleur. Il a épousé la fille de l'imprimeur Chatenet.
Il reprend le brevet de lithographe de sa belle-mère.
8, rue Saint-Marc 58, rue du Bac (1819) 54, rue du Four Saint -Germain (1816)
Charles-Philibert, comte de Lasteyrie du Saillant, est né le 4 novembre 1759 à Brive (Corrèze) dans une famille aisée de 13 enfants. D'une inlassable curiosité, féru d'innovations dans tous les domaines (art, économie rurale, agriculture, industrie...), il voyagea beaucoup. En 1802, il fonde avec Benjamin Delessert la Société d'encouragement pour l'Industrie nationale
En 1804, il avait racheté un lot de pierres lithographiques de l'imprimerie de Frédéric André, qui avait développé le procédé d'Aloys Senefelder à Paris. Il écrivit en Allemagne pour avoir des informations sur ce nouveau procédé,mais, désireux de garder la maîtrise de son projet, déclina la proposition du baron d'Aretin d'une association qui ferait venir Senefelder et des ouvriers expérimentés à Paris. Il partit, en 1812, pour Münich, où il commença à se former à la lithographie et passa, alors, un accord avec Senefelder, mais les guerres napoléoniennes empêchèrent les ouvriers de venir en France. Lasteyrie rapporta cependant à Paris, des pierres et une presse. Après un second voyage en Bavière en 1814, à son retour en France, il entra en relation avec Decazes, ministre et secrétaire d'Etat au département de la police, et obtint de monter des presses spéciales à l'usage de cette administration. Le lundi 15 avril 1816, le matériel et les pierres arrivèrent d'Allemagne et Lasteyrie ouvrit son imprimerie au 54, rue du Four Saint Germain. Le lundi de Pâques devait rester le jour de fête des lithographes en mémoire de cette inauguration. Dès janvier 1817, Lasteyrie déposait au ministère de l'Intérieur les premiers ouvrages sortis de ses presses ; toutefois, il avait déjà imprimé des lithographies dont un Recueil de différents genres d'impressions lithographiques qui peuvent avoir une application utile aux Sciences et aux Arts méchaniques et libéraux, qui servit d'appui à ses interventions à la Société d'encouragement pour l'industrie française. Le ministère lui offrit un brevet d'exclusivité pour 15 ans ; il refusa cette faveur, mais il se para du titre de "lithographe du Roi et de Mgr le duc d'Angoulême". Il est breveté le 10 novembre 1817. Au Salon de 1819, il expose les superbes illustrations de l'Histoire naturelle des mammifères, avec des figures originales enluminées dessinés d'après des animaux vivants, de Geoffroy Saint-Hilaire et Cuvier. C'est à lui également que la lithographie doit l'invention du rouleau lithographique en cuir à couture invisible : jusqu'en 1816, on utilisait, pour l'encrage, des balles de crin garnies d'étoffe. En 1819, Charles de Lasteyrie obtient une mention d'honneur comme importateur de la lithographie en France. Il céda alors à François Delpech la majeure partie de sa production artistique et transmit, petit à petit, son imprimerie et sa clientèle à son chef d'atelier, Rémy-Louis Brégeaut, qui prit définitvement sa place en 1825. L'imprimeur Langlumé témoigne en 1829 : "L'étalissement Lasteyrie a été la pépinière d'où sont sortis la plupart des lithographes qui se sont distingués dans leur art et qui n'ont pas peu contribué à faire faire de nombreux progrès à la lithographie".
Il est né le 30 octobre 1829 à Draguignan ; son père était directeur comptable des postes du Var.
Il est né à Chalon-sur-Saône (Saône-et-Loire) le 28 mars 1830. Son père était cabaretier. Il est négociant et habite Lyon quand il fait sa demande.
À sa mort, le 13 juin 1877, son frère François reprend l'imprimerie.
46, rue Guillaume
Il est né à Chalon (Saône-et-Loire) le 21 juin 1845.
Il avait fondé une imprimerie lithographique avec son frère Charles, qui était breveté. À la mort de celui-ci, le 13 février 1871, il poursuit son activité, mais ne la déclare qu'en 1877, en même temps qu'il annonce son projet d'acquisition d'une presse typographique. Déjà papetier, il déclare le 22 avril 1879 devenir aussi libraire. Il a une production de travaux de ville : factures, registres...
Il est né le 10 avril 1842 à Perpignan ; son père était officier d'administration des subsistances militaires.
Il a repris l'imprimerie et les brevets de libraire et de typographe de l'imprimeur Alzine le 5 décembre 1866. En 1879, il déclare s'adjoindre la lithographie.
Place Octogone
Il est né le 8 août 1831 à Cusy (Haute-Savoie). Il est ouvrier lithographe.
Il reprend le brevet de Gagnère à sa veuve.
2, rue des Frondeurs
Il est né le 15 janvier 1763 à Paris. Il exerce d'abord la profession de commissaire de la guerre. Il meurt en 1842.
Sa fille, "artiste en écriture et dessin", gérait une imprimerie lithographique pour le compte de Prat à Laon. Revenu avec sa famille depuis un an à Paris, il demande un brevet de lithographe pour exploiter une imprimerie que sa fille "qu'on dit très versée dans cette partie", dirigera. Après sa mort, elle embauche Lebossé qui devient son associé avant de reprendre pour 5 000 F brevet et imprimerie. Ils font des travaux de ville, des textes lithographiés (Notice sur les derniers moments de Madame la comtesse de Lubersac, 1839)...
48, rue Beaubourg 67, boulevard Saint-Martin
Il est né le 24 septembre 1813 à Carisey (Yonne) ; son père était tonnelier. Il est veuf avec 2 enfants. Il a été ouvrier lithographe chez Aubert pendant 5 ans, puis chez la Veuve Turgis et les frères Rigo. Il possède 4 000 F d'économies.
Il veut faire des dessins pour cartonnages et des travaux de commerce. Il obtient son brevet malgré une dictée remplie de fautes et signée "trsenble [très humble] serviteur, hipolyte Laugelot" En avril 1858, l'inspecteur Gaillard a entre les mains une lettre datée du 5 juillet 1853, autorisant Ducrot, entrepreneur en publicité, à exploiter son brevet pendant 10 ans. Il le met en demeure de vendre sa presse, mais il semble avoir quitté Paris sans laisser d'adresse ; son brevet est donc annulé 26 octobre 1858.
26, place Maubert (1842)
Il est né le 2 mai 1796. Il signe Charles Laujol de Lafage. Il a fait des études de Rhétorique au Lycée impérial d'où il est sorti en 1814 et et s'est embarqué pour Pondichéry sur un corsaire "buénos-ayrien" ; revenu en 1819, il s'est engagé dans la Légion de l'Oise mais il a été mis en congé à la suite d'un coup de sabre reçu en duel. De 1823 à 1829, il est expéditionnaire au Tribunal de commerce, place perdue à la suite d'une maladie de 2 ans et demi. Dès 1821, il avait travaillé chez divers lithographe (Lacroix, Leprelle, Ligny...) Il se dit d'une famille riche. Il s'est marié en 1823 et il est père de deux fils. Son beau-frère orfèvre devrait lui fournir les capitaux de son installation.
Il a essayé de créer une maison d'autographie, puis une maison de lithographie, en association avec Russeau. Laujol achète les presses, mais ne peut les payer, à la suite d'un différend avec son associé. Le fournisseur obtient de récupérer ses presses. Il poursuit sans Russeau et, en 1842, il a 2 presses. Il fait des images religieuses (Chemin du Calvaire, 1844) Il cherche à céder son brevet, en août 1851, à un nommé Marin qui est refusé ; il le cède donc à Delas en janvier 1852.
28-30 rue Poterie
Il est né le 20 janvier 1818 à Blois (Loir-et-Cher). Son père était menuisier.
Il est breveté libraire et imprimeur en lettres le 21 janvier 1843. Il est remplacé par son fils Camille à partir de 1878.
Il est né le 13 novembre 1799 au Mans (Sarthe). Il a travaillé comme ouvrier typographe et compositeur chez Monmoyer au Mans, pendant huit ans.
Il a reçu un brevet de libraire le 9 octobre 1827 et demande un brevet d'imprimeur en lettres depuis 1829, mais ne l'obtient que le 11 août 1834 : il souligne qu'une impulsion vient d'être donnée à tout ce qui rattache à l'instruction [par la loi Guizot] et il s'offre à publier des livres d'instruction pour lesquels il pense pouvoir faire travailler plusieurs presses ; il a le soutien du recteur d'académie. Il imprime les cours autographiés de l'École des arts et métiers (Cours élémentaire de mécanique industrielle, de Jariez, 1839) Les ouvrages d'éducation sont toutefois beaucoup moins nombreux que les ouvrages religieux dans la production de l'imprimerie Launay-Gagnot.
30, rue Poterie
Il est né à Vendôme le 12 janvier 1850. Son père était imprimeur.
Il prend la succession de son père.
34, rue des Bernardins (1855)
Il est né le 3 septembre 1812 à Saint-Germain-en-Laye (Seine-et-Oise) ; son père était tailleur. Il est marié et père de 3 enfants. Il a été brigadier au 2e régiment de chasseurs, puis, à partir de 1838, ouvrier lithographe chez Vayron.
Il s'est associé avec un maître de pension et ancien camarade d'enfance, un nommé Lécolant, pour imprimer "dessins pour romances, éventails et lettres".
14, rue Barbette
Elle est née le 20 mai 1824 à Soignolles (Seine-et-Marne) ; son père était cabaretier. Elle vit à Paris depuis 1853.
Elle était associée avec Guillemet depuis 1864, d'abord comme papeteirs puis lithographes, mais "elle a été forcée, par suite de l'inconduite de [celui-ci] de rompre son association après avoir géré presque seule la maison pendant deux ans." Elle vend aussi de la papeterie.
C'est un enfant déposé dans le tour de l'hospice de Castres le 1er septembre 1838. Il a été écrivain lithographe avant de servir pendant 9 ans, puis il a repris sa profession de lithographe. En 1876, il a déjà cessé d'exercer.
Elle est née à Mézières-sur-Seine (Seine-et-Oise) le 12 juin 1813. Son père était cultivateur et maire de la commune. Elle a épousé le 2 février 1833 l'imprimeur Louis Adolphe Refay ; elle a eu deux filles qui ont 18 et 14 ans au moment du décès de leur père.
Elle reprend les brevets de lithographe et d'imprimeur en lettres de son mari.
Il est né le 16 mai 1806 à Chaumes (Seine-et-Marne) ; son père était cultivateur. Il a été breveté à Paris jusqu'en 1855 pour imprimer ses essais de notation musicale. Devenu l'associé d'Étienne Edmond Pagnerre depuis cinq ans, il est rédacteur du Journal du Loiret.
Il obtient le même jour les brevets d'imprimeur en lettres et de lithographe.
18, rue d'Angoulême
Il est né le 16 mai 1806 à Chaumes (Seine-et-Marne) ; son père était cultivateur. On le dit possesseur d'une fortune assez considérable en propiétés à Chaumes. Il est marié et père de famille.
Il a déjà racheté l'imprimerie de Mahaut quand il fait sa demande de brevet. Gérant du Corsaire, il a été condamné plusieurs fois pour des délits de presse : le 2 mai 1845 à 500 F d'amende, le 17 juin 1847 à 2 mois de prison dont il a été grâcié le 12 juillet 1849 ; accusé de diffamation et acquitté le 27 décembre 1850. Le préfet de Police s'oppose donc à ce qu'il obtienne un brevet ; "le sieur Laurent ayant été signalé par M. Gaillard comme professant une admiration et une gratitude sans bornes pour S. M. l'Empereur, on a cru devoir demander à M. le Préfet de police s'il ne serait pas bien rigoureux de refuser à ce candidat qui n'était, après tout, que le gérant nominal du Corsaire, le titre qu'il sollicite ". Le Préfet s'est rendu à ces raisons.
Il est né à Lidrezing (Meurthe) le 15 juin 1813 ; son père était géomètre du cadastre. Il est lui-même dessinateur en topographie et souhaite disposer d'une presse lithographique pour imprimer ses dessins.
Lors de l'enquête de 1854, il explique qu'il est tombé malade en 1841, que sa maladie a duré 18 mois et que sa femme a vendu son matériel et son brevet à un nommé Raymond. Celui-ci aurait bientôt quitté Nancy pour Grenoble où il serait mort, non sans avoir revendu le brevet à un certain Discours. Il n'a jamais pu retrouver la trace de ce Raymond. Le brevet est annulé.
1, rue des Gros Degrés (1867) 12-14, quai de laRépublique (1888)
Il est né le 26 septembre 1841 à Verdun ; son père était libraire.
À la mort de son père, en 1866, il lui a succédé dans son brevet de libraire et il a racheté le fonds de librairie et le matériel de lithographie de Pierson (2 presses et des pierres) qui a été vendu aux enchères. Malgré ses réclamations, il attend près de deux ans que l'administration lui attribue aussi le brevet de lithographe de Pierson que le syndic de faillite a remis à l'administration. Charles Laurent est surtout imprimeur en lettres, car il est l'imprimeur de l'évêché.
Il est organiste.
Il veut imprimer de la musique et des dessins.
Il est né le 30 août 1805 à Joinville ; son père était imprimeur. Après de bonnes études, il apprend le métier d'imprimeur avec son père qui imprime des livres religieux pour les diocèses de Langres, Chalons et Toul.
L'imprimerie venait de s'équiper pour faire des stéréotypes quand son père meurt. Il reprend son brevet de typographe le 27 juin 1828. Il y ajoute le brevet de libraire de sa mère le 12 février 1853. En 1860, il se démet de son brevet de typographe ; celui de lithographe est annulé en 1863 car il déclare ne plus l'exploiter depuis plusieurs années.
5, rue Poissonnière
Il est âgé de 33 ans en 1877. Il est graveur lithographe.
Il est l'associé de Gros avec qui il reprend la librairie Bonin. Ils déclarent utiliser une presse lithographique en mars, puis en avril une presse typographique.
Il aurait été breveté lithographe, mais en 1851 il n'exploite plus son brevet.
56, rue de Strasbourg
Associé à Michel Massone, il reprend la librairie-imprimerie Mihierre et cie. La société est dissoute en septembre 1877 et il laisse Massone seul propriétaire de l'entreprise.
