6, rue Royale
Il est né à Lyon le 2 décembre 1849.
Papetier, il devient typographe et lithographe. Il remplace François Célestin Mollard décédé.
39, rue Saint-Sauveur 85, rue de la Verrerie
Il est né le 4 mai 1814 à Rouen (Seine-inférieure) où son père, Nicolas François Lenormand est alors commerçant. Il vit en concubinage avec une couturière qu'il se prépare à épouser.
Lors de sa demande de brevet, il est ouvrier lithographe depuis 8 ans.
15, quai de la Tournelle 10, rue Beaurepaire (1837)
Il est né le 16 décembre 1785 à Sainte-Honorine-la-Chardonne (Orne) ; son père était domestique. Il meurt le 25 octobre 1836.
Employé à l'intendance militaire de Paris, il veut fonder une imprimerie lithographique pour assurer l'avenir de ses enfants. Il pense la céder à l'ainé de ses fils. Il propose "dessins, écritures et tout ce qui a rapport au commerce".
17, rue de l'Hôpital
Il est né au Havre le 15 mai 1811 ; son père était drapier. Il a été exempté de service car son frère était déjà mobilisé. Il est membre de la Garde nationale.
Quand il fait sa demande de brevet pour la lithographie, il n'y a qu'un lithographe actif au Havre. Il fait venir deux lithographes de Paris pour lancer son activité. Puis il demande un brevet de libraire car deux libraires viennent d'obtenir des brevets de lithographe et il veut pouvoir soutenir la concurrence ; il l'obtient le 8 avril 1834. Il demande aussi un brevet d'imprimeur en lettres, mais se heurte à un refus, de même qu'en 1837. En 1840, il peut se vanter d'être devenu le deuxième imprimeur de la ville et d'imprimer 15 000 exemplaires par semaine. Il fait des travaux de ville courants soignés aussi bien que des impressions plus compliquées comme les cartes et plans. Il possède pour 20 000 F de matériel et dépense 12 000 F par an en salaires à ses ouvriers. Il mobilise plus de 50 notables de la ville pour apostiller une belle pétition lithographiée soutenant sa nouvelle demande ; la bataille est rude car Hue fait une demande semblable au même moment ; il obtient finalement son brevet d'imprimeur en lettres le 7 juillet 1840 qui lui permet, entre autres, d'imprimer la Revue du Havre et de Seine-inférieure. En juillet 1844, il est condamné à 3 000 F d'amende pour défaut d'adressse sur un prospectus écrit par un marchand en faillite, jugé, par ailleurs, diffamatoire. Il a droit à l'indulgence et une réduction de l'amende à 50 F car il ne donne jamais prise à la critique. Il meurt en 1862 et sa veuve, Eugénie Angélique Félicité Cahierre, reprend son activité, avant de la céder à son gendre.
Brevet en déshérence en 1865.
Il est né à Wissembourg le 6 mars 1817 où son père était notaire. Il passe 7 ans à Munich et à Vienne, auprès de Werner, pour se former d'abord au dessin lithographique, puis comme assistant.
Il revient à Wissembourg, sa ville natale, pour s'établir et se spécialiser dans l'imagerie, impression de vignettes, en-têtes de lettres et de dessin de genre au trait. Il semble qu'il n'ait jamais exploité son brevet qui est annulé car il est mort sans laisser de famille à Wissembourg.
Il vient de Neufchâteau en Belgique.
Il crée un atelier de typo-lithographie.
Il est né à Bordeaux en 1840.
Il exploite un atelier lithographique avec deux associés : Nemours Péchaubès, âgé de 37 ans, et Jean Hugonis, âgé de 29 ans. La raison sociale est Léon et cie.
Il quitte Toulouse pour Paris où son brevet est transféré.
46, rue de la Chopinette (1869) 80, rue de Bondy 187, rue du Temple (février 1866) 22, rue du Corbeau (août 1864) 33, boulevard de la Santé (janvier 1863) 25, rue Vendôme (1860) (1853) 99, rue du Faubourg du Temple (1859) 58, rue du Faubourg du Temple (avril 1859) 61, rue de la Fontaine au Roi (1858) 9, rue Meslay (octobre 1857) 23, rue Vendôme ( janvier 1852) 16, rue de la Banque (1851) 3, rue de la Houssaye (mai 1851) 4, rue Hoche (septembre 1850) 16, rue du Cadran celib aparis depuis 2 ans relance après demande en fevrier 48 relance en octobre
Il est né le 4 novembre 1811 de parents inconnus à Toulouse (Haute-Garonne). Il est père d'une famille nombreuse. Il a été lithographe à Paris, Bordeaux et Toulouse pendant 18 ans.
Il échange son titre contre le même titre obtenu à Toulouse en 1842. La multiplicité de ses adresses successives est révélatrice de ses difficultés. Il semble avoir été quelques temps associé à Auguste Adoul qui aurait travaillé sous son brevet, avant que celui-ci n'obtienne son proporre breve ; en février 1857, il le dénonce comme lui faisant de la concurrence 14, rue Vendôme, avec une presse clandestine ; les scellés seront apposés avant qu'Adoul n'établisse qu'il est en train de déménager. Le 9 décembre 1868, deux presses lui appartenant sont vendues aux enchères.
13, rue Marie Stuart
Il est né le 8 décembre 1812 à Marguerrites (Gard) ; son père était propriétaire. Il est marié, sans enfants, et a longtemps vécu séparé de sa femme qui vivait avec un "vieillard". C'est avec l'argent (12 000 F) de ce vieillard qu'il a acheté son imprimerie. L'administration s'interroge sur la "délicatesse" du personnage, mais considère que la reprise de la vie commune est un élément favorable, "sans s'inquiéter de la source plus ou moins légitime de la somme qu'elle apportait dans la maison. " D'ailleurs, pour le préfet de Police (rapport du 17 mars 1860), "il est impossible d'acquérir la preuve que le pétitionnaire ait sciemment prêté ses mains à la liaison formée par sa femme avant la rentrée de cette dernière au domicile conjugal. Le seul fait constant, c'est qu'il l'a reprise chez lui avec ce qu'elle avait pu gagner pendant la séparation." Lors de sa demande de brevet, il est ouvrier lithographe depuis 9 ans chez Sapène.
L'administration suspecte son frère,éditeur d'estampes, de concussion, viol, impression d'images obscènes et le qualifiera, dans les années 1850, de "chevalier d'industrie". Elle refuse donc, en 1839, la demande de brevet de Maurice qui ne serait que le prête-nom de son frère. De même, elle refuse le brevet pour la taille-douce en 1852, et pour la lithographie en 1855, à sa fille, Flavie de Léotaud, marchande d'estampes. En 1860, le frère de Maurice est mort depuis quelques années "après une existence fort orageuse" selon l'inspecteur Gaillard, et l'expérience de la lithographie chez Sapène et en association avec Aumont l'emporte sur les considérations de la vie privée. Il cède son brevet à Philippe Auguste Defléchelle qui meurt en novembre 1863 (pas de dossier).
68, rue Nationale
Il est né le 14 décembre 1830 à Tours. Son père était teinturier. Il est écrivain lithographe.
Après plusieurs années d'absence, il revient à Tours pour reprendre l'imprimerie et le brevet de Lecesne.
Il est né le 26 avril 1835 à Paris ; son père était perruquier. Il est écrivain dessinateur lithographe.
En 1864, son brevet est annulé car il serait parti pour Lille sans retour.
8, rue du Collège
Il est né à Quillebeuf (Eure) le 29 août 1835. Il est le gérant de L'Avenir de l'Orne.
Il reprend les activités de typographe et de lithographe de Péret, et continue de publier le Courrier de l'Ouest deux fois par semaine.
7, place de la Carrière
Il est né à Nancy le 8 janvier 1804 ; son père était commis chez le Receveur général.
Il a obtenu un brevet d'imprimeur en lettres le 11 janvier 1830, en succédant à son oncle avec qui il travaillait. Il est propriétaire-gérant du Journal de la Meurthe et "professe les doctrines les plus sages et les plus conformes à l'esprit du gouvernement". Il imprime aussi le Journal de la Société d'archéologie du Comité du Musée lorrain. Lors de l'enquête de 1854, il reconnaît qu'il n'exploite pas son brevet de lithographe qui est donc annulé. Il cède son imprimerie le 2 septembre 1871 à Gustave Crépin-Leblond.
Il est né à Courbouzon (Jura) le 17 juin 1833 ; son père était professeur de collège.
Il obtient un brevet de libraire le 18 février 1863 en remplacement de son oncle, puis son brevet de lithographe par création ; il veut acheter une presse Leboyer. Il fait des travaux de ville. En 1875, il n'habite plus Vesoul et son fils le remplace comme libraire.
12, Grande rue de la Croix-Rousse (1841) Grand Place de la Croix-Rousse (1842) 10, Petite rue de Cuire (1854)
Il est né à Vesoul (Haute-Marne ) le 8 novembre 1802 ; son père était imprimeur. Il est d'abord prote chez un imprimeur lyonnais. Il meurt le 12 janvier 1865.
Il obtient en même temps les brevets de lithographe et d'imprimeur en lettres et s'installe à La Croix-rousse. Il est étroitement surveillé car il est, de 1841 à mars 1845, l'imprimeur de L'Écho de la fabrique et un rapport anonyme le soupçonne d'en être l'un des propriétaires, en même temps qu'il le signale comme mettant ses presses au service de la Charbonnerie réformée. Qu'il imprime un tarif pouvant servir à une coalition d'ouvriers veloutiers (qui se cotisent pour l'aider à payer son amende) ou le livret de Norma, grand opéra en 3 actes qu'il oublie de déposer, les condamnations se succèdent, mais Lépagnez utilise tous les recours juridiques pour résister.
40, place de Lyon
Il est le fils de l'imprimeur Théodore Lépagnez. Il utilise couramment le prénom de Louis. Il meurt en 1875.
Il remplace l'imprimeur en lettres Guichard et ajoute la lithographie à son imprimerie.
7, rue du Harlay (1847)
Il est né le 21 septembre 1825 à Paris. Il a été élève des frères des Écoles chrétiennes, mais, ensuite, la pauvreté de sa famille dont il est le soutien, ne lui a pas permis de poursuivre une carrière d'artiste peintre, trop peu lucrative. Il a payé un remplaçant pour son service militaire.
"Artiste distingué pour la composition de dessins à sujets d'ornements", il possède déjà chez lui du matériel lithographique et emploie des ouvriers pour le dessin sur pierre, mais il voudrait pouvoir imprimer. En montant son entreprise lithographique, il veut aider l'enseignement des frères des Ecoles chrétiennes ou les maisons soumises à leurs règles dont il a déjà la clientèle. Son dossier a été annulé.
11, rue des Fontaines (1853) 2, rue des Vieilles-Haudriettes (1855)
Il est né le 1er décembre 1818 à Paris. Il est marié et père de famille.
Avant d'être breveté, il est éventailliste chez un de ses oncles maternels nommé Petit, pour un salaire de 1200 F. Il travaille le soir chez lui pour son compte. Il a racheté le matériel d'un lithographe qui garde son brevet, et devient voyageur de commerce. Il doit donc racheter le brevet de Michel Vion, breveté le 1er juin 1837. Il se dit "éditeur de feuilles d'éventails".
88, rue Saint-Antoine (1839) 26, rue Jean-Jacques Rousseau (1845)
Il est né le 13 septembre 1813 à Paris. Il est marié et se dit "artiste lithographe". Son loyer est de 300 F.
Il aurait commencé à Rouen. En mars 1845, il informe l'administration qu'il transporte son imprimerie rue Jean-Jacques Rousseau et reste gérant de l'entreprise installée, sous le nom de son beau-père Bouvret, au 88, rue Saint-Antoine, son ancienne adresse. Même si, dans ce local, il ne semble vouloir que recevoir les commandes, l'administration s'oppose à cette double adresse. En fait, il s'agit bien pour Bouvret et son gendre de faire tourner deux imprimeries.
8, place de la Bourse (1834) 18, rue Notre-Dame-des-Victoires
Il est né le 19 juin 1802 à Paris où son père était propriétaire et notaire. Bachelier, il a dirigé une étude de notaire avant de choisir une autre carrière.
Associé pour un quart à Bourgoin et Bresson, qui ne seront plus que commanditaires, iI prend la direction de l'Office-Correspondance pour les journaux français et étrangers ( 8, rue Notre-Dame des Victoires). Il souhaite obtenir un brevet pour diminuer le coût de ses impressions autographiques, qu'il fait faire jusqu'ici chez Delarue, son voisin. Il doit imprimer une centaine d'épreuves par jour sans compter les en-tête et lettres d'annonces. L'administration note que " Lepelletier n'a adopté dans sa correspondance aucune couleur politique tranchée . Sans être ministérielle, leur rédaction est fort modérée et fort sage". Il est également libraire depuis le 11 août 1834.
27, rue Froide
Elle est née le 14 mars 1807 à Caen où son père était faiseur de bas. Elle a épousé l'imprimeur Pagny. A la mort de son mari, l'un de ses trois fils est encore mineur et pourrait contester la transmission de l'entreprise à son frère ainé. C'est pour cette raison qu'elle a choisi, dit-elle, de continuer à exploiter elle-même l'entreprise. L'administration la met en demeure de faire la demande d'un brevet, ce qu'elle fait bien qu'elle considère la dépense inutile et qu'elle puisse s'appuyer, semble-t-il, sur un arrêt de la Cour de casssation de 1827 qui reconnaissait aux veuves la propriété du brevet de leur mari.
Elle a repris les brevets de lithographe et d'imprimeur en lettres de son mari. A sa mort, son fils ainé Gustave prend sa suite.
Il est né à Basly (Calvados) le 23 mai 1798 ; son père était entrepreneur en bâtiment.
Il a obtenu son brevet d'imprimeur en lettres le 8 février 1838, juste avant d'obtenir ensemble ceux de lithographe et de libraire. À partir de 1839, il n' a de cesse d'obtenir de l'adminstration des faveurs en échange de l'impression d'un Journal de l'arrondissement du Havre, favorable au gouvernement : transfert de ses brevets pour Le Havre, attribution des annonces officielles à son journal, ouverture d'une succursale au Havre. Il n'obtient rien de tout cela car, pour ces deux dernières demandes, ce serait illégal. Quant au transfert au Havre, l'administration lui oppose le grand nombre d'imprimeurs de la ville toute proche et ne semble pas désireuse de se les mettre à dos pour un imprimeur qu'elle semble ne pas trop apprécier ; il publie aussi Le Furet, journal qui "quête les nouvelles scandaleuses et les querelles d'intérieur", ce qui lui vaut un procès en diffamation. Il s'est démis de son brevet de typographe le 16 juin 1843 et n'a pas réussi à s'en faire attribuer un nouveau pour Le Havre en 1848. Après son brevet de lithographe abandonné en 1858, il se démet de celui de libraire le 14 juillet 1860.
Il est libraire et pratique la typographie et la lithographie.
Il crée une imprimerie typo-lithographique, puis part s'installer à Montluçon.
Il est né à Falaise (Calvados) le 29 mars 1803 ; son père était siamoisier. Il a 15 ans d'expérience de la typographie dont les six dernières années chez Panckoucke à Paris. Il est veuf, père de trois enfants. Il appartient à la Garde nationale.
Sous le poids d'une "maladie de langueur", dit-il, il a cédé son brevet à Loiseleur. Celui-ci lui a donné en échange des billets à ordre qu'il ne lui paie pas, et même a revendu le brevet avant de prendre la fuite. Lépine et l'acheteur de Loiseleur réclament tous deux le brevet. Le Préfet penche en faveur de Lépine car il soupçonne que le brevet a été acheté très peu cher, en connaissance de cause. Le brevet est donc annulé et un nouveau brevet accordé à Lépine le 14 décembre 1837.
Elle est née le 22 mars 1794 à Paris. Son père était employé. Elle a épousé l'imprimeur Souchois dont la mauvaise santé l'oblige à diriger l'imprimerie typographique pendant de nombreuses années. À la mort de son mari, en novembre 1828, elle a trois filles encore mineures.
Le brevet d'imprimeur en lettres de son mari lui a été transféré le 14 février 1829. En revanche, sa demande d'un brevet de lithographe est rejetée au motif d'une trop grande concurrence locale. Il lui est accordé l'année suivante. Elle imprime le Journal constitutionnel local.
5, rue des Filles-Saint-Thomas (1829) 27, rue Lepelletier (1837)
Il est né le 23 avril 1801 à Cherbourg et il meurt du choléra à Paris en 1849. Il est écrivain lithographe et célibataire.
Son brevet est annulé pour cause de décès.
133, Grande rue
L'Imprimerie Dieppoise de Sanson devient la société Paul Lepretre et cie dont il est le directeur gérant. Il pratique typographie et lithographie.
44, rue Saint-Sever
Il est né à Rouen le 7 juillet 1828. Il a été ouvrier typographe comme l'était son père. Il tient une papeterie.
Il obtient un brevet de libraire le 18 novembre 1868 et déclare devenir aussi imprimeur en lettres et lithographe en 1870.
Il est né à Amiens le 7 mai 1780 ; son père était agent de change. Il a pris des leçons de lithographie à Paris.
Il voudrait un brevet de lithographe pour faire des dessins, copier de la musique et aussi pour l'illustration de livres savants, alors que le seul lithographe amiénois ne sait reproduire que de l'écriture. Il semble qu'il ait vite cessé d'en faire usage.
8, rue des Beaux-Arts (1838)
Elle est née le 24 mai 1805.
Elle est coloriste et enseigne à plusieurs élèves. Ses ouvrages, souvent des fleurs, ont reçu les encouragements de sa Majesté.
Il est né le 14 septembre 1797 à Marseille ; son père était marin. Il est marié, père de deux enfants et travaille comme ouvrier imprimeur depuis 18 ans ; il est resté dans la même imprimerie qu'il n'a quittée que pour la Banque de Marseille où il est chargé de l'impression du papier-monnaie.
Il a inventé un procédé pour éviter la falsification des billets de commerce grâce à une encre chimique destinée à faire obstacle au lavage des papiers timbrés, lettres de change, etc. Son invention n'ayant pas été reconnue, il veut travailler à l'exploiter lui-même et demande des brevets de lithographe et de typographe mais il n'a pas besoin de carctères : il ne veut faire que des dessins. Il n'obtient que le brevet de lithographe. Le second brevet lui est refusé en 1841, 1843, 1845 et encore en 1853. Il soupçonne (avec raison) que c'est son manque de ressources qui justifie ces refus ; Cavé, le directeur des Beaux-arts, a été en effet persuadé par les renseignements recueillis qu'il veut faire un trafic de son brevet ou du moins ne servir que de prête-nom. Malgré l'appui de trois membres du tribunal de commerce, il ne réussit pas à convaincre du contraire.
4, rue des Lauriers (1851)
Il est né le 11 juillet 1821 à Bordeaux ; son père était voilier.
Il imprime des étiquettes pour les vins (Vin oriental, 1882 ; Saint-Julien W. Armour, 1884)
Il est né le 6 février 1797 à Compiègne ; son père, horloger, deviendra juge de paix et suppléant au Tribunal de commerce..
Il reprend les brevets d'imprimeur en lettres et de lithographe d'Escuyer, mais doit les lui rétrocéder l'année suivante.
103, rue Saint-Martin / 58, rue Quincampoix (1840) 9, rue Charlot (1852)
Il est né le 19 décembre 1813 à Basse-Terre (Guadeloupe) ; son père était médecin. Il s'est marié en mai 1845 ; il est père de famille. Il est depuis 1838 à Paris où il travaille comme dessinateur pour le marchand d'estampes Gaspard. Le commissaire Diet le crédite "d'une bonne éducation". Son loyer, rue Charlot, est de 3 500 F.
En 1840, il annonce vouloir s'associer avec Gaspard pour qui il travaille jusqu'ici. En 1852, il possède déjà 8 presses lithographiques et 1 en taille-douce. Le 2 septembre 1852 il obtient l'autorisation de posséder cette presse taille-douce et, le 26 octobre 1852, l'autorisation d'exploiter 4 presses à balancier servant à gaufrer le papier à l'usage de la parfumerie, de la confiserie, des liqueurs et vins de Champagne (annonce deson activité dans l'Annuaire général du commerce, 1850). Il fait en effet des emballages et des étiquettes : Fluide indien J. Herbin (1864)...
Il est huissier.
Il utilise une presse autographique pour ses besoins professionnels.
Cour des Archers (1842)
Il est né au Havre (Seine-inférieure) le 15 novembre 1799 ; son père était marchand de vin. Il est marié et père de 4 enfants. Il est établi depuis 8 ans à Lyon où il travaille comme imprimeur sur soie, employant une trentaine d'ouvriers.
Il demande un brevet de lithographe pour lutter contre la concurrence de la Grande-Bretagne et de la Belgique grâce à de nouveaux procédés. Le 25 juillet 1841, un incendie ravage logement et ateliers, et il doit emménager dans un nouveau local.
5, rue au Lin
Il est déjà libraire et décide de s'adjoindre une imprimerie typographique et lithographique.
Il est né le 27 septembre 1834 à Caumont dans l'Aisne ; son père était cultivateur.
Après avoir servi sept ans dans le 4erégiment de cuirassiers, il devient l'apprenti de Guillaume. Il reprend les deux brevets d'imprimeur en lettres et de lithographe de son ancien patron. Il s'associe avec Bugnicourt qui lui succèdera en 1864.
35, rue Neuve des Petits Champs 33 rue de Buci (août 1860)
Il est né le 19 avril 1818 à Champcueil (Seine-et-Oise) ; son père était garde de propriété. Il est veuf et père d'un enfant.
Il est graveur et écrivain lithographe, associé à Delsol. L'association est rompue et il reprend le brevet de son associé. Il cède son imprimerie à Pierre Désiré Dubreuil qui a longtemps travaillé avec lui.
6, rue Saint-Spire
Elle est née le 31 janvier 1832 à Dammartin (Seine-et-Marne) ; son père était taillandier. Elle a été marchande de modes et a épousé en janvier 1849 le lithographe Louis Paul Delaruelle. Elle est veuve depuis le 24 novembre 1857, et mère de 2 enfants.
L'imprimerie est prospère, emploie 14 ouvriers et possède 10 presses en 1858.
Il est né à Cessoy (Seine-et-Marne) le 20 août 1829 ; son père était géomètre. Il est instituteur et depuis 1850 il a travaillé dans plusieurs communes de Seine-et-Marne : Bailly-Carrois, Barbey, Changis, Villuis. Il vient d'être révoqué après 40 jours seulement d'exercice à Villuis à cause de ses opinions politiques : "il réunissait ses confrères et leur faisait acheter de mauvais livres", notamment un ouvrage d'Eugène Pelletan.
Il demande un brevet de lithographe qui lui est refusé le 10 novembre 1858. Son frère fait une pétition en sa faveur et le Préfet se déclare favorable à l'attribution d'un brevet sous réserve d'une surveillance étroite : le brevet lui est donc accordé l'année suivante. Il s'adjoint une papeterie et demande alors un brevet de libraire ; il lui est refusé le 20 août 1861, tout comme le brevet de typographe qu'il demande en 1863. Les rapports notent qu'il fait preuve de peu d'aptitude et de constance dans son métier, que ses ouvriers doivent souvent aller devant le juge de paix pour obtenir le règlement de leur compte, qu'il fréquente beaucoup les cafés, etc. Malgré cela, il obtient un brevet de libraire le 8 novembre 1865 et, avec l'appui d'un député, celui d'imprimeur en lettres le 22 juillet 1868. Il cède son établissement à Gautrin le 23 septembre 1871.
Il est né le 13 février 1840 à Rennes. Son père est lithographe. Il se forme lui-même comme écrivain lithographe en travaillant chez Roussel.
Il est émancipé pour pouvoir reprendre l'entreprise paternelle alors que celui-ci, ne pouvant obtenir de brevet de typographe pour Rennes, rachète une imprimerie de Fougères et doit se désister de tout brevet pour une autre ville.
1, rue Louis-Philippe
Il est né le 2 mars 1810 ; sa mère native de Rouen l'abandonne à sa naissance aux soins de l'Hôtel-Dieu de Châlons-sur-Marne (Marne) ; après le mariage de ses parents, il sera reconnu et légitimé en 1817 et pourra se dire plus tard, fils et gendre d'anciens militaire. Lui-même a servi dans l'armée avant de se mettre à la lithographie.
Comme lithographe, il a, entre autres, la clientèle de l'administration militaire. Il souhaite compléter son activité grâce à un brevet d'imprimeur en lettres qui lui est refusé en 1842, 1848, 1850, 1852. Le motif est toujours que la ville de Rennes ne peut faire vivre plus que les imprimeurs déjà installés ; Leroy soupçonne que le maire, qui est le beau-père de Vatar, un imprimeur dont la famille est très ancienne dans la profession, influence les décisions du Préfet. De guerre lasse, il rachète l'imprimerie Jumelais à Fougères en 1857 mais, ne pouvant jouir de deux brevets dans deux villes différentes, il se désiste de son brevet de lithographe en faveur de son fils François Alexandre et obtient un brevet de typographe pour Fougères le 18 mars 1858. Peu de temps après, l'imprimerie Péalat à Rennes étant à vendre, il la rachète, déménage une partie de son matériel de Fougères et demande le transfert de son brevet de Fougères à Rennes, qu'il obtient le 26 avril 1859. Le 6 février 1860 il obtient un brevet de libraire. Toutefois, pour acquérir successivement deux imprimeries, il a dû prendre quatre associés dont l'un meurt en 1863 ; l'imprimerie doit être vendue aux enchères pour régler sa succession. Cette vente pose une question juridique (peut-on vendre un brevet, celui de Leroy estimé ici à 10 000 F ?), un problème politique (le dernier enchérisseur est un confrère légitimiste Hauvespre qui veut mettre en place un prête-nom partageant les mêmes opinions) et humain (Leroy est reconnu comme un brave homme qui va perdre ses ressources). La solution trouvée par le Préfet est de réaffirmer qu'un brevet ne peut être vendu, et de refuser l'attribution de tout brevet à l'acquéreur. L'imprimerie perdant alors sa valeur, Leroy peut la racheter en juin 1864 et retrouver son activité.
7, rue Saint-Bénigne (1858)
Il est né le 5 mai 1823 à Bar-sur-Aube (Aube) ; son père était perruquier. Il a vécu à Bar jusqu'en octobre 1857. Il est écrivain lithographe et se dit "chromographe". Il a reçu une médaille pour ses travaux chromolithographiques à l'Exposition universelle de Paris et travaille depuis plusieurs mois avec Donce. Il a l'intention d'exposer à l 'Exposition artistique et industrielle de Dijon en juin 1858.
Il avait été breveté antérieurement pour Bar-sur-Aube. Il obtient une médaille de 2e classe à l'exposition de Dijon, avec cet éloge : " M. Leroy est un artiste sérieux dont les travaux chromolithographiques méritent certainement des éloges". Suit une série d'exemples de ses reproductions d'oeuvres d'art. "Travailleur infatigable, habile écrivain, homme de goût avant tout, M. Leroy est un artiste dans toute l'acception du mot. Nous ne doutons pas que les deux ouvrages qu'il vient d'entreprendre [les planches du Trésor archéologique de Bourgogne] ne mettent le sceau à sa réputation et ne placent son jeune établissement au premier rang parmi les maisons les plus célèbres". Il fait faillite en 1862 et son matériel, dont 10 presses, est vendu aux enchères le 19 mai 1862.
Il est né le 22 mai 1817 à Saumur. Son père est un ancien sous-officier des chasseurs de la garde impériale, décoré de la Légion d'honneur et attaché à l'Ecole de cavalerie de Saumur. Lui-même a une expérience de compositeur.
Il aurait souhaité obtenir avec les brevets de typographe et lithographe de Collet, un brevet de libraire pour compléter des revenus insuffisants ; l'opposition de deux libraires déjà installés soutenus par le maire, incite le Préfet à émettre un avis défavorable ; le brevet de libraire lui est refusé en1847.
Il est né le 20 août 1829 à Cessoy (Seine-et-Marne). Il a été instituteur, puis libraire et imprimeur à Nangis (Seine-et-Marne)
Malgré sa déclaration, il ne semble pas avoir été jamais libraire. Il est remplacé par Auguste Guéquières le 19 janvier 1877.
Cours Lafayette
Il est né à Nîmes (Gard) le 6 septembre 1797 ; son père était imprimeur d'indiennes. Il est lui-même indienneur, installé depuis 20 ans à La Guillotière où il emploie de 25 à 30 ouvriers.
Il veut un brevet de lithographe car, "ne pouvant parvenir à rivaliser par les moyens d'impression ordinaires avec les Anglais pour les articles foulars dont l'importation en France est considérable (...), il a trouvé le moyen par l'emploi de la lithographie de pouvoir non seulement aller en concurrence avec eux et peut-être même les surpasser." Une enquête de 1854 confirme qu'il est fabricant de broderies sur soie, mousseline et laine, et que la lithographie lui sert pour ses dessins.