1, rue d'Orléans Saint-Honoré 1, rue de Vannes (janvier 1866)
Il est né le 11 décembre 1821 à Vaugirard (Seine) ; son père était marchand faïencier. Il est marié et père de famille. Depuis l'âge de 18 ans, il est écrivain lithographe et travaille chez Racinet. Il aurait 6 000 F d'économies.
Il a été imprimeur lithographe entre 1844 et 1848, mais a dû vendre en raison de difficultés financières. Il est depuis lors écrivain lithographe chez Racinet. En juin 1852, il demande l'autorisation de faire usage d'une presse lithographique pour perfectionner un procédé dont il s'occupe depuis longtemps : refus. Il est finalement breveté contre l'avis du commissaire Gaillard qui le peint comme paresseux et sans activité.
Il est né le 17 ocotbre 1817 à Précy-sous-Thil (Côte-d'or) ; son père était épicier. Il a été commis libraire à Paris avant de venir s'installer à Dijon. Son frère cadet Charles Étienne, épicier à son tour à Précy-sous-Thil, vend aussi quelques livres et, mis en demeure par l'administration, doit faire une demande de brevet en 1854. Il cèdera ce brevet au plus jeune des trois frères, Théodore en 1864.
Il reprend les trois brevets de la veuve Brugnot. Le maire de Dijon déclare en 1847, lors de l'enquête pour l'attribution du brevet de Lanier, que Loireau n'exploite pas son brevet de lithographe ; l'enquête statistique de 1851 fait la même constatation, lui-même attribuant cette inexploitation au manque de place et à sa mauvaise santé. C'est sans doute pourquoi il le cède avant celui d'imprimeur en lettres qu'il n'abandonne que le 20 mai 1858. Il est l'imprimeur de l'Union bourguignonne, feuille hostile au gouvernement qui paraît à partir de 1851, à raison de cinq numéros par semaine pour un abonnement de 22 F. Le préfet de la Côte-d'or cherche, pour le contrer, à dynamiser le Moniteur de la Côte-d'or, journal gouvernemental en le confiant à Jobard.
Il est né le 25 juillet 1818 à Blois (Loir-et-Cher). Son père était huissier. Il a été compositeur typographe à Vendôme.
Après avoir obtenu le brevet d'imprimeur en lettres le 7 janvier 1840, il obtient en même temps les brevets de lithographe et de libraire. Il abandonne son brevet de libraire en octobre 1845.
Il est né le 21 août 1810 à Blainville (Calvados) ; son père était menuisier. Ayant pris un remplaçant pour le service militaire, il a travaillé chez Chalopin puis Hardel à l'impression des planches des atlas d'Arcis de Caumont ; celui-ci témoigne : "Il a lithographié pour moi pendant les années qu'il a passées à la lithographie chez Mme Chalopin et chez Hardel un grand nombre de planches qui font partie des atlas de mon cours d'Antiquités [...] et j'ai été satisfait du travail de ces planches dont les unes sont données au crayon et les autres à la plume."
Il meurt le 27 avril 1855.
103, rue du Faubourg Saint-Denis
Il est né le 18 janvier 1829 au Havre (Seine-inférieure) ; son père était cordonnier. Il est marié et père de famille.
Il tient un magasin de papeterie.
Il est né le 7 février 1814 ; sa mère, célibataire, était [couturière] rentreuse. Il a travaillé chez Noirfalise.
Il a d'abord obtenu un brevet pour Le Neubourg (Eure) le 22 mars 1836 qu'il n'a jamais exploité car il était, dit-il, trop jeune. Il le cède en juin 1837 à Portien Pascal Piquenard, peintre en bâtiment et cafetier de Bernay. Il reprend ensuite le brevet et l'imprimerie de Lépine à Elbeuf. Il le paie en billets à ordre qu'il n'honore pas, puis emprunte 500 F garantis par le brevet et disparaît après avoir rétrocédé le même brevet et touché son prix. L'administration, jugeant que Lépine doit retrouver son brevet, annule celui qui avait été repris par Loiseleur. On le retrouve servant comme fusilier, au début des années 1840, puis il reprend à Piquenard son brevet du Neubourg et en demande le transfert pour Elbeuf, qui lui refusé le 8 décembre 1845.
Il est né à Nîmes le 13 janvier 1817 ; son père était un ancien capitaine des dragons. Il a travaillé deux ans comme écrivain lithographe chez Dhombres.
En 1841, à la suite de la mort de son père, il veut partir s'installer à Lyon pour, dit-il, se rapprocher de membres de sa famille. Par la même occasion, il souhaiterait joindre à son brevet de lithographe un brevet d'imprimeur en lettres ; malgré la recommandation du député de Nîmes, le Préfet estime qu'il y a suffisamment d'imprimeurs à Lyon et sa demande est rejetée. Il la renouvelle en 1843 alors qu'il est venu vivre à Lyon, sans plus de résultat. Il ne les obtient qu'en avril 1844 après avoir racheté l'imprimerie Desaintjean.
Il est ouvrier lithographe.
Il est né le 13 janvier 1817 à Nîmes (Gard) ; son père était un ancien capitaine de dragons, chevalier de l'ordre de Saint-Louis et de la Légion d'honneur. Il a travaillé deux ans chez Dhombres à Nîmes comme écrivain lithographe.
Après avoir obtenu un brevet de lithographe pour Nîmes en 1839, il en demande le transfert pour Lyon, invoquant son désir de se rapprocher de certains membres de sa famille après le décès de son père. Il demande par la même occasion un brevet d'imprimeur en lettres. Malgré la recommandation du député de Nîmes, il se heurte à un refus, le Préfet considérant qu'il y a suffisamment d'imprimeurs à Lyon. Il renouvelle sa demande en 1843, alors qu'il est venu vivre à Lyon : sans plus de succès. Il n'obtient ses brevets qu'en 1844 après avoir racheté l'imprimerie Desaintjean. Le 1er juillet 1844, il revend imprimerie et brevets à un certain Plantier-Fournand qui les cède à Ramboz. Il travaille alors comme chef d'atelier de l'imprimerie lithographique de la Compagnie du chemin de fer de Lyon à Avignon mais sa liquidation le laisse sans travail au 1er janvier 1848. Il demande l'année suivante un nouveau brevet de lithographe pour Vaise, qui lui est refusé en raison de la concurrence.
22, rue de la Rotonde
Il est né à Digne (Basses-Alpes) le 21 décembre 1825. Son père était médecin.
Il est né à Paris le 11 juillet 1808 ; son père était imprimeur. Il a fait son apprentisage chez Crapelet, puis il a travaillé 15 ans chez Fournier (devenu Claye) et chez Lasnier et Julien au Mans comme prote.
Il reprend les brevets de lithographe et de typographe de Glaçon. Il céde ses brevets à Daupeley (pas de dossier) en 1861.
Né le 12 juillet 1841 à Kuttolsheim (Bas-Rhin). Son père était commissionnaire.
Son acte de naissance porte le prénom "Emanuel" et son brevet de lithographe reprend ce prénom (avec l'orthographe "Emmanuel") sans tenir compte de la déclaration de son père, certifiée par le maire de Kuttolsheim le 3 juillet 1866 : "Son véritable nom aurait dû être Longini Henri, ainsi que l'on avait coutume toujours de l'appeler jusqu'ici."
Ancien élève de l'école israélite des Arts et Métiers de Strasbourg. Il a travaillé, depuis 1860 comme premier ouvrier dans la lithographie de Lopez à Marseille, où il a cherché ses parrains et dans l'atelier de Lemaître. Il imprime l'Album der Haupt-Ansichten des Elsasses. Il fait faillite, en 1875, sans avoir remboursé plus de 4 000 F, prêtés par des coréligionnaires pour son installation et entrant pour 57% du passif.
Né le 14 octobre 1808 à Dercy dans l'Aisne. Son père est cultivateur.
Il possède un commerce de mercerie et librairie (breveté depuis février 1838 pour régulariser sa situation) mais sa femme peut suffire à ce commerce. Il est de son côté professeur de français au collège de Laon. Il a pris la direction départementale de la Société des bons livres et envisage de reproduire de bons livres. L'enquête statistique de 1854 note qu'il n'esploite pas son brevet de lithographe.
39, rue du Cherche-midi (1846) 13, fossés Saint-Germain-l'Auxerrois (1849) 61, avenue du Grand Montrouge (février 1868) 18, rue de l'Ancienne-Comédie
Il est né le 4 octobre 1796. Il est garde national, marié et père de deux enfants.
Il exerce tout d'abord la profession de sellier-carrossier. Il a racheté les 4 presses d'Eschweller et veut s'associer avec son fils, élève de Villain, car il n'a pas lui-même de connaissances spéciales en lithographie
10, rue Saumenude
Il possède un atelier lithographique.
12, rue des Templiers
Il est né à Aubagne (Bouches-du-Rhône) le 4 août 1854.
Sa mère, Elisa Del Porto, veuve de Salomon Lopez, lui cède son imprimerie. Il imprime des étiquettes (Château Bordigue, 1882)
Il est né à Sens le 9 novembre 1794. Son père, qui était marchand tanneur, se trouve en faillite en 1811. Il a fait des études à Sens et Paris jusqu'à la classe de quatrième, puis il a travaillé avec son père. À la mort de celui-ci, il a travaillé dans la tannerie et la corroierie avant de venir tenir à Paris la boutique de son frère installé éditeur et marchand d'estampes rue Saint-Jacques.
Depuis 1841, il s'est mis à la lithographie et il demande un brevet pour faire uniquement (il s'y engage) de l'imagerie telle qu'il s'en imprime à Lyon, Metz et en Allemagne. Cette production (il en joint deux exemples) serait vendue par son frère qui se réserverait l'impression à Paris des grands formats. L'impression à Sens aurait l'avantage d'être moins coûteuse et par conséquent concurrentielle. Il compte s'installer dans la maison d'une valeur de 10 000 F qu'il possède en indivision avec son frère et y faire fonctionner deux presses. En 1860, l'enquête menée par la Préfecture établit qu'il est mort à Paris et le brevet est annulé.
55, rue Saint-Jacques (janvier 1859) 59, rue Saint-Jacques (1839)
Il est né le 6 juillet 1801 à Sens (Yonne). Son père était marchand tanneur. Il est marié et n'a qu'un fils. Il meurt le 22 janvier 1868.
Il tient un magasin d'estampes et fait travailler des lithographe brevetés, Bétremieux, puis Janet, sur des presses qui lui appartiennent. Il fait faillite et obtient un concordat ; en 1839, il décide de demander un brevet pour son propre compte, pour faire des économies (il versait 3 000 F par an à Betremieux) et se mettre en règle car l'administration a découvert ses arrangements. Bétremieux prétend, pour lui nuire, qu'il a imprimé pour lui des ouvrages obscènes et des contrefaçons. La vérité ayant été rétablie, il est breveté En 1848, il imprime une longue série d'estampes ridiculisant Louis-Philippe et soutenant la République. Il a deux presses en 1868 et produit des estampes de qualité médiocre, destinées à une clientèle populaire ; elles sont pour beaucoup à sujet religieux ou illustrent l'actualité, s'étant mis, après 1848, au service de l'Empire "dans le genre de l'imagerie d'Épinal" dit le rapport de l'administration..
55, rue Saint-Jacques (1868)
Il est né le 28 mai 1843 ; il est célibataire.
Il a toujours travaillé comme ouvrier chez son père, marchand d'estampes. À la mort de son père, il veut continuer à exploiter l'entreprise paternelle. Il cesse son activité à la fin de 1876 ; ses 4 presses, ses cuivres et ses pierres sont vendus aux enchères.
Il est né à Saint-Omer le 11 mars 1795 ; son père était orfèvre. Il est graveur et imprimeur en taille-douce.
La lithographie lui semble un complément indispensable de son activité. En 1862, il renonce à son brevet qu'il dit ne plus exploiter depuis longtemps.
Il est né à Rennes (Ille-et-Vilaine) le 17 janvier 1794 ; son père était commis. Il est professeur de dessin. Il participera à la Garde nationale.
Il a fait une première demande de brevet en 1824, souhaitant utiliser une presse pour son usage personnel ; elle a été rejetée au motif que son activité ne relèverait pas de "l'utilité publique". Il réitère sa demande en 1828, en expliquant que l'usage d'une presse lithographique n'aurait pas de visée commerciale, mais qu'elle serait mise au service des élèves des pensions de la ville et des enfants des familles anglaises, nombreuses à Saint-Servan, à qui il donne des leçons. Il semble que, dans les années suivantes, il veuille élargir ses activités, puisqu'il fait la demande, pour augmenter ses ressources, d'un brevet d'imprimeur en lettres qui lui est refusé en 1833, puis d'un brevet de libraire qui lui est accordé le 20 janvier 1834.
Il est né le 17 mars 1826 à Manduel (Gard). Son père était tailleur d'habits.
Il a d'abord obtenu un brevet pour Beaucaire (Gard) le 8 mars 1848, mais il s'est aperçu que la concurrence y était trop vive et qu'un imprimeur venait de faire faillite. Il a donc demandé un transfert pour Arles, puis pour Crest. La clientèle étant insuffisante, comme l'en avait prévenu le maire de la ville, il part pour Nîmes, renvoie son brevet pour Crest et demande un brevet pour Nîmes qui lui est refusé car il y a déjà trop de concurrence.
Il est receveur en retraite et négociant.
Il reprend l'activité de typographe et lithographe de Gallice.
68, Grande rue
Il est né le 8 avril 1826 à Marseille. Son père était tonnelier. Il est resté 17 ans ouvrier imprimeur dans le même atelier.
Né le 21 novembre 1820 à Castres dans le Tarn. Son père était maçon.
Il vient de Castres pour s'installer lithographe à Rodez. Toutjours en activité en 1878.
Né le 23 février 1797 à Saint-Quentin dans l'Aisne. Son père était imprimeur en taille-douce. Il est décédé en 1871.
Il est déjà imprimeur en taille-douce comme son père. Il se flatte d'être d'une famille qui exerce le métier d'imprimeur depuis 200 ans. Son père Claude Valentin Lourdo est taille-doucier, imprimeur du Roi et libraire (brevets de 1815 et 1818). Il renonce, en faveur de son gendre Tilloy, en 1818 à son brevet d'imprimeur et en 1820 à celui de libraire. Il a voulu demander un brevet d'imprimeur en lettres en 1849.
Il est né à Honfleur le 19 novembre 1824 ; son père était cordonnier. Il a travaillé dans l'imprimerie de la famille Dupray, devenue Berrurier, pendant 18 ans. Il meurt le 18 novembre 1858.
Il reprend les brevets d'imprimeur en lettres et de lithographe de son patron, et continue à imprimer le Journal de Honfleur. Il a pour associé le jeune Jean Achille Henry-Lavaux.
Il est né le 19 juillet 1800 à Vire où son père était toilier. Il est d'abord relieur.
Il obtient un brevet de libraire le 25 novembre 1842. Son brevet de lithographe car il ne l'exploite pas, faute de clientèle.
Il est né le 23 novembre 1797 à Rennes (Ille-et-Vilaine) ; son père était peintre.
Il est peintre d'histoire comme son père. Il est "connu par des productions qui l'ont placé au premier rang des artistes lithographes" dit le rapport. Il dit renoncer à son brevet "pour raisons de famille qui l'empêchent de donner tous ses soins à son établissement". Coqueval reprend le brevet qu'il lui avait cédé.
Né en mars1797 à Bourg dans l'Ain, c'est un enfant trouvé de 3 mois environ, mis ensuite en nourrice à Romanèche (Saône-et-Loire)
En 1861, il est lithographe depuis 39 ans et habite Nice depuis 23 ans. Il est associé à Davin depuis le 14/11/1846. Il a reçu un brevet italien en 1859. Il fait des travaux de ville, comme des cartes de visite commerciales (Entrepôts Laugery).
147, rue Saint-Martin (1864) 11, rue Séguier (1877)
Il est né le 24 septembre 1825 à Tillay-le-Perreux (Eure-et-Loir). Son père était maçon. Il est marié et père de famille. Il a été ouvrier lithographe chez Blot, son oncle, de 1838 à janvier 1864.
Il imprime des vignettes et éléments décoratifs (Recueil de bordures, ornements et filets grecs, dédié à MM. les lithographes, graveurs, architectes... ; Nouvel album des arts : vignettes pour le commerce et l'industrie, 1877).
Il est né à Verdun le 10 décembre1799 ; son père était marchand. Il est professeur d'histoire naturelle au collège de Verdun
Il est le prête-nom de Charles Hubert Arnetz, dessinateur lithographe,qui, originaire de Düsseldorf, n'est pas naturalisé ; or il souhaite posséder une presse lithographique car il a découvert un gisement de pierres lithographiques qu'il dit comparables à celles de Münich et au moins égales à celles de Chateauroux. Il s'associe donc avec Lucas. Le brevet est annulé en 1860.
75, rue Vieille du Temple (1856)
Il est né le 17 septembre 1823 à Caudebec (Seine-inférieure) ; son père est filateur. Il est marié depuis 1852 et père de famille. En 1848, il professait "des opinions démagogiques". Il a été arrêté le 13 juin 1849 pour des raisons politiques et libéré le 8 août.. Il meurt le 24 janvier 1857.
Il a été écrivain lithographe chez Malteste et Sapene, puis doreur. C'est pour exploiter un brevet (système et machine applicable à la dorure électro-chimique de filés de passementerie, 1BB17980,) que l'inventeur, le passementier Masson, l'a envoyé à Londres en 1854 pendant 18 mois. Il rentre en France en cédant sa place à un réfugié politique français. Le commissaire Gaillard n'est pas très favorable à le breveter, mais le Préfert de police est plus indulgent. Il arrête pour des raisons de santé et meurt juste après avoir vendu à Jean-Baptiste Gauthier.
10, rue Salle-au-Comte (1849)
Il est né le 25 janvier 1819 à Bazoche (Eure-et-Loir) ; son père était charron. Il est marié. Il paie 200 F de loyer.
Depuis dix ans, il a été ouvrier chez Sapène, puis contremaître chez Charlemagne Lefèvre pendant les 4 dernières années. Il fait des travaux de ville.
46, rue Sala
Il est né le 2 septembre 1836 à Corbara (Corse). Il est horloger.
Il crée une imprimerie typographique et lithographique pour faire des travaux de ville.
18, rue d'Aguesseau
Il est libraire, imprimeur en lettres et lithographe. Il imprime beaucoup de publications institutionnelles locales. En 1889, la raison sociale est devenue Lugeol, Voleau et cie.
Il est né le 1er janvier 1832 à Frasnay-Reugny (Nièvre) où son père était propiétaire. Il a été condamné trois fois : pour violation de sépulture, mais il s'agissait plutôt d'une recherche archéologique dans une église abandonnée (50 F d'amende) ; pour délit de chasse ; pour avoir frappé son domestique. Ces délits sont considérés comme mineurs et ne pouvant l'empêcher d'obtenir ses brevets.
Il rachète aux enchères le 6 juin 1867 l'imprimerie de Boulu, en faillite, et l'Echo du Morvan. Il reprend sess deux brevet de lithographe et imprimeur en lettres. Il est condamné, le 19 février 1876, à 150 F d'amende pour défaut de déclaration et de dépôt d'une circulaire politique ; l'amende est réduite deux mois plus tard à 16 F.
Il est né le 25 janvier 1795 à Lille. Il est professeur de dessin et lithographe. Il dirige la première imprimerie lithographique de Lille dans laquelle il est associé.
Son association prenant fin, il veut se mettre à son compte.
Place Royale
Il est né à Reims le 23 juin 1803 ; son père était fabricant. Il a été élève au collège de Reims jusqu'à la classe de rhétorique et de mathématiques spéciales. Il a fait son apprentissage chez Barbier à Soissons, puis est devenu prote chez Delannois à Reims.
Il a obtenu son brevet d'imprimeur en lettres le 27 janvier 1830, puis celui de libraire le 3 novembre 1843 ; il le cèdera le 28 avril 1856. Il a été condamné le 16 novembre 1850 à une amende de 1 000 F, réduite ensuite à 300 F, pour défaut de dépot d'un imprimé. En 1875, son imprimerie est reprise par Keller.