12, rue Verderet 12, passage Radzivill (mars 1850) 14, rue Saint-Sauveur (janvier 1852) 12, rue des Fossés Montmartre (avril 1852)
Il est né le 19 mai 1822 à Mortagne (Orne) ; son père était domestique. "Il n'a reçu qu'une instruction fort incomplète", mais sa dictée-test est très correcte. Il est marié et père de famille. Il est garde national. Il a travaillé comme ouvrier lithographe chez Parisse, pendant 7 ans et chez la veuve Guilloteaux depuis 1847.
Il est breveté bien qu'il ait édité en janvier 1848 ("sous la Restauration" écrit bizarrement le commissaire Truy) La Muse du Peuple, écho des sociétés chantantes qui contenait une chanson d'Émile Varin ; cette publication périodique n'eut pas de suite et Truy affirme que Lévêque a désormais des opinions modérées. Il demande grâce en décembre 1850 pour une amende de 79 F pour défaut de timbre sur une circulaire imprimée pour un marchand de chaussures. Il reconnaît que l'amende est minime, mais représente beaucoup pour lui.
Il est né à Roubaix le 23 octobre 1831 ; son père était fileur. Il a pris un remplaçant pour le service militaire.
Le 22 novembre 1872, il déclare une activité nouvelle d'imprimeur en lettres et de libraire.
Il est né le 26 janvier 1809 à Baccarat (Meurthe) ; son père était mercier. Il vit à Verdun depuis 1818 et il exerce la profession de relieur.
Il demande un brevet de libraire pour Verdun qu'il obtient le 1er avril 1836. En 1837, il demande un brevet de lithographe pour Thionville, soutenant que le Préfet le lui a demandé dans l'intérêt de la ville, ce que l'intéressé dément formellement, suggérant que Lévi ne fait pas ses affaires à Verdun où il y a déjà beaucoup de libraires. Il obtient néanmoins son brevet de lithographe pour Thionville, mais doit démissionner de son brevet de libraire pour Verdun car on ne peut être breveté dans deux villes. Il fait donc une demande de brevet de libraire pour Thionville qu'il obtient le 11 septembre 1837. En avril 1839, il fait une demande d'imprimeur en lettres pour faire des impressions hébraïques, arguant que le rabbin a interdit aux fidèles d'acheter les impressions de l'imprimeur de Metz qui a travaillé les jours fériés ; elle est rejetée. En 1841, il part travailler à Metz comme ouvrier lithographe et devient prote chez Salomon, mais garde encore son brevet.
Il est né le 26 janvier 1809 à Baccarat (Meurthe). Depuis 1841, il travaille chez Salomon qui a demandé le transfert de son brevet pour Paris en 1842 et le présente comme son successeur.
Pour succéder à Salomon dont il a acheté le matériel et obtenir le transfert de son brevet de lithographe de Thionville à Metz, il lui faut le fournir à l'administration mais il ne retrouve, dit-il, que celui de libraire; il obtient néanmoins son transfert. Il cède en 1845 à Fourche. En 1848, il demande à l'administration des copies de ses brevets car il dit les avoir perdus et en aurait besoin pour "obtenir une place avantageuse à Paris" où il vit désormais.
11, rue Basse des fossés du Temple, passage du Jeu de la Boule (1833)
Il est né en 1803 à Paris. Il se dit artiste lithographe. Il est garde natinal.
Il est spécialisé dans la retouche de dessins sur pierre usés ou fatigués, pour des retirages. Il dessine aussi des portraits, des scènes de théâtre ou d'actualité, imprimés par Lemercier, Villain... Son brevet est annulé pour inexploitation en 1856.
35, rue Neuve Saint-Merry
Il est né le 1er octobre 1835 à Lyon (Rhône). Son père était commis de magasin. Il a été exempté de service car il a un pied-bot. Célibataire, il est écrivain dessinateur lithographe. Venu à Paris en 1855, il a travaillé plusieurs années chez Vauzelin
. Il a d'abord fait une demande de brevet pour Vichy qui a été rejetée le 8 février 1862 au motif que le nombre de lithographes était suffisant dans cette ville.
Il est né à Strasbourg en1762, issu d'une longue lignée d'imprimeurs installés dans cette ville depuis 1676. Il est souvent désigné comme Levrault l'Aîné pour le distinguer de ses trois frères eux aussi impliqués dans la gestion de l'entreprise. Abandonnant la direction de son imprimerie, son père lui a préféré son frère Louis pour le remplacer, le jugeant trop accaparé par la vie publique. Il a joué à Strasbourg un rôle politique important pendant la Révolution, mais la Terreur a brisé cet élan et le force à quitter la France jusqu'en 1795. Sous l'Empire, il reprend une carrière de notable, devenant membre du Conseil de préfecture en 1812, décoré de l'ordre de la Légion d'honneur en 1814, mais rallié rapidement à la Restauration, il est nommé président du collège électoral en 1816. À des fonctions proprement politiques, il préfère des fonctions plus diversifiées mais qui tisse un réseau de relations utiles : membre du jury d'instruction publique de l'École centrale, recteur de l'Académie (1818), membre du Conseil général, de la Chambre de commerce de Strasbourg... Ses fonctions lui laissent peu de temps pour la gestion de l'imprimerie et de la librairie laissées à son frère Louis et à sa femme Caroline, épousée en 1793. Il meurt le 17 mai 1821.
Il a reçu son brevet de libraire le 11 septembre 1818 et celui d'imprimeur en lettres le 20 novembre 1818. S'il semble que les Levrault se soient très tôt intéressés à la lithographie, comme en témoigne une correspondance de 1812 évoquant une "presse lytographique" en attente de livraison, il semble qu'il faille attendre 1821 pour qu'une utilisation commerciale du procédé soit envisagée.
Rue des Juifs
5, rue des Beaux-Arts, Paris
Elle est née à Strasbourg le 12 novembre 1801 ; elle est la fille de François Laurent Xavier Levrault et de Caroline Schertz. Elle a épousé, le 25 juin 1825, l'avocat Pierre Frédéric Berger, né à Montbéliard le 7 janvier 1796, qui la laissera veuve le 11 septembre1837. Elle meurt à Strasbourg le 28 mai 1879.
Après 4 ans d'association, sa mère lui a cédé son brevet d'imprimeur en lettres et , en juin 1839, la direction de l'imprimerie qui prend le nom de Veuve Berger-Levrault . À la mort de sa mère, elle reprend ses brevets de libraire et de lithographe et s'appuie, à partir des années 1850, sur son fils aîné Oscar pour la direction de l'entreprise qui devient Veuve Berger-Levrault et fils. Sous l'impulsion de celui-ci, l'entreprise connaît un développement nouveau. Les effectifs passent de 150 en 1855, à 222 en 1862, et près de 300 en 1866, dont respectivement 63, 92 et 131 ouvriers employés à l'imprimerie typographique. En 1867, elle compte 11 presses mécaniques, une presse typo-lithographique mécanique et 21 presses à bras. La machine à vapeur nécessaire à la mécanisation a été installée en 1858. Les ateliers de reliure, de stéréotypie galvanoplastique, de gravure sur cuivre ont été développés. Les impressions militaires et administratives, dont l'Annuaire militaire, l'Annuaire administratif, la Statistique générale de la France, sont toujours au coeur de la production, mais aussi des ouvrages scolaires en français et en allemand, des publications religieuses pour le culte protestant et toute une littérature et une imagerie traditionnelles de colportage. Pour la lithographie, les moyens et les effectifs restent stables avec 16 écrivains, dessinateurs et imprimeurs pour 10 presses, dont trois presses Brisset achetées en 1865. Elle est utilisée pour les travaux de ville, les cartes topographiques, les illustrations de calendriers ou de quelques beaux ouvrages ; cependant, pour la réglure des registres et la fabrication des tableaux, Berger-Levrault reste fidèle à la typographie, au prix de recherches de procédés pour égaler la précision des lignes et les gris de la lithographie.
76, rue du Donjon.
Il est né à Zellwiller (Bas-Rhin) le 2 juin 1836 ; son père était revendeur. Il est employé depuis de longues années dans une imprimerie lithographique d'Épernay.
Sa demande de brevet se heurte à l'opposition des autres imprimeurs. Il produit donc à l'appui de sa demande une pétition de commerçants et entrepreneurs de la ville dont la liste et les signatures s'étendent sur cinq pages. Lui-même écrit : "Épernay est le centre d'un commerce très considérable de vins de Champagne, nécessitant l'intervention des lithographes de Paris, de Reims, de Châlons et même d'Allemagne pour la confection des innombrables étiquettes. [...] Il n'est pas à craindre que les imprimeries qui s'occupent de cette branche spéciale viennent jamais à manquer de travail". Les événements repoussent à 1871 la création de son imprimerie qui se consacrera à la fabrication des étiquettes et des tableaux-réclames. Il est toujours en activité en 1879. Son fils lui succèdera.
Il est né le 4 octobre 1826 à Verdun (Meuse) ; son père était boucher.
Il reçoit un brevet d'imprimeur en lettres le 9 août 1852, puis les brevets de libraire et de lithographe le 7 mars 1853. Il démissionne de ses brevets de libraire et d'imprimeur en lettres le 30 mars 1864. Il a une importante production typographique, dont une abondante collection de chansons en patois du Nord.
5, rue de l'Epine
Né le 6 décembre 1844 à Duppigheim (Bas-Rhin). Son père était épicier
Il est ouvrier lithographe de formation et remplace Braun décédé sans enfant
62, boulevard de Clichy (1861) 61, rue Lafayette (1867)
Il est né le 4 octobre 1826 à Verdun (Meuse). Il est marié et père de famille. Établi à Paris en 1863, il paie 2 500 F de loyer.
Tout d'abord breveté lithographe et libraire à Lille, il est breveté imprimeur en lettres le 19 avril 1864 pour Paris, puis libraire en même temps que lithographe en 1868. En 1867, il demande à pouvoir s'installer rue Lafayette pour son atelier d'affiches, dans l'immeuble du Petit Journal, moins excentré que le boulevard de Clichy. C'est avant tout une imprimerie typographique.
Il est né le 18 janiver 1819 à Béziers ; son père était plâtrier. Après son service militaire en 1844-1846, il a travaillé chez Cantegril pendant dix-huit ans.
Il figure encore dans l'état statistique de 1872.
Il est né le 19 août 1819 à Strasbourg (Bas-Rhin) ; son père était colporteur. Il est d'abord dessinateur lithographe.
Il veut faire des impressions en or et couleurs et "autres oeuvres d'art".
4, rue Simon-le-Franc 45, rue des Vieux-Augustins 7, rue Beaurepaire (juillet 1858)
Il est né le 17 août 1820 à Moulins-lès-Metz en Moselle ; son père était boucher. Il va se marier avec une cuisinière. Il a travaillé chez Malo, Saunier, Barban, puis a fait son temps de service. Il a ensuite repris son état d'ouvrier lithographe.
Hippolyte Royer-Collard a soutenu sa demande sans succès puisque le Ministre ne voulait plus accorder de brevet par création ; il a donc dû demander un brevet par transfert. C'est celui de Bourdon que Royer-Collard avait cité comme n'exploitant pas son brevet conformément à la loi.
Il est né le 18 août 1821 à Thionville (Moselle) ; son père était commissionnaire. Il est écrivain lithographe. Il a vécu à Thionville jusqu'en 1842, puis il a travaillé, de 1843 à 1846, chez un imprimeur de Saint-Étienne avant de venir travailler chez Nutzbaum dont il rachète l'imprimerie.
4, cours de Brosses
Il est né le 4 févriere 1843 à Kutzenhausen (Bas-Rhin).
Il remplace Jacques Félix Bongrand.
Porte casseneuil près la Cale
Il est né le 15 septembre 1804 à Villeneuve-sur-Lot . Son père était tailleur. Il est marié et père de six enfants.
Il a fait plusieurs demandes en juillet et octobre 1848, puis en octobre 1851 pour obtenir un brevet d'imprimeur en lettres mais il s'est heurté à l'opposition soulevée par Glady et Dutéis. Il constitue un énorme dossier de pétitions et de signatures, multiplie les déclarations au style fleuri à la gloire des régimes politiques successifs, et dénonce la situation illégale de ses adversaires ; l'administration doit trancher et lui accorde son brevet de typographe le 9 juillet 1853.
65, rue du Bac 116, rue de l'Université (1852)
Il est né le 20 novembre 1809 à Saint-Yrieix en Haute-Vienne ; son père était propriétaire. Il est marié. Il a fondé à Limoges le journal La Province, feuille hostile au Gouvernement qu'il a cherché à vendre au parti légitimiste pour la somme de 6 000 F. Il serait un "légitimiste exalté".
Il est directeur de la Correspondance littéraire et politique du Congrès de Tours, lancée en 1849, avec les fonds de la vente de La Province ; par ce biais, il diffuse dans les journaux de province des idées légitimistes. Il demande le 21 décembre 1849 l'autorisation de posséder une presse autographique pour imprimer ses bulletins. Le préfet de Police y est plutôt favorable car il lui reconnaît les capacités nécessaires et pense que, bien que répandant des opinions légitimistes, sa Correspondance "combat le socialisme et qu’elle fait de la propagande dans l’intérêt de l’ordre". L'inspecteur Gaillard y est opposé et, après tergiversations de la direction de la Librairie, l'autorisation est refusée le 19 juin 1850. Leymarie demande donc, le 29 juillet, à reprendre un brevet. Considérant que Leymarie "fait de l’opposition dans la correspondance qu’il dirige avec les journaux de province, correspondance qui aurait une tendance monarchique légitimiste, professant lui-même des opinions prononcées dans cette nuance», le préfet de Police juge le 28 août que lui refuser le brevet serait un "acte de prudence" ; le commissaire Piras le présente aussi comme "poussant dans sa correspondance à la décentralsation la plus absolue et comme professant des opinions légitimistes". Néanmoins le brevet est accordé le 25 septembre 1850. Ce n'est que partie remise puisque, par une application stricte et rarissime du décret du 5 février 1810, demandée par l'inspecteur Gaillard et acceptée par Maupas, son brevet est annulé le 22 septembre 1852 car il ne possède que 2 presses au lieu de 4, comme exigé par la loi. La dernière correspondance est datée de ce jour. Les scellés ont été apposés sur le matériel, les presses descendues à la cave. Leymarie ne peut que demander une levée rapide des scellés pour pouvoir vendre ses presses. Il les livre à la demoiselle Lemiègre le 26 octobre 1852.
Il est né le 12 juillet 1829 à Nîmes ; son père était chargeur. Il a déjà une bonne expérience de la lithographie quand il demande son brevet. Il meurt le 11 mars 1861, laissant deux enfants mineurs ; sa veuve, illettrée, ne peut que céder immédiatement son brevet.
Il est né à Gravelines (Nord) le 5 janvier 1817 ; son père était libraire. Il travaille depuis sept ans avec sa mère qui, devenue veuve, a demandé à transférer son commerce à Dunkerque.
Il reçoit le brevet de libraire dont sa mère se démet le 5 décembre 1845, puis demande avec succès un brevet de lithographe. Sa demande de brevet d'imprimeur en lettres, en revanche, est rejetée le 28 mars 1854 au motif d'une trop grande concurrence. Son brevet est annulé en 1860 car il a quitté le pays. Il semble qu'il ait embrassé une autre carrière puisqu'il dépose un brevet d'invention en 1884 pour un pont pivotant.
8, rue de la Vrillère 30, galerie Véro-Dodat (1852)
Il est né le 3 février 1802 à Maubeuge (Nord) ; son père était militaire dans la cavalerie. Il est marié et père de famille. Il s'est engagé dans une compagnie de grenadiers de la Garde nationale, mais il en a été exclu à cause de ses absences répétées, peut-être justifiées par le coût de l'équipement ; il s'est ensuite engagé parmi les chasseurs et accomplit, en 1836, tous ses devoirs. Son loyer galerie Véro-Dodat est de 1 200 F. Il meurt le 26 février 1858.
Le 10 août 1835, le commissaire Bailleul saisit à son domicile une petite presse typographique, du matériel et des exemples de ce que Leyssenne imprime pour des particuliers. Le matériel est vendu à Mevrel. Sa condition de garde national et la protection d'un député font qu'il n'est pas poursuivi. Il demande alors un brevet de lithographe. En août 1837, une presse typographique est à nouveau trouvée chez lui et il en donne pour raison des recherches pour un nouveau procédé ; le commissaire admet qu'il ne s'agit que d'un usage privé et plaide encore l'indulgence. La presse doit être vendue mais, les scellés ayant été brisés, Leyssenne passe en jugement : le matérel devra être cédé à Lorilleux en présence du commissaire inspecteur de la Librairie. Il est graveur en taille-douce (avec deux presses en 1852), et lithographe. Il fait des travaux de ville. Il a eu des problèmes financiers à plusieurs reprises et fait faillite en 1840 avec un actif de 2 400 F et un passif de 6 490 F. Entre 1848 et 1851, il a travaillé chez Plon comme conducteur de presses mécaniques. Il est breveté taille-doucier le 16 juin 1852. Sa demande, déposée en juin 1856, pour obtenir l'autorisation de posséder des caractères typographiques est rejetée. Sa fille et unique héritière demande à reprendre ses brevets ; or, elle travaille comme demoiselle de magasin au Fil de Soie, un commerce de soieries. Gaillard estime que sa demande tend seulement à pouvoir revendre les brevets, pour gonfler une succession très mince, puisqu'elle est incapable de les exploiter elle-même.
Il est né à Colleville (Seine-inférieure) le 6 mars 1816 ; son père était toilier. Il est prote.
Il reprend le brevet de lithographe qu'avait demandé Banse sans jamais l'exploiter ni acheter le matériel nécessaire. Sa demande de brevet d'imprimeur en lettres a été rejetée le 8 décembre 1869. L'enquête de 1876 note qu'il n'exerce plus.
Il est né le 14 mars 1813 à Luigny où son père était horloger. Il est instituteur primaire communal à Luigny.
Il veut pratiquer lithographie et autographie pour être utile à son école et à ses collègues. Son brevet est annulé pour inexploitation en 1854.
Il est né à Versailles le 20 décembre 1785 ; son père était commis des bâtiments du Roi.
Son brevet est annulé en 1860 pour inexploitation.
Il est né à Fontainebleau le 12 avril 1790 ; son père était maçon.Il est entrepreneur en bâtiment, membre du Conseil municipal et sergent-major dans la Garde nationale.
Il semble qu'il ait acquis le brevet de Boussaingault en échange de l'aide fnancière qu'il lui apportait, et qu'il n'avait pas l'intention arrêtée de l'exploiter.
48, rue Compoise (Saint-Denis)
Né le 13 juillet 1825 à Soissons dans l'Aisne, il est marié et père de 4 enfants.
Il est établi à Paris depuis 1853 où il travaille dans l’administration d’un journal. Il demande, en 1867, à pouvoir vendre des journaux littéraires de 5 à 35 centimes alors qu’il est déjà dépositaire du Petit Journal et du Journal illustré, ayant obtenu une autorisation provisoire révocable, valable jusqu’au 15 mars 1868. Il obtient son brevet de libraire le 24 mai 1868 (vente de journaux et feuilletons). Il a loué un local à Saint-Denis pour sa presse lithographique ; son loyer annuel est de 800 f. Il y imprime des papiers commerciaux et, à l’occasion, des bulletins de vote.
49, rue des Vinaigriers (1869)
Il est né le 4 août 1838 à Thorey-sur-Ouche (Côte-d'or) ; son père était cultivateur. Arrivé à Paris en 1859, il est marié et père de famille. Il est jujgé par l'administration "sans instruction, mais travailleur".
Il travaille depuis 7 ans chez Floury, comme conducteur de machines au salaire de 7 F par jour. Il dirige un atelier employant 7 à 8 ouvriers. Il veut faire des étiquettes et autres travaux de ville avec un seul ouvrier.
Elle est née le 20 juin 1773. Elle a épousé l'imprimeur Claude Barbizet dont elle a eu trois enfants.
À la mort de son mari le 13 avril 1826, elle reprend son brevet d'imprimeur en lettres, mais ne demande pas le brevet de lithographe car il y a eu très peu de demande jusque-là. Elle se ravise en 1835. Elle confie la direction de l'imprimerie à son gendre Louis Gilbert Roux qui lui succèdera.
Il est né à Paris le 5 octobre 1811 ; son père était débitant de tabac, avant de devenir employé de l'administration des hospices. Il a repris la librairie-papeterie de sa tante au décès de celle-ci.
Il est donc d'abord breveté libraire le 4 février 1840 avant d'obtenir son brevet de lithographe par création.
25, rue Pierre Sarrazin (1856) 40, rue Saint-Jacques
Il est né le 13 avril 1818 à Sedan (Ardennes) ; son père était tisseur. Il est marié et père de famille. Il a servi comme soldat musicien, puis a travaillé pedant 15 ans comme prote chez la veuve Marcilly, sa belle-soeur.
Il veut se spécialiser dans les dessins de broderie et de tapisserie.
27, rue Rode
Il est né le 28 mai 1828 à Bordeaux.
Son imprimerie lithographique travaille "pour l'industrie et le commerce".
Il est né à Bordeaux (Gironde) le 26 mai 1828. Son père était instituteur. Il a été apprenti à Bordeaux chez la veuve Légé et, depuis mars 1852, il travaille chez Foucaud du Ruisseau à Saintes.
Il a signé en mai 1854 une lettre dénonçant Foucaud du Ruisseau comme prête-nom d'un nommé Czarnecki qui a continué à travailler sans brevet quand Foucaud a repris son brevet pour le céder à Fauger ; il accuse Czarnecki de pratiquer "des prix si modiques que ceux qui ont le droit d'exercer ne peuvent soutenir la concurrence". Il suggère plus tard que le livret de l'ouvrier soit une pièce nécessaire à la constitution de la demande de brevet pour éviter que ne reçoivent des brevets de simples prête-noms sans expérience. En l'occurence, il vise un certain Jalinon qui s'apprêterait à devenir un prête-nom à Bordeaux pour le compte du même Czarnecki.
280, rue Mouffetard (1830) 10, rue de la Salle-au-Comte (1839) 7, rue de la Salle-au-Comte (janvier 1844) 11, rue Quincampoix (septembre 1846)
Né le 9 octobre 1803 à Paris, il est marié et père de famille. Il signe des trois points de la franc-maçonnerie. Avant d'être breveté imprimeur lithographe, il a exercé la lithographie pendant 15 ans : il a travaillé sous la direction de Villain, puis sous la direction de Chevalier Bonnemaison pour des travaux commandés par la duchesse de Berry. Il meurt le 6 juillet 1853.
En février 1829, puis en août, il s'est adressé à la duchesse de Berry pour obtenir un brevet pour Paris, en lui rappelant sa participation aux travaux de Villain et de Bonnemaison. Devant son manque de succès, en janvier 1830 il demande au ministre un brevet d'imprimeur lithographe pour la résidence de Vaugirard. Malgré la recommandation de la duchesse de Gontaut, cela lui est refusé au motif qu'un brevet pour Vaugirard serait comme un brevet pour Paris et qu'à cette date, le nombre d'établissements lithographiques parisiens est fixé à 46, ce qui est faux. Il refait sa demande pour Paris le 6 juillet 1830. La révolution arrive avant la réponse et Ligny installe son matériel à Paris dès le 29 juillet. Le 12 août, il demande au nouveau ministre s'il peut "exercer librement son art sans se compromettre aux yeux du nouveau gouvernement". La réponse arrive début octobre : il lui faut un brevet. Le 17 avril 1848, il envoie une lettre au ministre pour demander un brevet d'imprimeur typographe, parce qu'il ne peut plus donner de travail à ses ouvriers. Il souhaite ainsi diversifier ses affaires. L'affaire reste sans suite.
69, rue de l'Oursine passage du Ponceau, escalier C (décembre 1846)
Né le 12 juillet 1800, il est veuf et père d'un garçon. C'est le frère de Jean-Marie Ligny. Il vit avec son beau-père M. Doublet, rue des Anglaises. Il jouirait d'un capital de 15 à 20 000 F. Quand il fait sa demande de brevet, il a travaillé pendant 16 ans comme ouvrier lithographe.
Son frère, Jean Ligny, a racheté l'imprimerie de Dupaix en décembre 1834. Déjà breveté, il n'a pas l'utilisation du brevet de Dupaix et le cède à son frère. Le 12 août 1837, il est condamné à payer 15 000 F de dommages et intérêts à Jeannin et à 16 F d'amende pour avoir détruit des dessins de pierres que ce dernier avait achetées à la vente Motte.
96, rue de l'Oursine (1831)
Il est né le 28 août 1805 à Paris.
Avant de demander son brevet, il a exercé la lithographie pendant 6 ans.
65, rue Saint-Germain-l'Auxerrois 21-23, rue de la Barillerie (1847) 48, rue de la Calandre (1849)
Il est né le 16 novembre 1811.
En 1847, il travaille brièvement pour le compte de la correspondance pour les départements du journal La Réforme et loue un local 14, rue Jean-Jacques Rlousseau pour abriter sa presse, proche des locaux du journal. N'ayant pas demandé une autorisation préalable, les scellés sont apposés et ne sont levés qu'après qu'il ait obtenu ladite autorisation. Il pratique lithographie et taille-douce.
1, passage Pecquay
Il est né le 20 janvier 1827 à Paris ; son père était fondeur en cuivre. Il est compositeur-typographe dans les ateliers de Paul Dupont et gagne 7/8 francs par jour. Il est marié et père de famille.
Il succède à Blot, 58, rue de Rivoli (pas de dossier aux Archives nationales)
Il est né le 3 octobre 1828 à Paris ; son père était coiffeur. Il a travaillé pendant pusieurs années chez l'imprimeur Dutilleux. Il meurt le 18 novembre 1860.
Il est né à Vic (Meurthe) le 17 novembre 1800 ; son père était tailleur. Il est graveur en taille-douce et papetier.
Sa demande de brevet soulève la protestation de Labouré, mais le Préfet juge que le travail de celui-ci est "extrêmement négligé et nuit aux arts au lieu de leur être utile" ; en conséquence, beaucoup de travaux sont faits à Metz, ce qui explique ses difficultés. Il donne donc un avis favorable à la création d'un brevet en faveur de Linck.
Il est né le 25 octobre 1817 à Mézières. Son père était cordonnier. Lui-même a une formation d'écrivain-lithographe.
Il a demandé en février 1842 un brevet de lithographe par création pour Charleville qui lui a été refusé au motif qu'il y avait déjà quatre lithographes brevetés dans cette ville (il soutenait que trois d'entre eux n'utilisaient pas leur brevet). Il en obtient un pour Mézières et, associé à un libraire de Charleville, demande le transfert de son titre pour cette ville. Il y fait des travaux de ville, notamment des lettres de voiture. Son brevet est annulé en 1859 pour cause d'inexploitation.
Il est négociant et commissionnaire de roulage.
Il utilise une presse autographique pour imprimer circulaires, récépissés, cartes et adresses.
40-41, Grande Rue Mazel (1828) 3, Rue Mazel (1843)
Il est né à Verdun le 4 avril 1805 ; son père était négociant et "l'un des grands propriétaires du département", selon le rapport du Préfet. Ce sont ses capitaux qui permettront l'installation de son fils.
Il a été breveté imprimeur en lettres le 7 janvier 1829 après avoir reçu un brevet de libraire le 18 décembre 1827. Il est le premier lithographe installé à Verdun. Il a une importante production typographique pour la Mairie, Conseil général et une clientèle pariculière locale à qui il offre notamment des pages de titres utilisant une variété de caractères à la mode romantique. Il est l'imprimeur de la Revue de la Meuse, du Franc Parleur , journaux favorables à la monarchie de Juillet, mais anti-cléricaux. Il utilise la lithographie pour quelques illustrations, les modèles d'écriture dans les abécédaires... Son brevet d'imprimeur en lettres est cédé à Pierson en janvier 1856 et son brevet de lithographe annulé en 1860.
Rue des Caquettes
Il est né le 30 mars 1856.
Il possède une presse lithographique et une presse autographique.
15, rue Léon
Il est né le 6 août 1818 à Paris ; il est père de famille ; il a perdu sa femme en1864.
"Malade depuis 3 ans », il demande le transfert de son brevet à Saint-Maur car il a fait faillite en 10 mars 1862, et obtenu un concordat, « mais sa position financière ne lui permet plus de rester à Paris ». Il est spécialisé en travaux de ville. À sa mort le 23 décembre 1865, son fils Auguste demande à reprendre son brevet, mais il n'a que 20 ans et doit d'abord être émancipé.
4, rue de Malte (1864) 9, rue Neuve des Boulets (février 1862)
Il est né le 6 août 1818 à Paris, mais, ses parents étant étrangers, il se fait naturaliser en 1848. Son père est tailleur. Il est marié et père de trois enfants. Il a 10 ans d'expérience dans la lithographie lorsqu'il fait sa première demande de brevet.
Le 19 mars 1842, il fait l'acquisition de l'imprimerie lithographique d'Auguet. En conséquence, il demande son brevet d'imprimeur lithographe qui lui est refusé car il n'est pas de nationalité française. Il n'obtient pas non plus que le délai de dix ans soit abrégé. Il n'en apparaît pas moins dans l'Annuaire général du commerce de 1853, 1855... comme fabricant "d'étiquettes bleues gommées et de toutes couleurs". En 1859, il demande l'autorisation d'utiliser quatre presses lithographiques pour fabriquer des étiquettes gommées. Le commissaire Gaillard recommande de ne lui attribuer cette autorisation que pour un an. Les raisons invoquées sont que, pendant 7 ans, il a exploité le brevet de Desaillet de façon illégale et qu'il a été impliqué dans une affaire de contrefaçon d'abat-jour en 1854, affaire dont il sera innocenté. Il est néanmoins breveté. Il est spécialisé dans l'impression des travaux de ville. Il est déclaré en faillite le 10 mars 1862 et obtient son concordat le 20 août suivant. Il demande à échanger son brevet parisien contre un brevet pour Saint-Maur-les-Fossés, donnant comme raisons sa maladie du cœur et le fait que ses finances ne lui permettent plus de vivre à Paris. Il obtient son brevet à Saint-Maur-des-Fossés le 29 octobre 1864.
Avenue de Saint-Cloud
Il est né le 30 avril 1776.
Après avoir obtenu son brevet de lithographe pour Versailles, il doit demander le transfert de son brevet de libraire pour Paris où il exerçait 21 quai des Grands-Augustins, car il est impossible de posséder deux brevets pour des villes différentes. Il obtient donc son brevet de libraire pour Versailles le 30 septembre 1830 ; il sera annulé en 1860. Il édite sous l'Empire beaucoup d'ouvrages d'histore, d'aventures, de classiques, de livres religieux destinés à la vente par colportage, représentant environ 150 000 F de chiffre annuel, et il se plaint que la nouvelle règlementation de la Librairie entravant l'activité des étalagistes, lui ait laissé sur les bras une part de sa production.
Marseille ?
Il est breveté en 1853 en remplacement d'un titre délivré le 23 juillet 1817 pour un même brevet annulé.
8-10, rue du Chevalier du Guet (1844)
Il est né le 11 décembre 1821. Il a acquis à l'école de Vaugirard des connaissances suffisantes pour entrer comme apprenti écrivain chez Delacour dès l'âge de 12 ans. Il s'est mis aussi au dessin. Soumis au test de connaissances, il rend une copie parfaite pour l'expression comme pour l'orthographe. Il habite avec sa belle-soeur qui est veuve. Son loyer est de 400 F.
Il a travaillé pour le compte de plusieurs imprimeurs et s'est formé une clientèle personnelle.