École des chartes » ELEC » Cartulaires d'Île-de-France » Vaux-de-Cernay » Tome second » Première moitié XIVe siècle » 2 mart. 1320, n. s.

" C'est la lettre Pierre Tybert des Deux-Mesons. "

  • A Original en parchemin. — Inv., p. 125, l. 1, nº 3.
  • a Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame des Vaux-de-Cernay, de l’ordre de Cîteaux, au diocèse de Paris, éd. Lucien Merlet et Auguste Moutié, Paris, 1857-1858.
D'après a.

A touz ceus qui ces lettres verront et orront, je, Jehan de Autueill, escuier et baillif d'Aufergis, salut en Nostre Segneur : Sachent touz que Pierre Tybert et Perrenelle, sa femme, borgois de Paris, confessièrent eus avoir donné, pardurablement, pour Dieu, en pure aumosne et pour le salu de leur ames et de touz leur amis et bienfaiteurs, à religieus hommes, l'abbé et le covant des Vaux de Sarnay, por estre acqueilliz és biens esperitels de leur église, leur manoir qui est appelé les Deus-Mesons1, si comme il se comporte, les terres et les prez et toutes les appartenences audit manoir, estanz en la parroche d'Aufergis, tenuz du segneur de ladite ville à cinq solz sept deniers parisis et maille, paiez chascun an , etc............................

Et en tesmoign de ce, j'ai saellé ces présentes lettres, à la requeste des doneeur desusdiz, sauz le droit de monsegneur d'Aufergis et l'autrui. Doné l'an de grace mil trois cenz dix et noef, le secont jour de marz2.


1 Voir nº DCCCCXXVIII, t. I, p. 899.

2 En 1321, le mercredi après la Saint-André (2 déc.), en présence de Thibaud, curé du Perray, de Jean des Bordes, moine de Cernay, de Pierre, curé d'Auffargis, et de Jean de Glatigny, Pierre Thibert et Perronelle confirmèrent le don fait par eux en 1320. (Inv., p. 125, l. I, nº 6.) — Ils renouvelèrent encore cette donation, devant Jean d'Auteuil, bailli d'Auffargis, en 1322, le mardi devant la Saint-Laurent (3 août). (Inv., p. 123, l. 2, nº 4.)

D'après une Déclaration des terres labourables de la ferme des Deux-Maisons, déclaration faite au commencement du quinzième siècle, nous voyons que cette ferme comprenait 86 arpents et demi de terre en trois pièces, sises près du chemin tendant de Vieilles-Églises à Deux-Maisons, et abutant d'un bout à la forêt de Vindrin, d'autre bout au chemin qui tend des Deux-Maisons à Rochecorbon. (Inv., p. 125, l. 1, nº 15.)